juin 2021 - Page 40 sur 45 - Journal du niger

Côte d’Ivoire: trois médias en ligne interpellés sur la véracité de leurs écrits (Rapport)

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci), dans son rapport du mois de mai 2021, interpelle trois médias en ligne sur la véracité des faits dans leurs productions, à la suite d’un monitoring.

« Sur 15 médias monitorés entre le 1er et le 31 mai 2021, des manquements ont été relevés dans trois médias», indique le rapport de l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci).  

Selon l’observatoire, « ces manquements ont été enregistrés dans quatre articles». Ils portent sur la violation des articles 2 et 11 du code de déontologie du journaliste.  

L’article 2 du Code de déontologie du journaliste dispose de ne publier que les informations dont l’origine, la véracité et l’exactitude sont établies, tandis que l’article 11, lui, exhorte à ne jamais publier d’image sans s’être préalablement assuré qu’elle ne viole pas la présomption d’innocence.

Dans un article intitulé « Côte d’Ivoire : Man, retrouvé, le chauffeur meurtrier passe aux aveux », le premier site épinglé présente l’image du présumé suspect, qui selon les textes de la déontologie doit être toujours floutée». Car, tout individu est présumé innocent jusqu’à ce que la justice le déclare coupable.  

Le deuxième site affiche dans le titre d’un article « Coup de tonnerre : le président du Conseil constitutionnel gravement malade ». Le texte n’apportant pas la preuve, l’Omenci dénonce une violation de l’article 2 du code de déontologie du journaliste.

Quant au troisième site, il écrit dans le tire d’un factuel «Retour d’exil : Après une tractation avec le pouvoir, Anaky Kobena annonce son retour imminent en juin pour rejoindre le RHDP», une information « démentie par le service de communication de l’intéressé » dans un communiqué.  

Dans un deuxième papier intitulé « Coup de tonnerre/ Côte d’Ivoire : Le président du Conseil constitutionnel serait décédé d’un cancer »,  l’un des sites indexés martèle que M. « Koné Mamadou, président du Constitutionnel ivoirien, serait décédé des suites d’un cancer du pancréas ».  

L’Omenci qui dénonce à nouveau une violation de l’article 2 du code de déontologie du journaliste ivoirien, rappelle qu’il ne faut publier que les informations dont l’origine, la véracité et l’exactitude sont établies.

Pour le mois d’avril 2021, sur les 15 médias monitorés le comité de monitoring n’a relevé « aucun manquement». Des faits majeurs fréquemment observés chez certains médias en ligne, ne sont pas apparus dans les articles produits.  

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci) est un organe technique d’autorégulation du Réseau des professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI). Il est dirigé par un secrétaire exécutif, nommé par le président du REPPRELCI.

Cet observatoire a pour missions de faire le monitoring des médias numériques de Côte d’Ivoire, de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie ; de promouvoir la liberté de la presse et de contribuer à la labellisation des médias numériques.

En dépit de ces bréviaires, des manquements à la loi sur la presse et au code de déontologie sont constatés. Ce monitoring est initié par l’Omenci depuis 2018 pour exhorter les journalistes à plus de professionnalisme par le respect des règles du métier.

Ouverture à Abidjan de la conférence africaine de la société d’économétrie

L’édition 2021 de la conférence africaine de la société d’économétrie (AFES 2021) s’est ouverte, jeudi, à l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan.

Procédant à l’ouverture des travaux de cette conférence sur le thème, « Education et développement », Yéo Nahoua, Directeur de cabinet de la ministre ivoirienne du Plan et du développement a relevé la pertinence des différentes thématiques qui seront abordées au cours de ces assises.

« Ces thématiques correspondent bien aux défis que doivent relever les politiques publiques dans bien de pays », a expliqué M. Yéo qui représentait la ministre du Plan et du développement, Nialé Kaba.  

