juin 2021 - Page 37 sur 45 - Journal du niger

Internet: « arrivée prochaine de la 5 G » en Côte d’Ivoire (ministre)

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom annonce « l’arrivée prochaine de la 5 G », indiquant que le pays envisage de développer le haut débit fixe et mobile.

M. Roger Adom s’exprimait à l’occasion du Forum de la Tribune Afrique, organisé autour du thème : « Le rôle des institutions financières dans l’essor de l’économie numérique africaine ». 

Intervenant sur « Les défis liés à l’essor de l’économie numérique », M. Roger Adom a assuré que la Côte d’Ivoire s’attèle à « développer d’autres formes comme le haut débit fixe ou mobile avec l’arrivée prochaine de la 5G ».

 Se prononçant en outre sur le déficit énergétique que connaît le pays, il a fait observer que les réseaux mobiles sont également « affectés », ce qui implique que des millions de personnes et des services sont impactés. 

Le pays enregistre une transformation digitale d’envergure. Les services mobiles money « réalisent aujourd’hui près de 20 milliards de francs CFA de transactions journalières ». 

Pour lui, le secteur de l’économie numérique se présente comme un outil transversal et un véritable catalyseur de l’ensemble de l’économie. Dans cet élan, les pouvoirs publics ont formulé des stratégies nationales.

 « En Côte d’Ivoire, nous sommes dans la phase d’actualisation du schéma directeur qui date de 2012, pour en faire une véritable stratégie, qui assurera la transformation digitale du pays », a-t-il fait remarquer.

Cela intègre « les nouvelles problématiques comme la confiance numérique, l’identité numérique, la cybersécurité, ainsi que la 4ème révolution industrielle comme la 5G, le Big Data, le Cloud Computing, l’Intelligence Artificielle, etc ».

Pour les grands projets structurants, l’Etat fait appel au privé et à des bailleurs de fonds multilatéraux. Dans ce contexte, il a été engagé le projet RNHD (Réseau National Haut Débit) de 7 000 km avec un financement de l’Etat et de banques privées locales.

La Banque mondiale accompagne le PSNDEA, un projet stratégique important en relation avec le désenclavement des zones rurales par l’extension de la couverture des réseaux et de la connectivité.

Ce projet apporte des solutions digitales pour aider les populations à la commercialisation de leurs productions agricoles. Il couvre 10 régions et est financé pour un montant de 47 milliards FCFA par la banque mondiale.

L’économie numérique africaine pourrait peser 180 milliards de dollars d’ici 2025 et jusqu’à 712 milliards de dollars d’ici 2050 pour représenter 8,5% du PIB régional, selon un rapport conjoint de la Société financière internationale (SFI) et Google.

Ces chiffres seraient réalisables si le continent poursuit sa dynamique de connectivité et si les entreprises, tous secteurs confondus, arrivent à développer des projets prometteurs et transformateurs de l’économie en général.

L’accès au financement reste une des clefs de voûte d’un tel développement. Par ailleurs, la pandémie de Covid-19 a favorisé une accélération de la digitalisation dans plusieurs secteurs de l’économie.

Outre M. Roger Adom, ministre de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’innovation de la République de Côte d’Ivoire, a pris part à cette tribune, M. Philippe Wang, Vice-président exécutif de Huawei Northern Africa.

Mme     Florence Boupda, Manager, New Business, Financial Institutions Group, West & Central Africa ‎IFC, M. Jean-Michel Huet, Associé chez BearingPoint et Loukoumanou Waidi, Directeur général de BGFI Bank Gabon & Président de l’Association professionnelle des établissements de crédits du Gabon (APEC), ont aussi participé aux débats.

Entrepreneuriat ivoirien: « L’école de la seconde chance » bientôt instituée

Le ministre ivoirien de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, Koffi N’Guessan, a annoncé samedi à Abidjan, « L’école de la seconde chance » en Côte d’Ivoire, un concept visant à créer des entrepreneurs.

Il s’agit de former à des métiers un stock de jeunes diplômés, ayant entre autres la licence, la maîtrise, même des doctorats ou le BTS et qui « malheureusement n’ont pas été formés au métier », a dit M. Koffi Nguessan.

