juillet 2021 - Page 7 sur 42 - Journal du niger

Côte d’Ivoire: 108 millions Fcfa pour 6 porteurs de projets de recherche

Six lauréats retenus après un appel à projets conjoints du Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (Fonsti) de Côte d’Ivoire et du Centre de recherche canadien « Crdi », ont reçu mardi à Abidjan des chèques pour l’exécution de leurs projets.

Selon Dr Sangaré Yaya, secrétaire général du Fonsti, organisme sous tutelle du ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, il s’agit d’un projet conjoint lancé avec le Centre de recherche pour le développement international du Canada (Crdi).

Ce projet intervient dans le cadre d’une initiative d’organismes de financement de la recherche au profit de 15 pays africains au Sud du Sahara, qui a pour mission essentielle de renforcer les entités de financement de la recherche.

Cette initiative est soutenue par le Canada, l’Allemagne, la Suède, le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud. Les projets promus visent à inviter la communauté scientifique nationale à proposer des solutions à un certain nombre de problèmes auxquels le pays est confronté.

Trois thématiques ont été retenues pour cet appel à projets conjoints, la santé durable, notamment les maladies tropicales négligées, ensuite les liens entre les universités et le secteur privé, et enfin l’utilisation des énergies renouvelables pour le bien-être des populations.

Le Fonsti se veut un instrument au service du développement en Côte d’Ivoire, car la recherche doit soutenir le développement du pays. Dans cet élan, cet organisme mobilise les intelligences face aux défis pour apporter des solutions.

Le directeur de Cabinet adjoint du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, professeur Ouattara Djakalia, représentant le ministre, a adressé ses félicitations aux lauréats, lors d’une cérémonie de proclamation des résultats de l’appel à projets conjoint Fonsti-Crdi.

Il s’est réjoui des thématiques abordées par cet appel à projets qui « présentent un intérêt majeur pour le rayonnement de la science, le développement socio-économique » du pays et le bien-être des populations.

Pour lui, le contexte sanitaire actuel rend nécessaire une synergie d’actions, dans le cadre de partenariats multinationaux, techniques et scientifiques pour lutter efficacement contre les maladies tropicales négligées, les maladies chroniques infectieuses ou non transmissibles.

En outre, dira-t-il, le lien entre l’industrie et le monde de la recherche et les universités en particulier, est « une préoccupation chère au ministre  qui est convaincu que le moteur des économies émergentes repose sur la création du savoir, l’invention et l’innovation ».

Dr Rodrigue Adjoumani Kouakou, lauréat, a bénéficié de 18,5 millions Fcfa pour son projet de réalisation d’un système de chauffage de poussins à biogaz provenant des feintes des poules.

Dr Antoine Assamoi, lui, a obtenu 15 millions Fcfa pour mettre au point des solutions à intérêts thérapeutiques à base de plante curcuma long contre la dengue et le Zika, deux maladies tropicales négligées.

Quant à Dr Rita-Josiane Gouesse, elle a eu un financement de 16,5 millions de Fcfa pour une recherche visant à lutter contre le cancer du sein. Il s’agit d’une évaluation de l’intérêt de l’ADN tumoral circulant comme biomarqueur prédictif de l’efficacité de la chimiothérapie néoadjuvante chez les patientes atteintes d’un cancer avancé en Côte d’Ivoire.

Un autre projet retenu est l’évaluation in vitro de l’activité antileishmanienne de quelques plantes médicales ivoiriennes, développé par Dr Kipré Rollan Gueyraud, pour un montant à hauteur de 20 millions Fcfa.

Le projet de développement et d’optimisation par procédé d’électrocoagulation pour le traitement des eaux usées huileuses de l’industrie pétrolière, a bénéficié d’un appui de 20 millions Fcfa. Il est conçu par Dr Seyhi Brahima.

Dr Bene Kouadio, lui, a obtenu 18,85 millions Fcfa pour effectuer une enquête ethnographique et monographique des plantes utilisées dans la prévention et le traitement de trois maladies, notamment la filariose lymphatique, onchocercose et schistosomiase.

