mai 2021 - Page 13 sur 40 - Journal du niger

Politique, migration et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur la crise entre Rabat et Madrid, le flux migratoire, les résultats de l’OCP et la participation des clubs marocains aux coupes africaines de football.Au sujet de la crise politique entre le Maroc et l’Espagne, +Le Matin+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita qui a indiqué que Rabat n’accepte pas les tentatives de Madrid d’occulter la véritable origine de la crise.

L’Espagne a tenté ces derniers jours de détourner l’attention de l’opinion publique et s’est engagée dans des manœuvres visant à occulter la véritable origine de la crise maroco-espagnole, qui réside dans le fait que Madrid a préféré manigancer avec les adversaires du Maroc par rapport à une question fondamentale pour le Royaume et les Marocains, a-t-il ajouté.

Les manœuvres espagnoles visent à faire des responsables de cette crise des victimes, a précisé le ministre, rappelant que s’il y a crise entre le Maroc et l’Espagne, c’est parce que Madrid a jugé, de manière souveraine, de manœuvrer avec les ennemis du Royaume et d’accueillir sur son territoire quelqu’un qui « fait la guerre au quotidien au Maroc ».

Dans le même sillage, +Al Akhbar+ estime qu’il faut dépasser la logique du « professeur et de l’élève » dans les relations qu’entretiennent ces pays avec le royaume. Une logique dépeinte par les dernières déclarations du vice-président de la commission européenne qui a accusé Rabat de faire du chantage dans le dossier de l’immigration.

Car au moment où le Maroc respecte les accords et les conventions qui le lient avec l’UE dans les domaines de l’immigration, de la criminalité transatlantique et de la lutte contre le terrorisme, l’UE n’a pas cessé de saborder cette coopération.

Les pays européens ne ratent, effectivement, aucune occasion pour jouer la carte du chantage en essayant de faire pression sur le royaume via le dossier de son intégrité territoriale et en agitant la menace de suspension de son aide. Cette attitude est malheureusement confirmée par l’absence de toute réaction après les derniers développements que connaît le dossier du Sahara marocain. C’est à croire que ces pays ne veulent pas que ce dossier soit résolu, sachant pourtant que la communauté internationale s’oriente vers le soutien à la solution de l’autonomie proposée par le Maroc.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le Groupe OCP, acteur majeur de l’industrie des engrais, a réalisé un chiffre d’affaires de 14,288 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) au premier trimestre de 2021, en hausse de 16% par rapport à celui enregistré une année auparavant.

Cette performance a été soutenue par la hausse des volumes ainsi que la progression des prix de vente sur les trois segments par rapport au premier trimestre 2020, explique le Groupe OCP dans un communiqué sur ses résultats trimestriels.

Au volet sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ informe que les deux clubs de Casablanca visent la qualification en demi-finale en Ligue des champions et en Coupe de la CAF. Le Wydad et le Raja ont arraché le nul contre leurs adversaires algérien et sud-africain en match aller.

Le Wydad tentera ce samedi de battre le Mouloudia Club d’Alger pour se qualifier en demi-finale de la Ligue des Champions d’Afrique et empocher la prime 8,7 millions DH réservée par le Confédération africaine de football (CAF) aux équipes qui se hissent au carré d’or.

Le vainqueur de cette édition 2020-2021 remportera la somme de 2,5 millions de dollars, contre 1,2 million de dollars pour son dauphin. Les demi-finalistes partiront avec un chèque de 8,7 MDH et ceux qui sortent des quarts de finale 6,5 MDH.

En match allez, le Mouloudia d’Alger et le Wydad de Casablanca se sont quittés sur le score d’un but partout. Les joueurs de Benzarti ont ouvert le score par Jabrane (66′) sur penalty et les coéquipiers de Ben Saha ont égalisé par Rebiai à la 83ème minute.

Le Wydad conserve ainsi toutes ses chances de qualification en demi-finale, d’autant plus que le club a algérien a fait montre de capacités limitées pour menacer les Rouges.

Le Raja, lui, a décroché un nul précieux en Afrique du Sud face à Orlando Pirates dimanche 16 mai, en match aller des quarts de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).

