juin 2021 - Page 34 sur 45 - Journal du niger

Transition démographique au Niger : L’UNFPA demande au Président Mohamed Bazoum l’implication des leaders traditionnels et religieux

Le Représentant du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) au Niger, M. Ismaila Mbengue, a plaidé auprès du Président de la République Mohamed Bazoum l’implication des Chefs traditionnels et leaders religieux dans la gestion de la transition démographique au Niger.

Le responsable onusien a fait cette demande lors d’une audience que lui a accordée le Chef de l’Etat nigérien au Palais de la Présidence le lundi 7 juin 2021.

M. Ismaila Mbengue était accompagné, à cette occasion, par la Coordinatrice  Résidente du Système des Nations Unies au Niger,  Mme Louise Aubin.

S’exprimant devant la presse, le Représentant de l’UNFPA a indiqué qu’il a remarqué que la question de la transition démographique est au cœur de la politique du Président Mohamed Bazoum.

« Lors de l’investiture [du Président de la République, ndlr] et dans la déclaration de la politique générale du Gouvernement, l’accent a été mis au niveau de la transition démographique. Le  Président de la République a évoqué les questions de l’éducation, de la fécondité, de la contraception et du mariage des enfants. Et Nous sommes là en tant que Nations Unies, et particulièrement le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) pour apporter des réponses et voir comment on peut accompagner  le Gouvernement », a déclaré Ismaila Mbengue.

« Et nous pensons que notre porte d’entrée aujourd’hui, c’est la chefferie traditionnelle. Parce qu’il faut partir de la base. Aujourd’hui nous proposons au Président de la République qui a accepté de faire un symposium national avec l’ensemble des Chefs traditionnels du pays et leaders religieux pour poser les questions de la transition démographique et recueillir leurs avis avec un  plan d’action qui va s’en sortir ».

Intervenant à son tour, la Coordinatrice  Résidente du Système des Nations Unies au Niger, Mme Louise Aubin a ajouté que « plusieurs choses ont été proposées au Président de la République et sous le leadership du  FNUAP ont doit prendre des initiatives nouvelles et innovantes qui vont au cœur des besoins des filles et des femmes dans ce pays ».

Source : ANP

Ethiopie : aide d’urgence de l’Allemagne au Tigré

L’Allemagne a accordé une aide d’urgence humanitaire de 8,5 millions d’euros à la région éthiopienne du Tigré, déchirée par la guerre.Le don de Berlin contribuera à la réponse d’urgence du Programme alimentaire mondial (PAM). Il vise à atteindre jusqu’à 2,1 millions de personnes avec une aide alimentaire et nutritionnelle dont elles ont un besoin.

« Au total, 5,2 millions de personnes, soit 91% de la population totale du Tigré, ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence en raison du conflit », a indiqué le PAM dans un communiqué.

Le don soutiendra également la réponse du PAM aux réfugiés dans le pays et contribuera à fournir une aide alimentaire d’urgence qui sauvera et changera des vies aux communautés de la région Somali en Éthiopie qui sont touchées par des chocs climatiques extrêmes.

« Le PAM se félicite de cette contribution opportune et généreuse du peuple allemand qui nous permettra de répondre aux besoins humanitaires les plus urgents dans tout le pays », a déclaré le représentant et directeur du PAM en Éthiopie, Steven Were Omamo.

Le don de l’Allemagne arrive à un moment critique où le PAM est confronté à un manque de financement. Le PAM a actuellement besoin de 203 millions de dollars pour maintenir ses opérations dans la région de Tigré jusqu’à la fin de l’année.

Le président Mohamed Bazoum rencontre les représentants des organisations de la Société civile

Le Président de la République Mohamed Bazoum a rencontré, le Lundi 7 Juin 2021, les représentants des organisations de la société civile nigérienne afin de mieux connaitre leurs préoccupations et leur demander leur contribution dans la protection des acquis de la démocratie et la promotion de la bonne gouvernance.

 La rédaction de journal du Niger vous propose l’intégralité du discours du président : 

« Je suis très heureux  d’avoir cette opportunité d’échanges avec le segment des forces vives de notre pays.

Je pensais qu’il était bon que nous nous retrouvions dans un format large comme c’est le cas. Je veux qu’à l’occasion de cette rencontre d’aujourd’hui, nous ayons un bon échange sur ce que doivent être les rapports entre le Gouvernement et la Société Civile. Je vais écouter ce que vous me direz sous forme des attentes qui sont les vôtres. Je vais vous dire aussi ce que sont nos attentes, à nous, vis-à-vis de la Société Civile.

