août 2021 - Page 38 sur 40 - Journal du niger

Covid-19 au Sénégal : les frais d’oxygénation « gratuits »

Les malades du coronavirus internés dans les cliniques privées au Sénégal n’auront plus à payer les frais d’oxygène, a annoncé lundi le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.Une bouffée d’air frais. Au cours d’une visite au niveau de structures produisant de l’oxygène cher à certains patients en détresse respiratoire pour cause de Covid-19, le ministre Diouf Sarr a déclaré que la facturation de ce gaz incolore pour ces malades sera rendu « totalement » gratuite dans les centres de traitement privés.

« Sur instruction du Chef de l’Etat, désormais, l’oxygène à livrer pour les malades dans les CTE (Centres de traitement épidémiologique) privés sera totalement gratuit. L’Etat va prendre cette partie de la facture du privé pour que le malade, hospitalisé dans le privé, voit dans sa facture défalquer la partie oxygène », a-t-il souligné dans des propos relayés par la page Facebook de son ministère.

M. Sarr note que cette mesure « va largement soulager nos compatriotes qui se soignent dans le privé ».

Une partie de la presse locale a fait état ce jour du manque d’oxygène pour la prise en charge des cas graves dans les Centres de traitement épidémiologique (CTE) du coronavirus, qui « sont toujours sous tension » d’après Le Quotidien. C’est ainsi que « l’Etat réquisitionne toute la production d’oxygène dans le pays, les fabricants de gaz intégrés dans le Comité national de gestion de l’épidémie », selon le journal.

Une accompagnante interrogée par le site Senego déplore le problème d’oxygène avant de déverser sa colère sur les médecins traitants de sa sœur finalement décédée de la pandémie. « Elle était sous oxygène dans cet hôpital. On est restés des heures sans voir un médecin. Le lendemain, un infirmier nous souligne que l’oxygène ne suffit pas. On doit aller chercher de l’oxygène dans les pharmacies à notre charge. Ma sœur a finalement rendu l’âme à cause du coronavirus et de ce manque de vigilance des médecins. C’est un manque de respect », s’est-elle offusquée.

En revanche, le quotidien national Le Soleil précise qu’« aucune rupture d’oxygène (n’a été noté) dans les centres de traitement » même si les autorités attendent « l’arrivée de deux centrales d’oxygènes le 12 août prochain ».

Au Sénégal, la Covid-19 est entrée dans une fulgurante troisième vague à cause du variant Delta. A ce jour, 64.024 cas positifs ont été recensés dont 48.378 guéris, 1394 décès et 14.252 patients sous traitement dans les centres dédiés ou à domicile.

Sénégal : grave accident de la circulation sur la Nationale 2

La collision entre un car de transport en commun « Ndiaga Ndiaye » et un minibus a fait plus d’une dizaine de morts et plusieurs blessés graves.Le bilan est lourd. L’accident survenu tôt ce matin sur la route de Ndioum (nord) a fait 11 morts, dont 7 femmes et plusieurs personnes blessées. Parmi ces derniers, deux grièvement atteintes, sont en réanimation.

Les circonstances réelles de l’accident ne sont pas encore connues. Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye a annoncé, dans un communiqué, se rendre sur les lieux du sinistre.

Il a par ailleurs rappelé aux conducteurs quelques règles de sécurité à respecter en période d’hivernage où les pluies sont récurrentes et les chaussées glissantes.

Sur son compte Twitter, le président Macky Sall a exprimé sa « douleur suite au terrible accident de la route tôt ce matin au croisement de Guédé et de la RN2 à Podor ».

Il a profité de l’occasion pour présenter ses condoléances aux familles des 11 personnes décédées et souhaiter prompt rétablissement aux blessés.

Les médias numériques ivoiriens invités à «filtrer» les commentaires des internautes

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI) invite, les entreprises de presse numérique à «filtrer» les commentaires par l’entremise d’un modérateur, dans son rapport de juillet 2021 sur les manquements à la déontologie.