Le match retour du Raja face aux Sud-Africains aura lieu le dimanche 23 mai à Casablanca. Le Raja bénéficiera des services d’Abdelilah Hafidi et Mohcine Metouali. Ce dernier semble avoir dépassé son différend passager avec l’entraîneur tunisien Lassaad Chabbi, tandis que Hafidi s’est rétabli de sa blessure.

Services financiers: le Burkina à l’école sénégalaise

Une délégation burkinabè est en séjour à Dakar pour s’inspirer de l’expérience sénégalaise en vue de mener à bien son projet de mise en place d’un Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF).Le Sénégal dispose d’une longue expérience de médiation dans les litiges opposant les citoyens et les promoteurs des services financiers.

Selon le Directeur exécutif de l’OQSF Sénégal, Habib Ndao, grâce au « travail important » abattu par son organisation, « les banques et les assurances ont fait des efforts importants et sont devenues plus réceptives qu’auparavant. Une clientèle exigeante et des produits nouveaux ont vu le jour. Nous avons réussi à dénouer des litiges financiers qui auraient pu atterrir devant les tribunaux. Donc l’expertise est là. »

Cela justifie l’intérêt du Burkina Faso dont une délégation d’une dizaine de personnes a rencontré, jeudi soir, les associations des consommateurs sénégalais et l’OQSF pour échanger sur les modalités de l’installation d’un Observateur de la qualité des services financiers, l’identification et l’exploration des pistes de collaboration.

La rencontre d’hier a également servi de cadre d’identification des goulots d’étranglement, tels que l’asymétrie d’informations entre les clients et les banques, l’indisponibilité des informations sur les comptes, les tarifications bancaires et les coûts de crédits.

Pour la cheffe du Département des politiques des partenariats et de la Coordination des interventions au Secrétariat permanent de la promotion de l’inclusion financière, Nikima Corine, à la tête de la délégation burkinabè, son pays ne pouvait pas choisir meilleur partenaire que le Sénégal.

« Dans le cadre la stratégie nationale de l’inclusion financière, nous allons vers la mise en place d’un observatoire de la qualité des services financiers. C’est pour cela que nous sommes venus profiter de l’expérience sénégalaise. C’est le précurseur dans la sous-région. Nous avons également le même environnement. Donc, exemple ne pouvait être plus pertinent », a souligné Mme Corine.

La Côte d’Ivoire est le deuxième pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) à se doter d’un OQSF. L’objectif final est d’en disposer un dans chacun des pays qui composent la zone Uemoa.

L’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF) est un organisme public qui trois fonctions essentielles: promouvoir la qualité des services financiers ; favoriser l’amélioration de la qualité de la relation entre opérateurs de services financiers et usagers et assurer la mission de médiation.

Sénégal: la politique à la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent essentiellement de sujets politiques en lien avec les prochaines élections locales prévues en janvier 2022.« Le PS et l’AFP pressent Macky », titre Le Quotidien avant de mentionner en sous-titres que « les Socialistes lorgnent la mairie de Dakar (et) l’AFP veut plus d’élus ». Pour le poste d’édile de la capitale sénégalaise, « l’idéal c’est d’y aller avec Bby (Benno bokk yaakaar +coalition au pouvoir+), mais à l’impossible nul n’est tenu », soutient, dans les colonnes du journal, le coordonnateur de la Cellule de communication du Parti socialiste (Ps), Ousmane Faye.

Du côté de l’Alliance des forces du progrès (AFP), Dr Malick Diop, un des ténors du parti, a précisé que sa formation politique est « dans Bby et Bss (Benno siggil Sénégal) mais nous voulons plus d’élus. »

Cela pousse L’AS à arborer ce titre : « Benno à l’épreuve des locales ». Le journal signale l’existence de « rivalités internes » au sein de la majorité présidentielle. 

« Ce ne sera pas une partie de plaisir pour la mouvance présidentielle minée par des rivalités internes dans plusieurs localités. De Saint-Louis à Ziguinchor en passant par Fatick, Kaffrine, Linguère, Tambacounda et Kolda, les responsables politiques ne cachent pas leurs appétits et se montrent prêts à en découdre, y compris avec leurs camarades de parti ou de coalition, lit-on dans L’AS.

« L’opposition serait dans la dynamique d’une union générale de ses forces en perspective des élections locales », lit-on dans Sud Quotidien.

Mais le journal se demande « si cette opposition-là saura (…) se départir des ambitions divergentes » de ses leaders et des « querelles de leadership » de ces derniers, ajoute le journal.

