mars 2022 - Page 34 sur 35 - Journal du niger

Maroc: Arrestation d’un extrémiste affilié à l’Etat islamique

Les services sécuritaires marocaines ont interpellé mercredi à la ville de Tata (sud-est du Maroc) un extrémiste affilié à l’organisation « Etat islamique », présumé impliqué dans la préparation de plans terroristes aux ramifications transfrontalières, dans le cadre d’un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l’ordre public.Le suspect, âgé de 27 ans, a téléchargé et collecté plusieurs contenus numériques de sites extrémistes en vue de s’informer sur la nature des produits et préparations se trouvant sur le marché et qui sont utilisés dans la fabrication d’explosifs, indique un communiqué du Bureau Central des Investigations Judiciaires (BCIJ).

Il s’est également informé sur la manière de préparer des engins explosifs en vue de les utiliser dans des opérations terroristes à l’aide d’une « voiture piégée »

Le suspect préparait l’exécution de son projet terroriste en coordination avec un extrémiste à l’étranger ayant un lien avec des évènements terroristes en Europe et qui était chargé de fournir les fonds et le soutien logistique pour l’achat d’armes et de matériel entrant dans la fabrication d’explosifs

Le suspect interpellé au Maroc était chargé de l’enrôlement et de l ’embrigadement des personnes choisies pour l’exécution du plan terroriste dans le royaume.

Les investigations ont révélé que le plan terroriste visait l’attaque d’étrangers au Maroc et de hauts responsables de départements ministériels et sécuritaires, plusieurs établissements gouvernementaux, bancaires et des bâtiments sécuritaires sensibles dont les photos ont été téléchargées pour faciliter leur attaque.

Les perquisitions menées au domicile du mis en cause ont permis la saisie de substances suspectes entrant dans la fabrication d’explosifs à savoir le soufre, la poudre de charbon, une quantité d’engrais et une balance électronique, souligne le BCIJ.

Guerre: Quand un Africain cherche à fuir l’Ukraine

Mike, un ancien étudiant guinéen installé en Ukraine depuis plusieurs années essaie de fuir le pays depuis son invasion par la
Russie la semaine dernière. Récit exclusif pour Apa News.« Je pensais que les armes allaient se taire vite. Pas plus de deux ou trois jours, quatre peut-être, ou cinq. Comme lors des autres guerres qui ont lieu en Ukraine depuis que je suis arrivé dans ce pays en 2008, je pensais que cela allait rester limité aux régions situées aux frontières de l’Ukraine comme la Crimée ou le Dombass. Là, ce n’est pas le cas. La guerre est arrivée à Kharkiv, plus connue ailleurs, en Afrique notamment, par son nom russe Kharkov utilisé à l’époque où l’Ukraine faisait partie de l’Union soviétique.

Je suis arrivée en Ukraine voici bientôt 14 ans. Je suis venu en Ukraine pour étudier l’agronomie, où je suis titulaire d’un un masteur en agrochimie et pedologie en 2013.

À la fin de mes études, j’ai décidé de rester ici pour travailler. Un ami ukrainien qui a une entreprise m’a proposé de le rejoindre pour travailler avec lui dans le secteur du batiment et travaux publiques. Un secteur que je ne connaissais pas, mais où j’ai trouvé ma voie. Je gagne bien ma vie. Je suis bien intégré dans la société ukrainienne et je ne me suis jamais plains de mes conditions de vie en Ukraine. 

Cette nouvelle guerre m’a vraiment surpris. Comme presque tout le monde ici. Plus les jours passaient, plus je me posais des questions. Dois-je partir ? Dois-je rester? Si je pars, pourquoi? Si je reste pourquoi?

