juin 2021 - Page 36 sur 45 - Journal du niger

Diffa : les forces mixtes repoussent une nouvelle attaque de Boko Haram

Un gendarme nigérien a été blessé et plusieurs terroristes ont été neutralisés, dans une attaque menée par Boko Haram à Diffa, au sud-est du Niger, a annoncé dimanche 06 juin 2021 une source militaire.

« Ce samedi 05 juin 2021, aux environs de 05h du matin, des éléments armés de l’État islamique en Afrique de l’ouest (EIAO) ont attaqué le poste de la gendarmerie, sis au niveau du dépôt de la Société nigérienne du pétrole (Sonidep) », a annoncé le commandement du secteur 4 de la Force multinationale mixte basé à Diffa, dans un communiqué.

Selon la même source, le bilan de l’attaque est le suivant :

Côté ami: on déplore

– Un (01) gendarme blessé léger;

– Un (01) véhicule de la gendarmerie emporté ;

– Deux (02) véhicules de la SONIDEP incendiés ;

– Une (01) cuve de carburant touchée par des tirs de l’ennemi.

Côté ennemi :

Un véhicule détruit et deux endommagés par l’aviation ;

– Plusieurs terroristes neutralisés.

Un ratissage par les troupes au sol est en cours.

Le commandant de secteur 4 de la FMM souhaite un prompt rétablissement au blessé et félicite les troupes pour leur bravoure. Il appelle la population à rester calme et continuer à soutenir les Forces de Défense et de Sécurité pour vaincre les forces du mal.

C’est la quatrième attaque attribuée à Boko Haram dans la région de Diffa en moins d’un mois.

Le vendredi 28 mai dernier, des hommes armés ont attaqué la ville de Diffa. Selon un bilan fourni par la Force multinationale mixte, quatre militaires et quatre civils ont été tués et quatorze blessés ont été enregistrés, dont neuf militaires et cinq civils.

 

Covid-19 : les écoles et lieux publics fermés en Ouganda

L’Ouganda connaît un nouveau pic de cas de coronavirus, incitant le président Yoweri Museveni à ordonner la fermeture des écoles et autres lieux publics pendant 42 jours à partir de ce lundi, a appris APA.Par ailleurs, les transports publics vont continuer de convoyer les étudiants vers leurs districts d’origine. Selon les nouvelles mesures, les bars, les cinémas et les théâtres seront fermés.

Ces fermetures interviennent alors que les écoles ougandaises connaissent un pic de cas de Covid-19, notamment parmi les élèves. Dimanche, le ministère ougandais de la Santé a signalé 1.259 nouveaux cas, soit le taux d’infection le plus élevé en une journée et neuf décès.

A ce jour, 52.929 cas de coronavirus et 374 décès ont été signalés en Ouganda.

Nigeria : Abubakar Shekau donné pour mort

Le chef de Boko Haram, groupe jihadiste créé dans le Nord-Est du Nigeria, aurait perdu la vie dans des combats avec un mouvement rival.Abubakar Shekau, âgé d’une cinquantaine d’années, va-t-il refaire surface ? Car ce n’est pas la première fois que sa disparition est annoncée. Dans un enregistrement sonore, attribué à Abou Musab Al-Barnawi, le chef de l’Organisation de l’État islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap, sigle en anglais), le décès de Shekau est confirmé.

Ce dernier serait mort le 18 mai lors d’une offensive de l’Iswap dans la forêt de Sambisa : « Il a battu en retraite et s’est échappé, errant à travers la brousse pendant cinq jours. Néanmoins, les combattants (de l’Iswap) ont continué à le chercher et à le traquer jusqu’à ce qu’ils soient capables de le localiser ».

La forêt de Sambisa, située à l’Ouest de Maiduguri, dans l’Etat de Borno, au Nord-Est du Nigeria, est le fief de Boko Haram. Dans l’audio diffusé le 4 juin, Abou Musab Al-Barnawi a précisé qu’Abubakar Shekau, dont les hommes n’ont pu résister efficacement à l’assaut, « a préféré l’humiliation dans l’au-delà à une humiliation terrestre » en se faisant exploser pour éviter d’être capturé. Pour l’heure, Boko Haram se mure dans le silence.

Burkina : l’Onu lance un appel contre la violence extrémiste

Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu), a appelé la communauté internationale à soutenir davantage le Burkina Faso pour lutter contre les jihadistes.Le Burkina s’est réveillé samedi sous le choc après le massacre de 160 civils à Solhan, une petite localité, située à une quinzaine de kilomètres de Sebba, chef-lieu de la province du Yagha.