Des thématiques, telles que, «améliorer l’enseignement présecondaire en Afrique : principaux défis et solutions pour le développement du capital humain », «Politiques éducatives pour un succès durable» et  «Les performances de l’enseignement secondaire : cas expérimental du Ghana» sont au menu de cette conférence qui prendra fin le 05 juin prochain.  

« L’ENSEA est particulièrement heureuse d’abriter l’édition 2021 de la conférence africaine d’économétrie. Ces activités scientifiques majeures s’inscrivent parfaitement dans le cadre de la célébration des 60 ans de l’ENSEA », a souligné auparavant, le directeur général de cette école,  Dr Kouadio Kouassi Hugues.

La conférence africaine de la société d’économétrie a pour but de promouvoir à travers le continent la culture de l’analyse économique basée sur des méthodes quantitatives de pointe fondées sur des théories statistiques et économétriques.

Elle offre un cadre unique de rassemblement de chercheurs et décideurs de toute l’Afrique et de l’occident, tout en favorisant une forte synergie entre chercheurs africains et leurs pairs d’outre-mer.

La société d’économétrie est une société internationale pour l’avancement de la théorie économique en relation avec la statistique et les mathématiques. C’est le plus grand forum mondial d’économistes incluant les universitaires de renommée mondiale en économie et disciplines connexes.

La conférence africaine de la société d’économétrie a été précédée par l’édition inaugurale de l’Université d’été africaine d’économétrie (ASSE) du 26 mai au 02 Juin 2021. Cette université d’été a réuni des étudiants, jeunes professeurs et professionnels de la recherche de diverses institutions africaines et étrangères.

A ce propos, Ismaël Mourifié, Professeur agrégée à l’Université de Toronto au Canada, a expliqué que «dans cette toute première école d’été africaine d’économie, nous avons un total de 60 participants, 32 sur place et 28 en ligne, tous originaires de 21 pays différents», se félicitant que «ce fut une école d’été incroyable». 

Lancement à Abidjan d’une campagne autour des « handicaps invisibles »

La 5e édition de la « Journée Handi Emploi », un salon pour l’emploi des personnes en situation d’handicap, a été lancée jeudi à Abidjan autour de la problématique des « handicaps invisibles ».

« Quand on parle d’handicap invisible, c’est le handicap qui n’est pas apparent » chez l’individu tels les drépanocytaires ou les personnes souffrant d’arthrose ou d’endométriose, a expliqué Mme Danièle Adahi, commissaire générale de la Journée Handi Emploi, face à la presse.   

Pour cette 5e édition, dira-t-elle, « nous intégrons les personnes en situation d’handicaps invisibles ». Et ce, en vue d’ouvrir le dialogue avec les employés pour renforcer la surveillance médicale, voire évaluer le coût de la prise en charge. 

La Journée de l’emploi pour les personnes en situation d’handicap a pour objectif principal de « sensibiliser et d’informer les entreprises ainsi que la population sur les procédures, l’utilité et l’enjeu même de l’insertion de ces personnes vulnérables dans les entreprises », a-t-elle noté. 

Le thème de campagne pour l’édition 2021 de la Journée Handi Emploi est « Les handicaps invisibles ».  Comme innovation, Libellule, le Cabinet de recrutement & Conseil en ressources humaines, promoteur de ce salon, a lancé une campagne digitale. 

« Depuis 2017, où a eu lieu la première édition, la Journée Handi Emploi a permis aux personnes en situation d’handicap d’intégrer facilement les entreprises », a fait savoir Mme Adahi, qui crée un site web IvoireHandicapTV.net pour donner plus de visibilité à cette cause.  

Elle a fait remarquer que « ce sont en majorité les grandes entreprises qui sont intéressées par la Journée Handi Emploi, mais à force de sensibilisation, les petites entreprises commencent à s’intéresser aussi à cette cible ». 