Il s’exprimait lors de la cérémonie de clôture de l’édition 2021 de la conférence africaine de la société d’économétrie à l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan.

Selon le ministre ivoirien de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, ce concept vise à « mettre en place un dispositif pour les former au métier et à l’entrepreneuriat ». 

Le concept de « L’école de la seconde chance» va « prendre quelqu’un qui a une maîtrise d’histoire, de géographie et d’économie et qui a la passion pour la plomberie, le former comme entrepreneur plombier, entrepreneur électricien, de sorte qu’ avec son entreprise, il puisse avoir des marchés et recruter des jeunes qui ont le CAP », a développé M. Koffi N’Guessan.

Pour le ministre, « il faut utiliser ces jeunes qui sont impatients et qui recherchent des instruments de travail parce qu’ils n’ont pas été formés au métier. (Alors) L’école pour la deuxième chance va leur donner cette chance d’être formés au métier ». 

Avec ce savoir-faire et « l’accompagnement de la société, du ministère ou du gouvernement et avec des partenaires financiers », ils seront installés dans l’optique de « faire une place d’entrepreneurs pour notre pays et pour le continent africain », a-t-il souligné.  

Concernant le délai envisageable pour la mise en oeuvre, le ministre a laissé entendre que « tout dépend de la spécialité que l’intéressé ou le concerné cherche à avoir », avant d’ajouter « il est possible qu’on forme (par exemple) entre trois et six mois un excellent boulanger avec des partenaires ».

Toutefois, « tout dépend de la spécialisation que l’individu recherche », a-t-il dit. Car, il s’agit de donner une seconde chance à des jeunes qui ont eu des diplômes et qui ne peuvent pas avoir du travail facilement. Mais, l’avantage est que leur niveau d’étude leur permettra d’apprendre plus facilement et très rapidement.

M. Koffi Nguessan a aussi évoqué l’institution d’une « académie des talents », parce que ceux qui viennent à l’enseignement technique et à la formation professionnelle, ce sont des personnes qui n’ont pas réussi à l’enseignement général et le ministère veut inverser la tendance.   

Le projet va concerner « des jeunes qui sont doués à l’innovation technologique », et ce concept va leur offrir l’opportunité de « réaliser leur rêve en venant travailler tout en poursuivant leur formation », a-t-il relevé.

« L’académie va les recenser, leur donner la chance pour pouvoir réaliser leur rêve tout en poursuivant leur formation et donner la chance à un stock de jeunes » dans l’esprit de « recréer une nouvelle race d’entrepreneurs dans notre pays », a-t-il poursuivi. 

Cela sera construit en grande synergie avec le secteur privé, qui a des experts dans différentes branches, a-t-il renseigné au sujet du projet qui devrait former ces jeunes dans des secteurs porteurs d’emplois et à fort potentiel de développement du pays.

Tourisme ivoirien: 114 agents assermentés pour évaluer les offres du secteur

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a remis vendredi des insignes à 114 agents assermentés, constituant la seconde vague de ses collaborateurs chargés de l’évaluation de l’offre des réceptifs hôteliers, de restauration, du divertissement et du voyage.

Ces agents auront un rôle d’inspection et contrôle des établissements de tourisme. M. Siandou Fofana s’est dit optimisme quant au rebond de l’industrie touristique après le bémol de la crise de la Covid-19.

Il a remis à ces 114 agents assermentés leurs cartes officialisant leur mission. Ils arrivent dans un contexte où la Côte d’Ivoire accueille pour la première fois, les festivités officielles de la Journée mondiale du tourisme (JMT), le 27 septembre 2021. 

Leurs tâches devraient en outre permettre à la Côte d’Ivoire, qui abrite la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, d’avoir des réceptifs hôteliers aux standards internationaux avant cette compétition.  

« Mesdames et messieurs les agents assermentés, votre mission exige de vous, rigueur, abnégation, persévérance, responsabilité, intégrité, honnêteté, tolérance et probité », a déclaré M. Siandou Fofana. 

 Ces 114 agents assermentés rejoignent une première vague de 72. Le ministre les a invité à « s’approprier la déontologie du corps des agents assermentés  enseignée lors des sessions de formation » et à garder comme bréviaire et à l’esprit le serment sacramental qu’ils ont prêté devant le tribunal.

