juin 2021 - Page 13 sur 45 - Journal du niger

Af’Sud/Covid-19: reprise de la vaccination avec Johnson & Johnson

L’administration du vaccin Johnson & Johnson sera bientôt reprise en Afrique du Sud, a annoncé le président Cyril Ramaphosa.Le mois dernier, Pretoria a dû jeter deux millions de doses des 31 millions de vaccins fabriqués aux États-Unis qu’elle avait commandés à Johnson & Johnson, après avoir découvert que les vaccins avaient été contaminés dans son usine américaine de Baltimore avant d’être expédiés en Afrique du Sud.

S’exprimant lors de la séance d’ouverture du Forum économique virtuel du Qatar, lundi soir, M. Ramaphosa a déclaré que son pays poursuivrait son programme de vaccination en utilisant le vaccin unidose Johnson & Johnson.

« Dans l’état actuel des choses, le problème de la contamination a une incidence négative sur le déploiement du vaccin. Nous étions censés recevoir un certain nombre de vaccins, mais cette contamination a retardé les choses », a dit le président sud-africain.

Il a ajouté : « Mais nous sommes plutôt satisfaits que Johnson & Johnson ait accepté de remplacer les deux millions de vaccins que nous aurions dû recevoir, ceux qui ont dû être détruits ».

Le dirigeant sud-africain a estimé que la campagne de vaccination « se remettra en marche et, espérons-le, beaucoup plus rapidement ».

L’Afrique du Sud utilisait un autre vaccin à double dose de fabrication américaine, Pfizer, pour vacciner 40 millions de personnes afin d’atteindre une immunité collective parmi les 59 millions d’habitants du pays, qui subit une troisième vague de la pandémie de Covid-19.

Malgré le retard pris dans le programme de déploiement, le président Cyril Ramaphosa a déclaré que l’exercice de vaccination rattraperait bientôt son retard, avec la vaccination de 250.000 personnes par jour, contre 100.000 à 150.000 par jour actuellement.

Sénégal : inauguration du Data Center national

Le président Macky Sall a officiellement mis en service, ce mardi 22 juin 2021, le Centre de données du Sénégal type Tier 3 construit à Diamniadio, à la périphérie de Dakar.C’est une nouvelle ère qui s’ouvre au Sénégal. Grâce à un prêt de la Chine, ce pays a érigé sur une superficie d’un hectare un Data Center d’une capacité de 1000 Téra octets. Dans son discours à la nation, prononcé le 3 avril dernier, le chef de l’Etat avait déclaré que c’est « une grande révolution pour la souveraineté digitale » de son pays.

D’emblée, Macky Sall a expliqué sa présence à la cérémonie d’inauguration par « l’intérêt particulier » qu’il accorde à « cette réalisation majeure de la stratégie Sénégal numérique 2025 ». À travers celle-ci, le président sénégalais ambitionne de réaliser « le numérique pour tous et tous les usages ».

Persuadé que ce secteur est « l’avenir du monde », Macky Sall a déterminé quatre axes pour en tirer le meilleur profit : « l’accès ouvert et abordable au réseau et service numérique ; une administration connectée au service du citoyen et des entreprises ; la promotion d’une industrie du numérique innovante et créatrice de valeurs et la diffusion du numérique dans les secteurs économiques prioritaires ».

Dans son allocution, le chef de l’Etat a affirmé que le Centre de données de Diamniadio constitue une « formidable opportunité de création d’emplois et de services en faveur du secteur privé » à condition de créer « une synergie des actions ».

Auparavant, le Sénégal ne disposait que d’une capacité de stockage de 1500 Téra octets. La construction de ce Data Center participe de la volonté du gouvernement d’avoir une « souveraineté numérique ». C’est la raison pour laquelle, Macky Sall a instruit les services de l’Etat « à (y) faire héberger l’ensemble de (leurs) données » en procédant à une « migration rapide » des données sauvegardées à l’étranger et dans des structures nationales ne répondant pas aux normes de sécurité.

