août 2022 - Page 15 sur 25 - Journal du niger

Journée internationale de l’alphabétisation : 1000 délégués attendus en Côte d’Ivoire

Les participants sont constitués de personnalités des Gouvernements des pays membres de l’UNESCO. Près de 1000 délégués venant d’Afrique et des autres continents sont attendus en Côte d’Ivoire qui accueille les 8 et 9 septembre 2022 l’organisation de la Journée internationale de l’alphabétisation. 

Placée sous l’égide de l’UNESCO et de la présence effective de Mme Stefania Gianini, Directrice générale adjointe pour l’Education, cette édition aura pour thème, «Transformer les espaces d’apprentissage d’alphabétisation ».

La célébration de la Journée internationale de l’alphabétisation réunira en Côte d’Ivoire et pour la première fois en Afrique, après l’Inde, le Bengladesh et la France, les sommités mondiales autour des questions éducatives et plus spécifiquement, celles de l’alphabétisation.

Les participants sont constitués de personnalités des Gouvernements des pays membres de l’UNESCO,  des experts des questions éducatives, des partenaires techniques, des grands donateurs, des représentants des organisations internationales et de la société civile. 

La désignation de la Côte d’Ivoire pour la célébration de cette journée est non seulement un honneur pour le pays et pour toute l’Afrique, mais elle représente aussi un grand défi organisationnel, souligne le ministère ivoirien de l’Education nationale et de l’alphabétisation.  

Avec l’achèvement du processus inclusif et participatif des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation et dont les résultats seront bientôt remis au président de la République, Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire fait office de bonne école dans la conception des politiques éducatives à travers le monde. 

Cette rencontre de Haut niveau placée sous le parrainage de la première dame, Dominique Ouattara, lui offre le loisir de partager son expertise avec les pays membres de l’UNESCO et de s’inspirer également des bonnes pratiques des autres.

Des gardes-côtes américains mènent des activités écologiques à Abidjan

Le navire des garde-côtes américains, USCGC Mohawk (WMEC 913), est arrivé le 12 août 2022 à Abidjan. En escale à Abidjan, des gardes-côtes américains ont procédé lundi au nettoyage des plages de Vridi-canal, à Port-Bouët (Sud), une cité balnéaire, et livré un match de gala, avec des adolescents ivoiriens.     

« L’objectif de cette activité, à laquelle nous avons participé, c’est de donner un bon exemple aux enfants de la Côte d’Ivoire, parce que nous organisons la même activité chez nous aux Etats-Unis », a dit à la presse chief petty officer Stefan Overton, un responsable du navire de la garde-côte américaine Cutter Mohawk, en escale à Abidjan du 12 au 16 août 2022.   

Il a laissé entendre qu' »après cette activité, c’est l’énergie que les enfants de la Côte d’Ivoire viennent de nous démontrer » qui leur restera. Aux côtés des gardes-côtes américains, de jeunes filles et garçons ont collecté les déchets plastiques en bordure de mer, des déchets en provenance de la lagune, et rejeté par les flots marins. 

M. Mark Zimmer, conseiller de presse et des Affaires culturelles à l’ambassade des États-Unis à Abidjan, s’est dit « très heureux d’accueillir le navire de la garde-côte américaine Cutter Mohawk, et son équipage ». Une activité menée grâce à l’ONG 350 Côte d’Ivoire. 

Le président-fondateur de l’ONG 350 Côte d’Ivoire, M. Cheick Traoré, a indiqué que cet exercice vise « à montrer le bon exemple aux générations futures; et cela commence avec les enfants ». L’équipage s’est joint à l’ONG pour faire le nettoyage des plages, qui a consisté à faire le tri sélectif des déchets marins. 

Ces déchets, expliquera-t-il, « proviennent de la lagune avec les différents changements des courants marins. Et nous qui avons grandi ici, on essaie de contribuer au bien-être de notre environnement et surtout orienter les plus jeunes vers l’éducation des enfants dans la lutte contre la pollution plastique ». 

Dans le canal de Vridi, l’on a une embouchure, la croisée de la mer et de la lagune. Pour M. Cheick Traoré, les populations doivent être sensibilisées à la gravité de la pollution plastique et les possibilités, en termes de recyclage de cette matière qui envahit les plages. 