Au cinquième jour, après qu’un missile  est tombé sur un immeuble d’un quartier résidentiel à deux kilomètres de chez  moi, j’ai décidé de partir.
Mais pour aller où? Pour combien de temps? Je n’ai pas de famille en Ukraine. Mais j’ai beaucoup de liens Ici. Mon travail me permettait de gagner dignement ma vie et aider ma famille au pays, en Guinée. Des années de labeur.
Aujourd’Hui je suis chef d’équipe  et j’ai travaillé dur pour en arriver là. Quitter le pays et laisser le fruit de tant d’années de travail derrière moi n’est pas facile. J’avais pleins de projets en cours ici et dans un futur proche en Afrique. C’est pour cela que j’ai d’ailleurs longtemps hésité. Aujourd’hui j’ai décidé de partir. Le cœur serré. Je l’avoue. C’est devenu irrationnel et irresponsable de vouloir rester sous les bombes qui tombent comme la pluie, les risques de se trouver bloqué sans pouvoir fuir et la pression de la famille et des amis qui s’inquiètent pour moi. Je n’ai plus le choix que de partir. Mais où? L’idéal pour moi est de trouver refuge dans un pays proche. Lequel? Je ne sais pas. Je quitte Kharkiv pour aller vers l’Ouest. Une fois près de la frontière, je vais voir où est-ce que je pourrais aller. La Hongrie? La Pologne? La Slovaquie? Je n’en sais rien. Cette nuit, celle de mardi 1 à mercredi 2 mars, je suis encore dans le train en route  pour lviv, à l’ouest de l’Ukraine. Est-ce que je vais arriver à sortir du pays? Dans quel pays je vais me retrouver? Je n’en sais rien. Je veux juste sortir. Fuir la guère ».

Maroc : Rappel à l’ordre du Conseil de la Concurrence contre les ententes sur les prix

Le Conseil de la Concurrence rappelle que les prix des biens, produits et services sont déterminés par les mécanismes de la libre concurrence.Dans un communiqué, publié ce mardi, le Conseil de la Concurrence, une institution indépendante chargée, dans le cadre de l’organisation d’une concurrence libre et loyale, d’assurer la transparence et l’équité dans les relations économiques, rappelle à tous les acteurs économiques, publics ou privés, ainsi qu’aux associations professionnelles et syndicales qui les représentent que compte tenu des fluctuations des prix de certains produits et services aux niveaux international et national, , les prix des biens, produits et services sont déterminés par les mécanismes de la libre concurrence.

En conséquence, tous les accords, alliances explicites ou implicites, ou directives destinés à influencer la formation des prix soit en les augmentant ou en les baissant sont interdits, et ce sous quelque forme que ce soit notamment par le biais d’une fixation conjointe de prix de gros ou de détail, d’échange d’informations ou de coordination concernant le niveau et la proportion de leur hausse ou de leur baisse, ou à travers la détermination du niveau de la marge bénéficiaire applicable, de la composition des prix, de la fixation d’un prix de référence ou une structure de prix de référence unifiés entre un groupe d’acteurs, ou la pratique du stockage clandestin, à leur initiative ou sous le contrôle de leur association professionnelle ou syndicale, indique l’instance constitutionnelle.

Dans ce cadre, le Conseil de la concurrence renvoie à toute fin utile, à son guide pratique relatif à l’adoption de programmes de conformité au sein des entreprises ou des associations professionnelles, qui détaille les pratiques interdites et les moyens d’éviter les risques qui y sont associés.

Le Conseil souligne la commission des actes et pratiques susmentionnés, si elle est avérée, quelle que soit leur cause ou leur contexte, constitue une violation des dispositions de la loi susmentionnée.

Maroc: fin de la vague Omicron (ministère)

Les autorités sanitaires marocaines ont annoncé, mardi, la fin de la vague « Omicron », après deux semaines consécutives de niveau vert et le début de la phase post-vague ou la troisième inter-période. »La vague Omicron a été, comme prévu, une vague rapide et courte qui a duré 11 semaines et a atteint son apogée dans la semaine du 17 au 23 janvier 2022″, a indiqué le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique du ministère de la Santé et de la Protection sociale, Mouad Mrabet, dans sa présentation du bilan bimensuel de la situation épidémiologique au cours de la période allant du 15 au 28 février 2022.