Depuis plusieurs jours, le maire de Mermoz-Sacré, Barthélémy Dias allié de Khalifa Sall, ne cesse de claironner sa candidature au poste de maire de Dakar, ce qui laisse croire une partie de la presse à l’existence d’une brouille entre les deux alliés.

Mais, précise Barthélémy Dias, cité par Vox Populi, « il ne peut y avoir de clash entre Khalifa Sall et moi ».

« Je lui dois ce que je suis devenu aujourd’hui. J’aurais pu faire cavalier seul, créer un mouvement ou un parti, mais j’ai choisi d’être avec Khalifa Sall et j’ai accepté qu’il soit mon leader », précise M. Dias.

WalfQuotidien évoque « les risques d’une échappée solitaire » du maire de Mermoz. « Ce serait une aventure très dangereuse pour lui », a dit un observateur au journal.

Cet analyste politique estime qu’« au cas où Khalifa Sall (…) n’est pas candidat, Barthélémy Dias, bénéficiant d’une certaine expérience dans la gestion des municipalités, peut en profiter et déclarer sa candidature ». Ce que le concerné a déjà fait, même s’il ne s’agit que d’une simple déclaration d’intention ! 

Concernant les candidatures à la mairie de la capitale, L’Observateur pose « l’équation Soham Wardini ». De l’avis de ce journal, le « calcul secret » de Khalifa Sall « consisterait à regrouper toute l’opposition derrière Soham Wardini », l’actuelle maire de Dakar.

Football ivoirien: un match interrompu « pour cause d’intempéries »

Le match opposant Bouaké FC à Racing club d’Abidjan a été interrompu jeudi à la 12è minutes « pour cause d’intempéries », selon une note dun Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF).

Le match Bouaké FC – Racing Club D’Abidjan a été interrompu à la 12è mn pour cause d’intempéries, conformément aux règlements du championnat de la ligue 1″, précise la note. 

 La rencontre « sera rejouée le vendredi 21 mai 2021 à 16h00 au stade champroux », souligne la note du Comité de normalisation de la FIF.
Par conséquent, « les matchs de la 14è journée des poules A et B sont respectivement reportés au dimanche 23 mai 2021 et au lundi 24 mai 2021 », poursuit le texte. 

Le programme de la 14è journée sera modifié en prenant en compte la position des équipes dans le classement à l’issue de la 13è journée, fait observer d’avance le CN-FIF.
Le programme modifié de la 14è journée devrait être connu le vendredi 21 mai 2021 à 19h00 (GMT, heure locale),, annonce le Comité de normalisation de la FIF. 

Le pays connaît actuellement ses premières pluies de la saison pluvieuse après de longson mois de sécheresse. Ces pluies pourraient perturber le championnat en cours.  

Les autorités ivoiriennes ont de « bonnes dispositions » pour le retour de Gbagbo

Léon Monnet, le coordonnateur général chargé des activités liées à l’organisation de l’accueil de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, a fait observer jeudi que les autorités ivoiriennes ont de « bonnes dispositions » pour le retour de l’ex-président dans son pays.

« Les échanges (avec les autorités) ont porté sur la plateforme consensuelle de collaboration; et partout nous avons trouvé que de bonnes dispositions et un enthousiasme gratifiant », a déclaré à la presse M. Léon Monnet.

Cadre du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), rentré d’exil il y a quelques mois, en provenance du Ghana, M. Léon Monnet, un s’est félicité d’avoir été désigné par M. Laurent Gbagbo afin d’assurer là coordination quant à l’organisation de son accueil au pays.

Il a indiqué que d’autres audiences sont en vue, car bientôt son staff rencontrera des responsables d’institutions de la République, des chancelleries et même des organisations de la société civile ivoirienne.

Le coordonnateur général chargé des activités liées à l’organisation de l’accueil concernant le retour de Gbagbo en Côte d’Ivoire, a avec d’autres cadres du FPI,  parti fondé par l’ex-président ivoirien, échangé avec le Premier ministre sur cette question. 

M. Gbagbo, lui-même, décidera de la date à laquelle il rentrera en Côte d’Ivoire, a laissé entendre M. Léon Monnet, qui a affirmé qu’ il souhaite que son retour soit au-delà des clivages politiques et marque la réconciliation dans le pays.