Le navire des garde-côtes américains, USCGC Mohawk (WMEC 913), est arrivé le 12 août 2022 à Abidjan pour une escale. Cette visite témoigne du renforcement des relations de coopération en matière de sécurité entre les États-Unis et la Côte d’Ivoire. 

Pendant son séjour à Abidjan, l’équipage de Mohawk échangera avec les forces navales de Côte d’Ivoire, notamment sur les traitements médicaux, les combats rapprochés et les soins aux blessés, le renseignement sur la contrebande et sa gestion, les démonstrations de visite, de conseil, de fouille et de saisie (VBSS).

Le Mohawk est le premier navire américain à se rendre en Côte d’Ivoire en trois ans.  En juillet 2019, l’USNS Carson City (T-EPF 7) a effectué une escale au port où les forces navales partenaires ont embarqué à Carson City pour effectuer des exercices de logistique et d’entretien de petits bateaux, de visite, d’embarquement, de recherche et de saisie (VBSS) et des scénarios d’intervention médicale.

Au cours de la dernière décennie, les États-Unis ont intensifié leur coopération en matière de sécurité maritime avec des partenaires sur la côte atlantique de l’Afrique afin d’améliorer la connaissance du domaine maritime et la protection de leurs eaux souveraines.  

Les États-Unis partagent un intérêt commun avec les pays partenaires africains pour assurer la sécurité, la sûreté et la liberté de navigation sur les eaux entourant le continent, car ces eaux sont essentielles à la prospérité de l’Afrique et à l’accès aux marchés mondiaux. 

AP/ls/APA

 APA-Abidjan (Côte d’Ivoire)- En escale à Abidjan, des gardes-côtes américains ont procédé lundi au nettoyage des plages de Vridi-canal, à Port-Bouët (Sud), une cité balnéaire, et livré un match de gala, avec des adolescents ivoiriens.     

« L’objectif de cette activité, à laquelle nous avons participé, c’est de donner un bon exemple aux enfants de la Côte d’Ivoire, parce que nous organisons la même activité chez nous aux Etats-Unis », a dit à la presse chief petty officer Stefan Overton, un responsable du navire de la garde-côte américaine Cutter Mohawk, en escale à Abidjan du 12 au 16 août 2022.   

Il a laissé entendre qu' »après cette activité, c’est l’énergie que les enfants de la Côte d’Ivoire viennent de nous démontrer » qui leur restera. Aux côtés des gardes-côtes américains, de jeunes filles et garçons ont collecté les déchets plastiques en bordure de mer, des déchets en provenance de la lagune, et rejeté par les flots marins. 

M. Mark Zimmer, conseiller de presse et des Affaires culturelles à l’ambassade des États-Unis à Abidjan, s’est dit « très heureux d’accueillir le navire de la garde-côte américaine Cutter Mohawk, et son équipage ». Une activité menée grâce à l’ONG 350 Côte d’Ivoire. 

Le président-fondateur de l’ONG 350 Côte d’Ivoire, M. Cheick Traoré, a indiqué que cet exercice vise « à montrer le bon exemple aux générations futures; et cela commence avec les enfants ». L’équipage s’est joint à l’ONG pour faire le nettoyage des plages, qui a consisté à faire le tri sélectif des déchets marins. 

Ces déchets, expliquera-t-il, « proviennent de la lagune avec les différents changements des courants marins. Et nous qui avons grandi ici, on essaie de contribuer au bien-être de notre environnement et surtout orienter les plus jeunes vers l’éducation des enfants dans la lutte contre la pollution plastique ». 

Dans le canal de Vridi, l’on a une embouchure, la croisée de la mer et de la lagune. Pour M. Cheick Traoré, les populations doivent être sensibilisées à la gravité de la pollution plastique et les possibilités, en termes de recyclage de cette matière qui envahit les plages. 

Le navire des garde-côtes américains, USCGC Mohawk (WMEC 913), est arrivé le 12 août 2022 à Abidjan pour une escale. Cette visite témoigne du renforcement des relations de coopération en matière de sécurité entre les États-Unis et la Côte d’Ivoire. 