Contrairement à la vague « Delta », la vague Omicron est moins virulente et moins létale, car le pourcentage de cas graves et critiques au cours de la vague Delta était de 4,3%, tandis que ce pourcentage était de 2% au cours de la vague Omicron, ce qui représente moins plus de la moitié, a précisé Mrabet.

Ce mardi, le Maroc a enregistré un total de 156 cas d’infection au Covid-19 et 6 nouveaux décès.

Maroc: Atelier de sensibilisation des médias au droit et à la politique de la concurrence

Le Conseil de la Concurrence au Maroc organise, le 7 mars courant, un atelier de sensibilisation au droit et politique de la concurrence au profit des médias.Initié conjointement avec le Groupe de la Banque Mondiale et la participation de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement « CNUCED », cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’approche pédagogique du Conseil de la concurrence consistant à associer les médias dans le processus de sensibilisation aux vertus d’une concurrence libre et loyale, ainsi qu’à la promotion de la culture de la concurrence auprès des acteurs de l’écosystème concurrentiel et de l’opinion publique, indique un communiqué du Conseil parvenu à APA.

Le but étant d’associer les médias pour valoriser l’action du régulateur des marchés en faveur d’un climat concurrentiel sain et de la protection du consommateur.

Il est à souligner que des sessions de formations et des meetings, du genre, seront organisés périodiquement, pour imprégner les journalistes du jargon du droit et de l’économie de la concurrence et les sensibiliser aux problématiques en la matière, en vue de mieux cerner et analyser en profondeur les questions ayant trait à ce droit spécifique et pas assez connu.

Plusieurs thématiques seront débattues lors de cet atelier se rapportant au « Rôle des médias dans les affaires de concurrence – exemples tirés des affaires clés de l’UE », aux « Objectifs, pouvoirs et outils du Conseil de la Concurrence – structure organisationnelle ; derniers développements du Conseil ; canaux de communication »,  outre un « aperçu des concepts les plus pertinents du droit de la concurrence à l’égard du cadre juridique marocain et international » et « Considérations pratiques sur l’accès à l’information – droits des parties, confidentialité, publicité des affaires, aperçu des programmes de clémence ».

Cameroun : « je mesure le sens des responsabilités » (Rigobert Song)

Le nouveau sélectionneur de l’équipe nationale de football du Cameroun a promis de tout donner pour mériter la confiance placée en lui.Depuis hier, Rigobert Song est l’entraîneur des Lions indomptables en remplacement du Portugais António Conceição. Quand il était un joueur en activité, le rugueux défenseur central a su gagner le respect de ses compatriotes par son engagement sans faille dans la tanière.

Song, le recordman de sélections (137), entend s’inscrire dans la continuité pour atteindre ses objectifs. L’ancien sociétaire du Racing Club de Lens (France) se dit « honoré d’avoir été choisi pour encadrer l’équipe fanion » de son pays.

 « Au-delà du privilège et de la joie », le vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations en 2000 et 2002 sait qu’il sera jugé à l’aune des résultats sur le terrain : « Mon staff et moi avons besoin du soutien et des prières des millions de Camerounais pour écrire de nouvelles pages de la mythique histoire des Lions indomptables ».

L’aventure démarre très bientôt. Le Cameroun doit se défaire, les 26 et 29 mars prochain, de l’Algérie pour se qualifier à la Coupe du monde Qatar 2022 après avoir raté l’édition précédente en Russie.

Soudan du Sud : l’ONU note un massacre de civils

Le désaccord persiste entre le président Salva Kiir et son vice-président Riek Machar.Au Soudan du Sud, les civils sont victimes des combats qui opposent les hommes du vice-président Riek Machar et l’armée loyale au président Salva Kiir. Dans un rapport publié ce mardi 1er mars 2022, la Mission de l’ONU au Soudan du Sud (MINUSS) informe que 440 civils ont été tués entre juin et septembre 2021 dans le sud-ouest du pays.

