mars 2022 - Page 23 sur 35 - Journal du niger

La BCEAO dément une dévaluation du franc CFA

L’information diffusée le 9 mars sur les réseaux sociaux est fausse,
annonce la Banque centrale.La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dément fermement à travers un communiqué, une information diffusée sur les réseaux sociaux annonçant la dévaluation du franc CFA.

L’information diffusée  le 9 mars 2022 sur les réseaux sociaux est fausse, annonce la Banque centrale qui précise que le taux de change entre l’Euro et le FCFA demeure inchangé, à savoir 1 euro = 655,957 FCFA.

Elle rappelle également que les taux de change officiels des principales devises sont publiés quotidiennement sur son site internet consultable sur www.bceao.int dans la rubrique Statistiques – « Cours des devises contre Franc CFA ».

La BCEAO invite par conséquent les populations à la plus grande vigilance et à ne se référer qu’aux seules voies de communication officielles usuelles de l’Institut d’émission.

A cet égard, elle rappelle que tous ses communiqués sont publiés sur son site internet, ainsi que dans la presse écrite et audiovisuelle officielle des Etats membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA).

La BCEAO, affirme qu’elle, se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs et complices des actes et messages de nature à porter atteinte aux signes monétaires ayant cours légal dans les Etats membres de l’UMOA.

Créée par la France alors puissance coloniale en 1945, le franc Cfa s’appelait initialement Franc des Colonies Françaises d’Afrique. Quinze ans plus tard, à la faveur des indépendantistes de ces colonies, il devient le Franc de la Communauté financière africaine en Afrique de l’Ouest et Franc de la Coopération financière en Afrique centrale dans la région du même nom.

En plus des Comores, le Franc Cfa est utilisé par les citoyens de douze autres pays africains de l’Ouest et du Centre du continent.

Les premiers réunis au sein d’une Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Leur Institut d’émission est la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), créée en 1962 et dont le siège est à Dakar.

Les seconds organisés dans le cadre d’une Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) sont le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad. Eux aussi disposent d’un l’institut d’émission : la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), créée en 1972 et dont le siège est à Yaoundé.

La position de l’Afrique sur la guerre Russie-Ukraine à la Une

Les conséquences économiques et politiques de l’invasion russe en Ukraine sur l’Afrique, la multiplication des partenariats du Maroc sur le plan diplomatique et la situation sécuritaire au Mali sont les principaux sujets traités vendredi par les médias africains consultés vendredi par APA.Au Sénégal, Tribune titre sur l’éventualité de la hausse des prix du pain, de l’électricité et du pain entre autres, en rapport avec la guerre Russie-Ukraine. Le journal sénégalais a interrogé en ce sens l’ambassadeur de la Russie dans le pays qui « accuse… ». Le quotidien table « vers une hausse vertigineuse » avant de dire « pourquoi et comment le Sénégal risque de ne pas être épargné ».

En revanche, EnQuête note que « des solutions » ont été « enfin » trouvées par les autorités sénégalaises pour une baisse des prix des denrées malgré le contexte actuel du monde. « L’Etat accepte de suspendre des taxes à l’importation et de subventionner pour une valeur de 62 milliards FCFA. (…) Gare aux commerçants qui vont refuser d’appliquer la mesure de fixation des prix », relève le quotidien sénégalais, qui a notamment interrogé le directeur du Commerce intérieur qui promet « dans quelques heures » un retour à la normale à propos de la tension sur le sucre.

Sur la guerre en Ukraine, « l’ambassadeur de Russie au Sénégal livre ses vérités » et donne son avis sur la position du Sénégal, note de son côté L’Observateur.

De son côté, Le Monde Afrique relève « l’ambiguïté de l’Afrique du Sud vis-à-vis de l’offensive russe ». Le journal français spécialisé indique que le gouvernement affiche officiellement « une position de neutralité. Mais des liens historiques étroits unissent Moscou et l’ANC (Congrès national africain), le parti du président Cyril Ramaphosa ».

Par ailleurs, « la guerre en Ukraine n’a pas ébranlé la relation entre les Etats-Unis et le Maroc », souligne Le 360.ma. En effet, « la visite au Maroc ce mardi de la sous-secrétaire d’Etat américaine, Wendy Sherman, s’est transformée en baromètre pour mesurer la solidité de la relation entre Rabat et Washington, après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Le communiqué conjoint des deux pays apporte la démonstration que les nuances ne fragilisent pas un partenariat », note le site marocain.