Pendant son séjour à Abidjan, l’équipage de Mohawk échangera avec les forces navales de Côte d’Ivoire, notamment sur les traitements médicaux, les combats rapprochés et les soins aux blessés, le renseignement sur la contrebande et sa gestion, les démonstrations de visite, de conseil, de fouille et de saisie (VBSS).

Le Mohawk est le premier navire américain à se rendre en Côte d’Ivoire en trois ans.  En juillet 2019, l’USNS Carson City (T-EPF 7) a effectué une escale au port où les forces navales partenaires ont embarqué à Carson City pour effectuer des exercices de logistique et d’entretien de petits bateaux, de visite, d’embarquement, de recherche et de saisie (VBSS) et des scénarios d’intervention médicale.

Au cours de la dernière décennie, les États-Unis ont intensifié leur coopération en matière de sécurité maritime avec des partenaires sur la côte atlantique de l’Afrique afin d’améliorer la connaissance du domaine maritime et la protection de leurs eaux souveraines.  

Les États-Unis partagent un intérêt commun avec les pays partenaires africains pour assurer la sécurité, la sûreté et la liberté de navigation sur les eaux entourant le continent, car ces eaux sont essentielles à la prospérité de l’Afrique et à l’accès aux marchés mondiaux. 

Le secteur agricole au Maroc s’apprête à opérer sa révolution technologique

Le département de l’Agriculture au Maroc est sur un projet d’une feuille de route stratégique pour enclencher la révolution digitale du secteur.Selon le ministère, la digitalisation de l’agriculture n’est pas une option, mais une nécessité dans un contexte mondial marqué par la montée en puissance des technologies adaptées à l’agriculture.

“La transformation digitale est un élément central de gestion efficiente. La technologie offre aujourd’hui une large gamme d’outils performants, tout au long de la chaîne de valeur agricole et agroalimentaire pour améliorer la productivité, la qualité et la compétitivité et, par conséquent, constituer un relais de croissance pour le secteur agricole”, souligne le ministère.

Ce dernier doit ainsi commanditer le 29 septembre prochain, l’étude devant servir de base à la réflexion stratégique qui permettra de doter le secteur d’une vision intégrée pour opérer sa transformation digitale.

La stratégie digitale en projet concerne aussi bien les institutions (administrations centrales, services déconcentrés, Office régional de mise en valeur agricole – ORMVA, établissements et structures sous tutelles du département de l’Agriculture) que les exploitations agricoles et le long de la chaîne de valeur des filières agricoles.

L’étude à laquelle le ministère consacre un budget de plus de 4,5 millions de DH (1 euro = 10,6 DH) devra définir des axes d’orientation de la stratégie de digitalisation du secteur en matière de cadrage stratégique : vision et ambitions à moyen et long termes.

De même, la consultation établira un plan d’action détaillé qui comprend une description des programmes, sous-programmes, projets, mesures et leviers prioritaires pour atteindre les objectifs, les cas d’usage prioritaires, les fondements technologiques, les parties prenantes, le modèle organisationnel, le leadership, la gouvernance, le calendrier de mise en œuvre et une estimation des coûts.

Booster la croissance par la technologie

Le Maroc ne peut rester en marge de la transition digitale que connaît l’agriculture à l’échelle mondiale. Le Royaume, pays où l’agriculture est un réel moteur de développement social et économique, devrait faire de la dynamique de la transformation digitale du secteur un vrai challenge.

“Cette dynamique est liée à l’adoption de technologies de pointe au niveau du secteur et au renforcement des capacités des agriculteurs pour accompagner l’évolution dans les modes de travail et de production et faire face aux différents enjeux. Le train de la transformation digitale est donc une opportunité pour l’agriculture d’aspirer à un nouveau palier de développement”, souligne le ministère.

Selon lui, les opportunités offertes par l’ancrage aux technologies numériques permettraient à l’agriculture de passer d’un modèle de production traditionnel et semi-moderne vers une agriculture moderne répondant aux impératifs de productivité, de compétitivité et de durabilité.

En effet, explique le département de l’Agriculture, la technologie offre une large gamme d’outils «performants» tout au long de la chaîne de valeur agricole pour améliorer la planification des campagnes agricoles, la gestion efficace des intrants et des ressources, la productivité, la qualité et la compétitivité.