Le nouveau Centre de données est relié à la fibre optique de l’Etat. L’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE), ayant piloté le projet, prévoit de le connecter au câble sous-marin international. Objectif, renforcer la capacité Internet du Sénégal.

En effet, selon Cheikh Bakhoum, le Directeur Général de l’ADIE, « plus de 100 Gigas seront disponibles d’ici fin 2021 ». Mieux, a-t-il dit, ce débit est extensible jusqu’à 16 Téra octets.  

Avec comme slogan « maître de nos données, maître de notre avenir », le patron de l’ADIE a soutenu que le Sénégal est dorénavant « autonome » dans ce domaine. L’infrastructure technologique, localisée dans la nouvelle ville voulue par Macky Sall, fait du Sénégal le premier de la classe en Afrique de l’Ouest. Elle se caractérise notamment par « presque 1000 m2 de salles techniques et 1,4 mégawatt de puissance énergétique ».

Pour sa part, Moulaye Guèye, le maire de Diamniadio, a souligné que les collectivités territoriales ont maintenant « une belle opportunité (pour) améliorer les services offerts aux citoyens souvent confrontés à la lenteur des procédures administratives ».

Un futur Data Center à Kaolack (Centre) devrait sortir de terre dans les prochaines années pour permettre au Sénégal de se positionner comme « un acteur incontournable » de l’hébergement des données sur le continent africain.

Au nom des start-ups sénégalaises, Magatte Sylla a indiqué que ces jeunes entreprises bénéficieront « d’un outil ultra performant pour le stockage et l’analyse des données » qu’elles produisent et recueillent dans le cadre de leurs activités.

Burundi : l’Union européenne lève ses sanctions financières

L’UE à travers ses partenaires, a annoncé le retour de son aide financière au Burundi.L’UE explique cette mesure par les progrès réalisés par l’actuel président Evariste Ndayishimiye en termes de libertés d’expression et de bonne gouvernance.

L’ambassadeur délégué de l’UE Claude Bochu, a donné des gages au chef de l’Etat burundais en soutenant que les institutions judiciaires et financières vont procéder au retour de l’aide financière.

Dans cette perspective, l’Union européenne va financer la réhabilitation du port de Bujumbura en collaboration avec la Banque africaine de développement (Bad).

Bruxelles avait suspendu son aide financière en 2016 après la crise politique provoquée par le troisième mandat du défunt président Pierre Nkurunziza, décédé le 8 juin 2020 d’une crise cardiaque selon un communiqué de la présidence burundaise.

Une candidature controversée qui avait plongé le pays dans le chaos avec exécutions sommaires, des disparitions, des détentions arbitraires et des cas de tortures visant des activistes et des opposants.

Côte d’Ivoire : un taux national d’admission de 52,51% enregistré à la session 2021 du CEPE

Un taux national de réussite de 52,51% a été enregistré à la session 2021 du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) contre 95,31% en 2020, soit une régression de 42 points 80, a annoncé mardi à Abidjan, Mariam Nimaga-Dosso, la directrice des examens et concours.«545 689 candidats effectivement présents dans les 2367 centres de composition ouverts, 286 534 ont été admis, soit un taux national d’admission de 52,51% pour cette session 2021 contre 95,31% en 2020 »», a déclaré  Mme Dosso qui proclamait officiellement  les résultats de cet examen. En 2019, le taux national d’admission était de 84,48%. 

« Rappelons toutefois que l’année dernière, la pandémie de la maladie à Covid-19 n’a pas permis la tenue des épreuves écrites de l’évaluation finale », a-t-elle précisé, ajoutant que « l’admission au CEPE a donc été prononcée sur la base des notes de contrôle continu ».

Selon Mme Dosso, « le taux national d’admission a donc régressé de 42 points 80 par rapport à celui de 2020.

Pris sous l’angle du genre, a-t-elle poursuivi, « les résultats de 2021 révèlent que 141 740 filles sur 266 790 présentes sont admises, soit un taux de réussite de 53,13%, et 144 794 garçons sur 278 899 présents sont également admis, soit un taux de réussite de 51,92% ».