« La difficulté de l’insertion est liée à la méconnaissance du handicap du point de vue du travail, car, culturellement, lorsqu’on parle de handicap, on voit l’aspect social, on ne parle pas de handicap et de travail », a-t-elle relevé. 

« Les entreprises sont de plus en plus ouvertes à cette problématique et à ce jour, la Libellule a pu mettre au travail environ 300 personnes en situation d’handicap, mais entre 80 et 85% de ces personnes ont intégré les entreprises en stage », a poursuivi Mme Adahi. 

Aujourd’hui, se réjouit-elle, « les entreprises ivoiriennes optent pour l’intégration définitive de celles-ci et nous travaillons à leur formation, à faciliter leur intégration au sein des entreprises ». Ce combat, elle compte le faire adopter par le Patronat. 

Le psychologue du travail et coach personnel, Félicien Kouamé, indiqué que « plus de 80% des handicaps sont invisibles, or bien exploités, ces personnes pourraient être utiles à la société » et aux entreprises. 

Selon le médecin d’entreprise Dr Prince, « 12% de travailleurs ont le drépanocytose ». De ce fait, « l’impact socio-économique est grave », c’est pourquoi les entreprises doivent s’intéresser aux risques de santé.

Invité à la conférence de presse, Dieudonné Ouattara, le président de l’Association des sourdes et malentendants de Côte d’Ivoire, a soutenu que « les personnes sourdes ont des capacités », ajoutant « nous voulons contribuer au rayonnement de notre pays ». 

Cette édition qui sera célébrée officiellement le 10 juin 2021, réunira toutes les associations de personnes handicapées, les personnes en situation d’handicap en Côte d’Ivoire, et les personnes en situation d’handicap invisible.  

Côte d’Ivoire: 30.000 postes de fonctionnaires disponibles pour 300.000 candidats par an

La fonction publique ivoirienne dispose de 30.000 postes budgétaires pour 300.000 candidats chaque année, selon le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, Mamadou Touré.

« On a un peu plus de 200.000 fonctionnaires en Côte d’Ivoire. Et chaque année, ce sont 30.000 postes (budgétaires ouverts) à la fonction publique pour 300.000 candidats », a dit M. Mamadou Touré, lors d’un panel sur l’entrepreneuriat à l’Institut français d’Abidjan. 

Au niveau du secteur privé, le ministre ivoirien de la Promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, a fait observer que « l’on a aujourd’hui plus de 600.000 emplois » créés chaque année.   

Sur une population d’à peu près 26 millions d’habitants, en Côte d’Ivoire, près de 19 millions de personnes ont moins de 35 ans. Et selon une enquête faite par l’Uemoa, aujourd’hui, l’on a « près de 4 millions de jeunes Ivoiriens qui ne sont ni à l’école, ni au travail ».

Des statistiques montrent que dans le monde, 35% des jeunes en 2050 seront Africains. Sur le continent, chaque année, entre 10 et 12 millions de jeunes arrivent sur le marché du travail, or il n’existe que 3 millions d’emplois dans le secteur formel qui sont créés. 

De ce fait, l’Afrique fait face à un gap autour de 10 millions de talents pour qui il va falloir trouver des solutions. Sur le continent, « 70 à 80% des économies sont dans l’informel », une tendance qui devrait être inversée pour créer davantage de plus-values en termes d’imposition. 

Un autre défi reste la croissance. Avant la crise de Covid-19, les économies africaines avaient à peu près « une croissance moyenne de 4% et en 2020, on est vers -2% ». Les prévisions indiquent à contrario, autour de 2022, « un retour vers 3 à 4% et progressivement 5% ».  

La croissance avant l’avènement de la Covid-19 était fortement draînée par les dépenses publiques. Aujourd’hui, les pays africains, devront pour la croissance future mettre l’accent sur l’investissement et le secteur privé. 