Le document ajoute que 18 civils ont été blessés et 74 enlevés durant ces violences dans la région de Tambura située dans le sud-ouest du plus jeune Etat du monde.

Au total, 80.000 personnes ont fui leurs domiciles à causes de ces massacres.

En 2021, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) a recensé 591 incidents visant des humanitaires.

Covid-19 : soutien financier des États-Unis à la Côte d’Ivoire

Des membres du Congrès américain ont séjourné en Côte d’Ivoire.U.S Global Vax, une initiative des États-Unis pour l’accès mondial aux vaccins, va débourser 9,35 milliards f cfa supplémentaires pour « soutenir » les efforts de la Côte d’Ivoire en matière de vaccination contre la Covid-19.

L’annonce a été faite, samedi 26 février 2022 à Abidjan, par Gregory W. Meeks, chef de la délégation des membres du Congrès américain au cours d’une conférence de presse.

Washington a démontré son engagement envers le continent africain face à la pandémie de Covid-19. Outre cela, le pays, à travers le Plan d’Urgence Présidentiel de Lutte contre le Sida (PEPFAR), aide les personnes infectées ou exposées au VIH.

Depuis deux ans, les États-Unis soutiennent les pays africains dans leur lutte contre la pandémie de Covid-19. Justifiant le soutien de son pays, M. Meeks a fait savoir que « la maladie ne connaît pas de frontières, c’est pourquoi il ne devrait pas avoir une baisse de la garde au niveau national ou international ».

« Aucun d’entre nous n’est en sécurité tant que nous ne le sommes pas tous », a-t-il dit, avant d’ajouter que « ce financement sera utilisé pour augmenter rapidement les taux de vaccination ».

Les membres de la délégation du Congrès américain se sont également félicités du fait que le président Joe Biden ait nommé la juge afro-américaine Ketanji Brown Jackson à la Cour suprême des Etats-Unis, une première dans l’histoire du pays.

Cette nomination de cette magistrate d’expérience, devrait être confirmée par le Sénat avant que Mme Brown Jackson ne s’installe à son poste.

Ces élus américains ont par ailleurs condamné fermement l’invasion de l’Ukraine par la Russie, estimant que ses actions du président Poutine sapent la démocratie dans le monde.

Tanzanie : Bolloré achève avec succès la logistique du projet Songo Songo

Bolloré Logistics Tanzania a été chargé de gérer les besoins logistiques du projet d’installation d’une usine de compression de gaz sur l’île de Songo Songo, située dans le sud de la Tanzanie.De juin à novembre 2021, Bolloré Logistics Tanzania a assuré la logistique du projet Songo Songo en transportant 5.000 tonnes de pièces et d’équipements. S’appuyant sur son expertise en matière de projets industriels et de logistique des énergies, l’entreprise a pu réaliser un exploit historique en devenant la première à envoyer un navire de grande capacité sur l’île de Songo Songo.

Au total, sept barges ont été nécessaires pour livrer les équipements sur l’île à différents intervalles. Plusieurs équipements spécialisés ont été utilisés dont une grue de 130 tonnes et une autre de 60 tonnes, une pelleteuse, une remorque hydraulique modulaire et deux semi-remorques pour les manœuvres.

D’autres difficultés liées au manque d’infrastructures ont complexifié les opérations. Pour pallier ce manque, une jetée a dû être reconstruite et transformée en une zone de débarquement capable d’accueillir le navire tandis que des travaux de remblayage ont été entrepris pour faciliter la circulation des véhicules utilisés pour le chargement et le déchargement du navire.