« Les filles ont donc connu cette session un meilleur taux de réussite que les garçons », a ajouté Mme Dosso, concluant que ces résultats du CEPE 2021 seront proclamés dès 14h00 (heure locale et GMT) par chacune des 295 inspections de l’enseignement préscolaire et primaire.

Le Gouvernement nigérien veut accélérer la réhabilitation de la Région de Diffa

Le Gouvernement du Niger veut accélérer la réhabilitation de la Région de Diffa, en proie au terrorisme armé depuis 2015. C’est dans ce sens que le Président de la République Mohamed Bazoum rencontre, ce mardi 22 juin à Niamey, les Ambassadeurs et chefs des missions des organisations internationales accrédités au Niger.

Cette rencontre de Niamey intervient 48 après le début entamé par les autorités de la Région de Diffa des opérations de retour des réfugiés et déplacés de la Région vers leurs localités respectives.

A la rencontre de Niamey, le Chef de l’Etat nigérien plaidera auprès des partenaires du Niger un accompagnement dans le cadre du retour des populations déplacées ou réfugiées dans leurs localités respectives, mais aussi l’appui dans le redémarrage des activités économiques de la région.

Les représentants des missions diplomatiques et des organisations internationales ont été également édifiés sur la stratégie pour la réhabilitation de la région.

La situation sécuritaire et humanitaire dans cette région, située à l’extrême Sud-Est du Niger, à plus de 1300 km de Niamey, rappelle-t-on, est marquée par une détérioration entretenue depuis 2015, plongeant les communautés dans une phase d’incertitude sans précédent.

En effet, Diffa compte actuellement 269 589 personnes déplacées réparties dans 74 621 ménages en provenance principalement du Nigeria et des autres villages des alentours.

Mais depuis le dimanche 20 Juin dernier, les autorités régionales entament les opérations de retour des populations déplacées.

La première vague a concerné près de 6000 personnes dont 2000 ménages.  Il convient de noter que les personnes en déplacement sont essentiellement des déplacés, des réfugiés et des retournés.

Pour mémoire, Diffa est depuis 2015 le théâtre des attaques sanglantes du Groupe extrémiste Boko Hara, affilié à l’organisation terroriste Etat Islamique. La situation sécuritaire dans la région, bien que relativement calme, demeure néanmoins imprévisible en ce début de l’année 2021.

« La tendance au maintien de la pression des éléments des GANE (qui ont subi d’énormes pertes) sur les populations civiles et les cibles et objectifs militaires observés déjà en fin d’année 2020 restent cependant d’actualité », souligne un communiqué de la Présidence nigérienne.

Donnés pour affaiblis dans le bassin du Lac Tchad au lendemain de l’opération Colère de Bohoma lancée par les forces de défense du Tchad en avril 2020, les GANE ont démontré malgré tout le contraire en s’adaptant et en renforçant leurs capacités de nuisance, multipliant les exactions contre les populations civiles. La levée de bouclier n’a laissé aucun répit aux populations civiles qui ont payé le lourd tribut à travers les assassinats, enlèvements, extorsions de biens.

La relative accalmie observée au cours du troisième trimestre de l’année 2020 aura été de courte durée. En effet, en quête perpétuelle de moyens financiers et matériels pour se maintenir, les GANE vont perpétrer pillages et diverses exactions.

À la situation sécuritaire aussi volatile qu’imprévisible, il faudra adjoindre la pandémie de la COVID-19 qui a impacté négativement sur les ressorts sociaux et le déploiement des acteurs humanitaires sur le terrain.

Certaines localités de la région de Diffa sont restées également inaccessibles du fait de l’impraticabilité des voies ou des restrictions sécuritaires.

« C’est fort de cette situation que le président MOHAMED BAZOUM a mis un point d’honneur dans sa promesse de campagne de rétablir la situation en donnant des consignes de retour des populations dans leur terroir d’attache : c’est le cas du retour (déjà entamé) des déplacés et réfugiés du village de Baroua, désertée depuis le 30 octobre 2015 du fait de la crise Boko Haram », rapporte le communiqué de la Présidence de la République.