Des commissions et comités pour l’accueil de M. Gbagbo ont été mis en place, a fait observer M. Léon Monnet, ancien ministre des Mines. Michel Gbagbo, fils de l’ancien président ivoirien a été intégré dans la Commission accueil. 

L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, actuellement à Bruxelles, a été acquitté définitivement le 31 mars 2021 avec Charles Blé Goudé, par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences post-électorales ivoiriennes, de 2010-2011.

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a déclaré que M. Gbagbo pouvait rentrer en Côte d’Ivoire quand il le souhaitait. D’ailleurs, l’Etat prendrait en charges ses frais de voyage y compris les membres de sa famille. 

L’icône du cinéma égyptien, Samir Ghanem passe l’arme à gauche

Par Mohamed Fayed — La vedette du cinéma égyptien, Samir Ghanem s’est éteint, ce jeudi à l’âge de 84 ans, des suites du Covid-19. L’acteur égyptien avait été admis en réanimation, depuis quelques jours, suite à une infection au coronavirus.Né le 15 janvier 1937 à Assiout, l’acteur et comédien Samir Ghanem compte à son actif un grand héritage qui marquera à jamais le théâtre, mais également le cinéma et la télévision en Egypte et dans le monde arabe.

À partir des années 1980, il était devenu une des vedettes comiques du théâtre surtout en ayant imposé un nouveau style bien à lui. Parmi les pièces les plus célèbres dont lesquelles il avait joué, on peut citer : « Salut Docteur », avec George Sidhoum et son épouse Dalal Abdel-Azziz en 1981, « Les mariés » avec Chirine en 1981, Fares Ibnou Khayban en 1987.

Il a aussi joué dans plusieurs films comiques en tant que personnage principal notamment « l’homme qui a éternué avec Chahira en 1985 », « Pauvres mais heureux » avec Said Salih en 1986, « Fatouta » et les films avec Ilham Chahine en 1987, « un oiseau dans le ciel » avec Atar El Hakim en 1988, « l’escroc et le chien avec Chouikar en 1990 », « criminel malgré lui » avec Hala Sidki en 1991, « les fugitifs » avec Noura en 1993 et « un marié par hasard » avec Sabrine en 1998.

Média ivoirien: Fraternité Matin rend hommage à feu Fologo, son 1er rédacteur en chef

Le journal pro-gouvernemental ivoirien, Fraternité Matin, a rendu jeudi un vibrant hommage à feu Laurent Dona-Fologo, son premier redacteur en chef, lors d’une cérémonie au siège de l’entreprise de presse à Abidjan.

Cet hommage était marqué par la présence de plusieurs personnalités dont le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, qui a élevé feu Laurent Dona Fologo au grade de Commandeur dans l’ordre du mérite de la Communication.

M. Laurent Dona-Fologo, ancien président du Conseil économique et social, ancien ministre d’Etat, fut journaliste de formation avant d’entrer dans l’arène politique sous l’ère de feu Félix Houphouët-Boigny, le Père de la Côte d’Ivoire moderne.

Dans sa riche carrière d’homme politique, il reçut de nombreuses distinctions: Grand croix de l’ordre national de Côte d’Ivoire, la plus importante du pays, officier de la légion d’honneur française et commandeur de l’ordre du mérite français.

« De Par sa carrière de journaliste et ensuite d’homme politique, LDF (signature de sa plume) incarnera la fierté des journalistes et une espérance pour les hommes et les femmes qui ont choisi ce métier », a dit M. Amadou Coulibaly. 

« Un grand homme ne sera plus à nos côtés,  mais LDF restera à jamais dans nos cœurs et dans nos mémoires et dans l’histoire de notre pays », a affirmé M. Amadou Coulibaly, devant un pupitre près de la place portant son nom, au siège du journal. 

Ancien ministre des Sports, M. Fologo a reçu également les hommages du Comité national des supporters des Éléphants de Côte d’Ivoire. L’actuel ministre de la Promotion des sports et du Développement de l’économie sportive, Paulin Claude Danho, présent sur les lieux, a présenté les condoléances de la nation à la famille éplorée.

Plusieurs photos de feu Laurent Dona-Fologo étaient exposées, sur des supports en bois, autour de la place qui porte son nom. Le premier rédacteur en chef de Fraternité Matin, décédé le 5 février à Abidjan, sera inhumé sur la terre de ses ancêtres dans le Nord du pays. 

