août 2021 - Page 15 sur 40 - Journal du niger

Huawei ICT Competition Côte d’Ivoire 2021 lancée le 09 septembre

La deuxième édition de «Huawei ICT Competition Côte d’Ivoire» sera lancée le 09 septembre prochain à l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC) d’Abidjan.

Huawei ICT Competition Côte d’Ivoire est une compétition ayant pour but de développer les talents de l’industrie des télécommunications, de l’information et de la communication (TIC) permettant ainsi de contribuer à l’éclosion d’un écosystème solide et durable mais aussi de réduire la fracture numérique dans le pays.

Cette deuxième édition sera parrainée comme l’année dernière par le ministère ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation. Plusieurs acteurs du secteur des TIC, des directeurs de grandes écoles et d’universités, et de potentiels candidats sont attendus à ce lancement.

Cette compétition est ouverte à tous les étudiants régulièrement inscrits dans les universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire. «La particularité de l’édition 2021 est qu’au terme de la compétition nationale, une compétition sous-régionale opposera les vainqueurs Ivoiriens à ceux du Burkina Faso, de la Guinée et du Benin », souligne une note d’information, précisant que « les lauréats de Côte d’Ivoire seront directement pris en stage par Huawei ».  

Les inscriptions pour cette deuxième édition ont déjà commencé et se font en ligne via le lien https://e.huawei.com/en/talent/#/ict-academy/ict

Huawei ICT Competition se déroule dans plusieurs pays du monde et se clôture par une finale mondiale qui a normalement lieu en Chine. La première édition de Huawei ICT Competition en Côte d’Ivoire a débuté en Janvier 2020, et a vu la participation de plus de 1280 étudiants issus de 25 établissements. Elle a pris fin le 26 février 2020, par un examen tenu à l’ESATIC.

 Au total, 69 finalistes issus de 9 établissements répartis en 23 équipes ont participé à cet examen, au terme duquel trois équipes issues de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB), de l’Institut de technologies et de spécialités (ITES) et de l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC) ont été déclarées vainqueurs.

L’examen a porté sur le routage IP et commutation, Wireless Local Area Network et Sécurité. L’équipe de l’INP-HB a participé à la finale mondiale où elle s’est classée à la troisième place. 

Blanchiment des capitaux: le FMI évaluera la Côte d’Ivoire en 2022

Les experts du Fonds monétaires international (FMI) évolueront la Côte d’Ivoire, en 2022, dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT).

Le mécanisme de LBC/FT est effectué avec le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), institution spécialisée de la Cedeao, dont l’objectif est d’assurer la lutte contre le blanchiment de capitaux. 

« La Côte d’Ivoire sera évaluée en 2022 et les préparatifs ont commencé depuis le mois de juin dernier », a dit jeudi à Abidjan le correspondant national du GIABA, M. Idrissa Touré, lors de la seconde session plénière extraordinaire de sa Commission technique qui se tient sous un format hybride, en présentiel et par visioconférence, du 16 au 20 Août 2021, à Abidjan. 

« Nous sommes à fond dans la préparation de cet exercice avec les experts du FMI qui va évaluer la Côte d’Ivoire. On s’est déjà accordé sur un chronogramme et la conformité technique », a indiqué M. Touré, ajoutant qu’un questionnaire renseigné a été transmis le 13 août 2021.

La prochaine étape, confiera-t-il, est le renseignement du questionnaire sur l’efficacité et après la visite sur place en Côte d’Ivoire. Cette mission du FMI vise à examiner les instruments de lutte contre le blanchiment de capitaux. 

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé, a indiqué qu’en Côte d’Ivoire, le gouvernement a pris toutes les dispositions de lutte contre le blanchiment de capitaux et de lutte contre le terrorisme via des textes juridiques. 

En outre, « les flux financiers sont contrôlés et nous sommes au courant de toutes les transactions », a-t–il poursuivi, se disant satisfait des résultats enregistrés qui montrent la performance des dispositifs. 

Cette session, selon le directeur général du GIABA, M. Kimelabalou Aba, vise à « rattraper le retard accusé dans la conduite et l’examen du rapport » et devrait permettre d’examiner et adopter les rapports d’évaluations mutuelles du Niger et du Nigéria. 