L’entrepreneuriat s’impose de facto comme une solution essentielle pour résorber le chômage. Le constat, selon des experts, est que l’entrepreneuriat dans la majeur partie est « un entrepreneuriat de subsistance; il n’est pas encore un entrepreneuriat de transformation ».  

Le Programme national de développement (PND) de la Côte d’Ivoire sur la période 2021-2025 d’un montant de 110 milliards de dollars US, soit plus de 59.000 milliards de Fcfa, prévoit 5 millions de création d’emplois. 

Braquage d’un véhicule au Tribunal de Bouaké suivi de l’enlèvement d’un détenu

Un détenu a été extrait jeudi du bureau d’une juge, sous la menace d’armes à feu, au tribunal de première instance de Bouaké, la métropole du centre ivoirien où un véhicule a été braqué dans la foulée.

Le détenu nommé « Gnana Bi Rodrigue alias Euro Getheme a été extrait du bureau de madame la juge d’instruction, sous la menace des armes à feu, par deux de ses acolytes », indique une note de justice consultée par APA. 

Un véhicule, « braqué dans l’enceinte du Tribunal de première instance de Bouake, de Type Santafe et de  marque Hunday immatriculé 3910 FJ 01 »,  est activement recherché par les autorités judiciaires.

De couleur noire, le véhicule appartient à « Madame le juge d’instruction Mme Sonté Rosine épouse Koné », poursuit le texte, qui note que la direction prise par ces quidams reste « inconnue ».

Vaccins anti-Covid : la Banque Mondiale finance le Sénégal

L’institution de Bretton Woods, à travers l’Association internationale de développement (IDA), a accordé 134 millions de dollars au Sénégal pour « un accès équitable, fiable et abordable aux vaccins Covid-19 (ainsi que) leur déploiement » dans le pays.L’Etat du Sénégal a soumis une requête auprès de la Banque Mondiale (BM) pour « l’octroi de ressources supplémentaires » destinées à lutter contre le nouveau coronavirus. Et le Conseil d’administration de la BM a approuvé, le 2 juin, ce financement « dont la moitié sous forme de don ». 

Abdoulaye Diouf Sarr, ministre sénégalais de la Santé et de l’Action sociale, a déclaré que l’apport de l’institution financière « permettra de soutenir les efforts du gouvernement pour l’acquisition de vaccins, en améliorer la disponibilité et renforcer l’accessibilité géographique aux populations ».

De son côté, Nathan Belete, le Directeur des opérations de la Banque Mondiale au Sénégal, a souligné que « le Sénégal (est) un modèle dans la gestion de la pandémie ».

Poursuivant, il a estimé que cet Etat parviendra à relever  « un énorme défi » en s’engageant notamment dans « une campagne de communication efficace et inclusive » mais aussi en assurant « la disponibilité des vaccins dans tous les centres de santé du pays ».

A terme, le projet devrait garantir « la vaccination de près de 9,5 millions de personnes ». C’est environ 55 % de la population du Sénégal où, jusque-là, seuls 458.167 individus ont au moins reçu une dose de vaccin. Il faut dire que dans ce pays ouest-africain, le scepticisme vaccinal persiste.

Selon Djibrilla Karamoko, chargé du projet au sein de la Banque Mondiale, il y aura « une campagne de communication à multiples facettes. (Celle-ci) s’inscrira dans une stratégie plus large d’engagement social et de mobilisation visant à lutter contre la résistance aux vaccins ». Pour ce faire, précise-t-il, le contenu sera adapté (à) des groupes prioritaires spécifiques afin d’accroître l’acceptation du vaccin au sein de la population.

L’institution financière basée à Washington DC (Etats-Unis) avait déjà proposé son « assistance technique » au Sénégal pour la mise en œuvre d’un Plan national de réponse d’urgence à la Covid-19. Dans un premier temps, elle a en outre injecté, en trois tranches, 25,5 millions de dollars dans le plan de riposte sénégalais.