L’initiative de cet appel à projets conjoints lancé par le Fonsti et le Centre de recherche pour le développement international du Canada, s’inscrit dans le cadre du Programme quinquennal de l’initiative des Organismes subventionnaires de la recherche scientifique en Afrique (IOSRS).

Meurtres en RCA : un expert des Nations Unies plaide pour « une enquête approfondie »

Le 21 juillet dernier, dans les environs du village de Bongboto situé à quelque 300 kilomètres au nord de Bangui, les corps sans vie de 13 personnes ont été retrouvés par des soldats de la paix de l’Organisation des nations unies (Onu).Expert indépendant des Nations Unies sur la situation des droits de l’Homme en République centrafricaine, Yao Agbetse a vivement déploré ces meurtres et demandé que « justice soit rendue aux victimes et à leurs familles ».

De l’avis de ce spécialiste, « des enquêtes impartiales
et diligentes » doivent être menées afin d’identifier les auteurs de ces crimes et tous leurs complices pour les « traduire en justice ». A cet effet, M. Agbetse a lancé « un appel aux autorités centrafricaines pour qu’elles fassent toute la lumière sur cet incident alarmant dans les meilleurs délais ».

En outre, l’expert indépendant des Nations Unies sur la situation des droits de l’Homme en République centrafricaine a souligné que « le gouvernement centrafricain doit tenir sa promesse – faite dans un communiqué publié le jour même de la découverte des corps – d’ouvrir une enquête judiciaire. Les victimes et leurs familles ne méritent pas moins ».

En attendant, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) a envoyé sur les lieux une patrouille conjointe de la police des Nations unies (UNPOL) et de la force Minusca sur l’axe Bossangoa-Nana-Bakassa. A cela s’ajoute une mission conjointe composée d’UNPOL et de sa section des droits de l’Homme pour enquêter et établir les faits.

Ouattara « content » de voir Gbagbo lors d’une rencontre à la présidence

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a déclaré mardi être « content » de voir l’ancien président Laurent Gbagbo, lors d’une rencontre à la présidence de la République, à Abidjan-Plateau.

« Je suis content de te voir », a dit M. Alassane Ouattara, alors qu’il donnait des accolades à son hôte sur le perron du petit palais, à la présidence de la République. Il a demandé à l’ancien président d’enlever son masque pour des prises de vues.

Arrivé à 17h21 (GMT, heure locale), dans une 4×4 grise, souriant, M. Laurent Gbagbo, décontracté,  était vêtu d’une chemise blanche et d’un pantalon sombre. Les deux personnalités étaient visiblement heureuses de se revoir après dix ans. 

M. Gbagbo est accompagné de certains proches collaborateurs, notamment Narcisse Kouyo, venu dans son cortège. Peu avant son arrivée, étaient présents M. Hubert Oulaï, Armand Ouegnin et Assoa Adou.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) le 31 mars 2021, est arrivé à Abidjan le 17 juin 2021. Cette rencontre avait été annoncée la semaine dernière par le porte-parole du gouvernement, à l’issue d’un Conseil des ministres.

eSatini: Washington fustige l’arrestation de parlementaires

L’ambassade des Etats-Unis à Mbabane a dénoncé l’arrestation de deux députés pro-démocratie d’eSwatini, accusés de terrorisme.Bacede Mabuza et Mthandeni Dube ont été arrêtés le week-end dernier pour avoir enfreint la loi sur la répression du terrorisme. Ils doivent comparaître devant le tribunal de grande instance de Mbabane.

La police aurait émis un mandat d’arrêt contre un troisième député, Mduduzi Simelane, du Mouvement démocratique uni du peuple, pour les mêmes motifs.

« La suppression du droit des individus (y compris des membres du Parlement) d’exprimer librement leurs opinions est inacceptable », a déclaré l’ambassade des États-Unis dans un communiqué publié mardi.