« Il y a un progrès de la conduite des enquêtes », a rassuré , M. Kimelabalou Aba, en marge de la session qui a regroupé les correspondants nationaux du GIABA, les membres du Groupe des Experts sur l’Evaluation et la Conformité (GEC) et les membres délégués spécifiques des Etats membres du GIABA dont les rapports d’évaluation Mutuelle (REM). 

Les sessions plénières ont par ailleurs pour objectif de favoriser des discussions entre techniciens des États membres autour des menaces et défis liés à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le  financement du terrorisme (LBC/FT) dans la sous-région. 

Elles permettent également aux Etats membres d’aborder les questions pertinentes nécessitant une approche concertée et harmonisée dans la mise en œuvre effective des mesures de LBC/FT et d’établir des partenariats entre experts.

Les évaluations mutuelles (EM) visent également à aider les Etats membres à combler les lacunes identifiées dans leur dispositif de LBC/FT afin d’assurer la conformité et l’efficacité d’avec les standards internationaux.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La Fête de la Jeunesse, les manœuvres militaires et la participation du Maroc au 4ème Forum sino-arabe sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la Fête de la Jeunesse, qui coïncide cette année avec le 58ème anniversaire du Roi Mohammed VI, symbolise la « symbiose indéfectible entre la monarchie, le Roi, et le peuple et plus particulièrement la jeunesse ».

Plus qu’une occasion symbolique, la Fête de la Jeunesse est le meilleur moyen pour rappeler chaque année aux millions de talents marocains que le Maroc du futur leur appartient et qu’ils devront, de toutes les manières, comme les générations aînées, “apporter leur pierre à l’édifice avant de passer le flambeau aux cadets”.

Pour sa part +L’Opinion+ estime qu’il s’agit d’un événement qui met en lumière “l’engagement résolu” du Souverain à concrétiser le projet sociétal pour lequel il a jeté les bases depuis son accession au Trône.

Un projet qui incarne l’espoir et les aspirations de la jeunesse pour l’édification d’un Maroc moderne, assurant aux différentes franges du peuple, particulièrement les jeunes, les conditions d’une vie digne et prospère, ajoute le quotidien.

Pour assurer l’ancrage du Royaume dans la dynamique de développement, le prochain gouvernement devrait élaborer une vision pragmatique globale, à même de répondre aux attentes d’une jeunesse dont le capital confiance en l’avenir s’est dangereusement érodée durant la dernière décennie, recommande-t-il.

+Assahra Al Maghribia+ rapporte que les Forces Armées Royales (FAR), en partenariat avec le Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), ont organisé, du 16 au 19 août, le symposium virtuel « Africa Endeavor 2021 », avec la participation d’une vingtaine de pays africains, en plus d’organisations africaines et internationales.

Africa Endeavor est le symposium annuel des dirigeants du Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique, portant sur les communications et les possibilités d’améliorer la formation et le développement des capacités de communication des forces armées, ainsi que sur l’interopérabilité des opérations multinationales, rappelle le journal.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que le Maroc a pris part, jeudi, par vidéoconférence aux travaux du 4ème Forum de la coopération sino-arabe dans le domaine du transfert de technologie et de l’innovation.

Le Forum, organisé par le Centre sino-arabe de transfert de technologie, s’est tenu en marge de la cinquième édition du Salon de la Chine et des pays arabes, sur le thème « Approfondir la coopération économique et commerciale et la construction commune de la Ceinture et la Route ».

La Marocaine Karima El Korri nommée Coordonnatrice résidente de l’ONU en Malaisie, Brunéi Darussalam et Singapour

Le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a nommé la Marocaine Karima El Korri au poste de Coordonnatrice résidente de l’ONU en Malaisie, au Brunéi Darussalam et à Singapour, avec l’approbation des gouvernements respectifs des pays hôtes, a annoncé son porte-parole à New York.«Karima El Korri apporte à ce poste plus de 20 années d’expérience dans le domaine du développement international acquises au sein de l’ONU et d’autres organisations», a précisé la même source dans un communiqué. Dans le cadre de ses affectations les plus récentes à l’ONU, elle a dirigé la Division du Programme 2030 à la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO), après avoir géré le portefeuille de la population et du développement et initié le travail de la Commission sur les questions relatives aux migrations internationales, au vieillissement de la population et à l’autonomisation des jeunes.

