juin 2021 - Page 25 sur 45 - Journal du niger

Côte d’Ivoire: 500 000 candidats affrontent les épreuves écrites du BEPC

Plus de 500 000 candidats répartis dans 816 centres de composition sur l’ensemble du territoire national ivoirien affrontent depuis ce lundi, les épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle.

Pour s’assurer du bon déroulement de cet examen scolaire, la ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné a visité à Abidjan des centres de composition au Lycée moderne d’Adjamé Harris et le centre de composition de l’école primaire publique (EPP) Emmanuel Dioulo dans la commune du Plateau, dédié aux candidats en situation de handicap.

« A partir d’aujourd’hui c’est l’examen écrit  du BEPC. Nous avons environ 510 000 candidats qui vont composer dans 816  centres dont ce centre (ndlr Emmanuel Dioulo du Plateau) qui est le centre pour les handicapés malentendants et  malvoyants » a déclaré la ministre Mariatou Koné.

Cette session 2021 du BEPC compte au total 509 609 candidats dont 25063 candidats pour le test d’orientation. Sur cet effectif national de 509 609 candidats, l’on dénombre 229 494 filles, soit 47,36% contre 255 052 garçons, soit 52,63%.

Le  président de la République Alassane Ouattara « est pour une école inclusive, faire en sorte que quel que soit sa situation, l’enfant puisse accéder à l’école », a-t-elle poursuivi, ajoutant que « l’examen se passe sur l’ensemble du territoire dans les mêmes conditions qu’on soit handicapé ou non ».

La ministre dit avoir prodigué quelques conseils aux candidats. «C’est toujours le même conseil, la lutte contre la fraude, la lutte contre la tricherie. Et je pense que les enfants ont tellement bien compris que ce sont eux qui nous accueillent  avec ce slogan qui est +une école de qualité, une école de mérite dans la transparence et dans l’équité+ » a souligné Mme Koné selon qui les enfants sont prêts à dénoncer des examinateurs et surveillants fraudeurs.

« Je voudrais vous dire que déjà pour les épreuves  orales, quelques enseignants ont été dénoncés. Ceux qui  disaient, il faut donner tel montant pour obtenir telle note, bientôt vous allez les voir », a révélé la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, insistant que « la lutte contre la fraude et la tricherie est vraiment une réalité dans notre pays ».

« C’est seulement dans la transparence et dans l’égalité des chances prônées par le président de la République que nos enfants qui seront des cadres de demain, des futurs ministres, des futurs directeurs généraux pourront travailler sereinement », a-t-elle conclu. Les résultats de cette session 2021 du BEPC  seront proclamés le  mardi 06 juillet prochain à 14h00.

Ethiopie : les rebelles du TPLF accusés de faire entrer des armes de contrebande

Le gouvernement éthiopien a déclaré avoir des preuves crédibles que certains « éléments étrangers » ont tenté de faire passer des armes au Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) sous couvert d’aide humanitaire.un message vidéo pré enregistré publié par le ministère des Affaires étrangères au cours du week-end, le vice-premier ministre, Demeke Mekonnen, a déclaré que l’Éthiopie était déçue par une campagne secrète apparemment menée contre sa gestion de la situation dans la région troublée du Tigré.

Il a déclaré que « ce dont l’Éthiopie a besoin aujourd’hui, c’est d’un soutien concret et qu’une mission visant à saper l’unité, l’intégrité territoriale et la cohésion de l’État éthiopien, sous couvert de préoccupations humanitaires, n’est pas acceptable ».

L’Éthiopie est prête à travailler de manière positive et constructive avec tous ses partenaires pour intensifier l’aide humanitaire, rétablir la cohésion sociale et restaurer les services de base dans la région du Tigré, a déclaré le vice-premier ministre.

« Par conséquent, ce dont le pays a besoin en ce moment critique, c’est du soutien de ses amis et de ses partenaires et non de pressions injustifiées qui compliqueraient davantage la situation », a-t-il noté.