Elle a appelé le gouvernement d’eSwatini « à faire preuve de transparence dans l’application de la loi et à respecter les droits de l’homme malgré les différends politiques ».

« Nous continuerons à établir des contacts à tous les niveaux du gouvernement et à travers la société civile, et réitérons notre appel à un dialogue honnête et constructif avec toutes les parties prenantes autour de la table », a déclaré l’ambassade.

Ces arrestations font suite à la répression violente des manifestations pro-démocratie dans dans ce royaume d’Afrique australe en juin, qui a fait des dizaines de morts.

Les manifestants réclamaient des réformes politiques dans un pays où le roi Mswati III détient le pouvoir absolu.

Au cours du mois dernier, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a envoyé des missions d’enquête afin de promouvoir le dialogue dans le pays, bien que les militants pro-démocratie se soient plaints d’être exclus du processus.

Ouverture à Abidjan d’une formation sur la désinformation

Un séminaire de formation sur la désinformation s’est ouvert, mardi à Abidjan, avec la participation d’une vingtaine de journalistes de la presse en ligne de Côte d’Ivoire.

Cette formation sur les fake news (fausses informations) initiée par l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire se déroule sous le thème, «Identifier et lutter contre la désinformation».

A l’ouverture des travaux, Mme Joann Lockard, Chargée d’affaires à l’Ambassade des Etats-Unis, a souligné l’importance de cette session de formation dans un contexte où le monde entier est confronté au phénomène des fake news avec son corolaire de conséquences néfastes.

Pendant deux jours, les participants seront formés sur l’identification et la démystification de la désinformation, la mésinformation, l’intox et l’infox  ainsi que sur le fact checking pour établir une source centrale de vérification des faits.

Au-delà des fake news, dix types de nouvelles trompeuses sont au menu de cette formation. Il s’agit notamment de la propagande, du piège à clic, du contenu sponsorisé, de la satire, de l’erreur, du parti pris, de la théorie du complot, de la pseudoscience, du contenu trompeur, du contenu trafiqué.

La formation est dispensée par Linda Hervieux, journaliste et photographe américaine qui a travaillé entre autres pour le New York Times, l’International Herald Tribute, le New York Daily et le Daily Beast.

Diplômée en journalisme et sciences politiques de l’Université de Boston, Linda Hervieux fut également rédactrice et journaliste d’investigation au Jersey Journal à New Jersey.

Economie : la Zlecaf soutient Made in Africa pour le rachat de Vlisco

Le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) trouve « surprenant » le refus de l’offre de 200 millions de dollars de la part de la société textile néerlandaise dont l’essentiel du chiffre d’affaires est réalisé en Afrique.D’Abidjan à Lagos en passant par Cotonou, le wax est omniprésent dans les rues à telle enseigne qu’on pourrait aisément penser que ce pagne est une création africaine. Il n’en est rien.

Les Pays-Bas sont les pionniers de la fabrication de ce tissu coloré. Peu importe, le refus de Vlisco, une marque hollandaise dont « les ventes sont presque exclusivement centrées sur l’Afrique », d’être rachetée par Made in Africa passe mal auprès du Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

Car la proposition de Made in Africa, dirigée par Kojo Annan, fils de Kofi, l’ancien Secrétaire Général des Nations Unies, a notamment bénéficié du soutien financier de la banque africaine d’import-export (Afreximbank), partenaire stratégique de la Zlecaf.

Celle-ci, dans un communiqué reçu mardi à APA, tout « en respectant les droits des parties dans le cadre d’une transaction privée », compte peser de tout son poids dans ce dossier parce qu’il s’agit d’ « une question d’intérêt public pour l’intégration du marché africain et la compétitivité régionale et mondiale ».

La Zlecaf, dans le document, rappelle que son objectif est d’accélérer « l’industrialisation du continent africain, de consolider un marché intégré comptant plus de 1,3 milliard de personnes et un PIB combiné de 3,4 billions de dollars et de placer l’Afrique sur une voie durable en matière de compétitivité régionale et mondiale ».