Auparavant, Karima El Korri a été conseillère régionale en matière de gouvernance et coordonnatrice de projets au sein du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

 Avant de rejoindre l’organisation internationale, Karima El Korri a été enseignante à l’Université Al-Akhawayn à Ifrane et travaillé, également au Maroc, pour un centre d’étude et d’analyse «où elle a développé une collaboration avec le gouvernement, la société civile, le secteur privé, les universités, les jeunes et les organisations internationales sur les questions de développement dans le pays », a ajouté la même source.

Le Maroc participe à la 5-ème exposition Chine- Pays Arabes

L’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE) co-organise la participation du Maroc à la 5ème Exposition Chine Pays-Arabes tenue du 19 au 22 août à Ningxia en Chine.Pays à l’honneur de cette édition, le Maroc y prend part dans le cadre de la consolidation des relations bilatérales sino-marocaines et le renforcement des actions de promotion économiques du Maroc sur le marché chinois, indique un communiqué de l’AMDIE.

Le Royaume est de ce fait présent à travers un pavillon de 200 m² entièrement digitalisé pour mettre en avant l’offre Maroc dans différents secteurs. Le pavillon est animé par les outils promotionnels digitaux de l’ONMT, TMSA, et la Maison de l’Artisan.

Notons qu’en marge de cette exposition, le Maroc co-organise en collaboration avec le Conseil Chinois pour le Développement du Commerce International (CCPIT) une conférence dédiée à la promotion des investissements et du commerce en format hybride, en présentiel pour les participants chinois et en ligne pour les participants marocains.

La conférence verra l’intervention d’imminents speakers à savoir MM. Xu Ning, Vice-Chairman de Ningxia Hui Autonomous Region, Ali Seddiki, Directeur Général de l’Industrie au ministère marocain de l’Industrie, du Commerce, de l’Economie Verte et Numérique, Reda Ouadghiri Idrissi, conseiller économique de l’Ambassade du Maroc en Chine, Mehdi Laraki, Président du conseil d’affaire Maroc- Chine, Badr Lahmoudi, DG, Dicastal Maroc, Jerry Cui, Directeur Général de Huawei Maroc ainsi que Said Arden, Directeur Général de Bank Of Africa (succursale à Shanghai), Mme Cai Jai, DG, Oméga Textile Maroc, et Mme Wang Lu, Directrice, Industrial service Department, CRBC.

S’agissant des secteurs clés d’échanges Marocco-chinois, on compte entre autres le secteur manufacturier, l’Industrie automobile, les technologies de l’information et de la communication, l’aéronautique, l’énergie (dont le nucléaire), les services, la finance, la construction, le tourisme, la santé, l’agriculture, les infrastructures de transport ou encore la vente en ligne (premier marché mondial).

D’autres secteurs sont aujourd’hui identifiés comme présentant un fort potentiel dans le développement des échanges commerciaux entre les deux pays pour ne citer que l’industrie chimique, l’assurance et banque, la haute technologie, les énergies renouvelables, l’environnement et traitement des déchets, les franchises ou encore les dispositifs médicaux.

Premier partenaire asiatique du Maroc avec une part de 46% des échanges, la Chine a affiché une croissance de ses échanges commerciaux avec le Royaume de l’ordre de 2,7% en 2020, soit plus de 1,4 milliard de dirhams, selon le dernier rapport de l’Office des changes.

Sénégal : le Khalife général des Tidianes se paie la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, relaient, pour l’essentiel, le sermon du guide de la confrérie soufie des Tidianes à l’occasion de la célébration de l’Achoura, qui a lieu le 10ᵉ jour de muharram, le premier mois de l’année dans le calendrier musulman.« Le sermon du Khalife général des Tidianes », « Le sermon de Serigne Babacar Sy », « La Fatwa de Serigne Babacar », « Le sermon plein de sagesse de Serigne Babacar Sy Mansour », « Les vérités crues du Khalife… », titrent en chœur Le Soleil, WalfQuotidien, Sud Quotidien, Les Echos et Vox Populi. Dans le premier journal, « le Khalife général des Tidianes appelle les Sénégalais à aller se faire vacciner pour endiguer la troisième vague de Covid-19 qui fait des ravages. »

« Serigne Babacar Sy Mansour, dans une déclaration aux allures de diagnostic de la société sénégalaise, a abordé plusieurs autres sujets », souligne le quotidien national. « Hommes politiques, fauteurs de troubles sur les réseaux sociaux, disciples des confréries, patrons de presse, chacun a reçu sa dose » lors de « la fatwa sans complaisance » de Serigne Babacar Sy Mansour, notent nos confrères de WalfQuotidien.

