mars 2022 - Page 10 sur 35 - Journal du niger

Côte d’Ivoire: des travailleurs œuvrent pour la reconciliatioin

Les travailleurs ivoiriens réunis au sein de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI) ont remis, mercredi à Abidjan, au ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Bertin Konan Kouadio dit KKB, leur contribution pour une réconciliation «sincère et réussie» dans le pays.En déplacement au siège de l’UGTCI, à Treichville, dans le sud d’Abidjan, le ministre KKB a réceptionné cette «contribution documentée» des mains du premier Secrétaire général adjoint de cette centrale syndicale, Dorgeles Adouwetchi Assémien.

«Je suis venu m’abreuver à la sagesse syndicale » a déclaré le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale devant des syndiqués de l’UGTCI. 

« J’ai fait le tour des institutions, des chefs traditionnels, des ONG pour m’assurer que nous regardons dans la même direction. Maintenant, c’est le tour des syndicalistes », a poursuivi le ministre qui a entamé, mardi, une série de rencontres avec les cinq centrales syndicales du pays.

« Mon souhait est de vous associer à ce processus parce que vous avez de l’expérience. Nous n’avons pas le choix que de léguer à nos enfants, petits enfants une paix durable, une Côte d’Ivoire en paix », a-t-il souligné.

 « Cultivons la confiance entre nous et les choses vont aller de soi », a lancé KKB, estimant que « le processus de réconciliation a démarré et nous sommes dans la conne direction ».

«Je suis venu vous solliciter. (…) Le foncier, qu’il soit rural ou urbain est à la base de plusieurs conflits. Il est au centre de cette thématique de la réconciliation et de la cohésion sociale », a conclu KKB.

Niamey et Abuja veulent renforcer leur coopération en matière fiscale.

Le directeur général de l’Autorité fiscale du Niger était en visite chez son homologue du Nigeria.Le président exécutif du Federal Inland Revenue Service (FIRS, fisc), M. Muhammad Nami, a déclaré que la mobilisation des recettes du Nigeria et de la République du Niger peut être améliorée si les autorités fiscales des deux pays travaillent ensemble pour approfondir leurs relations, partager les informations fiscales et s’engager dans une assistance administrative mutuelle.

En recevant son homologue de la République du Niger, le directeur général de l’Autorité fiscale du Niger, Mallam Ousmane Mahamane, et sa délégation au siège du FIRS, lors d’une visite de coopération au service hier, Nami a noté les relations de longue date et la culture et les langues communes des deux pays.

Il a déclaré la nécessité pour le FIRS de travailler avec l’Autorité fiscale nigérienne étant donné « la présence de particuliers et de sociétés nigérians très fortunés faisant du commerce au Niger avec des implications fiscales importantes, ce qui est d’un grand intérêt pour le FIRS ».

Le président exécutif du FIRS a également souligné la relation de travail dont le service et l’autorité fiscale nigérienne ont bénéficié par le passé, notamment en ce qui concerne la règle communautaire sur la double imposition et les prix de transfert.

Il a souligné la nécessité de poursuivre la coopération dans les domaines du partage de l’information fiscale et de l’assistance administrative mutuelle, notamment face à l’augmentation de la fiscalité transfrontalière dans le contexte de la Cedeao et de la Zlecaf.

Le communiqué du FIRS indique que M. Nami a profité de l’occasion pour partager avec son homologue de la République du Niger certains des succès remportés par le FIRS et les contributeurs responsables de ces étapes importantes.

Selon lui, l’un des facteurs contribuant à l’amélioration des recettes est la taxation de l’économie numérique par la mise en œuvre de politiques, de législations et de processus administratifs pertinents pour la collecte des impôts (impôts sur le revenu et taxe sur la valeur ajoutée (TVA)) de l’économie numérique. « Cela garantit que le Nigeria est en mesure de percevoir des impôts sur les entreprises non résidentes qui tirent des revenus du marché nigérian, sans présence physique. Cela garantit en outre l’équité fiscale pour les entreprises locales », a-t-il déclaré.

Il a également indiqué que « le service s’est transformé en une organisation centrée sur les données, tirant parti des données dans la prévision des recettes, la planification, la formulation de la politique fiscale et la conduite de la conformité et de l’application ».