Au-delà de leurs compétences en matière de contrôle et d’inspection des établissements de tourisme (Hôtels, restaurants, night-clubs, agences de voyage,  etc.), ils ont la maîtrise des procédures pénales en matière de tourisme. 

Face aux événements d’envergure que la Côte d’Ivoire doit abriter, les mois à venir, le ministre a indiqué à l’Inspecteur général de son département, Georges Boka Bi, ainsi qu’à tous les agents, de s’ériger en des « acteurs opérationnels ». 

Pour accueillir la JMT et la CAN 2023, il importe d’avoir une offre touristique qui réponde aux standards internationaux en termes d’hébergement, de restauration. Le pays se prépare alors à disposer des offres touristiques de qualité, gage de la réussite de ces événements. 

Par ailleurs, le ministre du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a rassuré les opérateurs quant à l’accompagnement de l’Etat pour rebondir avec eux et atteindre la triple finalité visée par « Sublime Côte d’Ivoire », à savoir « favoriser le développement territorial hors-Abidjan, développer un moteur de croissance du PIB et démultiplier les recettes fiscales, et créer un réservoir d’emplois ».

Covid-19: Le Maroc met en place un pass vaccinal

Le gouvernement marocain a mis en place un pass vaccinal pour les personnes ayant reçu deux doses de vaccin contre le COVID-19, indique samedi un communiqué de la primature.Ce pass, qui peut être télécharger à partir du lundi 7 juin sur le site dédié à la vaccination, est un document officiel, sécurisé et reconnu par les autorités, qui permet à son détenteur, sans nul besoin de document supplémentaire, d’effectuer des déplacements sur l’ensemble du territoire national sans restriction, de circuler au-delà de 23 heures et de voyager à l’étranger, précise la même source.

De même, le pass vaccinal qui est doté d’un code QR lui permettant d’être authentifié via une application prévue à cet effet, peut être téléchargé sous format imprimable ou électronique pour être présenté sur smartphone, ajoute le communiqué.

Il peut également être retiré, sous format papier, auprès des autorités locales du ressort desquelles se trouve le centre de vaccination de la personne concernée, ajoute-t-on.

Le Maroc abrite l’exercice combiné maroco-américain « African Lion 2021 »

L’exercice combiné maroco-américain « African Lion 2021 » se déroulera du 07 au 18 juin 2021 dans plusieurs régions du Maroc (Agadir, Tifnit, Tan Tan, Mehbes, Tafraout, Ben Guérir et Kénitra), impliquant de milliers de militaires multinationaux et un nombre très important de matériel terrestre, aérien et maritime, indique samedi un communiqué de l’état-major général des Forces armées royales (FAR).En plus des États-Unis d’Amérique et du Maroc, la 17ème édition de cet exercice connaîtra la participation de la Grande Bretagne, du Brésil, du Canada, de la Tunisie, du Sénégal, des Pays Bas, d’Italie ainsi que de l’Alliance Atlantique, en plus d’observateurs militaires d’une trentaine de pays représentant l’Afrique, l’Europe et l’Amérique, ajoute la même source.

Les objectifs de cet exercice, considéré parmi les exercices interalliés les plus importants dans le monde, sont nombreux. Il s’agit de renforcer les capacités manœuvrières des unités participantes, de consolider l’interopérabilité entre les participants en matière de planification et de conduite d’opérations interarmées dans le cadre d’une coalition et de perfectionner les tactiques, les techniques et les procédures.

Il est question également de développer les aptitudes en matière de cyberdéfense, d’entraîner la composante aérienne à la conduite des opérations de chasse, d’appui et de ravitaillement en vol, de consolider la coopération dans le domaine de la sécurité maritime, de conduire des exercices en mer dans le domaine de la tactique navale et des luttes conventionnelles et de mener des activités d’ordre humanitaire, selon le communiqué.

Cet exercice englobera, en plus des formations et des simulations aux activités du commandement et des entraînements sur les opérations de lutte contre les organismes terroristes violents, des exercices terrestres, aéroportés, aériens, maritimes et de décontamination NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique).