Concrètement, le numérique concerne divers domaines de l’agriculture à travers une multitude d’outils intelligents et de solutions techniques de précision dont, en particulier les satellites et les drones imageurs qui permettent de cartographier les paramètres biophysiques des cultures, les robots agricoles à champs, les engins autoguidés, les tracteurs autonomes et les sondes et capteurs fixes au niveau du sol pour mesurer la température et l’humidité. Dans l’activité d’élevage, des technologies adaptées sont également disponibles.

Il s’agit entre autres de l’étable connectée à travers l’utilisation de trayeuses automatiques et la fourniture automatique de ration alimentaire adaptée, les ruches intelligentes, les data-drivers logiciels et les services d’aide à la décision.

Selon une enquête de la FAO, les nouvelles technologies et Internet présentent un potentiel énorme, à même d’augmenter de 70% la productivité agricole d’ici 2050. Une projection qui réconforte le choix du Maroc d’aller vers une agriculture 4.0.

Environnement, diplomatie et colonies de vacances au menu des quotidiens marocains

Le débat sur la plantation de palmiers dans les rues, le durcissement par la France des conditions d’obtention des visas et les enjeux des colonies de vacances sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+, qui revient sur les remous provoqués par la plantation de certaines espèces de palmiers dans les rues principales des villes, écrit que bien que les arbres embellissent plus ou moins nos agglomérations, la tendance de privilégier différentes espèces de palmiers semble cependant se généraliser.

Raser de grands arbres dans beaucoup de boulevards et les remplacer par des palmiers irritent un grand nombre d’environnementalistes, qui estiment que, malgré leur qualité esthétique indiscutable, les palmiers ne sont pas forcément les arbres les plus ombrageux, relève le quotidien.

Au moment où la tendance haussière des températures se poursuit, une mise à profit intelligente du végétal dans les villes marocaines devient un « enjeu stratégique », qui peut participer à rafraîchir naturellement les espaces urbains, estime-t-il.

De ce fait, compter sur les seuls palmiers washingtonia pour constituer des oasis de fraîcheur dans l’aridité brûlante du béton, “ne peut être qu’un mirage”, estime-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde le durcissement par la France des conditions d’obtention des visas à l’égard des Marocains, souligne la nécessité d’avoir “l’honnêteté de s’affranchir des vérités”, de “reconnaître ses torts et les réparer”, et surtout de “trouver une solution plus digne pour les demandeurs de visas”.

Ces restrictions imposées par la France “ne font qu’envenimer la situation”, et “alimentent le rejet de l’autre”, estime la publication.

Elles ont aussi créé par la force des choses, des marchés illicites de vente de rendez-vous, qui profitent à des hackers en tous genres, ajoute-t-il.

Du côté du Maroc, les responsabilités “doivent être assumées, quelle que soit l’origine du problème, ou les conditions, car ce sont les populations locales qui sont prises en otage de ce différend”, note-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur les enjeux des colonies de vacances, écrit qu’au fil des années, le programme des colonies a évolué pour répondre à la forte demande, soulignant que de nombreuses familles sont attirées par ce genre d’initiatives pour permettre à leurs enfants de devenir véritablement autonomes.

Aussi, les normes de sécurité et d’hygiène ont beaucoup évolué au cours des dernières années au Maroc, estime le journal.

Outre de nouvelles règles entrées en vigueur suite à leur publication au Bulletin officiel, un grand effort a également été consenti concernant le contenu des programmes éducatifs et sportifs au sein des colonies, ajoute-t-il.

Ces colonies sont de véritables espaces pour inculquer les valeurs de la citoyenneté aux générations montantes, mais également un bon endroit pour découvrir des vocations et encourager les talents dans le sport ainsi que la culture, constate-t-il.

Financement: Partenariat entre BGFIBank et African Guarantee Fund

Cette nouvelle convention permettra au Groupe BGFIBank d’accélérer l’accès au financement de la clientèle des PME.Le Groupe BGFIBank et le Groupe African Guarantee Fund (AGF) ont signé , vendredi à Libreville, une ligne de garantie de portefeuille d’un montant total de 50 millions d’Euros (plus de 32 milliards FCFA), destinée à couvrir les crédits alloués aux Petites et moyennes entreprises (PME) africaines.