Sud Quotidien fait le focus sur le volet politique abordé par le guide des Tidianes et informe que ce dernier « invite Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, et ses collègues députés à revoir leur comportement dans l’hémicycle. »

« Serigne Babacar Sy, estimant que les députés ont failli à leur mission de défendre les intérêts des Sénégalais, a dénoncé avec vigueur le spectacle des disputes, insultes et insanités que donnent très souvent les députés de la 13ème législature », poursuit le journal.   

« Serigne Babacar Sy Mansour sermone pouvoir et opposition, appelle l’Etat à sévir et à juguler les réseaux sociaux et incite à la vaccination contre la Covid-19 », résume Les Echos.

Vox Populi fait savoir que « le Khalife général des Tidianes appelle à la résilience face à delta, à l’harmonie sociale et au respect de la morale politique. »

Le Quotidien, comme à l’accoutumé, fait recours aux jeux de mots pour ressortir le faussé qui sépare le discours de Serigne Babacar Sy Mansour et celui de Serigne Moustapha Sy, guide d’une partie des Tidianes, et titre : « Discours sy différents. »

Si le premier a choisi de faire un tour d’horizon sur les questions sociétales, le second a lui préféré faire le focus sur l’aspect politique. « Tivaouane donne une idée des couleurs de la coalition annoncée de l’opposition. Serigne Moustapha Sy a annoncé que le Pur (son parti) ira aux Locales avec, entre autres, Pastef, Taxawu Senegaal et le PDS. Et le guide religieux se dit déterminé à prendre la mairie de Tivaouane des mains de la majorité présidentielle », écrit Le Quotidien.

Cela fait dire à Les Echos que « Serigne Moustapha Sy déballe et menace ». Dans les colonnes de Tribune, il déclare en effet que si Macky s’aventure à chercher un 3ème mandat, il « me trouvera sur son chemin. »

Covid-19: l’UJPLA lance la réflexion sur la résilience des médias

L’Union de la presse libre africaine (UJPLA) a lancé, jeudi, à Abidjan la réflexion sur la résilience des médias africains face à la pandémie de la covid-19, lors de la célébration de l’an 1 de l’Union.

Cette réflexion a été menée dans un panel autour du thème « Résilience des médias face aux crises: cas de la crise sanitaire de la Covid-19 ». Selon M. Alafé Wakili, directeur général du journal L’Intelligent d’Abidjan, la Covid-19 a affecté les entreprises de presse.

Les ventes de la presse imprimée, dira-t-il, ont baissé. En Côte d’Ivoire, le secteur des médias a bénéficié d’une aide exceptionnelle de 200 millions Fcfa, mais il estime que « beaucoup d’efforts pourraient être faits par le gouvernement ».

La Covid-19 « nous a créé plus de problèmes que d’habitude, (mais) cette crise a donné l’opportunité d’une résilience aux médias qui augure qu’au sortir de cette pandémie, la presse peut continuer à se réinventer », a-t-il poursuivi.

Mme Bernise Nguessan, directeur exécutif du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP, public), a relevé que les médias devraient élaborer une cartographie des risques, ce qui devrait permettre d’ériger des formes de résiliences et de se reconstruire après une perturbation.

Quant à M. Maixent Degny, représentant du directeur général de la RTI, la télévision publique, un organise de presse est tout comme toute entreprise qui est soumise aux aléas d’une entreprise de production. De ce fait, elle doit « anticiper » sur les événements avec des solutions.

Il a exhorté les entreprises de presse à protéger leurs agents et les professionnels des médias à respecter les mesures barrières. En outre, les médias devront réorganiser leur espace de working avec le digital et le télétravail.

M. Degny a par ailleurs invité l’organisation panafricaine à organiser un colloque international qui pourrait poser les « vrais problèmes » auxquels les journalistes en Afrique sont confrontés pour mieux adresser leurs besoins de sécurités.

Mme Agnès Kraidy, la représentante du ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, parrain de la cérémonie, a félicité les membres fondateurs de l’UJPLA pour cette initiative.

Elle a fait observer que l’an un devrait permettre de questionner la pratique professionnelle afin de professionnaliser davantage le secteur et répondre aux défis, afin de travailler dans un environnement plus sécurisé.