Il a ajouté que l’un des facteurs contribuant au succès du FIRS était l’échange d’informations avec d’autres autorités fiscales, à la fois en interne et dans d’autres pays, ainsi que le fait que le FIRS soit une institution axée sur le client qui a mis en place des mesures pour rendre la conformité volontaire plus facile que jamais pour les contribuables.

Dans ses remarques, Mallam Ousmane Mahamane, le directeur général de l’Autorité fiscale du Niger, a déclaré qu’il y avait un besoin urgent de coopération fiscale internationale entre les deux institutions.

Par ailleurs il a indiqué que son autorité fiscale cherchait à établir des relations avec le FIRS qui couvriraient le commerce transfrontalier, le secteur pétrolier, le secteur des télécommunications, la numérisation des procédures fiscales, l’échange d’informations fiscales, l’assistance en matière d’audit fiscal, la séparation des procédures administratives, la modernisation de l’administration fiscale et le développement des capacités humaines.

Il a félicité le président exécutif du FIRS pour ses « performances exceptionnelles » dans la mobilisation de plus de 6.405 milliards de dollars de recettes 

Le ministre espagnol des AE en visite au Maroc le 1er avril 

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a annoncé, mercredi, qu’il effectuera une visite au Maroc le 1er avril.
Le chef de la diplomatie espagnole, qui a fait cette annonce devant la Commission des Affaires étrangères du Congrès des députés, a affirmé qu’il aura des entretiens notamment avec son homologue marocain, Nasser Bourita.

L’objectif de cette visite est de commencer à préparer la  »nouvelle feuille de route » avec le Maroc qui concerne le renforcement des relations bilatérales dans tous les domaines, la redynamisation des groupes de travail et la consolidation de la coopération dans tous les domaines, a-t-il ajouté. La visite de M. Albares au Maroc fait suite aux positions positives et aux engagements constructifs de l’Espagne au sujet de la question du Sahara marocain, contenus dans le message adressé à SM le Roi Mohammed VI par le Président du Gouvernement d’Espagne, Pedro Sánchez.

Les termes de ce message permettent d’envisager une feuille de route claire et ambitieuse afin d’inscrire, durablement, le partenariat bilatéral dans le cadre des bases et des paramètres nouveaux soulignés dans le Discours Royal du 20 août dernier, avait indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

La Banque mondiale disposée à renforcer son soutien au développement du Maroc

La Banque mondiale est disposée à renforcer son soutien aux efforts de développement économique et social du Maroc, a affirmé, mercredi à Rabat, le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass.Lors d’une rencontre avec la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, M. Malpass, en visite dans le Royaume, a félicité le Maroc pour « sa stratégie efficace de relance économique », tout en faisant part, de la disposition de la Banque mondiale à apporter son appui financier et technique aux différents chantiers de réformes prioritaires engagés par le Royaume.

Il a, de même, réaffirmé « l’engagement et la volonté » du Groupe en vue de réussir l’organisation des assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), prévues en 2023 à Marrakech.

De son côté, Mme Fettah Alaoui s’est félicitée de la qualité du partenariat « exemplaire de longue date », qui lie le Royaume au Groupe de la Banque mondiale.

La ministre a, en outre, passé en revue les principaux chantiers de réformes prioritaires engagés par le Maroc pour favoriser une reprise dynamique et renforcer la résilience de l’économie, citant, à cet égard, le plan de relance économique porté par le Fonds Mohammed VI pour l’investissement, le chantier de généralisation de la protection sociale et celui de la réforme du secteur public.

Dans ce cadre, la Banque mondiale a été invitée à renforcer davantage son appui, tant financier que technique, à la dynamique de réformes engagées par le gouvernement, a-t-elle indiqué, tout en remerciant, par la même occasion, le GBM et le FMI pour leur confiance dans le Maroc pour l’organisation des assemblées annuelles 2023, après un premier report.

Le portefeuille actif de la Banque mondiale au Maroc comprend 20 projets de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) pour un total de 5,2 milliards de dollars. Au cours de la dernière année fiscale, la Banque mondiale a engagé un montant global record de 1,8 milliard de dollars, faisant du Maroc l’un des plus importants bénéficiaires.