Face aux « commentaires diffamatoires et injurieux », le Comité de monitoring de l’Omenci annonce que « désormais il tiendra compte des commentaires désobligeants des internautes, (ainsi que les) commentaires qui engagent l’auteur de l’article et le média ». 

La loi de décembre 2017 portant régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire fait obligation aux entreprises de presse numérique de disposer d’un modérateur.

« Le Comité encourage les médias numériques à filtrer les commentaires par l’entremise d’un modérateur », indique le rapport dans un point sur les manquements relevés notamment sur la période du 1er au 31 juillet 2021. 

Sur 15 médias monitorés entre le 1er et le 31 juillet 2021, des manquements ont été relevés dans deux médias. Ces manquements ont été enregistrés dans quatre articles.

Ces entorses à la déontologie portent essentiellement sur la violation de l’article 11 du Code de déontologie du journaliste qui réfute la publication d’images ne portant pas atteinte à la dignité et à l’honneur, et de l’article 7 qui appelle à faire la différence entre la communication (publireportage…) et l’information. 

En outre, l’article 15 de la Charte des professionnels des médias recommande que le journaliste doit changer le nom, et mettre un bandeau ou un masque sur le visage de l’enfant accusé ou coupable d’un crime.

Concernant le premier article, le Comité de monitoring de l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI)   a épinglé le média du fait « des commentaires diffamatoires et injurieux en l’endroit de l’ex-Première dame Simone Gbagbo». 

L’article est intitulé «  Côte d’Ivoire : Simone Gbagbo désormais libre de tout mouvement, son mandat d’arrêt international levé par la CPI ». Plusieurs commentaires font état de piques lancés entre des internautes.  

Quant au deuxième article, intitulé « Un candidat présumé fraudeur au Bac épinglé à Tanda », il lui est reproché la violation de l’article 11 du Code de déontologie qui requiert de ne jamais publier d’image sans s’être préalablement assuré qu’elle ne porte pas atteinte à la dignité et à l’honneur.

Selon l’observatoire, « le titre est contraire au contenu de l’article ». Celui qui est présenté par le titre comme fraudeur est plutôt une personne âgée ayant réussi à son examen de BAC, ce qui a pour conséquence de spolier l’image de la personne et de semer la confusion dans la tête du lecteur.

« En deuxième lieu, la photo d’illustration utilisée par le média épinglé est une photo d’un article » d’un autre média  sur le même sujet, mentionne l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI).

L’entreprise de presse numérique indexée affiche dans un autre papier, en titre, « Commercialisation de vins mousseux de qualité: Œnophile présente sa gamme de vins mousseux Imperial Spirit et ses ambassadeurs ». Pour l’OMENCI, il faut faire la nuance entre le publireportage et l’information.

Dans un troisième factuel intitulé « Un candidat au BAC découvert avec de la drogue à Grand-Bassam », l’observatoire relève qu’un autre média a violé l’article 15 de la Charte qui recommande de changer le nom et mettre un bandeau ou un masque sur le visage de l’enfant accusé ou coupable d’un crime.

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI) fait remarquer que l’image d’illustration utilisée par ce média numérique est « une image d’élèves faisant le rang pour rentrer en classe, et il aurait fallu la flouter ».  

L’OMENCI est un organe technique du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), la faîtière de la presse numérique ivoirienne. Il est dirigé par un secrétaire exécutif, nommé par le président du REPPRELCI.

L’observatoire, doté d’un règlement intérieur, a pour missions de faire le monitoring des médias numériques de Côte d’Ivoire, de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie, promouvoir la liberté de la presse, contribuer à la labellisation des médias numériques et assurer la médiation.