Sur la demande d’adhésion du Maroc à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Jeune Afrique dit « pourquoi ça coince ». « Plus de quatre ans après le dépôt de sa demande d’adhésion à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), le Maroc attend encore. La visite en février d’une délégation du Parlement de la Cedeao à Laâyoune et la signature à cette occasion d’une déclaration conjointe seraient-elles le signe d’un prochain feu vert ? », se demande le magazine français spécialisé sur les affaires africaines.

Si cette adhésion n’est pas encore actée, le Maroc continue de diversifier ses partenariats. En ce sens, le site marocain H24info informe que « le Premier ministre mauritanien, Mohamed Ould Bilal, est arrivé jeudi à Rabat pour une visite de travail au Maroc, au cours de laquelle il co-présidera avec le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, les travaux de la huitième session de la haute commission mixte maroco-mauritanienne », prévue ce vendredi.

« Le premier ministre mauritanien à la tête d’une importante délégation en visite au Maroc », renseigne de son côté le site mauritanien Sahara Media. « Au cours de ce voyage, le Premier ministre est accompagné des ministres de la Pêche, de l’Agriculture, du Commerce, de l’Habitat, de l’Enseignement supérieur et de l’Action sociale. Font également partie de la délégation des conseillers et des chargés de mission au premier ministère, l’ambassadeur de Mauritanie au Maroc et le président du patronat mauritanien », rapporte le média mauritanien.

Sur les disparitions de dizaines d’éleveurs mauritaniens à la frontière avec le Mali, Wakatsera note que « le mystère des disparus de la frontière inquiète ».  « L’affaire fait grand bruit et fâche du côté de Nouakchott dont les autorités sont prises à la gorge par des populations tristes, inquiètes et révoltées. Les Mauritaniens qui ont bruyamment manifesté leur colère, comme pour se faire entendre des deux côtés de la frontière, sur le flou qui entoure la disparition des leurs, dont des sources non officielles affirment la mort, veulent connaître la vérité. A Bamako l’option de l’omerta a été longtemps privilégiée, jusqu’à ce que les présidents malien et mauritanien, selon une annonce faite ce jeudi, ont eu des échanges téléphoniques », souligne le journal burkinabè.

Sur un autre sujet au Mali, Le Républicain indique que la cheffe des droits de l’Homme de l’ONU, Michelle Bachelet, dit regretter l’impact « des sanctions sur les Maliens ordinaires ». « Concernant le cas particulier du Mali, l’ancienne Présidente chilienne s’est inquiétée de la situation où, de son avis, +il est essentiel d’assurer une transition rapide vers la démocratie et un retour complet à l’ordre constitutionnel+. Cette nouvelle donne d’un pouvoir militaire a conduit également à +un rétrécissement de l’espace civique et du débat démocratique+ », renseigne le journal malien.

Mozambique : une autre tempête tropicale attendue

Une autre tempête tropicale se dirige vers le Mozambique et devrait toucher terre vendredi, selon l’Institut national de météorologie (INAM).L’INAM a indiqué dans un communiqué que ce cyclone dénommée Gombe était un système de basse pression qui s’est récemment formé à Madagascar et a évolué en tempête tropicale qui devrait atteindre le canal du Mozambique jeudi avant de s’approcher des côtes mozambicaines vendredi.

« Gombe pourrait influencer le temps dans les provinces de Cabo Delgado, Nampula et Zambezia, avec l’apparition de fortes pluies, accompagnées d’orages et de vents forts », a averti l’INAM.

L’Institut a déclaré qu’il surveillait de près la tempête et qu’il allait publier régulièrement des mises à jour pour s’assurer que les habitants des provinces touchées restent vigilants. Le Mozambique est sujet aux tempêtes tropicales et aux cyclones qui se développent dans l’océan Indien à cette époque de l’année.

L’actualité économique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le stock de blé dans le Royaume, la culture du tournesol et la relance de l’investissement.+Al Akhbar+ rapporte que d’après des sources au sein de l’Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses (ONICL), le royaume disposerait actuellement en stock de l’équivalent de cinq mois de consommation de blé. Ces réserves sont constituées en partie de la production nationale qui avait profité l’année dernière d’une bonne campagne agricole.