Je conçois la Société Civile comme un acteur qui a un rôle très important pour la vitalité de notre démocratie, de par sa fonction qui consiste à alerter les pouvoirs publics et à les dénoncer, aussi, le cas échéant.

L’alerte est un moment important dans la le rôle de la Société Civile. La dénonciation est un autre moment important qui est aussi une forme, pour ainsi dire, de dialogue avec le Gouvernement.

La Société Civile doit alerter sur la gouvernance et doit dénoncer quand il y a un dérapage ou quelque chose qu’elle considère comme tel. Nous avons besoin d’acteurs qui jouent ce rôle de sentinelle parce qu’en effet, la tendance spontanée des humains, malgré toutes les mesures qu’ils peuvent prendre pour l’autocontrôle, c’est d’en faire fi et de passer des lignes que la Société Civile devrait être là pour les indiquer en disant attention, vous êtes en train de passer une ligne. Vous n’en avez pas le droit.

De même que le pouvoir est conçu devant être exercé dans le cadre d’un régime qui prévoit une opposition politique, de même la démocratie est inséparable du principe de l’existence d’acteurs dont la fonction est justement de rappeler à l’ordre. C’est une nécessité absolue qui est consubstantielle à l’exercice du pouvoir démocratique.

Nous ne concevrons jamais et nous n’avons jamais conçu la façon pour nous de gouverner comme n’étant pas compatible avec l’existence d’acteurs tels que vous êtes, tels que vous prétendez être. Bien au contraire, nous concevons, et ça depuis que nous sommes engagés dans le combat pour promouvoir la démocratie.

Nous concevons qu’il y a une place pour des acteurs comme vous, qui ne sont pas des acteurs politiques, qui n’ont pas vocation à conquérir le pouvoir et à l’exercer, mais qui ont une vocation très précise de sentinelle, pour critiquer et pour dire ce qui se fait , ce qui se fait en bien et ce qui se fait en mal.

Vous êtes aussi un acteur dans le combat pour la promotion de la liberté d’expression. Vous êtes aussi un acteur dans le combat pour la promotion de la bonne gouvernance, le respect de la justice, pour le respect des règles instituées par la constitution et l’état de droit.

Je voudrais avoir un bel échange avec vous.  Nous sommes tout à fait ouverts. Notre régime, en particulier sous l’égide du président Issoufou, avait pris un engagement important. Nous nous sommes efforcés de le respecter et nous le respecterons encore plus à mesure que nous apprenons, à mesure que nous exerçons le pouvoir. Cet engagement, vous vous souvenez, c’était celui de la dépénalisation du délit par voie de presse. Le Président Issoufou avait signé la Déclaration de la Table de la Montagne. Notre pays a fait des progrès dans le domaine de la liberté de la presse. Il a pu y avoir par moments des à-coups, mais je voudrais vous dire notre volonté de faire en sorte que ce genre d’engagement soit respecté et ferme-il était ferme déjà – et le sera davantage à l’avenir.

Je voudrais vous dire que tout ce que nous ferons, nous le ferons avec beaucoup de conviction.

Nous avons besoin de vous dans le combat contre la corruption, la concussion. Vous devez nous aider et votre aide doit pouvoir trouver le moyen de s’articuler de façon qu’elle soit efficace. Vraiment, je voudrais vous dire que  j’ai besoin que vous me donniez la main.

Vous avez écouté mon discours d’investiture. Je sais qu’il y a un certain nombre de pratiques qui ne sont pas bien pour notre société. Nous les avons combattues comme nous avons pu, mais nous ne sommes pas satisfaits des résultats que nous avons atteints. Et nous voulons que vous nous aidiez à améliorer davantage notre gouvernance. Nous voulons que nous soyons cités parmi les pays d’Afrique qui promeuvent le plus la bonne gouvernance, qui sont efficaces dans leur lutte contre la corruption.

Ce combat n’est pas facile. Je puis vous le dire. Ça n’a jamais été notre volonté mais qui a pu être défaillante. Ce sont les moyens peut-être, qui n’ont pas été à la hauteur des exigences de ce combat-là.  Mais je voudrais, avec vous, désormais entretenir une relation sans que j’aie quelque préoccupation de type vraiment populiste juste pour vous faire plaisir ou pour abuser de l’opinion. Non. J’ai besoin d’acteurs qui nous aident pour que nous puissions extirper de notre administration tous les mauvais comportements. Si la Société Civile peut être utile dans ce combat, vraiment, je souhaiterais qu’elle nous aide également.