La labellisation en Genre et compétitivité des entreprises expliquée à Abidjan

La conseillère spéciale du chef de l’Etat ivoirien, en charge du Genre, Euphrasie Yao, a expliqué jeudi à Abidjan, l’importance de la labellisation en Genre et compétitivité des entreprises publiques, privées et des institutions.

Lancé depuis le 18 février 2021, le Label du Genre et de la compétitivité en vue de la qualité, a été expliqué au cours d’un atelier impliquant des entreprises et des instituions.

En marge de cet atelier, Mme Euphrasie Yao a indiqué à la presse que les ONG sont concernées par cette labellisation, avant d’ajouter « on va tester avec plusieurs structures de différentes catégories comme on a fait pour l’ingénierie du Genre ».

« On a déjà une vingtaine de demandes », a indiqué Mme Euphrasie Yao,  seule femme titulaire de la Chaire Unesco  appelée « Eau, femmes et pouvoir de décisions », mentionnant que la phase pilote sera engagée selon la disponibilité des experts. 

« Il y a 60% des entreprises qui nous ont dit qu’elles voulaient mieux comprendre et surtout le système, il y a 20% qui se sont engagées et il fallait qu’on les suive », a-t-elle expliqué, notant qu' »il y a encore 20% qui sont restées sans décision ».

Cette rencontre est la première dans le cadre du suivi-évaluation du projet, a-t-elle poursuivi, faisant observer qu’il s’agit d' »un dispositif très autonome parce que c’est un label qui se veut mondial compte tenu de la position de la Chaire Unesco +Eau, femmes et pouvoir de décisions+ ».

Elle a soutenu qu’il y a un « organe de gestion qui va contrôler tout ce qui est de la gestion pour ne pas que l’écosystème nous échappe, parce que c’est une science » qui admet inéluctablement une stratégie. 

Il y a aussi un organe d’accompagnement comprenant « des entreprises, des experts que nous allons agréer selon le cœur de notre label et qui vont aller vers les entreprises et les institutions pour les accompagner dans leur labellisation », a ajouté Mme Euphrasie Yao.

Ensuite, dira-t-elle, « il y a l’organe de certification qui va venir certifier l’entreprise et ce, sur une période, soit de six mois ou 18 mois, selon les acquis de l’entreprise qui veut se faire labéliser ». Et, toutes les entreprises sont concernées quelle que soit leur taille.

À ce jour, « il y a de plus  de grandes entreprises que de plus petites qui ont fait la demande et  (ici) dans la salle, il y a une vingtaine d’entreprises qui veulent se labéliser, soit pour se faire connaitre ou pour gagner en notoriété, soit pour la rentabilité », a-t-elle révélé.

« Après cette rencontre, il faut qu’on commence à labéliser au moins deux à quatre entreprises », a-t-elle lancé, tout en se félicitant de que la Côte d’Ivoire n’a « pas copié » sur un autre État ce modèle de certification.

« On l’a inventé, on l’a créé et il faut des entreprises pilotes pour montrer les résultats aux autres, car la finalité est que ces entreprises soient fortes et performantes pour que les économies de tous nos Etats deviennent performantes », a-t-elle avancé.

Mme Euphrasie Yao,  ex-ministre de la Femme, est la coordonnatrice du Compendium et des compétences féminines de Côte d’Ivoire.

Le Maroc appelle l’Espagne à reconnaitre et à assumer « ses graves attitudes» et à éviter « le double langage » (ministre des AE)

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a appelé l’Espagne à reconnaitre et à assumer « ses graves attitudes » et à éviter «le double langage». « Le Maroc ne procède pas au chantage, le Maroc est clair par rapport à ses positions, ses actions et son attitude », a-t-il expliqué dans une déclaration accordée jeudi à l’agence de presse marocaine.Le ministre a condamné « l’hostilité médiatique inédite » lancée en Espagne contre le Maroc. « On assiste à une instrumentalisation et une mobilisation de tous les médias avec des termes choquants et inacceptables venant parfois de hauts responsables », a-t-il noté. Les termes utilisés dans cette campagne, comme « chantage », « agression » ou encore « pays sous-développé », montrent que « certains milieux en Espagne doivent mettre à jour leurs connaissances sur le Maroc», a-t-il relevé.