Et le secteur du textile est, constate la Zlecaf, « au cœur » de cette lutte économique entre Etats et continents. C’est pourquoi son secrétariat suit « de près » cette affaire étant donné que « la vente de Vlisco à Made in Africa servirait les intérêts économiques et commerciaux plus larges de l’Afrique ».

De son côté, Wamkele Mene, le Secrétaire Général de la Zlecaf, déclare : « Nous ne saurions émettre un jugement de valeur sur les motifs du rejet de l’offre de Made in Africa, laquelle était par ailleurs la plus élevée. Nous avons cependant l’intime conviction que lorsqu’une entreprise africaine soumet une offre exceptionnelle pour acquérir une entreprise étrangère qui semble tirer ses bénéfices exclusivement de ventes sur le continent africain, qui plus est soutenue par une banque de financement du commerce africain de premier plan, cette entreprise africaine est légitimement en droit d’espérer conclure la transaction en faveur de l’Afrique ».

En définitive, le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine invite instamment l’entreprise Vlisco « à reconsidérer cette décision ».

Nigeria : un budget supplémentaire de 2,3 milliards de dollars

Approuvé par le président Muhammadu Buhari, ce budget doit permettre de répondre aux besoins urgents du pays en matière de sécurité et de lutte contre le Covid-19.Le porte-parole de la Présidence, Garba Shehu, a déclaré dans un communiqué lundi à Abuja que le président Buhari, qui a signé le budget supplémentaire avant d’embarquer pour son voyage au Royaume-Uni, a félicité l’Assemblée nationale pour l’adoption rapide du projet de loi pour le budget supplémentaire.

Garba Shehu a expliqué que 123,3 millions de nairas du budget seront consacrés aux dépenses récurrentes (non liées à la dette), tandis que 859,3 milliards de nairas sont destinés au Fonds de développement pour les dépenses en capital.

Selon la déclaration, le gouvernement fédéral nigérian veillera à la réalisation en temps voulu des projets d’investissement afin d’atteindre les objectifs louables du budget.

Tunisie : l’OCI suit avec « intérêt » la situation politique

L’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) espère que la Tunisie, où le président Kaïs Saïed a gelé les activités du Parlement et démis le Premier ministre de ses fonctions, saura « surmonter l’étape actuelle » pour répondre « aux aspirations du peuple ».La jeune démocratie tunisienne vacille. Le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, a cédé à la pression d’une frange de la population qui réclamait dans les rues la « dissolution du Parlement ». A l’issue d’une réunion d’urgence, tenue dimanche dernier au Palais de Carthage, le couperet est tombé.

La suspension pour 30 jours des activités du Parlement est considérée comme « un coup d’Etat contre la révolution et la Constitution » par le parti islamiste de l’opposition Ennahdha, majoritaire à l’hémicycle.

Dans un communiqué, reçu mardi à APA, Dr Youssef A. Al-Othaimeen, le Secrétaire Général de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) a appelé les différentes parties au « calme » en consolidant notamment « les valeurs de paix et de sécurité ».

Poursuivant, M. Al-Othaimeen a affirmé « son attachement à la stabilité » de la Tunisie, non sans promettre de soutenir « tous les efforts possibles pour atteindre cet objectif ».

Locales 2022 : le Sénégal réactualise ses listes électorales

Au Sénégal, la révision exceptionnelle des listes électorales qui démarre samedi s’étalera sur une période d’un mois et demi.« Il est institué une révision exceptionnelle des listes électorales en vue des élections départementales et municipales du dimanche 23 janvier 2022 sur toute l’étendue du territoire national. Elle se déroulera du 31 juillet au mardi 14 septembre 2021 », indique un décret rendu public lundi et signé par le président Macky Sall.

Lors de la dernière élection organisée dans le pays, soit la présidentielle du 24 février 2019, les listes électorales comptaient 6.683.043 personnes. Ainsi, souligne le document de onze articles, la prochaine mise à jour du fichier électoral va « permettre particulièrement aux jeunes citoyens sénégalais qui auront 18 ans révolus à cette date du 23 janvier 2022, mais aussi à tout autre citoyen remplissant les conditions requises et n’ayant pas encore accompli cette formalité de pouvoir s’inscrire ».