Nous allons au fur et à mesure définir les mécanismes à même de nous permettre d’atteindre de bons résultats.

Et si à l’occasion, vous, vous pouvez aussi être d’une certaine utilité, dans le cadre d’un certain rôle, volontiers, nous accepterons ce que vous pouvez nous suggérer,  ce que vous pouvez nous aider à faire.

Voilà donc, en guise d’introduction, ce que j’ai voulu vous dire, tout en vous remerciant une fois de plus, d’avoir accepté de venir à cette invitation que nous vous avons faite.

Merci beaucoup. »

Guinée : la Fifa demande la suspension du processus électoral à la Féguifoot

La Fédération internationale de football association (Fifa) invoque notamment « des dysfonctionnements » dans certains organes de la Fédération guinéenne de football (Féguifoot).Le football guinéen est dans la tourmente. Le processus devant aboutir à l’élection du nouveau patron de la fédération est des plus alambiqués. Le président sortant, le milliardaire Mamadou Antonio Souaré, qui fait l’objet d’une plainte pour violation du Code d’éthique de la Fifa et conflits d’intérêts, s’est désisté sous la pression de l’instance faîtière du football mondial.

La Fifa, dans une lettre adressée le 7 juin à la Féguifoot, déclare avoir été informée, par diverses sources, de « possibles violations des statuts et règlements » applicables en matière électorale. 

Dans ce contexte, l’organisation dirigée par le Suisse Gianni Infantino soutient qu’ « il est actuellement impossible de laisser, sans autre mesure de soutien, les instances de la Féguifoot établir une feuille de route en vue d’organiser à nouveau » les élections.  

De concert avec la Confédération africaine de football (Caf), la Fifa a décidé d’envoyer en Guinée « une mission conjointe ». Objectif : discuter avec toutes les parties prenantes pour évaluer la situation. Après quoi, la Fifa entend « intervenir au besoin pour garantir un déroulement du processus électoral conforme aux exigences imposées » à toutes les associations membres.

Enfin, précise la missive, la date et l’ordre du jour de la visite de la mission conjointe Fifa-Caf seront communiqués dans les prochains jours.

Militaire et aviation au menu des quotidiens marocains

L’exercice combiné maroco-américain « African Lion 2021 » et la réouverture partielle de l’espace aérien marocain sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Assahraa Al Maghribia+ souligne que l’exercice combiné maroco-américain « African Lion 2021, qui se tient du 07 au 18 juin 2021, « nous renseigne sur le sérieux, la crédibilité et les valeurs d’ouverture dont fait montre le Maroc du troisième millénaire », qui n’en veut pour preuve que le poids des pays qui prennent part à cet exercice et qui cherchent à enrichir leurs expériences, découvrir de nouvelles disciplines, et développer en premier lieu les habiletés de cyberdéfense et de lutte contre le terrorisme.

Avec ses facettes militaires, sécuritaires et humanitaires, l’«African Lion 2021» vient montrer que les Forces armées royales (FAR) jouissent d’une réputation hors pair, note le quotidien, soutenant que les FAR ne ménagent aucun effort pour défendre les intérêts suprêmes de la Nation, consolider la paix et préserver la légalité à caractère international.

Abordant la réouverture partielle de l’espace aérien national, +L’Opinion+ souligne que le Maroc a pris les devants comme il le fait depuis le déclenchement de cette crise pandémique, pour se positionner comme le premier pays africain à mettre en place le passeport vaccinal.

Le Royaume a annoncé une réouverture partielle mais importante de son espace aérien en levant les suspensions qui pesaient sur les liaisons aériennes, poursuit l’auteur de l’article, rappelant qu’avec plus de dix millions de doses vaccinales jusqu’ici inoculées, le Maroc s’est déjà adjugé le titre de champion continental de la gestion du Covid.

Pour sa part, +Al Bayane+ souligne que la réouverture partielle des frontières aériennes marocaines est une « belle aubaine » en perspective pour relancer pour de bon un secteur touristique en souffrance, depuis une quinzaine de mois,

Cet allègement aérien est toujours tributaire de l’évolution virale et, partant, se déroulera conformément à un tri catégoriel et préventif des destinations ouvertes afin de contenir la pandémie et de préserver cette cadence ascendante en termes de lutte épidémiologique, explique le journal.