Il a ajouté que les accusations portées à l’encontre de l’Éthiopie d’utiliser la faim comme arme de guerre contre ses propres citoyens constituent un mensonge flagrant et ne sont en aucun cas destinées à favoriser la paix, l’harmonie et la stabilité.

Au cours de la première phase de l’intervention humanitaire, des efforts ont été déployés pour atteindre 4,5 millions de personnes dans la région du Tigré en leur fournissant des produits alimentaires et non alimentaires.

Au cours des deuxième et troisième phases, les efforts de secours ont permis d’atteindre 5,2 millions de personnes.

Jusqu’à présent, 170 798 tonnes de nourriture, d’une valeur de 135 millions de dollars, ont déjà été distribuées, a-t-il indiqué.

Actuellement, six opérateurs, à savoir le Programme alimentaire mondial, World Vision, CARE, Relief Society of Tigray, Food for the Hungry et le gouvernement éthiopien, fournissent une aide alimentaire dans la région.

« Le gouvernement éthiopien a non seulement démontré sa volonté et son engagement à travailler avec la communauté internationale pour répondre à la crise humanitaire dans le Tigré, mais il a également fourni un accès complet et sans entrave aux acteurs humanitaires pour opérer dans toutes les parties de la région, par le biais d’un processus simplifié d’approbation générale. Dans les zones où la sécurité de la circulation des cargaisons humanitaires est mise à mal, une escorte militaire est proposée en dernier recours pour atteindre les personnes dans le besoin », a indiqué le vice-premier ministre.

« Il n’y a aucun doute sur l’énormité des défis dans la région du Tigré. C’est en travaillant avec le gouvernement pour accélérer la réponse humanitaire afin d’atteindre chaque personne dans le besoin que nous résoudrons le problème. Le gouvernement éthiopien est bien conscient de ses responsabilités envers ses propres citoyens et de ses obligations en vertu du droit humanitaire international », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Le gouvernement éthiopien utilise toutes ses forces pour mobiliser toutes les ressources nécessaires à l’intérieur du pays afin d’atteindre les personnes dans le besoin, mais ses ressources sont limitées. C’est là que le soutien et la solidarité de la communauté internationale deviennent d’autant plus essentiels. Nous sommes reconnaissants à ceux qui nous ont prêté main forte à cet égard ».

Il a réitéré l’engagement de l’Éthiopie à travailler en étroite collaboration avec les partenaires désireux de s’engager de manière positive et constructive pour protéger les vies et les moyens de subsistance.

Des enfants marocains en Côte d’Ivoire formés à la langue arabe

Quelques enfants marocains et maroco-ivoiriens, formés à la langue arabe, ont reçu dimanche à Abidjan des attestations décernées par l’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI).

Au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, espace ayant accueilli la remise des attestations, ces enfants ont fait montre de leurs talents à travers des cantiques islamiques et des chants rythmés et enrôlés dans des chorégraphies.  

Cette promotion, « la première » du genre, porte le nom de l’ambassadeur du Royaume chérifien en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani. Elle comprend notamment des jeunes enfants dont l’âge varie entre 5 et 18 ans.  

Selon le président de l’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire, Ouazzani Chahdi, l’objectif est de permettre à ces enfants d’apprendre la langue arabe en vue de « lire le coran et de faire la prière pour suivre la Sunna du Prophète Mouhamad (Paix et Salut sur Lui) ».

Les cours, dira-t-il, ont été assurés par une maîtresse Marocaine, nantie de cette expérience depuis le Royaume chérifien, et sollicitée par l’ACMRCI aux fins d’administrer ces cours « bénévolement à ces jeunes pour qu’ils apprennent la langue » arabe. 

« Ca réussi et nous avons profité de cette occasion pour lancer un appel à notre souverain », le Roi Mohamed VI pour voir s’il peut donner des « instructions » afin d’avoir une salle de classe en attendant la construction d’une école selon le système ivoirien intégrant la langue arabe, a-t- il ajouté.    

 Le diplomate marocain, Abdelmalek Kettani, s’est réjoui de cette « belle cérémonie qui encore une fois souligne l’attachement de la communauté marocaine à ses valeurs, à sa religion et bien évidemment à sa culture ».