L’Onu par la voix de son Secrétaire général Antonio Guterres, s’est dit « indigné » par l’attaque meurtrière survenue dans le pays.

Dans un communiqué publié par son porte-parole Stéphane Dujarric, Antonio Guterres s’est dit « indigné par l’assassinat de plus de cent civils, dont sept enfants, lors d’une attaque perpétrée par des assaillants non identifiés contre un village de la province de Yagha, dans la région du Sahel au Burkina Faso ».

Le Secrétaire général de l’Onu « condamne vivement cette attaque horrible et souligne la nécessité urgente que la communauté internationale renforce son soutien à l’un de ses membres dans son combat contre la violence extrémiste et son bilan humain inacceptable » ajoute le communiqué.

Alors qu’un premier bilan provisoire de 138 morts avait été annoncé par les autorités locales samedi, plusieurs blessés ont succombé à leurs blessures et de nouveaux corps ont été retrouvés portant le bilan à 160 morts dimanche soir.

Cette nouvelle attaque, la plus meurtrière depuis le début des violences jihadistes en 2015, a été commise dans la zone dite « des trois frontières » entre Burkina, Mali et Niger, régulièrement ciblée par des assauts meurtriers de jihadistes présumés liés à Al-Qaida et à l’organisation Etat islamique contre des civils et des militaires.

Le gouvernement a décrété trois jours de deuil national face à ce qu’il qualifie de « tragédie des forces obscures », avant de préciser que « les forces de défense et de sécurité sont à pied d’œuvre pour neutraliser ces terroristes ».

Sénégal : un navire transportant du cannabis immobilisé

L’arraisonnement d’un bateau, dans la nuit du samedi au dimanche, a permis à la Marine sénégalaise, soutenue par l’Armée de l’air, de trouver à son bord du haschich.C’est la Direction de l’information et des relations publiques des Armées sénégalaises (Dirpa) qui a annoncé la nouvelle sur son compte Twitter. Selon cette source, l’interception du navire a eu lieu « à 140 kilomètres au large de Dakar ».

En outre, la Dirpa a précisé que l’équipage du bateau est composé de « quatre Indiens, d’un Mauritanien, d’un Syrien et d’un Libyen », non sans indiquer que « le bilan de la prise sera annoncé  (ultérieurement) en liaison avec les services compétents ».

Migration: le Maroc n’agit pas en service commandé de l’UE ou pour une contrepartie (président du parlement)

Le président de la Chambre des Représentants, Habib El Malki, a exprimé dimanche son « étonnement » et sa « déception » suite à « l’inscription d’un projet de résolution au Parlement européen sur une soi-disant ‘utilisation des mineurs par les autorités marocaines’ dans la crise migratoire de Sebta ».Dans une déclaration à la presse, El Malki a indiqué qu’il s’agissait d’une « initiative qui est en total déphasage avec la qualité de la coopération entre le Parlement marocain et le Parlement européen ».

Selon lui, cette initiative « s’inscrit dans une tentative de détourner l’attention d’une crise politique purement bilatérale entre le Maroc et l’Espagne ».

« Comme tout le monde le sait, cette crise n’est pas liée à la migration mais à l’entrée en Espagne, de manière frauduleuse, d’un individu poursuivi par la justice espagnole, pour des crimes graves contre des victimes espagnoles », a-t-il expliqué.

Il a également affirmé que « l’instrumentalisation de la question migratoire, et notamment de la question des mineurs non accompagnés dans ce contexte, s’apparente clairement à une manœuvre qui vise à européaniser une crise bilatérale ».

« Je déplore l’exploitation d’un incident exceptionnel dans un partenariat où le Maroc joue un rôle exemplaire », a martelé le président de la chambre des représentants.

« Dans le domaine migratoire et comme l’ont affirmé les autorités marocaines, le Maroc n’agit pas en service commandé de l’Union européenne ou pour une contrepartie. Il le fait en partenaire et dans le cadre d’une responsabilité partagée, comme le démontrent les chiffres en matière de coopération migratoire et sécuritaire de ces dernières années, et que certains eurodéputés semblent ignorer », a-t-il précisé.

Il a soutenu que « la Chambre des Représentants, qui va suivre de très près cette question, espère que l’esprit constructif de partenariat saura prévaloir et que le Parlement européen ne tombera pas dans le piège de l’escalade ».