Au cours de l’année civile 2021, la Société financière internationale a investi 447 millions de dollars au Maroc.

Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau : l’OMVS nage dans le « bonheur suprême »

Hamed Diane Séméga, Haut-Commissaire de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS), considère la récompense portant le nom d’« un roi bâtisseur, visionnaire et panafricaniste » comme un couronnement.Depuis cinquante ans, le Sénégal, le Mali, la Guinée et la Mauritanie conjuguent leurs efforts pour une exploitation concertée du deuxième cours d’eau le plus important en Afrique de l’Ouest. Le fleuve Sénégal, long de 1800 kilomètres, couvre une superficie d’environ 300.000 km2.

L’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS), grâce à sa bonne gestion du liquide précieux, a remporté le 7e Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau. Cette distinction a été décernée le mardi 22 mars 2022 dans le cadre du 9e Forum mondial de l’eau organisé au Sénégal.

« Ce prix est une reconnaissance de l’esprit de l’OMVS, des efforts déployés au quotidien par les quatre pays qui la composent et du leadership de nos chefs d’État. Notre travail est reconnu à l’international », a affirmé Hamed Diane Séméga.

À en croire le Haut-Commissaire, l’OMVS s’impose comme un modèle dans le monde : « La gestion des cours d’eau transfrontaliers est trop souvent conflictogène. Par conséquent, on doit se réjouir de l’exploitation d’un fleuve sahélien au débit faible sans problèmes majeurs » même si des désaccords subsistent sur certaines questions. 

Le jury a magnifié les actions de l’OMVS dans plusieurs domaines. « L’Organisation œuvre pour l’utilisation rationnelle et optimale de l’eau du fleuve. Elle produit aussi de l’électricité pour relever les défis de l’aménagement et permettre aux États membres d’avoir une énergie bon marché », a avancé l’ancien ministre malien.

Poursuivant son raisonnement, il a renseigné qu’en 18 ans, l’OMVS a fait économiser aux pays qui l’ont en partage près de 1000 milliards F CFA sur la facture énergétique. « Sans électricité, il est illusoire de parler de développement », a souligné M. Séméga.

Récemment cinquantenaire, l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal est dans l’obligation de s’adapter aux effets du réchauffement climatique en préservant « l’eau surtout pour la consommation humaine », a admis son Haut-Commissaire.

Le Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau constitue pour l’heureux gagnant « une opportunité d’échanges avec les populations afin de les mettre face à leurs responsabilités individuelles et collectives » parce que la ressource est en danger à cause également de la croissance démographique autour du bassin.

« Les populations sont souvent complices d’agissements destructeurs sur le fleuve comme par exemple l’orpaillage anarchique sur la Falémé », a déploré M. Séméga à la tête de l’OMVS depuis cinq ans.

Le vainqueur du Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau recevait 100.000 dollars. Cette année, sur instruction du Roi Mohammed VI, l’enveloppe est passée à 500.000 dollars.

La vice-présidente de la BAD en visite au Maroc du 24 au 29 mars

La vice-présidente du Groupe de la Banque africaine de développement en charge de l’Agriculture et du Développement humain et social, Beth Dunford effectuera, du 24 au 29 mars, une visite de travail au Maroc, a annoncé la BAD dans un communiqué.Au programme: des rencontres avec de hauts responsables marocains dont notamment Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, ainsi que Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, chargé du Budget.

Ces entretiens devraient permettre de tracer les perspectives de développement du partenariat entre le Groupe de la Banque et le Maroc, indique-t-on.

La vice-présidente effectuera également une visite de terrain pour s’enquérir de l’impact des opérations financées par la Banque. Elle se rendra notamment à une station de traitement d’eau desservant la population de Marrakech.

Cette visite de la vice-présidente Dunford au Maroc s’inscrit dans le cadre de l’engagement constant de la Banque d’appuyer une croissance tout à la fois plus durable et inclusive pour les populations en Afrique.

« Le Maroc est un membre fondateur et un actionnaire important de la Banque. Il est aussi notre premier partenaire », a souligné la vice-présidente Beth Dunford, citée dans le communiqué.