Globalement, la Banque Mondiale a dégagé une enveloppe de 12 milliards de dollars afin d’aider les pays à revenu faible et intermédiaire pour l’achat et la distribution de vaccins, de tests et de traitements anti-Covid et le renforcement de leurs systèmes de vaccination.

Af’Sud : plus de 5.000 nouveaux cas de Covid en 24 heures

Les infections au nouveau coronavirus en Afrique du Sud continuent d’augmenter.En 24 heures, 5.782 cas et 110 décès ont été enregistrés. La province de Gauteng a connu la plus forte augmentation, a déclaré jeudi le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

L’Afrique du Sud, qui est soumise à des restrictions de niveau 2 depuis lundi dernier, a vu son taux de positivité atteindre 12,7%, a dit le ministre, accréditant l’idée que la troisième vague du pays était véritablement en cours, un mois après la découverte de quatre cas de la variante indienne hautement transmissible.

« Nous allons surveiller cette augmentation du taux de positivité pour voir si elle se maintient », a-t-il ajouté, exhortant « tous les citoyens à rester vigilants et à adhérer aux interventions non pharmaceutiques, même s’ils sont vaccinés ».

Par ailleurs, la ministre a annoncé que 1.117.569 personnes ont été vaccinées contre la pandémie de coronavirus depuis que l’Afrique du Sud a lancé son programme de vaccination à la mi-février 2021.

L’objectif à long terme du programme est de vacciner 40 millions de personnes afin de créer une immunité collective parmi les 59 millions d’habitants de ce pays d’Afrique australe.

La CEDEAO et la BAD veulent mutualiser leurs efforts de régulation des marchés en Afrique de l’Ouest (communiqué)

La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Banque Africaine de Développement (BAD) entendent accorder leurs violons dans le cadre de la régulation des marchés en Afrique de l’Ouest, a annoncé ce jeudi 3 Juin la CEDEAO, un communiqué de l’institution communautaire.

L’organisation communautaire ouest-africaine s’engage à sceller ce partenariat à travers son département en charge du commerce, l’Autorité Régionale de la Concurrence de la CEDEAO (ARCC).

C’est dans ce cadre que l’Autorité Régionale de la Concurrence de la CEDEAO (ARCC/ERCA), Sous la coordination du Département de Commerce, des Douanes et de la Libre Circulation des Personnes de la Commission de la CEDEAO, a initié une réunion d’échanges par visioconférence avec la Banque Africaine de Développement (BAD), rapporte le communiqué.

‘’Cette réunion virtuelle avec la Banque Africaine de Développement, la première du genre depuis la mise en place de l’ARCC, aura lieu le vendredi 4 Juin 2021. Programmée pour se tenir en présentiel, cette réunion aura finalement lieu par visioconférence en raison de la situation sanitaire liée à la pandémie de la Covid 19’’, précise le même communiqué.

Selon la CEDEAO, la réunion du 04 juin 2021 découle de la nécessité pour l’ARCC de mobiliser des ressources auprès des partenaires techniques et financiers internationaux et de promouvoir la collaboration/coopération entre elle et ses partenaires.

Elle a pour objectif d’informer la BAD du démarrage effectif des activités de l’ARCC, et d’identifier, ensemble, les domaines de collaboration, ainsi que les pistes d’appuis techniques et financiers possibles à explorer.

‘’Cette concertation sera marquée par une cérémonie d’ouverture animée par le Directeur Exécutif p.i. de l’ARCC, la Coordinatrice de l’Intégration Régionale de la BAD, puis le Commissaire en charge du Commerce, des Douanes et de la Libre Circulation des Personnes de la Commission de la CEDEAO’’ annonce la commission de la CEDEAO, ajoutant que ‘’les discussions seront, par la suite, axées sur les modalités de collaboration entre le Département de Commerce, des Douanes et de la Libre Circulation des Personnes, l’ARCC et la BAD, auxquelles prendront aussi part les experts respectifs des 3 entités’’.