Le président de l’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA), Noël Yao, a annoncé à cette occasion que le Ghana était prêt à abriter le siège de l’organisation.

« En un an, nous avons le plaisir de dire que nos membres inscrits vont du Maroc jusqu’en Afrique du Sud avec près de 30 pays africains sur les 54 de l’Union africaine », a indiqué M. Noël Yao, au cours de ce panel organisé à la Maison de la presse d’Abidjan.

Il a fait savoir qu’en ce qui concerne les membres, l’UJPLA enregistre aujourd’hui « plus de 100 membres répartis sur le continent », annonçant que dans les prochains jours, il a été « invité par les autorités ghanéennes (à Accra) pour l’accord de siège de l’organisation à Accra ».

« Au départ, nous avons mis le siège au Bénin, mais compte tenu de quelque difficultés post-électorales, les autorités nous ont demandé d’attendre, nous avons attendu et aujourd’hui le Ghana à travers les autorités (veut abriter le siège), je vais rencontrer le ministre de la Communication à la fin de ce mois et probablement le chef de l’Etat ghanéen pour finaliser l’accord de siège », a-t-il expliqué.

« Étant Ivoirien, en tant que président, pour une question d’usage diplomatique, le siège ne peut pas être à Abidjan », a-t-il ajouté, mentionnant qu’une organisation, se construit année après année, c’est le cas de l’UNJCI, la faîtière de la presse ivoirienne, créée en 91 par trois personnes.

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) a été portée le 18 août 2020, à Abidjan, sur les fonds baptismaux, à l’issue d’une Assemblée générale constitutive, à la Maison de la presse.  

Les membres ont adopté à l’unanimité les statuts de l’association, régie par la loi de septembre 1960 du droit ivoirien, et fixé le siège social à Cotonou, au Benin, indiquant qu’il pouvait être transféré en cas de besoin en tout autre lieu du continent africain par décision de l’Assemblée générale.

Le journaliste ivoirien, Noël Yao, a été élu président de l’UJPLA pour un mandat de six ans à la tête de l’association dont l’objet est de « défendre la liberté et la sécurité physique, morale, matérielle, sociale, économique, culturelle, politique, démocratique et les intérêts des journalistes ».

Enseignement supérieur ivoirien: homologation de diplômes de 19 établissements

Quelque 19 établissements supérieurs ont reçu, jeudi à Abidjan, des arrêtés d’homologation de diplômes, au cours d’une cérémonie présidée à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody par le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Prof Adama Diawara.

La Commission de reconnaissance et d’équivalence des diplômes nationaux et étrangers (CREQ) présidée par le Prof Vafi Doumbia, également Directeur général de l’Enseignement supérieur, a reçu les dossiers de 23 établissements dont 22 établissements privés et un établissement public hors tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

« Sur les 23, il y avait 10 établissements pour l’attribution, 8 pour la régularisation et 5 pour le renouvellement », a déclaré Prof Doumbia, ajoutant qu’après les travaux de la Commission, « 19 établissements ont reçu l’avis favorable », tandis que « 4 ont été ajournés ».

Poursuivant, le directeur général de l’Enseignement supérieur « a invité tous les établissements à s’engager dans la voie de la reconnaissance nationale ».

Les bénéficiaires ont par la voix de Prof Séraphin Yao Prao, salué le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, car selon eux, cette cérémonie de remise d’arrêtés d’homologation de diplômes « va rassurer les étudiants et leurs parents » sur « la crédibilité et la fiabilité des parcours que nous proposons ».

Le ministre Adama Diawara, a souligné l’importance des établissements privés  dans le système de l’enseignement supérieur ivoirien. Ces établissements privés absorbent plus de 45% des étudiants ivoiriens, selon l’annuaire 2019 qui compte 249 420 étudiants.

Poursuivant, il a expliqué que cette remise des arrêtés s’inscrit dans le cadre de la recherche d’un « enseignement supérieur de qualité sur toute la ligne, c’est-à-dire au niveau des infrastructures, des équipements, de l’offre des formations, de la qualité des enseignants, du personnel d’encadrement…».

Dans cette perspective, le ministre a annoncé la notation et le classement prochains des établissements supérieurs privés et publics. Une réforme du Brevet de technicien supérieur (BTS) grâce à un financement de la Banque mondiale pour identifier les filières porteuses d’emploi au niveau de ce diplôme, est également prévue.