Il s’est en outre félicité de ce que « cette manifestation a permis aux jeunes enfants de la communauté marocaine et enfants mixtes maroco-ivoiriens de découvrir la langue arabe, la culture marocaine et les racines de leur pays ».

Citant le Roi Mohamed VI, il a mentionné que la vision du Souverain, est que tout Marocain qui vit dans un pays d’accueil, « reste imprégné » de sa culture, de sa langue et de sa religion afin de rester et de devenir un citoyen modèle avec « le drapeau marocain bien clair dans son esprit ».   

Outre les distinctions attribuées aux apprenants, l’organisation a remis une enveloppe à chacun des deux jeunes Ivoiriens, Diallo Bachir et Aminata Doumbia, qui ont représenté la Côte d’Ivoire à un concours international de citation du coran organisé par la Fondation Mohamed VI.

Bachir, lui, était 12e sur 33 pays ayant pris part à ce concours international, alors que Aminata Doumbia était classée 4e. Leur candidature étaient portée par la Fondation Mohamed VI section Côte d’Ivoire. 

 La formation des enfants marocains a duré deux ans pour certains et trois ans pour d’autres. Le président de l’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI), a salué le résultat, qu’il a jugé « extraordinaire ». 

Zambie : le président Lungu victime d’un malaise

Le président zambien Edgar Lungu a fait un malaise dans la capitale Lusaka lors des commémorations de la Journée des forces de défense, dimanche.Le Secrétaire du Cabinet, Simon Miti, a confirmé l’incident mais a assuré au public et à la communauté internationale que Lungu est en bonne santé « et continuera à remplir ses fonctions ».

« Le président Edgar Chagwa Lungu a été pris d’un soudain vertige cet après-midi alors qu’il participait à la 45e cérémonie de commémoration et d’investiture des Forces de défense », a déclaré Miti dans un communiqué.

« Le président souhaite assurer au grand public, à tous les citoyens concernés et à la communauté internationale qu’il se porte bien et qu’il a continué à remplir ses fonctions de chef d’État, de gouvernement et de commandant en chef des forces de défense », ajoute le communiqué.

Edgar Lungu (65 ans), brigue un nouveau mandat lors de la présidentielle du 12 août. Il est au pouvoir depuis janvier 2015 après avoir remplacé le défunt président Michael Sata, décédé en octobre 2014.

Sénégal : la tournée économique de Macky Sall à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus lundi à APA, reviennent sur la tournée économique du président Macky Sall dans le nord du pays.Le quotidien national Le Soleil consacre sept pages à cette tournée dans le nord du pays. « Podor tout en gratitude » souligne le journal qui explique que 292 milliards seront encore investis pour le désenclavement du département.

Walf Quotidien évoque « une tournée tout (en) couleurs » pour le président Macky Sall. Le journal estime que le président de la République gravite autour des zones qui lui sont favorables, pour se « donner bonne conscience » et évite les « zones sensibles ».

Pour Vox Populi, « Podor réaffirme son attachement à Macky Sall » pendant que le mouvement de contestation « Fouta Tampi » a été noyé par les « marées humaines ».

L’AS martèle que « le nord déroule le tapis rouge à Macky Sall ». Le chef de l’Etat a eu droit à un accueil populaire à Saint-Louis, Dagana et Podor.

A Podor, « Macky Sall fuit une guerre Sy Sall » croit savoir Le Quotidien. Le journal explique que la bataille fait rage entre Racine Sy et Aïssata Tall Sall, les deux ténors de la localité. Le président de la République qui ne veut pas de querelles dans cette commune a demandé aux deux responsables de trouver un terrain d’entente.

Sud Quotidien parle de la suite de cette tournée économique du président à Matam ce lundi. Le journal évoque une « bataille de positionnement des responsables locaux » et des « mouvements de contestation » qui attendent le chef de l’Etat. La parution parle ainsi « d’un avis de tempête à Matam » pour le patron de l’Alliance pour la République (APR).