La réaction du président de la chambre des représentants intervient alors que le Parlement européen débattra et votera le 10 juin une résolution sur la possible violation de la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant et à l’utilisation de mineurs par les autorités marocaines dans la crise migratoire dans l’enclavée occupée de Sebta.

Les récents événements à Sebta, après le passage de la frontière de milliers de personnes, dont des centaines d’enfants, en provenance du Maroc, feront l’objet d’un débat jeudi prochain en session plénière du Parlement européen.

Les députés examineront si l’utilisation de mineurs par les autorités marocaines constitue une violation de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant.

Politique, économie et diplomatie au menu des quotidiens marocains

Les prochaines élections, la crise maroco-espagnole, l’accord de libre-échange Maroc-USA et les relations maroco-soudanaises sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce lundi.Evoquant les prochaines élections prévues en septembre peochain, +L’Economiste+ dénonce une « pratique » courante avant les scrutins : « le vol des élus et des notables entre les partis ».

Bien que toute la classe politique proclame, haut et fort, la nécessité de renouveler les élites et d’ouvrir grandes les portes des partis aux jeunes et aux femmes, les dirigeants, particulièrement des grands partis, « obnubilés » par les scores qu’ils ciblent, n’hésitent pas à « se lancer à la chasse des candidats en mesure de décrocher des sièges », relève le quotidien.

Cette pratique, à laquelle recourent les partis pour arriver en tête des élections et pouvoir former le gouvernement, tel que prévu par la Constitution, est « loin d’encourager l’émergence de nouvelles élites », constate-t-il, mettant en garde contre de telles pratiques, qui ne vont pas certainement « porter haut » et « concrétiser le contenu du nouveau modèle de développement ».

Commentant la crise maroco-espagnole, +Assahra Al Maghribia+ écrit que le Royaume ne veut être pris en otage par qui que ce soit, soulignant que « le Maroc d’aujourd’hui n’est pas le Maroc d’hier », mais qu’il demeure attaché au respect strict de ses obligations et ses engagements.

C’est d’ailleurs le respect des engagements qui a rendu le Royaume plus performant dans sa politique étrangère, et lui a permis de jouir d’une crédibilité auprès de frères, amis et partenaires, relève la publication, soulignant que le Maroc poursuivra son chemin comme d’habitude et ne regardera pas en arrière, compte tenu de ses engagements et ses liens profondément enracinés dans l’histoire.

+Le Matin+ se fait l’écho d’une déclaration du chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis au Maroc, David Greene, qui a souligné que l’Accord de libre-échange Maroc-USA vise à faire du Royaume une plaque tournante financière et une passerelle commerciale vers l’Afrique et l’Europe.

Les entreprises américaines ayant des installations de fabrication au Maroc produisent des biens destinés à l’exportation du Maroc vers l’UE et d’autres marchés étrangers, en particulier dans les secteurs de l’automobile et de l’aérospatiale, a rappelé le diplomate américain, notant que depuis l’entrée en vigueur de l’ALE en 2006, la valeur du commerce entre les deux pays a quintuplé.

« Le Maroc est le seul pays d’Afrique avec un accord de libre-échange américain qui peut généralement donner aux exportateurs des deux rives un accès amélioré à des marchés supplémentaires avec des centaines de millions de clients potentiels », a-t-il dit dans un entretien.

+Al Bayane+ rapporte que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue soudanaise, Mariam Al-Sadeq Al-Mahdi, ont souligné la nécessité de renforcer davantage les riches relations de coopération entre les deux pays dans les différents domaines.

Les deux ministres, qui se sont entretenus par visioconférence, ont exprimé leur fierté des liens de fraternité sincère, de solidarité et de coopération constructive liant les deux Etats frères. A cette occasion, Bourita a réaffirmé le soutien du Maroc aux importantes avancées réalisées afin de renforcer la phase de transition, félicitant le Soudan pour la levée des sanctions imposées à son encontre et son retrait de la liste des pays soutenant le terrorisme, ce qui ouvre de nouvelles perspectives pour le pays en vue de s’intégrer dans l’économie mondiale.

S’agissant de la question du Sahara marocain, le ministre a salué la position de principe et de soutien constante du Soudan à l’intégrité territoriale du Royaume et à la marocanité du Sahara, ajoute le journal, qui cite un communiqué du ministère marocain des AE.