« Son nouveau modèle de développement traduit de fortes ambitions dans des secteurs stratégiques comme l’eau et l’agriculture. Nous venons de soutenir pour plus de 230 millions de dollars américains ces secteurs afin de renforcer l’accès à l’eau potable et consolider la résilience climatique de l’agriculture dans un contexte de sécheresse sans précédent », a-t-elle ajouté.

Le Maroc et le Groupe de la Banque africaine de développement entretiennent plus de cinquante années de partenariat. L’institution a alloué plus de 12 milliards de dollars américains de financements au Maroc. À mars 2022, le portefeuille actif de la BAD totalise près de 4 milliards de dollars répartis dans les secteurs du développement social et humain, de l’eau et de l’assainissement, de l’agriculture, de l’énergie, des transports et du secteur privé.

La Côte-d’Ivoire va indemniser les préjudices liés au Covid19

Le système prévoit une indemnité forfaitaire en règlement de toute demande d’indemnisation aux personnes ayant subi un préjudice résultant d’un vaccin ou de son administration.L’African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) a lancé mardi en Côte d’Ivoire un programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19.  

Il s’agit d’un programme de « compensation sans faute » pour les vaccins Covid-19 dans les pays d’Afrique et des Caraïbes. AVAT met en place ce système d’indemnisation pour soutenir l’administration à grande échelle du vaccin Covid-19 en Afrique. 

 Le programme d’indemnisation sans faute de l’AVAT (AVAT NFCS) offre aux personnes éligibles une indemnisation rapide, équitable et transparente en cas d’événements indésirables peu probables associés aux vaccins Covid-19 achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT.

Charles Aka Koffi, représentant le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, a salué l’Union africaine et ses partenaires dont l’Unicef pour la mise en œuvre de l’AVAT.

Le programme, dira-il, vise à protéger la population contre la Covid-19 avec la mobilisation de 400 millions de vaccins Jonhson and Jonhson. La Côte d’Ivoire bénéficie du programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19. 

Il a fait savoir que 1 959 cas de MAPI (Manifestations post-vaccinales indésirables) ont été notifiés en Côte d’Ivoire, dont 34 cas sévères ou graves pris en charge par le ministère de la Santé. 

Une convention a été d’ailleurs signé par l’Etat ivoirien avec la Banque mondiale afin de prendre en charge les cas graves à hauteur de 100 millions Fcfa. La mise en place de l’indemnisation sans faute AVANT vient rassurer davantage la population.

AVAT NFCS est le premier programme de ce type à être créé par un consortium africain. Il est conçu pour renforcer la confiance du public dans le fait que, dans le cas peu probable d’effets indésirables liés à la vaccination contre la Covid-19.

Il favorisera un accès rapide et facile à une indemnisation. L’instauration de cette confiance est essentielle pour parvenir à une adoption généralisée du vaccin. Ce programme d’indemnisation est un pilier central de la stratégie plus large d’AVAT en matière de fourniture de vaccins.

Mis en place en un temps record, le système prévoit le versement d’une indemnité forfaitaire sans faute en règlement total et définitif de toute demande d’indemnisation aux personnes ayant subi un préjudice résultant d’un vaccin ou de son administration.

Et ce, sans que les patients aient à démontrer un défaut du vaccin en question ou une quelconque faute de quiconque. Il s’applique à tous les vaccins achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT et aucun frais ne sera facturé aux personnes qui soumettent des demandes.

Le système AVAT NFCS a été développé pour maximiser la facilité d’utilisation et l’accessibilité, avec l’option d’un canal de réclamation numérique et une interface conviviale via le portail web avatclaims.com, qui fournit également des informations explicatives détaillant le fonctionnement du mécanisme de réclamation.

Le régime est géré par AVAT NFCS Trust, un trust basé à l’île Maurice, qui a désigné ESIS Inc. (ESIS) pour être l’administrateur du régime. ESIS a plus de 30 ans d’expérience dans le traitement des demandes d’indemnisation et a mis en place des centres de contact.

African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) est une entité à vocation spéciale, constituée à l’île Maurice. Il agit en tant qu’agent d’achat centralisé pour le compte des États membres de l’Union africaine (UA) afin de lutter contre la Covid-19.