Vox Populi donne la parole au Professeur Pape Demba Sy professeur de droit public et membre de la mouvance présidentielle. Ce dernier souligne la nécessité « d’une rediscussion des modalités du parrainage pour la présidentielle à venir », avant d’expliquer qu’au Sénégal, « il y a un problème de la culture politique et démocratique ».

Sur un autre registre, L’Observateur alerte sur une « nouvelle drogue » appelée « protoxyde d’azote ou gaz hilarant » au Sénégal. Le journal explique que cette « drogue de loisirs » est très prisée par les jeunes. Présente sur le sol sénégalais depuis 2020, le ballon coûte 12.000 F cfa et les 10 petites bonbonnes à 40.000 F cfa.

Libération parle du scandale des salles de jeux qui cachait une vaste mafia. Le journal parle « d’un crime économique au cœur de la zone Fcfa ». En effet, note le journal, le ressortissant chinois Lin Xiwei exportait frauduleusement les pièces de 100 Fcfa vers la Chine. L’argent était fondu pour fabriquer d’autres matières comme des pièces de 500 F cfa  réinjectées dans le marché monétaire de la zone Fcfa. Selon toujours Libération, le même réseau est à l’origine de la pénurie de monnaie au Cameroun.

En Sport, Stades revient sur « l’énorme glissade de Matar Bâ », ministre des Sports, qui, en voulant répondre à Sadio Mané sur l’état de la pelouse du stade Lat Dior, s’est fendu d’une déclaration inélégante et peu convaincante.

Record pour sa part, se projette sur le choc mardi entre les Bleus et la Mannschaft à l’Euro. « Quelle Allemagne face à la France » s’interroge le journal. Le journal parle aussi de la victoire du Brésil face au Venezuela (3-0) en ouverture de la Copa America et parle du choc Argentine contre Chili ce soir à 21h00 Gmt.

L’armée ivoirienne lance un recrutement pour renforcer ses forces

L’Etat-Major général des armées de Côte d’Ivoire annonce un test de recrutement aux fins de renforcer les forces armées, selon un communiqué consulté par APA lundi.

Selon les conditions de candidature, il faut « être de nationalité ivoirienne ; être de bonne moralité ; savoir lire et écrire ; être âgé de 18 ans minimum au 1er janvier 2021 et de 23 ans maximum au 31 décembre 2021 ».

Le communiqué renseigne que « l’âge limite est prorogé à 25 ans pour les titulaires du BEPC, d’un Certificat d’Aptitude Professionnelle ou d’apprentissage ».

Le postulant doit « avoir une taille minimale de 1,65 m ; être physiquement et médicalement apte ; être célibataire sans enfant ».

Un chronogramme établi indique que du lundi 21 au vendredi 02 juillet 2021, il est prévu le dépôt de dossier de candidature et visite médicale préliminaire dans les sites indiqués.

Ces sites sont l’Etat-Major de la 1ère Région Militaire (Abidjan – Camp Gallieni), l’Etat-Major de la 2ème Région Militaire (Daloa), l’Etat-Major de la 3ème Région Militaire (Bouake).

Il y a également l’Etat-Major de la 4ème Région Militaire (Korhogo), le Poste de Commandement du Bataillon de Sécurisation du Sud-Ouest (BSSO/ San-Pedro), le Poste de Commandement du Bataillon de Sécurisation de l’Ouest (BSO/ Man).

 Les dossiers sont aussi recevables au poste de Commandement du Bataillon de Sécurisation du Nord-Ouest (Odienné) ainsi qu’au poste de commandement du Bataillon de Sécurisation de l’Est (BSE / Bondoukou).

« Le Chef d’Etat-Major Général des Armées précise que le processus de recrutement est totalement gratuit en toutes ses étapes », invitant « tous les candidats à s’abstenir de toute tentative de corruption ». 

Il les exhorte par ailleurs à « dénoncer tous ceux qui tenteraient de leur soutirer de l’argent », tout en assurant que « les candidats présentant les meilleurs profils (aptitude physique, morale, intellectuelle ou professionnelle) seront retenus » .