Kigali et Harare veulent renforcer leur coopération sécuritaire

La ministre zimbabwéenne de la Défense, Muchinguri Kashiri, et son homologue rwandais, le général de division Albert Murasira, se sont engagés à renforcer la coopération militaire entre les deux pays.Selon un communiqué publié par le ministère de la Défense à Kigali, les deux ministres ont discuté de la manière de renforcer la coopération bilatérale en matière de défense entre le Rwanda et le Zimbabwe, lors d’une réunion tenue hier lundi à Kigali.

« Notre rencontre d’aujourd’hui avait pour objectif, entre autres, de partager des informations concernant les défis auxquels nos deux pays sont confrontés, y compris les menaces liées au terrorisme dans nos pays, notre région et le continent africain », a déclaré Mme Kashiri après la réunion.

Elle a souligné que le Rwanda et le Zimbabwe entretiennent des relations de longue date qui remontent à 1997, date à laquelle un protocole d’accord a été signé et reste en vigueur.

« L’armée zimbabwéenne est prête à travailler avec la partie rwandaise pour échanger des informations sur ce qui se passe au Mozambique, en particulier à Cabo Delgado où le Rwanda a déployé un contingent de 1.000 militaires et policiers pour rétablir la paix dans cette région rétive », a-t-elle ajouté.

Le gouvernement rwandais explique que ce déploiement de militaires au Mozambique est justifié par les bonnes relations bilatérales entre le Rwanda et le Mozambique, suite à la signature de plusieurs accords entre les deux pays en 2018.

Cotonou: une banque ouvre une agence prestige

Une filiale du groupe marocain Banque centrale populaire (BCP), a ouvert, une nouvelle agence Prestige dédiée à la clientèle privée, dans la Zone CENSAD Aéroport, à Cotonou, selon une note transmise à APA, mardi.

Cette agence de Banque Atlantic Bénin a été inaugurée le 16 juillet lors d’une cérémonie officielle en présence du préfet du Littoral, de l’ambassadeur du Maroc au Bénin, des actionnaires et du directeur général de Banque Atlantique.

L’événement a regroupé également des personnalités du monde des affaires, des clients et prospects de la banque. A cette occasion, les invités ont pu découvrir les locaux de la nouvelle agence, équipée d’un accès sécurisé par carte magnétique personnalisée et dotée de deux guichets automatiques.

L’agence Prestige, un nouveau concept de la banque, notamment dédié à la clientèle privée, vise à apporter à cette clientèle cible, « la meilleure expertise en matière de gestion de leurs actifs, à travers une relation client personnalisée et dans un cadre alliant modernité, confort et sécurité ».

A travers ces nouveaux espaces, le groupe bancaire veut offrir à ses clients privés des solutions exclusives pertinentes, notamment via une gamme de produits packagés, tels qu’Atlantique Platinium et Atlantique Gold, destinées à leur simplifier les opérations de banque au quotidien.

Ces packs comprennent un ensemble de produits et services sur mesure, en vue de  permettre aux opérateurs économiques, aux chefs d’entreprises, aux institutions de la République, et aux cadres de haut rang de bénéficier de prestations bancaires haut de gamme.  

Troisième plus grand groupe bancaire de la zone Uemoa, en termes de parts de marché, Banque Atlantique est présente dans les huit pays membres de l’Union monétaire (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo).

Côte d’Ivoire: 26 agents d’assurance reçoivent des cartes professionnelles

En vue de se conformer à la réglementation du Code des assurances en Côte d’Ivoire, une filiale du groupe marocain Banque centrale populaire (BCP), remet des cartes professionnelles à 26 de ses agents mandataires.

La remise de ces cartes professionnelles a eu lieu au siège social de la compagnie Atlantique Assurances, en présence de Mme Rosalie Logon, la directrice générale, ainsi que des membres du Comité de direction, organe de pilotage de la stratégie de l’entreprise.   

Cette filiale se conforme ainsi aux exigences des articles 501 et 503 du Code des assurances, qui stipulent que l’exercice de la profession d’agent mandataire d’assurance est subordonné à la délivrance d’une carte professionnelle.