Selon les mêmes sources, les tensions sur le marché des céréales deviennent de plus en plus importantes, au fur et à mesure que le conflit entre la Russie et l’Ukraine se poursuit. Dans ce contexte, les cours du blé ont dépassé la barre des 450 dollars la tonne, poussant ainsi les professionnels à chercher à renforcer leurs stocks. C’est le cas aussi au Maroc, à en croire le quotidien, où l’Etat a mis en place certains encouragements comme la suppression des taxes douanières.

+Les Inspirations Eco+ estime que les oléagineux répondent au besoin d’autonomie alimentaire mais offrent aussi des solutions écologiques. Le journal annonce l’objectif d’atteindre 80.000 hectares de colza (30.000 ha) et de tournesol (50.000 ha) à l’horizon 2030. Il affirme que l’objectif est de « couvrir 15% des besoins nationaux ». Cela permettrait la création de « plus de 170.000 emplois ».

Le quotidien affirme que « la clé du succès pour une agriculture plus performante réside dans le transfert des bonnes pratiques aux agriculteurs ». Dans ce sens, « le Programme Maghreb Oléagineux s’inscrit dans la stratégie agricole du Maroc en misant sur la formation et la sensibilisation des producteurs au sujet des semences européennes de colza et de tournesol, et de leurs atouts ».

 La publication révèle que le Royaume est dans le top 10 des premiers importateurs mondiaux d’huile alimentaire. Cela est justifié par les chiffres, puisqu’en 2020-2021, 77.000 tonnes d’huiles de colza et de tournesol et 460.000 tonnes de tourteaux de colza et de tournesol ont été consommés au Maroc.

+L’Economiste+ fait savoir que chaque année, l’Etat injecte environ 200 milliards de DH (1 euro = 10,6 DH) dans l’économie. Un montant correspondant aux budgets d’investissement de l’Etat, des collectivités territoriales et des entreprises et établissements publics.

Pour cet exercice, un peu plus de 20% du PIB est consacré à l’investissement. Une «manne» qui devrait profiter au plus grand nombre d’entreprises. Or, jusque-là, seule une poignée de grandes structures en bénéficie. Les PME en particulier sont confrontées à des difficultés d’accès qui tiennent entre autres à la complexité de la législation.

Lutte contre le jihadisme : le Niger s’arme en Turquie

Le président Mohamed Bazoum est depuis mercredi à Ankara pour visiter les principaux fleurons de l’industrie de l’armement turque.Ramener la sécurité au Niger. C’est la mission première de Mohamed Bazoum pour son quinquennat. Le successeur de Mahamadou Issoufou veut se donner les moyens de ses ambitions.

Voilà le motif de sa visite de cinq jours en Turquie. Dès son arrivée à Ankara, le chef de l’État nigérien s’est rendu dans d’importantes industries militaires. Mohamed Bazoum a ainsi eu « deux séances de travail avec les responsables des sociétés BAYKAR (drones TB2) et HAVELSAN (système de radar, de reconnaissance, de sécurité et de surveillance des frontières) », informe la Présidence nigérienne.

Niamey a déjà passé commande auprès de BAYKAR. Selon la source, plusieurs drones seront reçus dans les mois à venir et vont certainement permettre aux populations vivant dans certaines zones marquées par l’insécurité de vivre avec plus de sérénité. Ces armes modernes sont actuellement utilisées par les forces ukrainiennes pour détruire des véhicules blindés, des systèmes de missiles et des camions russes.

Dans le complexe industriel militaire d’Ankara, Mohamed Bazoum a aussi fait halte à TUSAS. Depuis quelques mois, un contrat d’acquisition pour la fourniture d’avions de guerre livrables « très bientôt » lie le Niger et cette entreprise.

En outre, NUROL a organisé pour ce chef suprême des armées « une démonstration du type de blindés commandés par le Niger et qui sont en cours de fabrication ». Ce n’est pas tout. Le pays sahélien figure également dans le carnet de commande de ROKETSAN spécialisée dans la fabrication de missiles et de roquettes intelligentes.