Par ailleurs, et au titre des activités parallèles à vocation humanitaire, un Hôpital médicochirurgical de campagne sera déployé au niveau d’Amlen (Tafraout) où des prestations médicales et chirurgicales vont être dispensées au profit des populations locales de la région, par des équipes médicales constituées de médecins et d’infirmiers des FAR et de l’Armée américaine, relève l’état-major général.

Exercice multinational interarmées, « African Lion 2021 », fait partie des exercices majeurs organisés et dirigés conjointement par le commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) et les Forces Armées Royales, visant à consolider le niveau de coopération et de formation, à accroitre l’interopérabilité ainsi qu’à promouvoir l’échange d’expérience et de savoir entre les différentes composantes militaires afin de leur permettre d’atteindre leur pleine capacité opérationnelle, conclut le communiqué.

Sénégal : divers sujets font la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, traitent d’une diversité de sujets portant sur la politique, l’environnement et la culture.« Candidature à la mairie de Dakar : Soham lève le voile » titre Le Quotidien avant d’écrire ceci : « Le maire de Dakar brise le silence. Soham Wardini n’a pas déclaré sa candidature, mais souhaite que la liste de Taxawu Dakar soit dirigée par une femme. Elle dit être +prête+ si elle est choisie. »

WalfQuotidien révèle que « le président Macky Sall fait face aux pressions des partis alliés » pour la confection des listes pour les prochaines élections locales. « Les élections locales sont fixées le 23 janvier 2022. Avec sa coalition Bennoo bokk yaakaar, le président Macky Sall devra faire des arbitrages qui vont nécessairement faire des mécontents. Les attentes sont déjà là puisque ces partis alliés réclament leur +véritable+ place au sein de la coalition présidentielle », note le journal.

L’Observateur dresse le portrait du ministre des Collectivités territoriales, du développement et de l’aménagement du territoire, Oumar Guèye, « nouvel homme fort du régime ». « Il fait partie des hommes forts du gouvernement. Ministre des Collectivités territoriales, du développement et de l’aménagement du territoire, porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye est aussi la main qui a découpé les nouveaux territoires administratifs de la région de Dakar, fait remarquer la publication.

Sud Quotidien s’intéresse à « la hausse généralisée du prix de la viande, de l’huile, du riz… » et arbore cette Une : « Goorgorlu (débrouillard) sous pression ». « Tension sur le marché des denrées de première nécessité : la hausse des prix de la viande, de l’huile, du riz est en passe de précariser le Sénégalais lambda dont la bourse est déjà sérieusement fragilisée par la Covid-19 et ses dommages collatéraux », relève le quotidien. 

« Face à cette hausse (….), le gouvernement semble avouer son impuissance, suscitant désarroi chez le +goorgorlu+ et incompréhension au niveau des associations consuméristes. Quant aux regroupements de commerçants, ils préfèrent parler de tension passagère et d’un retour à la normale bientôt », ajoute le journal.

En cette journée de l’Environnement, L’AS alerte sur la disparition de forêts et la destruction des dunes de sable dans la région de Ziguinchor et affiche à sa Une : « L’environnement en péril ».

« Le pillage des ressources forestières du département de Bignona, la destruction des dunes de sable dans la commune de Diémbéring et les changements climatiques ont fortement agressé ces dernières décennies l’environnement de la région de Ziguinchor », souligne L’AS.

Selon le journal, « à part le Bubajum Ayi (Royaume d’Oussouye) qui fait figure d’exception, toute la région est sous la menace d’un péril environnemental ».

Dans sa livraison du jour, Le Soleil met en exergue le conte, « cet art oratoire devenu inaudible ». « Véhicule de culture, de valeurs sociales, le conte oral est de plus en plus bousculé par les nouvelles habitudes de la vie. Entre urbanisation galopante, influence de la télévision, des nouvelles technologies…ce genre littéraire peine à trouver un cadre d’expression, note le quotidien national.

Divers sujets au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La crise entre le Maroc et l’Espagne, le débat autour du rapport sur le nouveau modèle de développement et le soutien aux partis politiques pour mener leur campagne électorale, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Abordant la crise entre le Maroc et l’Espagne, déclenchée par l’accueil « clandestin » du chef du “polisario” dans un hôpital espagnol, +Finances news hebdo+ écrit que les milieux politiques hostiles au Maroc doivent « revenir à la raison » et faire preuve de « discernement ».