Ces 26 agents mandataires de la société d’assurance peuvent désormais s’adresser aux clients et prospects, munis d’une carte professionnelle officielle d’agent d’assurance pour la présentation et la commercialisation des produits de la compagnie. 

« Avec la carte professionnelle qui porte la marque Atlantique Assurances, vous incarnez désormais les valeurs de notre compagnie, qui sont la citoyenneté, la proximité, la performance et l’innovation », a dit Mme Rosalie Logon aux agents récipiendaires des nouvelles cartes professionnelles.

« Ces valeurs, que nous partageons à l’échelle de notre Groupe, nous aident à perpétuer l’œuvre que nous bâtissons ensemble », a ajouté la directrice générale de la compagnie, Mme Rosalie Logon, lors d’une allocution.  

La filiale ivoirienne, créée en 2005 est classée dans le top 6 des compagnies d’assurance non vie en termes de parts de marché en Côte d’Ivoire. Ses activités se concentrent sur l’offre de produits « non vie » afin de se prémunir notamment de l’Incendie, l’accident et les risques divers (IARD).

Mali : adoption du plan d’actions de Choguel Maïga

Le plan d’actions gouvernementales du Premier ministre malien a été plébiscité lundi par les membres du Conseil national de transition (CNT).Après onze heures de débats au Centre international de conférence de Bamako, 102 membres de l’actuel organe législatif ont approuvé le plan d’actions du chef du gouvernement de transition malienne, Choguel Maïga. Deux seules voix ont voté contre tandis que neuf abstentions ont été enregistrées.

Doté d’un budget de plus de 2050 milliards FCFA, ce projet vise le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national et la mise en place de réformes politiques et institutionnelles, explique M. Maïga. En bref, il repose sur trois piliers : sécurité, politique et social.

Le gouvernement s’engage à mettre « tous les moyens matériels et humains nécessaires à la disposition des forces de défense et de sécurité ». Il a donné également des assurances quant à la « mise en œuvre intelligente et la relecture de manière consensuelle » de l’Accord pour la Paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.

En dépit de leur plébiscite, les membres du CNT ont exprimé des doutes sur certaines positions défendues par le Premier ministre. Les appréhensions portent principalement sur la possibilité de réaliser les objectifs fixés dans les sept mois qui restent à la transition avant l’organisation des élections générales.

Représentant des personnes handicapées au sein de l’instance transitoire, Hadji Barry indique ainsi sur RFI que le délai pour la mise en œuvre des réformes annoncées est très court. « C’est vrai on peut critiquer, mais je crois que les réponses qui nous ont été données peuvent nous permettre d’espérer », a-t-il indiqué.

Hassane Sidibé, membre du CNT abstentionniste au texte, justifie sa position par le fait que celui-ci manque de clarté sur l’utilisation des 2050 milliards FCFA alloués au plan d’actions gouvernementales. Malgré tout, il souligne que la censure du projet aurait été catastrophique à ses yeux.

« Ça aurait pu créer une nouvelle crise institutionnelle, qui aurait fait un autre blocage. Déjà on a perdu un an pratiquement, il faudrait profiter du reste du temps pour avancer. C’est notre dernière chance c’est une dernière chance pour le Mali tout entier », a-t-il déclaré.

Tout sourire durant les échanges, le Premier ministre Choguel Maïga s’est voulu rassembleur lors de son discours de clôture dans un appel aux différentes forces vives de son pays. Il tente de rassurer sur tous les points et note que le chronogramme des élections générales « sera maintenu ».

La présidentielle et les législatives ont été annoncées pour février et mars 2022. Ces scrutins seront précédés par un référendum, le 31 octobre, qui doit permettre une révision de la Constitution.