La Banque mondiale accorde un prêt de 450 millions de dollars au Maroc

La Banque mondiale vient d’approuver un prêt de de 450 millions de dollars pour soutenir la stratégie à long terme du Maroc visant à renforcer le capital humain.Selon un communiqué de la Banque mondiale, ce prêt, qui a pour objectif d’améliorer le développement de la petite enfance dans les zones rurales du pays, financera la troisième phase de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), avec pour axe central le développement des jeunes enfants.

« Au Maroc, un enfant né aujourd’hui n’atteindra que 50 % de son potentiel de développement et de productivité à l’âge de 18 ans. La trajectoire sociale et économique future du Maroc dépendra de sa capacité à accélérer les progrès dans le développement et la répartition équitable du capital humain, a souligné le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, Jesko Hentschel, cité par le communiqué.

« Le programme soutiendra des interventions essentielles pour renforcer l’accès des populations rurales à des services de développement de la petite enfance de qualité. », a-t-il ajouté.

Le programme est conçu pour accompagner les stratégies adoptées par les autorités marocaines en vue de promouvoir le développement des enfants, en s’appuyant sur des données probantes. Il apparaît en effet que les disparités observées au détriment des enfants des zones rurales du Maroc sont liées à leur manque d’accès à des programmes de développement de la petite enfance de qualité et à leur éloignement des services centrés sur la nutrition, la santé et la stimulation cognitive précoce. Le programme s’attachera par conséquent à soutenir cette palette complète de services en milieu rural.

Reprise des vols de et vers le Maroc à compter du 15 juin

Les autorités marocaines ont décidé la reprise des vols de et vers le Royaume du Maroc à compter du mardi 15 juin 2021, indique dimanche un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères, ajoutant que ces vols s’effectueront dans le cadre d’autorisations exceptionnelles, vu que l’espace aérien du Royaume est toujours fermé.Selon le ministère, cette opération se déroulera selon une approche qui allie ouverture progressive – en tenant compte de l’évolution de la situation épidémiologique nationale et internationale – et préservation des acquis réalisés par le Maroc pour endiguer la propagation du coronavirus.

Dans ce cadre, il a été procédé à la classification des pays en deux listes, conformément aux recommandations du ministère de la Santé, sur la base des données épidémiologiques officielles publiées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ou par ces pays eux-mêmes via leurs sites web officiels.

La liste « A » comprend tous les pays ayant des indicateurs positifs en ce qui concerne le contrôle de la situation épidémiologique, en particulier la propagation des variantes du virus, précise la même source.

Ainsi, les voyageurs en provenance de ces pays – qu’ils soient des ressortissants marocains, des étrangers établis au Maroc, ou des citoyens de ces pays ou étrangers y résidant – peuvent avoir accès au territoire marocain s’ils disposent d’un certificat de vaccination et/ou d’un résultat négatif d’un test PCR d’au moins 48 heures de la date d’entrée au territoire national.

Les titulaires des certificats de vaccination étrangers bénéficieront des mêmes avantages accordés par le certificat de vaccination marocain aux citoyens marocains sur le territoire national.

Quant à la liste « B », elle se veut une liste restrictive de l’ensemble des pays non concernés par les mesures d’allègement contenues dans la liste « A », et qui connaissent une propagation des variantes ou l’absence de statistiques précises sur la situation épidémiologique, souligne-t-on.

Les voyageurs en provenance des pays figurant sur cette liste doivent obtenir des autorisations exceptionnelles avant de voyager, présenter un test PCR négatif de moins de 48 heures de la date d’entrée au territoire national, puis se soumettre à un isolement sanitaire de 10 jours.

Les listes A et B seront publiées de manière régulière sur les sites électroniques des ministères chargés des Affaires étrangères, de la Santé et du Tourisme. Les deux listes seront actualisées régulièrement au moins deux fois par mois selon le besoin.

Concernant le retour des Marocains résidant à l’étranger par voie maritime, dans le cadre de l’opération « Marhaba 2021 », il aura lieu à partir des mêmes points de transit maritime de l’année dernière conformément aux conditions sanitaires citées ci-haut, tout en précisant qu’en plus du test PCR présenté lors de l’embarquement, les voyageurs subiront un autre test à bord et ce pour assurer le maximum de sécuritaire sanitaire pour eux pour leurs proches.

La liste A contient les Etats membres de l’Organisation des Nations Unies qui ne sont pas mentionnés dans la liste B.