Le programme vise à vacciner selon une approche panafricaine un minimum de 60 % de la population du continent. AVAT a été créé par le groupe de travail africain pour l’acquisition de vaccins mis en place en novembre 2020. 

AP/ls/APA

 indésirables vaccin Covid-19: lancement en Côte d’Ivoire de l’indemnisation AVAT 

APA Abidjan (Côte d’Ivoire)- L’African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) a lancé mardi en Côte d’Ivoire un programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19.  

Il s’agit d’un programme de « compensation sans faute » pour les vaccins Covid-19 dans les pays d’Afrique et des Caraïbes. AVAT met en place ce système d’indemnisation pour soutenir l’administration à grande échelle du vaccin Covid-19 en Afrique. 

 Le programme d’indemnisation sans faute de l’AVAT (AVAT NFCS) offre aux personnes éligibles une indemnisation rapide, équitable et transparente en cas d’événements indésirables peu probables associés aux vaccins Covid-19 achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT.

Charles Aka Koffi, représentant le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, a salué l’Union africaine et ses partenaires dont l’Unicef pour la mise en œuvre de l’AVAT.

Le programme, dira-il, vise à protéger la population contre la Covid-19 avec la mobilisation de 400 millions de vaccins Jonhson and Jonhson. La Côte d’Ivoire bénéficie du programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19. 

Il a fait savoir que 1 959 cas de MAPI (Manifestations post-vaccinales indésirables) ont été notifiés en Côte d’Ivoire, dont 34 cas sévères ou graves pris en charge par le ministère de la Santé. 

Une convention a été d’ailleurs signé par l’Etat ivoirien avec la Banque mondiale afin de prendre en charge les cas graves à hauteur de 100 millions Fcfa. La mise en place de l’indemnisation sans faute AVANT vient rassurer davantage la population.

AVAT NFCS est le premier programme de ce type à être créé par un consortium africain. Il est conçu pour renforcer la confiance du public dans le fait que, dans le cas peu probable d’effets indésirables liés à la vaccination contre la Covid-19.

Il favorisera un accès rapide et facile à une indemnisation. L’instauration de cette confiance est essentielle pour parvenir à une adoption généralisée du vaccin. Ce programme d’indemnisation est un pilier central de la stratégie plus large d’AVAT en matière de fourniture de vaccins.

Mis en place en un temps record, le système prévoit le versement d’une indemnité forfaitaire sans faute en règlement total et définitif de toute demande d’indemnisation aux personnes ayant subi un préjudice résultant d’un vaccin ou de son administration.

Et ce, sans que les patients aient à démontrer un défaut du vaccin en question ou une quelconque faute de quiconque. Il s’applique à tous les vaccins achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT et aucun frais ne sera facturé aux personnes qui soumettent des demandes.

Le système AVAT NFCS a été développé pour maximiser la facilité d’utilisation et l’accessibilité, avec l’option d’un canal de réclamation numérique et une interface conviviale via le portail web avatclaims.com, qui fournit également des informations explicatives détaillant le fonctionnement du mécanisme de réclamation.

Le régime est géré par AVAT NFCS Trust, un trust basé à l’île Maurice, qui a désigné ESIS Inc. (ESIS) pour être l’administrateur du régime. ESIS a plus de 30 ans d’expérience dans le traitement des demandes d’indemnisation et a mis en place des centres de contact.

African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) est une entité à vocation spéciale, constituée à l’île Maurice. Il agit en tant qu’agent d’achat centralisé pour le compte des États membres de l’Union africaine (UA) afin de lutter contre la Covid-19.

Le programme vise à vacciner selon une approche panafricaine un minimum de 60 % de la population du continent. AVAT a été créé par le groupe de travail africain pour l’acquisition de vaccins mis en place en novembre 2020. 

AP/ls/APA

 indésirables vaccin Covid-19: lancement en Côte d’Ivoire de l’indemnisation AVAT 

APA Abidjan (Côte d’Ivoire)- L’African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) a lancé mardi en Côte d’Ivoire un programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19.  