Aussi, une équipe d’experts a été mobilisée et s’est rendue sur l’île afin de déployer des solutions logistiques spécifiques pour faire face aux principaux défis. Les marées changeantes ont notamment affecté l’angle de la rampe utilisée pour décharger la cargaison, obligeant ainsi les experts à surveiller de près son inclinaison.

« Les principaux défis ont été la coordination des réglementations douanières et des demandes du client, ainsi qu’un manque d’équipement, notamment de barges et de navires. Mais grâce à notre expertise en matière de logistique et de projets industriels, nous avons été en mesure de fournir les solutions requises, et ce avec grand succès. Toutes les cargaisons ont été arrimées et sécurisées conformément aux normes QHSE mondiales », a déclaré Elson Shan, Directeur Commercial du Cluster.

Guerre en Ukraine: l’UA exige un bon traitement des réfugiés africains

Au sixième jour de l’invasion russe, de nombreuses personnes dont des Africains continuent d’affluer aux frontières pour quitter l’Ukraine même si l’Union africaine (UA) déplore les « mauvais traitements » dont ces derniers sont victimes.C’est une attitude « inacceptable » à l’égard des ressortissants africains, selon Macky Sall et Moussa Faki Mahamat, respectivement Président en exercice de l’UA et Président de la Commission de cette organisation continentale.

Suivant de près l’évolution de la situation en Ukraine, ils se disent « particulièrement préoccupés par les informations rapportées selon lesquelles les citoyens Africains, se trouvant du côté Ukrainien de la frontière, se verraient refuser le droit de traverser la frontière pour se mettre en sécurité ».

Selon le quotidien burkinabè Wakatsera, des milliers d’Africains, ressortissants essentiellement de l’Afrique du sud, du Nigeria ou de la Côte d’Ivoire, pour ne citer que ces pays, sont « pris non seulement au piège » de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, mais également de la « discrimination dans la tentative de traversée » vers les pays frontaliers pour échapper aux roquettes, obus et autres artillerie lourde. S’ils réussissent à traverser l’Ukraine sous la pluie des bombes, c’est la « désillusion » qui les attend aux frontières qu’ils doivent traverser pour s’éloigner du théâtre du conflit.

Face à ces rapports sur le « traitement différent inacceptable » des Africains, le chef de l’Etat sénégalais et le diplomate tchadien estiment qu’ils « seraient choquants et racistes et violeraient le droit international ».

Ce mardi, le journal rwandais The New Times  livre un témoignage fort sur la situation infernale des Africains en Ukraine. Il raconte « la triste histoire de deux sœurs rwandaises », Emmanuella Kanyana et Aline Uwamahoro. Les deux étudiantes sont « coincées » dans la ville de Soumy, dans le Nord-Est de l’Ukraine, à moins de 50 kilomètres de la frontière russe, non loin de Kharkiv, la deuxième plus grande ville du pays et théâtre d’intenses combats.

« Lorsque vous essayez de sortir de la ville, vous rencontrez des forces ukrainiennes ou russes et ils vous disent simplement de rentrer chez vous », dit Uwamahoro. En plus de cela, elle craint justement « que certaines personnes racistes en Ukraine ne profitent d’une telle période de chaos pour maltraiter les Noirs ». « Nous avons des gens racistes ici. Et le plus drôle, c’est que beaucoup de gens ont reçu des armes pour combattre les Russes. Il y a donc aussi un risque de se faire tirer dessus par des racistes », affirme-t-elle.

De ce fait, Macky Sall et Moussa Faki Mahamat exhortent « tous les pays à respecter le droit international et à faire preuve de la même empathie et du même soutien envers toutes les personnes qui fuient la guerre, nonobstant leur identité raciale ».

Par ailleurs, « les deux Présidents rappellent que toute personne a le droit de franchir les frontières internationales pendant un conflit et, à ce titre, devrait bénéficier des mêmes droits de traverser la frontière pour se mettre à l’abri du conflit en Ukraine, quelle que soit sa nationalité ou son identité raciale ».