La liste B compte l’Afghanistan, l’Algérie, l’Angola, l’Argentine, le Bahreïn, le Bangladesh, le Bénin, la Bolivie, le Botswana, le Brésil, le Cambodge, le Cameroun, le Cap Vert, le Chili, la Colombie, le Congo, Congo (RDC), Cuba, les Emirats Arabes Unis, Eswatini, Guatemala, Haïti, Honduras, l’Inde, l’Indonésie, l’Iran, l’Irak, la Jamaïque, le Kazakhstan, le Kenya, le Kuweït, Lesotho, Lettonie, Liberia, la Lituanie, Madagascar, la Malaisie, le Malawi, les Maldives, Mali, les Iles Maurice, le Mexique, la Namibie, le Népal, le Nicaragua, le Niger, Oman, Ouganda, le Pakistan, Panama, le Paraguay, le Pérou, Qatar, la République Centraficaine, la République Démocratique Populaire de Corée (Nord), les Seychelles, le Sierra Leone, la Somalie, le Soudan, l’Afrique du Sud, le Sri Lanka, le Sud Soudan, la Syrie, la Tanzanie, Tchad, Thaïlande, Togo, l’Ukraine, l’Uruguay, le Venezuela, le Vietnam, le Yemen, la Zambie et le Zimbabwe.

La politique alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement des ambitions affichées en perspective des élections locales prévues le 23 janvier 2022.WalfQuotidien se fait l’écho des « rivalités » au sein de la coalition présidentielle, Benno Bokk Yaakar (Unis par un même espoir, en langue wolof). Selon ce journal, « l’équation des listes parallèles » se pose bel et bien.

C’est ce que confirme Mary Teuw Niane dans L’Observateur. Cité par ce journal, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation soutient que sa candidature à la mairie de Saint-Louis (Nord) est « irréversible » puisque « ce sont les citoyens, et non une autre personne, qui décident ».

Mais la ville tricentenaire est dirigée par Mansour Faye, beau-frère du président de la République, Macky Sall. Et tout porterait à croire que le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement sera candidat à sa propre réélection.

En tout cas, Saint-Louis a plus que jamais la cote. Car Cheikh Bamba Dièye, dans un entretien avec Vox Populi, estime lui aussi que sa candidature est « un sacerdoce ». L’ancien allié du chef de l’Etat s’offusque notamment de la gestion de cette ville : « Je ne peux pas me résoudre à voir Saint-Louis réduite à une succursale familiale pour satisfaire l’égo d’un beau-frère ».

De son côté, Le Quotidien signale que Seydina Fall dit Bougazelli est également à l’assaut de Guédiawaye (banlieue dakaroise). Paradoxalement, l’ex-député, qui bénéficie d’une liberté provisoire suite à une affaire de faux billets, dit n’avoir « aucun problème » avec Aliou Sall, le frère du président de la République, à la tête de ce grand département.

Comme si cela ne suffisait pas, relate Les Echos, Adama Faye « crache du feu » sur Macky Sall. Dans les colonnes de ce journal, le frère de la Première dame met en garde le patron du parti au pouvoir dans sa volonté de s’immiscer dans le choix des candidats pour les élections locales : « Trop de pouvoir tue le pouvoir. Le vôtre est temporaire ».

Poursuivant dans ce journal, Adama Faye, réputé pour son franc-parler, annonce sa candidature à Grand-Yoff (commune de la capitale) et entend présenter « une liste parallèle » si l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir), dont il est membre fondateur, ne lui apporte pas le soutien espéré.

On se dirige tout droit, pour Tribune, vers « un clash » entre Macky Sall et Adama Faye. Ce dernier s’oppose farouchement aux « directives » du président. Ce vent de révolte pousse Dame Diop, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, à inviter, dans Libération, tous les militants de l’APR à taire leurs divergences et à « se ranger derrière Macky Sall pour lui permettre de continuer ses réalisations ».

En sports, Le Soleil indique que la victoire (3-1) de l’équipe nationale du Sénégal, confrontée samedi dernier à la Zambie en match amical, est « convaincante ». En effet, le quotidien national fait savoir que les Lions « ont redonné le sourire à leurs supporters venus les voir » au stade Lat Dior de Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar).

Stades s’intéresse, pour sa part, au « spectacle (de la) première période » durant laquelle le Sénégal a inscrit trois buts portant la signature de Sadio Mané (sur pénalty), de Krépin Diatta et d’Ismaïla Sarr. D’après ce quotidien d’informations sportives, « c’est une première sous (l’ère) Aliou Cissé », le sélectionneur national.