Dans le cadre de la réhabilitation, le Gouvernement nigérien prévoit la relance des activités socio-économiques

En effet, cette région, comme l’ensemble du bassin du lac Tchad, a été fortement déstabilisée par les activités du groupe armé Boko Haram. Une bonne partie des populations de Diffa dépendait de la vente du poivron et du poisson au Nigéria pour nourrir leurs familles et subvenir à leurs autres besoins, et de nombreuses familles ont l’habitude de se déplacer vers le Nigéria lors de la période de soudure (mai-septembre) pour y exercer des activités génératrices de revenu.

Or, la présence de membres actifs de Boko Haram des deux côtés de la frontière perturbe les routes traditionnelles, accroissant la vulnérabilité des ménages et alimentant une certaine psychose au sein des communautés locales.

Les activités du groupe terroriste dans le Nord Nigéria ont fait fuir la population et les commerçants de sorte que les villages sont désormais vides empêchant tout échange, notamment économique. Boko Haram rançonnait les commerçants et imposait de lourdes taxes sur les exportations de poivrons dont une partie est écoulée au Nigeria.

A un certain moment, l’interdiction de la vente du poivron (interdiction levée en octobre 2017) et du poisson a été promulguée par les autorités car ces produits sont considérés comme source de revenus pour le groupe Boko Haram.

Avant la crise, la région de Diffa produisait près de 10 000 tonnes de poivrons chaque année, soit 80% de la production nationale.

Les échanges intercommunautaires démontrent que les principaux rapports qui existent entre les communautés transfrontalières sont de types sociaux et culturels. Ces types de rapports entre les communautés démontrent leur forte proximité au quotidien. En effet, ces communautés vivant à la frontière partagent la même histoire, la même culture (langue commune) et entretiennent des liens sociaux forts (principalement des attaches familiales importantes).

« En outre, on observe l’existence moindre d’échanges économiques qui s’explique par l’insécurité dans la région (incursions et activités de Boko Haram). Mais des dispositions sont en train d’être prises dans le sens de la normalisation des activités économiques », rapporte le communiqué de la présidence de la République.

« Le Président de la République SEM. Mohamed BAZOUM, conscient de cette situation ayant des répercussions sociales, veut relancer cette économie durement frappée par les agissements des groupes terroristes, mais aussi par les restrictions en raison de l’état d’urgence », peut-on lire dans le communiqué.

Source : ANP

Côte d’Ivoire: 5 millions de personnes n’ont pas accès à des toilettes

Cinq millions de personnes n’ont pas accès à des toilettes dans les villages ivoiriens, a appris APA mardi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.L’information a été donnée par le ministre ivoirien de l’Assainissement et de la salubrité, Bouaké Fofana qui a procédé, vendredi, à Yamoussoukro à la remise d’un lot de matériel technique aux animateurs communautaires des régions de la Côte d’Ivoire pour faciliter l’accès des ménages aux latrines familiales  durables à faibles  coûts.

« En Côte d’Ivoire, l’enquête à l’indicateur multiples réalisée en 2016 par le ministère du Plan et du Développement indique que 5 millions de personnes n’ont pas accès à des toilettes dans les villages, et dans les villes. Ce qui oblige surtout les communautés rurales, les enseignants et  les élèves à pratiquer la défécation à l’air libre », a déclaré M. Fofana cité dans une note d’information transmise à APA, mardi.   

Cette situation n’est pas sans conséquences négatives, avec la présence de maladies comme la bilharziose, le choléra, et la fièvre typhoïde, a-t-il fait observer.

La remise de ces équipements  s’inscrit dans le programme social du gouvernement (Ps-gouv ). Il s’agit pour l’État de construire un bloc de six latrines dans les écoles des villages cibles, et d’amener les communautés rurales à se construire et utiliser des latrines familiales durables  afin de mettre fin à la défécation à l’air libre.

Ainsi, le programme a intégré la participation d’agents communautaires constitués en Très petites entreprises (TPE). Ces derniers  sont formés en technique de construction de latrines durables, en collecte de données et en gestion entrepreneuriale.