Les diverses activités de l’industrie du tourisme sont amenées donc à se retrousser les manches pour affronter les séquelles douloureuses occasionnées par la crise pandémique, observe-t-il.

Zambie : la Cour constitutionnel va statuer sur le troisième mandat de Lungu

La Cour constitutionnelle zambienne devrait se prononcer vendredi sur une requête visant à interdire au président Edgar Lungu de se présenter à l’élection présidentielle d’août prochain, au motif qu’il a déjà effectué les deux mandats prévus par la Constitution.Le tribunal a mis son jugement en délibéré lundi après avoir entendu les arguments relatifs à la demande de la Legal Resources Foundation, de l’historien et commentateur politique Sishuwa Sishuwa et de la Chapter One Foundation.

Selon les pétitionnaires, le président Lungu a prêté serment deux fois parce qu’il n’était pas vice-président du pays lorsqu’il a terminé le mandat du défunt président Michael Sata après la mort de ce dernier en 2014.

Avant de devenir président, Lungu a été ministre de la Justice et ministre de la Défense sous Sata et a été adopté comme candidat du Front patriotique (FP) pour l’élection présidentielle partielle de janvier 2015, qui devait déterminer qui servirait le reste du mandat de Sata.

Ils soutiennent que Lungu n’est pas éligible à un troisième mandat puisqu’il a déjà été élu deux fois – la première fois en 2015 et la seconde en 2016.

Les avocats représentant Lungu soutiennent toutefois que la période d’un an que le dirigeant zambien a effectuée en 2015, lorsqu’il a prêté serment pour la première fois, ne constitue pas un mandat.

C’est la troisième fois que l’éligibilité de Lungu à se présenter aux élections du 12 août est remise en question. La cour s’est prononcée en faveur du président dans les deux précédentes affaires judiciaires.

Ethiopie : l’UA déploie une mission pour élections générales

Le président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat, a approuvé le déploiement d’observateurs africains pour les élections générales en Ethiopie prévues le 21 juin 2021.Les huit membres de la mission d’observation, issus des États membres de l’Union africaine, sont arrivés à Addis-Abeba les 2 et 3 juin 2021 pour entreprendre leur mission et analyser des aspects clés du processus électoral. Parmi les aspects qui seront passés à la loupe : l’environnement politique, le cadre juridique électoral, la transparence dans le processus de l’administration des élections, l’environnement de la campagne, y compris la liberté de la presse et le respect des droits participatifs fondamentaux tout au long du processus, a déclaré M. Mahamat dans un communiqué lundi.

Les observateurs seront déployés en équipes pour couvrir différents endroits du pays. Ils seront rejoints, à un stade ultérieur, par un certain nombre d’observateurs à court terme, qui arriveront à Addis-Abeba, en Éthiopie, environ une semaine avant le jour du scrutin.

La mission présentera ses conclusions lors d’une conférence de presse à Addis Abeba peu après la fin des élections, où une déclaration préliminaire sera publiée. Elle sera suivie d’un rapport final plus détaillé qui comprendra des recommandations pour améliorer les futures élections en Éthiopie, a déclaré le président.

Namibie : une épidémie de fièvre aphteuse frappe le Zambèze

Le gouvernement namibien a interdit la vente et la circulation du bétail dans certaines parties du nord de la région du Zambèze à la suite d’une épidémie de fièvre aphteuse dans la région.Dans un communiqué publié mardi, la Direction des services vétérinaires du ministère de l’Agriculture, de l’eau et des forêts a déclaré qu’un foyer de fièvre aphteuse s’était déclaré dans le village de Kasenu, dans la région du Zambèze.

À la suite de l’apparition de ce foyer, la direction a déclaré zones contrôlées les zones situées dans un rayon de 30 kilomètres autour du village touché.

Dans le cadre des mesures de contrôle, tous les permis autorisant le déplacement du bétail à l’intérieur et à l’extérieur des zones contrôlées ont été annulés, a indiqué la direction.

La fièvre aphteuse est une maladie virale des animaux biongulés qui se retrouve dans toutes les excrétions et sécrétions des animaux infectés, telles que le lait, le liquide séminal, l’urine, les excréments et la viande.

Le Maroc condamne « vivement » les attaques terroristes au Burkina Faso

Le Maroc a condamné « vivement » les attaques terroristes ignobles, qui ont visé le Nord du Burkina Faso, à Solhan, dans la nuit du 4 au 5 juin, faisant 160 victimes civiles innocentes, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.Dans un message adressé au ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine et des Burkinabè de l’Extérieur, M. Alpha Barry, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita affirme avoir appris avec une « profonde affliction la triste nouvelle des attaques terroristes ignobles, qui ont visé le Nord du Burkina Faso, à Solhan, faisant 160 victimes civiles innocentes et causant l’incendie de plusieurs habitations et du marché local de cette localité ».