Il s’agit d’un programme de « compensation sans faute » pour les vaccins Covid-19 dans les pays d’Afrique et des Caraïbes. AVAT met en place ce système d’indemnisation pour soutenir l’administration à grande échelle du vaccin Covid-19 en Afrique. 

 Le programme d’indemnisation sans faute de l’AVAT (AVAT NFCS) offre aux personnes éligibles une indemnisation rapide, équitable et transparente en cas d’événements indésirables peu probables associés aux vaccins Covid-19 achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT.

Charles Aka Koffi, représentant le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, a salué l’Union africaine et ses partenaires dont l’Unicef pour la mise en œuvre de l’AVAT.

Le programme, dira-il, vise à protéger la population contre la Covid-19 avec la mobilisation de 400 millions de vaccins Jonhson and Jonhson. La Côte d’Ivoire bénéficie du programme d’indemnisation des effets indésirables du vaccin contre la Covid-19. 

Il a fait savoir que 1 959 cas de MAPI (Manifestations post-vaccinales indésirables) ont été notifiés en Côte d’Ivoire, dont 34 cas sévères ou graves pris en charge par le ministère de la Santé. 

Une convention a été d’ailleurs signé par l’Etat ivoirien avec la Banque mondiale afin de prendre en charge les cas graves à hauteur de 100 millions Fcfa. La mise en place de l’indemnisation sans faute AVANT vient rassurer davantage la population.

AVAT NFCS est le premier programme de ce type à être créé par un consortium africain. Il est conçu pour renforcer la confiance du public dans le fait que, dans le cas peu probable d’effets indésirables liés à la vaccination contre la Covid-19.

Il favorisera un accès rapide et facile à une indemnisation. L’instauration de cette confiance est essentielle pour parvenir à une adoption généralisée du vaccin. Ce programme d’indemnisation est un pilier central de la stratégie plus large d’AVAT en matière de fourniture de vaccins.

Mis en place en un temps record, le système prévoit le versement d’une indemnité forfaitaire sans faute en règlement total et définitif de toute demande d’indemnisation aux personnes ayant subi un préjudice résultant d’un vaccin ou de son administration.

Et ce, sans que les patients aient à démontrer un défaut du vaccin en question ou une quelconque faute de quiconque. Il s’applique à tous les vaccins achetés ou distribués dans le cadre de l’initiative AVAT et aucun frais ne sera facturé aux personnes qui soumettent des demandes.

Le système AVAT NFCS a été développé pour maximiser la facilité d’utilisation et l’accessibilité, avec l’option d’un canal de réclamation numérique et une interface conviviale via le portail web avatclaims.com, qui fournit également des informations explicatives détaillant le fonctionnement du mécanisme de réclamation.

Le régime est géré par AVAT NFCS Trust, un trust basé à l’île Maurice, qui a désigné ESIS Inc. (ESIS) pour être l’administrateur du régime. ESIS a plus de 30 ans d’expérience dans le traitement des demandes d’indemnisation et a mis en place des centres de contact.

African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) est une entité à vocation spéciale, constituée à l’île Maurice. Il agit en tant qu’agent d’achat centralisé pour le compte des États membres de l’Union africaine (UA) afin de lutter contre la Covid-19.

Le programme vise à vacciner selon une approche panafricaine un minimum de 60 % de la population du continent. AVAT a été créé par le groupe de travail africain pour l’acquisition de vaccins mis en place en novembre 2020.

Un Forum international des médias en juin à Abidjan

La rencontre a pour thème central « Médias : Contenus et business à l’ère du Digital, face à la Covid-19 ».La première édition du Forum International des médias d’Abidjan, une plateforme consacrée aux acteurs de la presse et visant à échanger sur les problématiques du secteur, est prévue les 23 et 24 juin 2022, selon un communiqué transmis à APA.    

Ce forum, consacré notamment aux médias, aux professionnels, aux acteurs locaux et internationaux, vise à réfléchir à travers des panels et ateliers thématiques, sur les problématiques du secteur. 

Il a pour objectif de partager les expériences, les bonnes pratiques et faire des recommandations aux pouvoirs publics pour un écosystème viable et plus dynamique. Il vient combler un besoin, car « il n’existe pas de lucarne dédiée aux médias pour des échanges et débats entre les professionnels du secteur ».  