Cette nouvelle convention permettra au Groupe BGFIBank présent sur plusieurs métiers  financiers et doté d’un fort ancrage panafricain, à travers ses diverses filiales, d’accélérer l’accès au financement de la clientèle des PME, véritable levier de développement des économies africaines.

L’accord de partenariat a été signé par M. Henri-Claude Oyima, Président directeur général du Groupe BGFIBank et M. Jules NGankam, Directeur général du Groupe African Guarantee Fund, en présence de l’ensemble du Top management du Groupe BGFIBank et du Groupe AGF.

 Pour le Groupe BGFIBank, ce partenariat s’inscrit en ligne avec les ambitions de son projet d’entreprise Dynamique 2025 qui prône, entre autres, l’inclusion financière, laquelle implique l’accroissement du segment PME dans le portefeuille global de crédits.

«  Vecteur de développement et de valeur ajoutée pour le continent africain, l’essor d’un tissu de PME solide et prospère constitue pour nous une opportunité » a déclaré  Henri-Claude Oyima. Selon lui, cette opportunité passe inéluctablement par la mise en œuvre des synergies entre partenaires de références afin de surmonter les défis que pose le financement de cette clientèle spécifique. 

« Le partenariat que nous nouons ce jour avec l’AGF ouvre une nouvelle ère à bien des égards ». a conclu le Président directeur général du Groupe BGFIBank. 

De son côté, M. Jules NGankam, a salué la consolidation de la relation entre le Groupe BGFIBank et le Groupe AGF en faveur des PME en Afrique. 

« Le Groupe AGF et le Groupe BGFIBank collaborent depuis huit ans et cette nouvelle convention témoigne de notre volonté de continuer à soutenir les PME, acteurs majeurs de la création d’emplois en Afrique », a-t-il expliqué, soulignant que « nous considérons l’entreprenariat féminin comme un pilier de la croissance économique ». 

« Ainsi, grâce au programme AFAWA Guarantee for Growth, mis en œuvre par l’AGF en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD), les filiales du Groupe BGFIBank soutiendront avec des conditions plus avantageuses les PME de l’entrepreneuriat féminin. » a conclu M. NGankam.

Mali: Le Premier ministre admis dans une clinique à Bamako

Le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga a été admis dans une clinique à Bamako. Il souffre d’un malaise sérieux. Son état de santé s’améliore.Le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, a été hospitalisé dans une clinique de Bamako après avoir eu un malaise, ont indiqué l’un de ses conseillers et un médecin de la clinique où il a été admis.

« Le Premier ministre Choguel Maïga est effectivement admis dans une clinique privée de Bamako. Il a eu un léger malaise. Je peux vous dire qu’à ce stade, ça va. Il est sous surveillance médicale », a dit l’un de ses conseillers spéciaux.

« Le Premier ministre malien a été admis aujourd’hui (samedi) dans notre clinique pour un malaise sérieux. Je peux vous dire qu’il récupère plutôt bien », a également fait savoir un médecin de cet établissement de santé.

« Après 14 mois de travail sans répit, le Premier ministre, chef du gouvernement, Choguel Kokalla Maïga, a été mis en repos forcé par son médecin », a confirmé la Primature sur sa page Facebook. « Il reprendra ses activités la semaine prochaine », ajoute-t-on de même source.

Choguel Kokalla Maïga, 64 ans, plusieurs fois ministres et trois fois candidat à la présidentielle (2002, 2013 et 2018), avait été nommé chef de gouvernement le 7 juin 2021 par le président de la transition au Mali, Assimi Goïta.

Mali: Reprise lundi des rotations des contingents de la Minusma

Les rotations des contingents de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), suspendues depuis un mois, reprendront, lundi avec un nouveau mécanisme d’approbation, a annoncé, samedi, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, une information confirmée par la Minusma. »La Minusma a marqué son accord sur les nouvelles procédures et les a communiquées à tous les pays contributeurs de troupes. Il n’y aura pas d’exception », a déclaré M. Diop.