«  Les conséquences du phénomène de la défécation à l’air libre touchent également à des questions de dignité humaine. Surtout chez les femmes, les filles et les personnes  vulnérables », a déclaré le ministre de l’Assainissement et de la salubrité, Bouaké Fofana.

« Cette dégradante situation peut susciter et suscite toujours un sentiment de honte qui, à son tour, peut être cause d’absentéisme, d’abandon scolaire, ou exposer à des risques de viols particulièrement chez les jeunes filles », a-t-il poursuivi, soulignant que « la pratique de la défécation à l’air libre entraîne un fort taux de morbidité et de mortalité surtout chez les enfants de moins de 5 ans ».

Saisissant l’occasion, il a exprimé  la volonté du gouvernement ivoirien d’assurer l’accès de tous dans des conditions équitables à des services d’assainissement et d’hygiène adéquats.

A cet égard, M. Fofana a demandé aux partenaires techniques et financiers, au secteur privé d’accroître les ressources dédiées aux financements de l’assainissement en milieu rural.  

« Si les financements collectifs  bénéficient de financements adéquats, l’assainissement autonome reste  encore largement sous financé  .Or  ce type d’assainissement concerne la quasi-totalité de nos villages  et même nos villes de l’intérieur », a-t-il conclu.  

 Le ministre a invité l’ensemble des populations à faire de l’utilisation et de la construction  des toilettes une pratique courante  pour la préservation de la santé de tous et la restauration de la dignité humaine. 

Maroc : Démantèlement d’une cellule terroriste près de Marrakech

Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) au Maroc, a réussi, mardi, à démanteler une cellule terroriste affiliée à l’organisation dite “Etat Islamique” (EI) composée de quatre extrémistes, qui s’activaient dans la commune rurale de Sidi Zouine relevant de la région de Marrakech-Safi.Les opérations de recherche sur le terrain et le suivi technique ont permis de recueillir des renseignements précis sur le projet terroriste du chef de cette cellule qui envisageait de mettre œuvre les agendas des organisations terroristes internationales pour attaquer des cibles et des sites à l’intérieur du Royaume, indique un communiqué du BCIJ.

Cet individu planifiait de rejoindre les camps de l’organisation de l’Etat Islamique dans la région du Sahel après avoir tissé des liens avec un dirigeant au sein de cette organisation portant la nationalité d’un Etat étranger et résidant à l’étranger, précise-t-on de même source.

Les investigations menées ont révélé que “l’émir” de cette cellule terroriste a mis à profit ses compétences dans le domaine de la soudure pour fabriquer des armes blanches et des engins explosifs. Il a effectué des tests pour la confection et l’utilisation de ces matières explosives, avant d’acquérir des produits chimiques qui entrent dans la fabrication de ces engins dans un local commercial à Marrakech et ce dans le cadre de la préparation de son projet terroriste à l’intérieur du Royaume.

Après le parachèvement des opérations d’embrigadement et de mobilisation et l’adhésion complète à ce projet terroriste, les membres de la cellule ont décidé de passer à l’étape d’exécution des plans destructeurs ayant fixé comme cibles instantanées des établissements vitaux et des sites sécuritaires, outre l’identification de personnes à tuer à l’aide de l’arme blanche, selon le modus opérandi propre au groupe terroriste Daech, ajoute le communiqué.

Les recherches et investigations ont révélé que les membres de cette cellule terroriste comptaient sur l’embrigadement d’enfants dans le but de diffuser et de généraliser la pensée extrémiste.

Les perquisitions et le ratissage technique effectués dans les domiciles des individus interpellés et dans un local annexe au domicile suspect principal ont permis la saisie d’armes blanches de différentes tailles, de matériels informatiques, d’une machine de soudure et de substances chimiques suspectées d’être utilisées dans la fabrication d’engins explosifs.

Les mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, afin de déterminer les ramifications régionales et internationales des membres de cette cellule terroriste.