Le travail sera effectué par des commissions administratives envoyées dans chaque commune au moins. « Leur composition et leur modalité de travail sont fixées par arrêté du Préfet ou du Sous-préfet selon les spécialités locales », précise la source.

Ces commissions procéderont par la suite à l’inscription de nouveaux électeurs, la prise en charge des demandes de changement de circonscription ou d’adresse électorale et la radiation d’électeurs décédés, frappés d’incapacité du fait de la loi ou qui ne désirent plus figurer sur les listes électorales, explique la note.

Elles seront chargées enfin de distribuer les cartes d’identité biométriques, faisant office de cartes d’électeurs et le changement de statut d’un militaire ou paramilitaire redevenu civil ou inversement.

Etape importante du processus électoral, cette révision était réclamée par l’opposition bien que son démarrage avait été suspendu à l’adoption du nouveau Code électoral issu du dialogue politique, rappelle Le Quotidien. Des opposants continuaient toutefois d’accuser le gouvernement de Macky Sall de vouloir empêcher l’inscription des primo-votants dont le vote est souvent défavorable aux régimes démocratiques.

Par ailleurs, le Conseil constitutionnel a rendu une décision où il juge « conformes » les nouvelles dispositions du Code électoral.

Gestion de la riposte à la pandémie du Covid-19 au Niger : Aucun cas de la variante Delta du COVID-19 dans le pays (Ministre)

Le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, le lundi 26 juillet 2021, la 29ème session du comité interministériel de gestion de la riposte à la pandémie du Covid-19 au Niger au cours de laquelle le Ministre de la santé publique a annoncé qu’aucun cas de la variante Delta du virus n’a été détecté au Niger.

En faisant le point de cette rencontre, le Ministre de la santé publique, de la population et des Affaires Sociales, Dr. Idi Illiassou Mainassara a rappelé que l’objectif est de faire la situation épidémiologique ; du déroulement de la vaccination, et de discuter surtout de l’avènement de la problématique du variant Delta qui sévit dans beaucoup de pays au monde, et dans certains pays limitrophes du Niger.

Le Ministre en charge de la santé de souligner que ‘’cette variante est la principale cause de la montée des cas de la maladie et aussi la principale cause de la mortalité liée au Covid-19’’.

Dr. Idi Illiassou Mainassara d’expliquer, par ailleurs, que ‘’cette situation va être proposée au conseil des ministres afin de prendre des nouvelles mesures ou d’améliorer les directives qui sont en vigueur’’.

Tout en attirant l’attention de la population, le Ministre de la santé publique d’indiquer que ‘’cette situation est préoccupante pour tous les pays africains, en particulier, pour le Niger, même si par ailleurs le Niger n’a pas enregistré de cas de variante Delta, d’où la nécessité de prendre des mesures pour faire face à l’arrivée prochaine de cette variante’’.

En conséquence, le Ministre de la santé publique d’annoncer que ‘’le dispositif est entrain d’être mis en place pour que le risque soit minimisé. Par ailleurs, de nouvelles directives sanitaires sont proposées au conseil interministériel d’orientation’’.

Idi Illiassou Mainassara a, en outre, fait comprendre que ‘’la seule arme qui permet de faire face à la propagation du virus est la vaccination’’.

Sur ce point, a-t-il dit, le Niger est à près de 4% du taux de vaccination pour un objectif, d’ici fin septembre, de 10%, ‘’ce qui signifie que beaucoup reste à faire’’.

Le Ministre en charge de la santé a, enfin, indiqué que ‘’le taux d’utilisation, pour le Sinopharm, est près de 97%  et  pour  l’Astrazeneca à environ  98%’’.

A la date du 25 juillet 2021, le Niger a enregistré 5 599 cas confirmés dont 5300 sortis guéris et 195 décès enregistrés, indique –t-on.

ANP