Avant, les contingents « nous saisissaient directement. On a mis un terme à cela. Toutes les demandes doivent désormais passer par la Minusma qui doit les valider et transmettre aux Affaires étrangères par note verbale », a précisé le chef de la diplomatie malienne. « Il est prévu que les rotations recommencent dès ce lundi », a confirmé, de son côté, Myriam Dessables, porte-parole de la Minusma.

Les rotations des contingents militaires et policiers de la Minusma avaient été suspendues, le 14 juillet pour une durée indéterminée en raison du « contexte de sécurité nationale ».

Vendredi, l’Allemagne avait annoncé suspendre « jusqu’à nouvel ordre » la majeure partie de ses opérations militaires au Mali dans le cadre de la Minusma, en dénonçant un nouveau refus de survol par les autorités maliennes.

Le président Macky Sall en visite au Mali lundi prochain

Le président sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine (UA), effectuera une visite officielle au Mali à partir de lundi prochain, a indiqué une source de la présidence malienne, citée par des médias. Cette visite de travail est la première du président sénégalais au Mali depuis la prise du pouvoir par le président de la transition, Assimi Goïta en mai 2021, a ajouté la même source. 

Elle est annoncée au moment où l’Allemagne a décidé de suspendre « jusqu’à nouvel ordre » la majeure partie de ses opérations militaires au Mali dans le cadre de la mission de l’ONU, la Minusma (Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali). 

Vendredi, la ministre fédérale de la Défense allemande, Christine Lambrecht, a indiqué que « le gouvernement malien a encore une fois refusé d’autoriser un vol prévu aujourd’hui » qui devait assurer une rotation de personnel.

Electricité: le Guinéen Abé Sylla désigné président du Comité directeur du CLSG

M. Ibrahima Abé Sylla remplace son homologue ivoirien Mamadou Sangafowa-Coulibaly, ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergieLe ministre de l’Energie, de l’hydraulique et des hydrocarbures de la République de Guinée, Ibrahima Abé Sylla, a été désigné, vendredi à Abidjan,  président du Comité directeur du projet d’interconnexion électrique Côte d’Ivoire, Liberia, Sierra Leone et Guinée (CLSG) pour une durée d’une année.

Cette désignation est intervenue à l’issue des travaux de la troisième réunion du Comité directeur. M. Ibrahima Abé Sylla remplace son homologue ivoirien Mamadou Sangafowa-Coulibaly, ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie.

« Le Comité directeur, après examen et échanges sur les sujets abordés dans le rapport, a approuvé les recommandations formulées par le Comité de pilotage », souligne le communiqué final de la rencontre. 

Il s’agit notamment de l’état d’avancement du projet CLSG, du plan d’affaires 2022-2026 révisé et du tarif pour 2022, du programme de travail et du budget 2022, et de la stratégie de financement pour remédier au déficit financier.

« Au terme des échanges, le Comité directeur a estimé que certains points recommandés nécessitent une analyse approfondie », ajoute le communiqué, précisant que si à l’issue de cette analyse, il s’avère nécessaire, une réunion du Comité directeur sera convoquée.

Gesler E. Murray, ministre des Mines et de l’énergie de la République du Liberia et Alhaji Kanja Sesay, ministre de l’Energie de la République de Sierra Leone, ont participé aux travaux qui ont eu lieu dans la capitale économique ivoirienne. 

La prochaine réunion du Comité directeur se tiendra à Conakry, République de Guinée, le 25 novembre 2022.

La Côte d’Ivoire, Le Liberia, La Sierra Leone et la Guinée sont les quatre pays qui ont signé le Traité CLSG en 2012. Ce traité  a entre autres créé la TRANSCO CLSG, une société supranationale, détenue à part égale par les sociétés nationales d’électricité et chargée de financer, construire, détenir, exploiter, maintenir et développer cette infrastructure régionale.

Le Président du Conseil d’administration de TRANSCO CLSG, M. Sidibé Noumory, a mentionné que le résultat de toutes les activités révèlent “un avancement significatif de 97% à ce jour soit la construction effective des 1303 km de ligne”.

Le projet a permis en outre la réalisation de douze postes Haute Tension et centres de contrôle associés avec “un début d’écoulement de puissance depuis la Côte d’Ivoire d’environ 50 MW à la pointe”, a-t-il fait savoir.