Cette réforme consistera à regarder le bassin de l’emploi pour savoir quelles sont les filières porteuses d’emploi au niveau du BTS. Les filières qui ne sont pas porteuses d’emploi seront « supprimées », a annoncé Prof Adama Diawara.

La Commission de reconnaissance et d’équivalence des diplômes nationaux et étrangers  (CREQ) a été créée en 1997. C’est un organe habilité à se prononcer sur la reconnaissance et sur l’équivalence des diplômes nationaux et étrangers soumis à son appréciation par les établissements d’enseignement supérieur ou par des tiers. 

Elle donne également son avis sur l’habilitation des établissements à délivrer des diplômes nationaux post-bac. La CREQ est constituée de membres statutaires nommés et désignés par le ministre de l’Enseignement supérieur. Elle reçoit les dossiers d’établissements qui sont soumis à examen.

Côte d’Ivoire: l’opposant Mamadou Koulibaly, maire d’Azaguié, démissionne

L’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Mamadou Koulibaly, maire d’Azaguié (Sud), a déposé jeudi une lettre de démission auprès du préfet de la Région de l’Agneby-Tiassa, selon des sources concordantes.

M. Mamadou Koulibaly, fondateur de Liberté pour la démocratie et la République (Lider, opposition), a annoncé sa démission lors d’un conseil municipal extraordinaire tenu dans la salle de mariage de la Mairie d’Azaguié.

Le professeur agrégé en économie, Mamadou Koulibaly, a expliqué aux conseillers municipaux et aux représentants de la population, les raisons de sa démission à la tête de la commune.

Cette décision intervient après un courrier qu’il a reçu, en provenance de la Primature, insinuant qu’il lui sera « prélevé une somme de 4 millions de Fcfa chaque mois sur sa pension viagère en sa qualité d’ancien président d’institution ».

Et ce, parce qu’il « exerce toujours comme maire et que l’Etat lui verse des indemnités liées à cette fonction ». Suite à cela, il a adressé un courrier au préfet de région qui, lui fera parvenir à la Primature cet acte de démission. 

L’ancien président de l’Assemblée nationale entend toutefois saisir la justice pour dénoncer cette situation et faire rétablir ses droits.  

Prison d’Abidjan: 22 agents pénitentiaires grévistes dont 2 femmes arrêtés

Vingt-deux agents de la garde pénitentiaires dont deux femmes ont été arrêtés mercredi lors d’une grève à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), selon une note sécuritaire établissant le bilan des interpellations, consultée jeudi par APA.

Ces agents  arrêtés devaient être libérés dans les heures qui suivent après une rencontre avec le ministre ivoirien de la Justice qui s’est achevée jeudi soir.

Les grévistes annoncent la suspension de leur mot d’ordre de grève après avoir obtenu cinq points d’accord sur neuf de leurs revendications, selon des sources concordantes.

Un fort détachement de forces de l’ordre était déployé à la Maca, la plus grande prison du pays, de 7h30 à 13h (GMT, heure locale) suite à la grève des agents de la garde pénitentiaire. Ils ont été « interpellés et conduits par la gendarmerie et la police pour troubles à l’ordre public ». 

 Sur ces 22 agents interpellés, l’on compte 20 hommes et deux femmes. Parmi eux, treize agents mis à la disposition de la gendarmerie ont été conduits à Agban et neuf autres mis à la disposition de la police nationale ont été conduits à la préfecture de police. 

Les individus interpellés ont été conduits, selon la note, « sous bonne escorte par différentes forces en présence ». En outre, la situation est actuellement calme au niveau de la Maca et le  procureur de Yopougon (Ouest Abidjan) est « informé ».

Une « enquête est en cours » et devrait situer les responsabilités de ces agents grévistes de la garde pénitentiaire qui revendiquent, entre autres, un arrêté ministériel pour que leur tenue s’accompagne par le galonage, car chacun s’habille dans le « billard » avec des grades qu’il s’octroie.

Le Collectif des syndicats revendique un bail plus conséquent, parce que les taux actuels dont « le plus bas est à 70.000 Fcfa et de façon graduelle à 80.000 Fcfa, 90.000 Fcfa et 170.000 Fcfa « ne sont plus concurrentiels sur le terrain ».