Le chef d’état-major général des Armées, le général de corps d’armée Lassina Doumbia avait annoncé le 31 mai dernier le  recrutement prochain de 3 000 jeunes Ivoiriens pour assurer un rajeunissement des effectifs.Il s’exprimait en marge d’un cérémonial militaire organisé à la base navale de Locodjro (Ouest d’Abidjan). Le général a rappelé que ce recrutement intervient après celui 1000 soldats en 2019.

Abidjan: 1 000 visiteurs attendus aux « rencontres annuelles de la mobilité » en juillet

Quelque 1.000 visiteurs sont attendus à la 1ere édition de Les rencontres annuelles de la mobilité (Les RAMes), une plateforme mettant en relation tous les acteurs du secteur des transports, de la route et des mobilités, du 8 au 10 juillet à Abidjan.

La première édition de « Les RAMes », selon M. Barthélemy Kouamé, directeur général de Acturoutes et Commissaire général de l’événement, réunira « 300 délégations, 50 intervenants, 20 exposants et 1.000 visiteurs à l’exposition et aux démos ». 

Cet événement offre aux participants des expositions sur les questions de mobilité, des conférences, des visites techniques et du tourisme. Il permettra de partager des expériences, des savoir-faire, de faire des démonstrations, des créations et des innovations. 

Prévu à la Maison des entreprises au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, il permettra également aux acteurs du secteur de découvrir les normes et les processus techniques de près; le tout dans une ambiance rythmée.

Le thème central est « Mobilité : les offres, les innovations et les perspectives ». La première journée est consacrée aux visites techniques, et les 9 et 10 juillet, se tiendront les assises et l’exposition. 

Le Rhdp remporte 3 sièges sur 6 aux législatives partielles ivoiriennes

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), a remporté trois sièges sur six, soit la moitié des circonscriptions, à l’issue des élections législatives partielles ivoiriennes du 12 juin 2021.

Dans la Région du Bafing (Nord), notamment dans la circonscription électorale de Gbelo, Gouekan, Koonan, Ouaninou, Saboufougou et Santa communes et sous-préfectures, M. Mamadou Sanogo du Rhdp a gagné avec 7.085 voix, soit 53,63%, selon les résultats provisoires de la Commission électorale indépendante (CEI). Le taux de participation ressort 69% dans cette circonscription électorale, selon la CEI. M. Mamadou Sanogo avat gagné dans cette circonscription avant que le Conseil Constitutionnel n’invalide les résultats. 

Mme Fofana Salimata du Rhdp a gagné avec 5.172 voix, soit 67,86% dans la circonscription de Mankono commune et sous-préfecture. Ici, la collège électoral a été convoqué à la suite du décès du député élu, Hassan Fofana. 

Bakayoko Zoumana, candidat du Rhdp à Séguéla, a été crédité de 3.852 voix, soit 90,11%. Concernant l’élection partielle de Séguéla commune, il s’agit d’une reprise des élections suite au décès du député élu, feu le Premier ministre Hamed Bakayoko.

Frère aîné de Hamed Bakayoko, iZoumana Bakayoko a été coopté par le parti au pouvoir pour briguer ce siège à la suite du décès de l’ex-Premier ministre. 

Le candidat Cyrille Hie Pawa, candidat EDS (opposition), proche de Laurent Gbagbo, a été déclaré vainqueur dans la circonscription de Dogbo et Grand-Béréby Communes et Sous-préfectures avec 3.642 voix, soit 40,92%.  

Cette circonscription de la Région de San-Pedro a enregistré un taux de participation de 39,60%. M. Pawa avait été déclaré vainqueur à l’issue du scrutin du 6 mars 2021 avant que le Conseil Constitutionnel n’invalide les résultats. 

Au niveau de la circonscription de Daboyo et Gueyo commune et sous-préfectures, le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Félix Blé Sailly, a gagné avec 3.924 voix, soit 57,73%. Le taux de participation est estimé à 41,47%.