Sénégal : l’oxygène et la vente présumée de matériels des CTE à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, annoncent une plainte du ministère de la Santé contre le docteur Babacar Niang qui a affirmé que du matériel public destiné à la lutte contre la Covid-19 est vendu aux cliniques privées.« Le ministère de la Santé dément et porte plainte », informe Le Soleil avant de donner la parole au directeur des Infrastructures, des Equipements et de la Maintenance dudit département, Amad Diouf, qui déclare : « C’est impossible que les équipements achetés se retrouvent dans le privé. » L’accusateur, le Dr Babacar Niang, sommé d’apporter des preuves, poursuit le quotidien national.

Les services du ministère dirigé par Abdoulaye Diouf Sarr poursuivent le Dr Niang pour « propos diffamatoires de nature à porter le discrédit sur les efforts déployés dans le cadre de la lutte contre la pandémie au Sénégal », précise Lii Quotidien.

Dans les colonnes du journal Le Quotidien, Dr Niang, « pas ébranlé » dit rester « droit dans ses bottes » et « attend de pied ferme » la plainte du ministère de la Santé qui ne lui est pas encore parvenue.

Sous le titre « Bouffée d’oxygène », le même journal annonce que le gouvernement, confronté à un problème d’oxygène pour la prise en charge des cas graves dans les Centres de Traitements Épidémiologiques (CTE), a décidé d’assurer la régulation du produit qui a connu une spéculation ces dernières semaines.

« L’Etat réquisitionne toute la production d’oxygène dans le pays ; les fabricants de gaz intégrés dans le Comité national de gestion de l’épidémie », poursuit Le Quotidien, ajoutant que « les CTE sont toujours sous tension ».

Mais selon nos confrères du Le Soleil, « Aucune rupture d’oxygène (n’a été noté) dans les centres de traitement ». Ils annoncent par ailleurs, « l’arrivée de 02 centrales d’oxygènes le 12 août prochain. »

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien fait état d’un démarrage macabre de l’hivernage au Sénégal. « Les pluies font deux morts à Matam », informe le journal.

En sport, Record nous dit « tout sur le fichier électoral » pour la présidence de la Fédération sénégalaise de football (FSF). Dans ses colonnes, le journal explique « comment le président sera élu. »

A la Une de Stades, l’autre quotidien spécialisé en sport, Mady Touré, challenger de l’actuel président de la FSF, Me Augustin Senghor, arbore un sourire confiant. « S’il y a transparence, je gagne », déclare le président du club Génération Foot.

Le discours royal et l’exploit de Soufiane El Bakkali au menu des quotidiens marocains

Le discours royal à l’occasion du 22è anniversaire de la Fête du Trône et l’exploit du champion olympique, Soufiane El Bakkali sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Rissalat Al Oumma+ écrit que le discours adressé par le Roi Mohammed VI à l’occasion du 22è anniversaire de la Fête du Trône est porteur de trois messages clairs, à savoir le parachèvement de la souveraineté sanitaire, la mise en œuvre du nouveau modèle de développement et l’espoir de dépasser les différends qui secouent le Maghreb.

Aux yeux du journal, le parachèvement de la souveraineté sanitaire passe par l’application ferme des mesures préventives entreprises pour lutter contre la propagation du coronavirus, et ce dans le but d’atténuer les retombées négatives sur l’économie et la santé des citoyens. A ceci, s’ajoute la nécessité de multiplier les efforts et procéder à des évaluations périodiques pour dépasser les dysfonctionnements qui entravent la mise en œuvre du Nouveau modèle de développement, fait remarquer la publication.

Enfin, le discours Royal retentit comme un message de paix en faveur des peuples du Maghreb et appelle par la même à l’ouverture des frontières entre deux pays frères, le Maroc et l’Algérie, conclut-il.

Abordant l’exploit du champion olympique Soufiane El Bakkali, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que “quand l’athlète marocain hisse le drapeau du Maroc et réussit, c’est aussi une réussite collective qu’il faut célébrer et surtout chercher à dupliquer…”.