Car, explique le journal, « le Maroc ne saurait tolérer que son Sahara soit instrumentalisé pour servir à de basses manœuvres politiques », ni que « son voisin du Nord s’allie aux adversaires du Royaume pour porter atteinte à son intégrité territoriale ».

+Le Temps+ se demande : « Mais qu’attendent-ils du Maroc ? Être un Etat sans charisme, sans légitimité, sans intérêts, sans fierté nationale ou sans histoire ? » se demande.

« La duplicité phénoménale de Madrid restera un cas d’école dans les années à venir », estime l’hebdomadaire, soulignant que la question du Sahara marocain « ne peut faire l’objet d’aucun marchandage, d’aucun compromis, d’aucune intimidation ».

Même son, de clôche chez +La Nouvelle Tribune+, qui écrit que bien que le chef des séparatistes ait été entendu par la justice espagnole, cela « ne règle en rien la très grave crise » qui sévit entre les deux pays, car l’affaire Ghali « n’est rien d’autre que la conséquence de l’attitude d’hostilité avérée du gouvernement de Pedro Sanchez à l’endroit de notre cause nationale sacrée de marocanité de nos provinces du Sud ».

« L’accueil, qui se voulait clandestin du leader des mercenaires séparatistes dans un hôpital espagnol » est « la matérialisation de cette alliance contre nature qui allie Madrid et Alger depuis l’arrivée au pouvoir du dirigeant du PSOE », souligne la publication.

Évoquant le débat autour du rapport sur le nouveau modèle de développement, +Challenge+ estime que ce débat « est sain », et qu’il ne faudrait pas, en conséquence, en faire une « question politicienne ».

Car « l’urgence, c’est cette sortie de crise », « c’est de sauver le maximum d’entreprises pour assurer une relance qui ne concerne que peu les grandes entreprises », relève le journal.

« Maintenant, il faut se consacrer sur l’essentiel qui est le sauvetage de la RAM, du secteur touristique, le soutien bancaire à ceux qui redémarrent et la sauvegarde de l’emploi », ajoute-t-il.

+Al Massae+ rapporte que le gouvernement a décidé d’accorder un soutien total de 360 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH) pour contribuer au financement des campagnes électorales des partis et syndicats participant aux prochaines élections législatives, communales et régionales.

Sur proposition des ministres de l’Intérieur, de la Justice, des Finances et de la Réforme de l’Administration, le chef de gouvernement, Saad Dine El Otmani, a pris la décision d’affecter 180 millions de dirhams au titre de la contribution de l’Etat au financement de campagnes électorales menées par les partis politiques qui participeront aux élections du 8 septembre 2021, dont 100 millions pour les élections communales et 80 millions pour les régionales, fait savoir le quotidien.

Migration: L’ONU compte sur le Maroc pour partager son expérience avec les autres pays africains

Le directeur par intérim du Bureau de la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique (CEA) en Afrique du Nord a indiqué que la CEA compte sur le Maroc » pour partager son expérience et son expertise avec les autres pays africains en matière de migration ». »Nous comptons sur le Maroc pour partager son expérience et son expertise avec les autres pays africains concernés par le projet de renforcement des politiques et programmes nationaux africains pour la migration », a dit M. Hussein à l’ouverture de la rencontre consacrée à la présentation du rapport d’analyse des statistiques migratoires, réalisé par le Bureau de la CEA en Afrique du Nord sur le Maroc.

« C’est dans ce sens que nous comptons organiser prochainement une rencontre entre le groupe de travail marocain et les points focaux des cinq autres pays membres du projet à Tanger », a-t-il ajouté, rapporté par un communiqué du Bureau de la CEA en Afrique du Nord, basé à Rabat.

« Notre but est de faciliter la mise en place par le Maroc, pays pilote de notre programme, d’un système national harmonisé de statistiques migratoires. Pour y parvenir, notre équipe a commencé par établir un diagnostic des statistiques migratoires existantes dans le pays », a-t-il relevé.

Le Bureau de la CEA en Afrique du Nord a présenté son rapport d’analyse des statistiques migratoires au Maroc, un travail initié dans le cadre de ses efforts de soutien au renforcement des capacités des pays africains à élaborer des politiques et programmes de migration fondés sur des données factuelles, conformes aux protocoles et cadres internationaux et africains.