A Attoutou, Jacqueville commune et sous-préfectures, Léon Logo Anket, candidat indépendant, a obtenu 4.338 voix, soit 45,63%, remportant le scrutin devant sept autres prétendants. Le taux de participation indique 39,22%.

Vingt-six candidats étaient en lice pour six sièges. A la suite de ces résultats provisoires de la Commission électorale indépendante, le Conseil constitutionnel se prononcera en dernier ressort sur ces résultats.

Maroc : Le Roi Mohammed VI ordonne la mise en place d’un dispositif d’accompagnement des MRE

Le Roi Mohammed VI a donné ses instructions à la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, afin qu’un dispositif spécial d’accompagnement soit mis à la disposition des membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger, à bord des navires opérant la traversée, en vue de leur assurer les meilleures conditions de traversée et de débarquement, indique dimanche un communiqué du Cabinet royal.Ce dispositif a pour objectif de faciliter, pendant la traversée, l’ensemble des formalités administratives, douanières et sanitaires, afin que le voyage, l’arrivée et le séjour au Maroc se passent de manière sûre, fluide et satisfaisante, précise la même source.

Les autres modalités traditionnelles d’accueil et d’assistance déployées par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, au Maroc et à l’étranger, resteront en vigueur, fait-on savoir.

Par ailleurs, le Souverain chérifien a donné ses instructions afin que les Ambassades et les Consulats Généraux du Royaume du Maroc à l’étranger se mobilisent dans cette opération.

« Ainsi, les représentations diplomatiques et consulaires sont appelées à faciliter toutes les démarches consulaires et administratives requises par les concitoyens marocains et les étrangers souhaitant visiter le Maroc, et à répondre de manière efficace à leurs demandes et attentes », conclut le communiqué.

L’OCI appelle le PE à jouer un rôle positif et éviter d’exacerber la crise entre le Maroc et l’Espagne

Le secrétariat général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a appelé, dimanche, le Parlement européen (PE) à jouer un rôle positif et éviter d’exacerber la crise bilatérale entre le Maroc et l’Espagne.Dans un communiqué, l’OCI a également exhorté le Parlement européen à privilégier le dialogue rationnel de manière à garantir les intérêts des deux parties à la crise, à travers des négociations bilatérales et le respect des principes de bon voisinage.

Suite à une résolution du Parlement européen sur la crise entre le Royaume du Maroc et l’Espagne, l’OCI a affirmé son soutien total au Maroc, notant que Rabat est demeuré engagé dans sa politique constructive de lutte contre l’immigration clandestine et la traite des êtres humains.

Le secrétariat général de l’Organisation de la coopération islamique avait salué, dans un précédent communiqué, la décision du Roi Mohammed VI du retour de tous les mineurs marocains non accompagnés en situation irrégulière dans certains pays de l’Union européenne.

Plusieurs pays et organisations internationales ont exprimé leur soutien au Maroc suite à la résolution de parlement européen, voté jeudi dernier, dans laquelle il « exprime son rejet de l’utilisation par le Maroc des contrôles aux frontières et des migrations, et en particulier, des mineurs non accompagnés, comme moyen d’exercer une pression politique contre un Etat membre de l’Union ».

La résolution du PE « déplore en particulier que des enfants, des mineurs non accompagnés et des familles aient franchi massivement la frontière entre le Maroc et la ville espagnole de Ceuta, mettant ainsi leur vie et leur sécurité clairement en péril ». Elle regrette « l’aggravation de la crise politique et diplomatique, et espère qu’elle ne portera atteinte ni aux relations stratégiques, multidimensionnelles et privilégiées de voisinage entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne et ses États membres, ni à la coopération de longue date fondée sur la confiance dans les domaines de la lutte contre le terrorisme, la traite des êtres humains et le trafic de drogue, de la migration et des politiques commerciales ».

La résolution appelle à un « apaisement des tensions et au retour à un partenariat constructif et fiable entre l’Union et le Maroc », plaidant pour la poursuite du développement de cette relation fondée sur « la confiance et le respect mutuels ».