Maroc : Oxfam lance un projet de lutte contre les violences

Oxfam au Maroc lance durant ce mois de juin le projet « Baraka : Chabab contre les violences » (ça suffit : jeunesse contre les violences) mis en œuvre en partenariat avec l’Association Gorara pour les cultures et l’art et la Fédération de la Ligue des Droits des Femmes relevant de la région Marrakech-Safi.Cofinancé par l’Union européenne, sur une durée de 27 mois, ce projet intervient dans un contexte où la violence et l’agressivité envers les femmes et les filles restent encore, pour une grande partie de la société marocaine, des traits liés à la masculinité. Ainsi, plus de 2 femmes sur 3 ont subi un acte de violence durant les 12 derniers mois, dont 70,7% des jeunes âgées de 15 à 19 ans sont exposées à la violence.

A cet effet, le projet Baraka appuiera les organisations de la société civile (OSCs) et les différents acteurs publics au niveau de la région Marrakech-Safi pour un changement des politiques publiques en faveurs des femmes et des filles.

Dans une approche fondée sur les droits, le projet accompagnera chacun des jeunes et des OSC pour une participation plus active et efficace pour la lutte contre toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles pour mieux défendre les droits des femmes survivantes de violences et mieux les représenter.

A travers l’art et la culture, le projet sensibilisera la population en mobilisant des jeunes, femmes et hommes, des communautés de la région Marrakech-Safi sur des thématiques liées à l’égalité des genres et la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.

Le démarrage du projet sera marqué par un bootcamp, le 25, 26 et 27 juin 2021 à Marrakech, réunissant une vingtaine d’étudiants, dans un espace d’innovation et de collaboration. L’objectif sera de créer et de développer un contenu audiovisuel promouvant des normes sociales alternatives qui rejettent les violences, qui sera diffusé lors d’une campagne ciblant les jeunes.

La politique alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent entre autres du retour au premier plan d’un membre du parti au pouvoir, de la récente tournée économique du chef de l’Etat et de la commémoration du 23 juin.L’Observateur, dans sa Une, se fait l’écho du « retour en force » d’Aly Ngouille Ndiaye. A en croire ce journal, l’ancien ministre de l’Intérieur, « sept mois après sa sortie du gouvernement, a montré à Macky Sall qu’il est toujours le maître du terrain à Linguère ».

Ce journal souligne que le maire de cette commune, située à plus de 300 kilomètres au Nord-Est de Dakar, « a réussi une très forte mobilisation samedi dernier lors du passage » du président de la République de retour d’une tournée économique.

Mais Sud Quotidien annonce « une foire d’empoigne » dans la course à la mairie de Linguère. Ce journal est convaincu que ce ne sera pas chose aisée de choisir le candidat de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir) pour les élections locales prévues en janvier 2022.

En tout cas, signale Libération, Djiby Ndiaye, le Directeur Général de l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (Aner), a lui aussi, avec ses militants et sympathisants, réservé un accueil chaleureux à Macky Sall.

De son côté, WalfQuotidien dissèque les « comptes et mécomptes » de la semaine passée par le président de la République dans le Nord du pays en soutenant que c’était « un périple sous haute tension ». Ce journal note notamment la « contestation » d’une frange de la population dans cette partie du Sénégal considérée à juste titre comme le bastion politique de Macky Sall.

Dans EnQuête, Fatoumata Ndiaye, fondatrice du Mouvement Fouta Tampi s’activant pour un mieux-être des Nordistes, a déclaré faire l’objet d’intimidations de la part de ceux qui veulent taire les voix dissonantes.

Poursuivant dans les colonnes de Vox Populi, elle prévient que, si l’on n’y prend pas garde, le recours à des nervis par les politiques, déjà noté lors des émeutes découlant de l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko, pourrait déboucher sur de violents affrontements au Sénégal.

Ce mercredi, le dixième anniversaire de l’insurrection du 23 juin 2011, signe avant-coureur de la fin du régime du président Abdoulaye Wade (2000-2012), sera commémoré. Selon L’AS, le Mouvement pour la Défense de la Démocratie (M2D, opposition), dans lequel s’illustre le leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), dit « incarner aujourd’hui l’esprit » de cette date puisque « la direction centrale du M23 a trahi le pacte social (scellé) avec les forces vives de la nation ».