Les séances de travail de Mohamed Bazoum avec les Turcs se sont déroulées en présence notamment des ministres nigériens des Affaires étrangères, de la Défense et des Chefs d’Etat-Major des armées de l’air et de terre.

Sénégal : Mame Aby Sèye atterrit à la Der/FJ

L’urbaniste remplace Papa Amadou Sarr à la tête de la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des Femmes et des Jeunes (Der/FJ).C’est allé vite. Au lendemain du limogeage de Papa Amadou Sarr, le président Macky Sall a porté son choix, jeudi soir, sur Mame Aby Sèye. La nouvelle Déléguée générale à l’entreprenariat rapide des Femmes et des Jeunes (Der/FJ) est titulaire d’un Doctorat en Démographie. 

Avant cette nomination, elle était depuis mai 2019 la Directrice Générale du Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT).

Le Premier ministre mauritanien en visite de travail au Maroc

Le Premier ministre mauritanien, Mohamed Ould Bilal, est arrivé jeudi à Rabat pour co-présider avec le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, les travaux de la huitième session de la haute commission mixte maroco-mauritanienne, prévue vendredi.Un communiqué du département du Chef du gouvernement indique que le Premier ministre mauritanien est accompagné d’une délégation composée de ministres, de hauts responsables et d’hommes d’affaires.

La huitième session de la haute commission mixte maroco-mauritanienne offre l’opportunité pour donner un nouvel élan aux relations bilatérales auxquelles le Roi Mohammed VI et le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani accordent un grand intérêt, ajoute la même source.

Le Maroc et l’UE signent du document relatif au projet « LINK UP AFRICA »

Le Maroc et l’Union Européenne (UE) ont signé, jeudi à Rabat, le document relatif au projet « LINK UP AFRICA », le premier du genre dans le cadre du Partenariat entre le Royaume et l’UE.Signé par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et le Commissaire européen chargé du voisinage et de l’élargissement, Oliver Varhelyi, à l’issue de leurs entretiens bilatéraux, ce projet s’appuie sur la priorité donnée par le Royaume et l’UE au développement de la coopération avec l’Afrique, en s’appuyant sur une approche de coopération triangulaire Maroc-UE au profit des Etats africains, et sur un faisceau d’actions convergentes menées par différents acteurs marocains.

Ce projet, qui implique principalement l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) et l’Agence belge de coopération « ENABEL », désignée comme partenaire d’exécution, donne également la priorité à l’emploi, l’intégration socio-économique et la citoyenneté des jeunes ayant bénéficié du savoir-faire marocain, ainsi qu’à la mobilité intra-africaine et son apport au développement du Continent.

Étendu sur une période de quatre ans, il s’articule autour de deux projets complémentaires d’un budget de 4,15 millions d’euros. Le premier est une action qui bénéficiera de l’enveloppe bilatérale UE-Maroc financée par l’instrument européen de voisinage (uniquement dédiée à l’AMCI) de l’ordre de 3,15 millions d’euros.

Quant au second projet (1 million d’euro), il complète un programme préexistant de l’UE et vise à appuyer la CCG en faveur de l’entreprenariat et l’innovation au Maroc et dans les pays du réseau africain des institutions de garantie.

« LINK UP AFRICA » a pour objectif principal de renforcer la coopération technique, les liens académiques et économiques entre le Maroc et d’autres pays d’Afrique, avec la participation de l’UE et à travers un accent mis sur le développement des opportunités économiques pour les jeunes africains.

Cet objectif se décline en deux actions, à savoir le renforcement des capacités de l’AMCI pour la mise en œuvre de ses objectifs de coopération académique et technique, et la consolidation des opportunités d’emplois et des liens économiques pour les lauréats africains d’un diplôme marocain (boursiers de l’AMCI ou non).

Ledit projet permettra un renforcement des capacités de l’AMCI à travers une action sur son offre de coopération technique et académique, un soutien à la consolidation du fonctionnement et des performances de l’AMCI, une amélioration des mécanismes d’appui à la coopération triangulaire, à travers leur opérationnalisation et leur accessibilité, et la mise en place de mécanismes de sélection et référencement des étudiants porteurs d’initiatives économiques viables.