« Le Maroc d’aujourd’hui n’est pas le Maroc d’hier. Le Maroc n’a pas de complexe », a dit le ministre, précisant que l’agressivité médiatique de ces derniers jours montre que c’est en Espagne qu’il y a un complexe à l’égard du Maroc.

Fier de ses réalisations, le Maroc est un pays en voie d’émergence et l’Espagne le sait, a-t-il poursuivi, précisant que ce sont « ces réflexes du passé qui se révèlent aujourd’hui et qui montrent ce décalage entre le Maroc dans l’imaginaire espagnol et le Maroc réel ».

Certains en Espagne, a-t-il dit, n’arrivent pas à admettre que le Royaume a préservé sa stabilité et a assuré son progrès économique et son développement social par les réformes menées sous la conduite du Roi Mohammed VI.

« Il est temps de clarifier tout cela et que l’Espagne définisse ce qu’elle veut de ce partenariat », a-f-il encore lancé.

Selon lui, l’Espagne a tenté ces derniers jours de détourner l’attention de l’opinion publique et s’est engagée dans des manœuvres visant à occulter la véritable origine de la crise maroco-espagnole, qui réside dans le fait que Madrid a préféré manigancer avec les adversaires du Maroc par rapport à une question fondamentale pour le Royaume et les Marocains.

Les manœuvres espagnoles visent à faire des responsables de cette crise des victimes, a-t-il précisé, rappelant que s’il y a crise entre le Maroc et l’Espagne, c’est parce que Madrid a jugé, de manière souveraine, de manœuvrer avec les ennemis du Royaume et d’accueillir sur son territoire quelqu’un qui « fait la guerre au quotidien au Maroc ».

L’Espagne a agi à cet égard d’une manière qui suscite beaucoup d’interrogations vis-à-vis d’un État voisin respectable, en acceptant d’entrer dans toutes ces manigances, a-t-il poursuivi, ajoutant que le début de la crise remonte au 17 avril et que depuis, l’Espagne et sa justice ont préféré regarder ailleurs par rapport à la présence sur le territoire espagnol de quelqu’un accusé de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de crimes de viol et de violations graves des droits de l’homme allant jusqu’à lui fournir une fausse identité.

Toutes les manœuvres espagnoles pour détourner l’attention des véritables origines de cette crise «ne trompent personne, en tout cas ne trompent pas et n’impressionnent pas le Maroc », a indiqué le ministre.

M. Bourita a indiqué, dans ce cadre, que les autorités espagnoles « doivent d’abord être transparentes avec leur propre opinion publique et avec leurs propres forces vives », soulignant que ce n’est pas à coup de reportages et d’insultes et de bombardement médiatique qu’on occultera cette réalité.

« Le Maroc continuera à demander des clarifications et continuera à considérer que c’est le fond de la crise », a-t-il insisté, notant que la logique de l’humanitaire ne trompe plus personne.

Israël et Hamas conviennent d’un cessez-le-feu ce vendredi

Mohamed Fayed — Israël et le mouvement palestinien Hamas ont convenu jeudi soir d’observer un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, entré en vigueur à 2h heure locale du vendredi.Cet accord, parvenu grâce à une médiation de l’Egypte, puissance régionale entretenant à la fois des relations avec l’Etat hébreu et le mouvement Hamas, mettra fin à dix jours d’affrontements ayant ait au moins 232 morts côté palestinien et 12 morts en Israël.

« Nous avons été informés par les frères égyptiens qu’un accord avait été conclu pour un cessez-le-feu bilatéral et simultané dans la bande de Gaza, à partir de 2 heures du matin », a déclaré le bureau politique du Hamas dans un communiqué.

« La résistance palestinienne respectera cet accord aussi longtemps que l’occupation (Israël) le respectera », a-t-il poursuivi.

L’Egypte va envoyer deux délégations à Tel-Aviv et dans les Territoires palestiniens pour veiller au respect du cessez-le-feu, selon des sources diplomatiques égyptiennes.

Dès l’entrée en vigueur de la trêve, des Palestiniens ont célébré l’événement dans les rues du centre de Gaza, mais aussi de villes de la Cisjordanie occupée, tandis que l’armée israélienne ne faisait mention d’aucune nouvelle alerte à la roquette.