Me El Hadji Diouf, député au moment où la mouvance présidentielle s’apprêtait à voter une loi censée instaurer un ticket présidentiel, ne l’entend pas de cette oreille. L’avocat à la répartie facile fait part, dans Le Soleil, d’un rassemblement à la Place de la Nation (ex-place de l’Obélisque).

En sport, Record s’est entretenu avec Malick Niang qui pratique la lutte avec frappe. Le chef de file de l’écurie Yoff (village lébou de la capitale) a affirmé qu’il quitterait définitivement les arènes s’il n’arrive pas à décrocher un combat cette saison. Depuis sa seule défaite, le 1er juin 2014 contre Ama Baldé, le mastodonte peine à trouver un adversaire à sa taille.

Enfin, Stades indique que « la course au titre » dans le championnat d’élite de football « plombe la préparation de Joseph Koto ». Cet ancien international sénégalais, actuellement à la tête des moins de 23 ans, devrait constituer une sélection pour la Coupe Cosafa (Afrique australe) sans les joueurs « du Jaraaf (Dakar) et de Teungueth FC (Rufisque) » retenus par leurs clubs.

Politique, économie et éducation au menu des quotidiens marocains

Les enjeux des prochaines élections, la préservation de l’eau et les résultats du baccalauréat sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la démarche du ministère de l’intérieur en collaboration avec le parquet général pour préserver et protéger l’intégrité des prochaines élections est une bonne piqûre de rappel et devrait être plus une formalité qu’autre chose.

Le challenge aujourd’hui est de faire en sorte que les millions de Marocains non inscrits sur les listes aillent le faire et que les millions qui ne se déplacent pas le jour du vote changent d’avis cette fois-ci, souligne le quotidien, notant que la prochaine et vraie bataille consistera à concrétiser cette confiance retrouvée en plus de participation.

« Et pour consolider ce regain de confiance, les cinq années à venir seront décisives car elles ressembleront à un test de la dernière chance pour la classe politique… », estime-t-il.

Dans le même sillage, +Al Ittihad Al Ichtriraki+ rapporte que le ministère public appelle à lutter avec « fermeté » contre les infractions commises lors de l’inscription sur les listes électorales. Le président du ministère public a appelé à faire face, avec la fermeté et la détermination requises, à toutes les infractions commises à l’occasion de l’inscription sur les listes électorales.

Une circulaire de la présidence du ministère public adressée aux procureurs généraux du Roi près les Cours d’appel et les procureurs du Roi près les tribunaux de première instance, a mis l’accent sur les « infractions commises à l’occasion de l’inscription sur les listes électorales générales ».

Sur un autre registre, +L’Opinion+ se demande s’il faudrait valoriser pour préserver ou surfacturer pour mieux sensibiliser à l’importance vitale de l’eau.

A cet effet, le journal appelle à déployer des traditionnelles campagnes de sensibilisation au ton culpabilisant et revoir à la hausse la tarification de l’eau, regrettant la dilapidation de cette ressource en toute insouciance et en toute impunité.

Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) fut le premier à ouvrir la voie depuis plusieurs années, avant que la Commission Spéciale sur le nouveau Modèle de Développement (CSMD) ne lui emboîte le pas en recommandant cette action dans son rapport récemment rendu public, fait-savoir la publication.

« Maintenant que le cap est tracé par ces deux instances de réflexion et de proposition, reste à savoir si la volonté politique suivra », poursuit-il.

+Rissalat Al Oumma+ fait savoir qu’un total de 221.031 candidats scolarisés de l’enseignement public et privé ont passé avec succès la session normale de juin de l’examen national normalisé du baccalauréat, soit un taux de réussite de 68,43%.

Les filles représentent 55,54% du total des candidats ayant passé avec succès cette session, indique le ministère de tutelle dans un communiqué, précisant que 116.518 candidats scolarisés ont obtenu leur bac avec mention, soit 52,72 % de l’ensemble des bacheliers.