‘’A l’issue des échanges, il est attendu que la BAD prenne mieux connaissance de l’ARCC et de ses activités, que les espaces et domaines de collaboration puissent être identifiés et que les prochaines étapes en vue de cette collaboration puissent être ébauchées’’ explique toujours la CEDEAO.

RDC: assistance alimentaire de l’ONU à des déplacés de Goma

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a commencé la distribution de rations alimentaires d’urgence aux personnes qui ont fui leur maison à Goma après l’éruption du volcan Nyiragongo le 22 mai dernier.Cette agence humanitaire de l’ONU et ses partenaires ont jusqu’à présent fourni de la nourriture à plus de 43.000 personnes déplacées à Sake, Minova et Rutshuru, des villes proches de Goma qui ont accueilli un afflux de personnes.

« Des milliers de personnes déplacées restent éparpillées dans la région, alors que l’on craint de nouvelles éruptions. Les personnes déplacées ont reçu des rations de 10 jours composées de farine, de légumineuses, d’huile et de sel », rapporte le Pam dans un communiqué de presse.

« Les gens se sentent impuissants et désespérés. Les familles qui ont fui dépendent entièrement du gouvernement et des organismes d’aide pour les produits de base comme la nourriture, l’eau et les abris », a déclaré Erwan Rumen, Coordonnateur de la zone Est du PAM en RDC.

Il a ajouté : « Le PAM est très préoccupé par la situation alimentaire et nutritionnelle des personnes contraintes de quitter leur foyer. Nous leur apportons l’assistance alimentaire dont elles ont besoin pour faire face à cette crise ».

L’éruption du volcan Nyiragongo a fait plus de 30 morts et poussé environ 400. 000 personnes à fuir leur maison ou à être évacuées. Les familles qui sont parties avec quelques biens se sont dirigées à pied vers le nord, sur la route Rutshuru/Beni, récemment débarrassée de la lave qui l’avait bloquée, ou ont contourné le lac en direction des villes de Sake et Minova, situées respectivement à 27 et 46 km à l’ouest de Goma. Certains avaient des véhicules et ont continué plus au sud vers Bukavu.

Sur la base des évaluations effectuées la semaine dernière, le PAM souhaite atteindre un total de 40.000 personnes à Sake, 65.000 à Minova et 60.000 à Rutshuru, tandis que le PAM Rwanda fournit une aide alimentaire d’urgence à de nombreuses autres personnes qui ont traversé la frontière.

En collaboration avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), le PAM a commencé une distribution de nourriture à 300 enfants qui ont été séparés de leur famille dans le chaos qui a suivi l’éruption.

Soudan du Sud : démarrage du désarmement des civils

Le Soudan du Sud a lancé ce jeudi une campagne de désarmement ciblant les civils.Le général de division, Lul Rurai Koang, porte-parole des forces de défense du pays, a déclaré que l’opération vise à lutter contre la vague de violences intercommunautaires à travers le pays.

La campagne est menée dans des régions où des conflits tribaux ont été observés ces derniers mois, causant des dizaines de milliers de déplacés à l’intérieur du pays.

Selon l’armée, le désarmement permettra de limiter le nombre des armes circulant et de réduire les violences au Soudan du Sud, un pays secoué par des troubles civils depuis plusieurs décennies.

La prolifération des armes est devenue la norme dans le plus jeune pays du monde, du fait essentiellement d’une guerre d’indépendance vieille de plusieurs décennies et de la dernière guerre civile qui a éclaté en décembre 2013.

La Mission des Nations Unies au Soudan du Sud a souligné que les violences intercommunautaires restent la plus grande menace à la paix et à la stabilité à long terme du pays.

Quelques jours avant le début de l’exercice de désarmement, sept personnes ont été tuées dans des affrontements déclenchés par des voleurs de bétail dans le comté de Pigi, dans l’Etat de Jonglei (Est).