« Devant cette agression lâche, le Royaume du Maroc condamne vivement cet acte terroriste abject, qui est rejeté par toutes les religions et les valeurs humanistes universelles », écrit M. Bourita.

En cette douloureuse occasion, affirme le ministre, le Maroc « exprime sa totale et forte solidarité avec le gouvernement burkinabé » et présente ses vives condoléances et ses sincères sentiments de compassion et de solidarité aux familles éplorées et au peuple burkinabé.

Politique, justice et foot au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement du risque d’implosion du parti au pouvoir à quelques mois des élections locales, de l’affaire Boy Djinné et de la réception au Palais des Lions du beach soccer.A propos de la « floraison de candidatures » parallèles dans la mouvance présidentielle pour les élections locales de janvier 2022, WalfQuotidien souligne que « l’autorité de Macky (Sall est mise) à rude épreuve ». Et pourtant, rappelle ce journal, le président de la République « a donné des directives fermes » dans ce sens.

Pour L’Observateur, les positions de différents membres de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir) n’augurent rien de bon car, dit-il, cette formation politique « file droit vers une division profonde ».

Dans les colonnes de ce quotidien, Abdou Mbow, porte-parole adjoint de l’APR et membre de sa commission disciplinaire, brandit la menace de sanctions : « Chacun (doit) assumer ses déclarations. Le parti prendra ses responsabilités ».

Cité dans L’Observateur, Moussa Diaw, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Nord), soutient que « (Macky Sall) devrait laisser les gens choisir (leur candidat) au niveau local. (Ces) élections ont leur réalité. Compte tenu des enjeux, des responsables vont défier son autorité ».

De son côté, Le Quotidien renseigne que « Macky retrouve une ami », par allusion à Aminata Touré, prédécesseur d’Idrissa Seck à la présidence du Conseil Economique Sociale et Environnementale (CESE).

A en croire ce journal, Mimi Touré, qui fut également Premier ministre, a eu lundi un entretien avec le chef de l’Etat dans sa résidence de Mermoz (quartier huppé de la capitale). Un « tête-à-tête » après « plusieurs mois de brouille » rendu possible, selon Le Quotidien, par « l’entregent de certains amis communs ».

Sur un tout autre sujet, ce journal signale qu’ « un quatrième complice », soupçonné d’avoir « envoyé de l’argent » à Baye Modou Fall alias Boy Djinné, a été arrêté hier à Dakar. D’après Le Quotidien, « la thèse d’une complicité au sein de l’Administration pénitentiaire » est écartée dans le cadre de l’enquête sur l’évasion du célèbre prisonnier.

Libération pense le contraire car il pourrait y avoir des « complicités internes » dans la mesure où « il a été établi par bornage qu’un des deux téléphones saisis sur Boy Djinné (au moment de son arrestation), a servi, quelques heures avant l’évasion, à (émettre) plusieurs appels depuis la prison (du Camp pénal, Dakar) ».

En sport, L’AS indique que le président de la République « honore » l’équipe nationale de beach soccer ayant récemment gagné la Coupe d’Afrique de la discipline. En effet, les joueurs et les membres du staff technique empochent chacun « 10 millions F CFA ».

Le Soleil, en outre, précise que les champions d’Afrique ont été « élevés au grade de chevalier de l’Ordre national du Lion ».

Malgré leur hégémonie dans le football de plage, six sacres au total, les Lions n’avaient jamais été reçus au Palais. Dans Record, l’actuel maître des lieux a déclaré que la cérémonie d’hier est donc « une marque de reconnaissance que la nation devez depuis longtemps (à cette équipe) ».  Poursuivant dans ce quotidien d’informations sportives, Macky Sall a affirmé être « heureux de (s’) acquitter de cette dette ».

Capitaine des Lions du beach soccer, le gardien Alseyni Ndiaye a confié à Stades que cette audience, l’équipe nationale « l’attendait depuis 10 ans ». Sud Quotidien, pour sa part, se fait l’écho du second match amical de la sélection A. En effet, les protégés du sélectionneur Aliou Cissé vont en découdre, ce mardi à 19 heures à Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar), avec les Requins bleus de Cabo Verde.