Le sport de haut niveau est un secteur économique à part entière qui ne peut être performant qu’à travers une vision, des politiques publiques et une gouvernance, explique le quotidien, notant que cet écosystème ne se résume pas seulement à une fédération, un club, des coachs, des staffs ou à des infrastructures.

“Mais au-delà du sportif lui-même, un titre olympique est le reflet aussi de sa réussite au même titre que l’échec n’est pas celui du sportif seul”, nuance-t-il, relevant que ce dernier n’est en fait que le dernier maillon d’une longue chaîne de valeur.

+Al Massae+ explique que l’athlète Soufiane El Bakkali a gagné avec autorité le 3000 mètres steeple, arrachant ainsi l’unique médaille d’Or de la délégation marocaine jusqu’à présent, et semble avoir fait oublier les échecs précédents au public marocain.

Pour ramener cette quatrième médaille d’Or des pays arabes en cette édition, Soufiane El Bakkali a fait une course à la hauteur de l’évènement et a pu résister aux attaques des Kenyans et des Ethiopiens. Le public marocain a suivi la course avec beaucoup d’intérêt, même si l’autre marocain, Mohamed Tindouft, a fini à la 13e place.

Pour +Assabah+, Soufiane El Bakkali a sauvé l’honneur des athlètes marocains et de la participation marocaine lors de ces JO. Après avoir devancé le tenant du record mondial, Lamecha Grima, le natif de Fès a réalisé une course parfaite.

+Al Akhbar+ fait la même analyse de la course. Le quotidien explique que le Marocain rêvait aussi de briller dans le 1500 mètres de ces mêmes Jeux olympiques.

Terrorisme: 13 soldats ivoiriens tués dans des missions depuis 2020

Le chef de l’Etat-major général des armées de Côte d’Ivoire, Lassina Doumbia, a indiqué lundi que 13 soldats ivoiriens ont été tués dans des missions nationales et internationales depuis 2020, lors de la célébration de la 3e édition de la fête des armées.

« Depuis la dernière édition de la fete des armées (tenue en 2020), 13 des nôtres sont tombés au champ d’honneur, au cours de missions nationales et internationales contre un ennemi inédit », le terrorisme, a déclaré le général Lassina Doumbia.  

Énumérant les opérations où l’armée ivoirienne a perdu des hommes, il fait savoir que cinq soldats ont été tués à Tombouctou, au Mali, trois à Kafolo et Kolobougou (nord ivoirien) et cinq à Tougbo et Togolokaye (nord ivoirien). 

En 2019, le gouvernement ivoirien a décidé de consacrer une journée aux armées, à la date anniversaire de leur création, le 27 juillet 1960. Elle vise à faire le bilan de la défense opérationnelle du territoire et de la protection des personnes et des biens.

« Quant à la cérémonie de ce jour, elle est d’abord celle du souvenir ; elle honorera la mémoire de nos morts, de tous nos morts, et devrait nous amener à nous souvenir des vertus qui étaient les leurs et du sens du sacrifice qu’ils auront consenti », a dit le général Lassina Doumbia.

Elle célèbre aussi « le mérite de ceux qui, à nos yeux, incarnent au mieux leurs vertus. Quant aux moments de réflexion, il s’agira de conférences sur les thématiques de cohésion nationale et de résilience face à l’adversité », a -t-il ajouté. 

Le Premier ministre, Patrick Achi, représentait le chef de l’Etat Alassane Ouattara à cette fête des armées, au cours de laquelle, 33 agents issus de la gendarmerie, de la police, des douanes, des affaires maritimes et portuaires ont été récompensés.

L’édition 2021 a pour thème « Solidaires pour une Côte d’Ivoire sécurisée et prospère ». Elle s’est déroulée officiellement à la place d’armes général Ouattara Thomas d’Aquin de l’Etat-major. 

La célébration a été marquée par plusieurs activités, entre autres, une opération de don de sang, un don de médicaments et de vivres aux populations notamment affectés par les attaques terroristes.