Il permettra aussi une offre d’outils et de services adaptés pour favoriser l’accès à l’emploi et/ou les projets de création d’entreprises, la formation de certains lauréats, en relation avec leur projet professionnel et un accompagnement des entreprises innovantes (startups) portées par les lauréats africains.

Forum mondial de l’eau: Dakar « prête » à accueillir ses hôtes

Toutes les dispositions ont été prises pour faire de cet événement un succès, a assuré ce jeudi, l’adjointe au gouverneur de la région de Dakar en charge du développement, Tening Faye Ba.Face au défi que représente l’organisation du 9e Forum mondial de l’eau, le gouvernorat de Dakar rassure. En prélude à ce rendez-vous planétaire, un pré-forum a été organisé ce jeudi pour permettre à l’ensemble des acteurs impliqués de s’imprégner des enjeux.

L’adjointe au gouverneur de la région de Dakar en charge du développement, Tening Faye Ba, a saisi cette occasion pour déclarer que « toutes les dispositions ont été prises » pour être à la hauteur de l’événement.

« Dakar a toutes les cartes en main pour faire du 9e Forum mondial de l’eau une réussite. Un forum qui guide le développement économique de nos différents pays. Un forum qui va proposer des solutions aux difficultés auxquelles le monde fait face dans le domaine de l’eau », a indiqué de son côté Boubacar Barry, membre du secrétariat du Forum.

Cette 9e édition, prévue du 21 au 26 mars 2022 au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad) de Diamniadio, a pour thème : « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement ». L’objectif du Sénégal et du Conseil mondial de l’eau est d’organiser un forum plus efficace aux plans social, politique et économique, d’où le surnom de « Forum des réponses ».

Selon M. Barry, quelque 25 mille personnes sont attendues dans la capitale sénégalaise pour ce grand rassemblement des acteurs de l’eau.

Sénégal : l’encadrement des jeunes, gage d’un emploi décent (étude)

Les programmes mis en œuvre par la Convention nationale Etat-Employeur pour promouvoir l’emploi des jeunes permettent aux bénéficiaires d’accéder à un emploi de meilleure qualité.Le constat est sans équivoque. Les résultats d’une étude menée au Sénégal par le Consortium pour la recherche économique et sociale (Cres) montrent que les jeunes ayant bénéficié des programmes de formation et d’emploi réussissent mieux leur entrée dans la vie professionnelle.

Selon les conclusions de ce travail, présentées ce jeudi à Dakar au cours d’un atelier, cette observation se vérifie notamment dans le secteur industriel et celui des services. Pour les chercheurs, ces deux domaines seront, à l’avenir, les principaux pourvoyeurs d’emplois de qualité.

Par ailleurs, l’étude prouve que le « contrat de solidarité », un programme de stage pédagogique dans les établissements d’enseignement privé, permet aux jeunes d’avoir 4 à 6 % plus de chance d’accéder à des emplois décents dans le secteur des services comparés à ceux qui n’ont pas subi ladite formation.

De même, le « stage d’apprentissage », qui se fait en alternance entre l’entreprise et le centre de formation, offre aux bénéficiaires 4,5 % à 7,2 % plus de chance de décrocher un bon emploi dans les mêmes secteurs.

En outre, souligne le rapport, le « stage d’adaptation », visant l’acquisition d’expérience professionnelle, augmente de 4,8 % à 7,2 % les chances des bénéficiaires d’accéder à un meilleur emploi par rapport aux non-bénéficiaires.

Quant au « stage d’incubation », il participe, d’après la recherche, à l’encadrement, l’assistance et au parrainage des jeunes en poste d’agent de maîtrise. Cette pratique booste de 4 % à 7,2 % les possibilités des bénéficiaires d’accéder à un emploi de meilleure qualité.

Enfin, note l’étude, le « contrat d’essaimage », qui œuvre pour la formation et l’orientation des individus pour la création d’entreprises, croît les chances de succès dans la création pour les jeunes bénéficiaires dudit programme.

Partant de ces constats, les auteurs de l’étude exhortent les autorités à mener plusieurs actions pour répondre à la demande des milliers de jeunes qui rejoignent chaque année le marché du travail. Parmi ces recommandations figurent entre autres le développement de politiques de promotion de l’emploi orientées vers les secteurs de croissance et le renforcement de la collaboration entre l’État et le secteur privé.