Le projet de renforcement des politiques et programmes nationaux africains pour la migration est un projet mené par la CEA avec le soutien du Département des Affaires Économiques et Sociales des Nations Unies (UNDESA), de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).

La CEN-SAD salue la décision du Maroc de régler de manière définitive la question des mineurs marocains non accompagnés

La Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) a salué vendredi la décision sage et perspicace du Roi Mohammed VI de régler de manière définitive la question des mineurs marocains non accompagnés, en situation irrégulière dans certains pays européens.Dans un communiqué, la CEN-SAD a affirmé qu’en procédant à la prise de cette décision, « Sa Majesté le Roi renforce davantage l’engagement ferme du Royaume du Maroc à rapatrier solennellement des mineurs non accompagnés, dûment identifiés ».

La CEN-SAD s’est félicitée du « rôle déterminant » de la diplomatie marocaine conduite par le Souverain en matière de gestion de la migration afro-européenne, soulignant que le Maroc tient à préserver ses rapports de bon voisinage avec les pays de la rive sud de la Méditerranée.

La Communauté a également salué les dispositions prises par le Royaume pour renforcer la concertation et le dialogue avec les pays européens et de l’Union européenne en vue de parvenir à un règlement humain et rapide de la situation des mineurs non accompagnés, conformément aux engagements des cadres communs de partenariat notamment, le Dialogue Euro-africain sur la Migration et le Développement (Processus de Rabat), le Dialogue UE-Afrique, le Partenariat euro-méditerranéen, le Dialogue 5+5 et le Forum mondial sur la migration et le développement.

A cet égard, la CEN-SAD rappelle l’adoption par le Royaume en 2013 de la Stratégie nationale d’immigration et d’asile qui a permis la régularisation de la situation de plusieurs milliers de migrants subsahariens sur le sol marocain entre 2014 et 2020.

Le Souverain marocain a été désigné par l’Union Africaine, en tant Leader sur la question migratoire afin de trouver des solutions globales et humaines aux questions migratoires sur le continent africain, note la CEN-SAD .

Au regard de toutes ces actions et grâce à l’implication personnelle du Souverain, l’Union Africaine s’est doté d’un Observatoire africain des migrations, installé depuis 2020 à Rabat, ajoute la CEN-SAD.

La SADC va aider le Mozambique à lutter contre le terrorisme

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) est prête à aider le Mozambique à lutter contre les insurrections terroristes.Depuis 2017, ce pays d’Afrique australe fait face aux attaques terroristes notamment dans sa province septentrionale de Cabo Delgado, riche en gaz.

Ce vendredi, la SADC qui compte 16 Etats membres a décidé de lui prêter main forte, le président Cyril Ramaphosa.

Le dirigeant sud-africain a toutefois refusé de révéler les mesures que la SADC prendrait pour aider Maputo à empêcher le conflit de se répandre « dans nos propres pays ».

« Vous ne pouvez pas aller en guerre et dire à votre adversaire ce que vous allez faire », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a ajouté : « J’ai bien peur que vous deviez simplement nous supporter. C’est le type d’informations sensibles que nous devons taire pour l’instant ».

M. Ramaphosa a indiqué que le récent sommet d’urgence de la double troïka de la SADC, qui s’est tenu à Maputo fin mai, a évalué les besoins du Mozambique en matière de sécurisation de la province en proie à des troubles.

L’insurrection a causé la suspension des activités d’un projet gazier de 60 milliards de dollars US mené par le géant français du pétrole et du gaz Total. Elle a fait plus de 3.000 morts et près de 300.000 personnes déplacées depuis octobre 2017.

L’agence de notation Standard & Poor’s Global a estimé que les attaques terroristes dans la province de Cabo Delgado constituent une « menace significative » pour les installations de production associées à l’une des plus grandes découvertes de gaz naturel au monde.

L’attaque de la ville côtière de Palma par les insurgés en mars dernier a fait des dizaines de morts, des centaines d’autres blessés et des milliers de personnes déplacées lors de leur fuite vers Pemba, la capitale régionale de Cabo Delgado.