Le ministre ivoirien chargé de l’énergie a dit que le dispatching est “quasiment achevé”. Il s’est réjoui des livraisons d’énergie à la Sierra Leone à BO-Kenema et Freetown respectivement depuis le 23 décembre 2021 et 7 juillet 2022 ainsi qu’à la Guinée à N’Zérékoré, depuis le 02 avril 2022.

“Quant au Liberia, il devrait bientôt recevoir de l’énergie via la ligne CLSG, avec la mise sous tension de quatre des cinq postes”, a-t-il ajouté, relevant que le projet a accusé un retard au niveau d’échange d’énergie actuelle sur la ligne, qui demeure en dessous des prévisions initiales.

S/Leone : Pourquoi les manifestants sont-ils en colère contre l’administration Bio ?

L’histoire montre que les manifestations en Sierra Leone sont généralement violentes, quel que soit le parti politique au pouvoir ou le président en exercice.Les manifestations meurtrières qui ont secoué la Sierra Leone le 10 août 2022 laissent penser que le pays n’a pas beaucoup progressé en matière d’éducation civique et de développement du capital humain.

 Les Sierra Léonais ont toujours entendu parler de toutes sortes de belles choses, comme leurs droits à la vie et à la liberté, à la liberté d’opinion et d’expression, et leurs droits au travail, à l’éducation, à l’accès à l’information et à la participation aux décisions qui affectent leur vie, etc. 

Cependant, de nombreux Sierra-Léonais ont du mal à comprendre où s’arrêtent leurs droits et où commencent ceux de leurs compatriotes. Le manque de connaissances sur les droits et les responsabilités a souvent conduit les citoyens à se faire justice eux-mêmes, notamment lors des violentes manifestations d’hier qui ont fait deux morts parmi les policiers et cinq parmi les civils, ainsi que des destructions massives de biens, selon les médias locaux. 

En outre, le manque de connaissances a été comblé par des intérêts privés tels que les observateurs sur les réseaux sociaux qui prêchent toujours les droits des citoyens sans éduquer leur public sur leurs responsabilités au sein de la société. Ceux qui détournent les récits nationaux pour leurs intérêts personnels ont considérablement augmenté le nombre de leurs abonnés sur les réseaux sociaux, ce qui leur donne le pouvoir d’appeler à des manifestations violentes. 

L’histoire montre que les manifestations en Sierra Leone sont généralement violentes, quel que soit le parti politique au pouvoir ou le président en exercice. Par conséquent, la police est toujours nerveuse lorsqu’il s’agit de donner la permission aux manifestants. 

 

En outre, la Sierra Leone a été très lente à employer des méthodologies de recherche qui encouragent l’éducation civique et comblent le fossé des connaissances parmi les citoyens, en particulier les jeunes qui constituent la majorité de la population.

 

Deuxièmement, la profonde division entre les Sierra-Léonais, notamment entre les partis politiques, a rendu difficile l’élaboration d’un récit national ou d’un consensus politique qui empêche les intérêts privés de détenir un pouvoir et un territoire étendus. La politique du jeu à somme nulle s’est avérée destructrice pour la majorité des Sierra-Léonais. 

 

Cependant, le pays, dont l’économie peine à se redresser depuis la chute spectaculaire des prix des minerais au début des années 2010 avant que l’épidémie d’Ebola ne mette un terme aux activités d’extraction en 2014, ne peut se permettre l’insécurité à un moment où la monnaie est faible, la productivité faible et l’inflation élevée, la crise énergétique mondiale, la pandémie mondiale de COVID-19 et la guerre Russie-Ukraine. 

 

Les images de violence, à travers le pays, qui sont devenues virales sur les réseaux sociaux hier risquent de faire fuir les investisseurs et les touristes potentiels dont le pays a désespérément besoin pour relancer le Leone, la monnaie locale qui a subi une forte dépréciation par rapport au dollar américain depuis bien trop longtemps. 

 

Par conséquent, nous devrons créer un récit national ou parvenir à un consensus politique selon lequel la sécurité est le mot d’ordre avant les élections générales des prochaines années. En d’autres termes, l’éducation civique sur la responsabilité des citoyens dans la promotion de la paix et de la sécurité devra combler le déficit de connaissances.