« Le Forum vient non seulement combler ce vide, mais surtout s’afficher comme l’espace par excellence faire des recommandations aux pouvoirs publics et décideurs de haut niveau pour la pérennité d’un secteur en difficulté », a déclaré Lacinan Ouattara, journaliste ivoirien et initiateur de ce rendez-vous international. 

Cette plateforme est organisée, par ailleurs, en partenariat avec l’Agence Côte d’Ivoire événement et a pour thème central « Médias : Contenus et business à l’ère du Digital, face à la Covid-19 ». 

Des experts, professionnels médias locaux et internationaux, mais aussi des multinationales du digital, vont mener des débats sur les modèles économiques et les mutations induites ces dernières décennies par le digital dans un écosystème marqué depuis près de trois ans par la Covid-19. 

« Les médias sont à la recherche d’un nouveau souffle. Plusieurs d’entre eux sont en crise et le digital est présenté comme une alternative dans bien des cas », a fait observer e commissaire général, M. Lacinan Ouattara.    

Citant Emarketer, il a ajouté que « la part du numérique dans les dépenses publicitaires mondiales franchira le seuil de 50% cette année pour la première fois et qui est en bonne voie pour atteindre près de 70% en 2025 ».  

Toutefois, « la question, c’est comment en tirer profit pour des industries médiatiques plus fortes et pérennes, surtout après la pandémie ? », s’est-il interrogé. 

Cette première édition du Forum International des Médias d’Abidjan sera l’occasion pour les différents médias de démontrer leur savoir-faire à travers une exposition et des espaces démo. 

Il est, par ailleurs, prévu une cérémonie de récompense avec des Prix du Jury et des Prix du public.

Côte-d’Ivoire: Décès du journaliste Francis Domo

Le défunt est un ancien de l’Agence ivoirienne de presse (AIP).Le journaliste ivoirien Francis Domo, à la tête d’une direction de l’Autorité nationale de la presse (ANP), organe de régulation de la presse écrite et numérique, a tiré sa révérence des suites d’une maladie, selon une note de la structure publique. 

Dans cette note, le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), M. Samba Koné, annonce au collège des conseillers et à l’ensemble du personnel la « profonde douleur » du décès de M. Francis Domo. 

Le défunt, journaliste professionnel,  occupait la fonction de directeur de la presse et des productions d’informations numériques au sein de l’ANP. Il a également servi à l’Agence ivoirienne de presse (AIP), l’agence officielle du pays. Son décès est survenu le mardi 22 mars 2022 des suites d’une longue maladie. 

Af’Sud : le patron de la BAD en visite officielle

Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, effectue une visite officielle de trois jours en Afrique du Sud au cours de laquelle il doit rencontrer le président Cyril Ramaphosa et présider deux événements internationaux.Monsieur Adesina, qui est accompagné de plusieurs hauts fonctionnaires de la BAD, devrait rencontrer M. Ramaphosa, des représentants du gouvernement et des chefs d’entreprise mercredi pour discuter « d’importantes préoccupations mondiales et régionales, du programme de développement du Groupe de la Banque africaine de développement et du potentiel de l’Afrique du Sud pour accroître le commerce et les investissements avec le reste de l’Afrique ».

Il devrait prononcer un discours lors de la cérémonie d’ouverture du Forum d’investissement sud-africain, qui réunit des délégués d’Afrique du Sud et du reste du monde et présente les opportunités d’investissement disponibles dans le pays.

Vendredi, M. Adesina sera l’orateur principal d’une table ronde organisée par la section africaine de la Communauté des PDG Ambrosetti, selon la BAD.

A Johannesburg, Adesina rencontrera également les ambassadeurs du G7 accrédités en Afrique du Sud.

« L’un des principaux sujets de leur discussion sera le programme de transition énergétique juste pour l’Afrique du Sud, une stratégie qui vise à rendre l’évolution vers un avenir énergétique plus propre et plus vert pour le pays, aussi équitable que possible », a déclaré la banque.

La BAD a investi près de sept milliards de dollars en Afrique du Sud dans les secteurs de l’énergie et des infrastructures depuis 1997.