août 2022 - Page 20 sur 25 - Journal du niger

Carburant en Côte d’Ivoire : 500 milliards F CFA pour maîtriser l’inflation

Depuis début 2022, le gouvernement ivoirien subventionne les prix à la pompe.La guerre en Ukraine a perturbé le cours du marché des hydrocarbures. Pour amoindrir le choc, les États sont obligés d’appliquer des mesures sociales. En Côte d’Ivoire, « pour chaque litre de gasoil acheté à 615 F CFA, l’État contribue à hauteur de 469 F CFA. La subvention est de 285 F CFA pour chaque litre d’essence super vendu à 735 F CFA », a détaillé le président Alassane Ouattara hier samedi.

Dans son discours à la Nation, à la veille de la fête de l’indépendance, le dirigeant ivoirien a déclaré que les subventions sur les prix des produits pétroliers ont coûté à l’État environ 500 milliards F CFA durant l’année en cours. C’est pourquoi, les prix du carburant en Côte d’Ivoire figurent parmi les plus bas dans la sous-région.

En outre, « nous avons temporairement plafonné les prix de plusieurs produits alimentaires de première nécessité tels que l’huile de palme raffinée, le sucre, le lait, le riz, la tomate concentrée, la viande de bœuf et les pâtes alimentaires », a indiqué le chef de l’État ivoirien.

Par ailleurs, le gouvernement entreprend des réformes pour encourager le secteur privé national à investir dans les filières alimentaires, notamment la production de riz, de manioc, de banane plantain, de sorgho, de maïs et de soja.

« Notre objectif est d’atteindre la souveraineté alimentaire, c’est-à-dire nourrir nos populations essentiellement avec des productions agricoles ivoiriennes et à des prix accessibles », a soutenu Alassane Ouattara.

Fête de l’indépendance : retour du défilé en Côte d’Ivoire

L’an 62 de l’accession à la souveraineté internationale a été célébré ce dimanche dans la capitale politique et administrative Yamoussoukro.Située à 242 kilomètres au Nord d’Abidjan, la terre natale de Félix Houphouët-Boigny, le premier président de la République de Côte d’Ivoire, a accueilli les festivités de la fête de l’indépendance.

Pour les deux précédentes éditions, les autorités avaient choisi une commémoration sobre et restreinte au Palais de la République, à Abidjan, en raison de la Covid-19. Aujourd’hui, le défilé militaire et civil, tenu sur la Place Jean-Paul II, a vu la participation de 5731 personnes dont 4625 membres des Forces de défense et de sécurité.

Un détachement de l’armée libérienne a également paradé afin de magnifier et consolider la parfaite coopération entre les États-majors des deux pays. Les présidents George Weah du Liberia et Umaro Sissoco Embaló de la Guinée-Bissau, arrivés samedi soir à Yamoussoukro, ont pris part à cette célébration aux côtés de leur homologue Alassane Ouattara. Contrairement aux anciens chefs de l’État Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié pourtant invités par leur successeur.

Absent pour des « raisons personnelles », Bédié a quand même envoyé une délégation composée du Général Gaston Ouassenan Koné, de Georges Ezaley, de Coffi Léopoldine Tiezan, de Marie-Ange N’Dia et de Netro René.

Lors du traditionnel discours de veille d’indépendance, Alassane Ouattara a annoncé avoir signé un décret pour gracier Gbagbo, lever le gel de ses comptes bancaires et procéder au paiement de ses arriérés de rente viagère. Histoire « de renforcer davantage la cohésion sociale », a-t-il expliqué.

Acquitté par la Cour Pénale Internationale (CPI), l’opposant était toujours sous le coup d’une condamnation de 20 ans de prison pour le braquage de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (Bceao) pendant la crise postélectorale de 2010 – 2011.

Dans ce sens, le chef de l’État ivoirien a aussi pris un décret pour la libération conditionnelle du vice-amiral Vagba Faussignaux et du commandant Jean-Noël Abehi. En outre, environ 3000 Ivoiriens, emprisonnés pour des infractions mineures, ont été élargis selon le même procédé.

Agriculture : « l’Afrique doit trouver sa propre voie » (expert)

Cofondateur de Sowit, une entreprise qui met la technologie au service du développement de l’agriculture africaine, Hamza Rkha Chacham, dans un entretien accordé à APA en marge de la 8e Conférence annuelle sur la sécurité et la paix en Afrique tenue récemment à Rabat (Maroc), estime que le continent noir doit se démarquer.Quelles menaces le changement climatique fait peser sur l’agriculture africaine ?

Elles se situent à trois niveaux. Le premier, c’est une contrainte extrême sur les ressources naturelles. On le voit en Afrique du Nord, mais aussi en Afrique de l’Ouest. Au Sénégal par exemple, la zone des Niayes, une bande côtière allant de Dakar (Ouest) à Saint Louis (Nord), était plutôt bien pourvue en eau. Aujourd’hui, il n’y a plus là-bas un confort hydrique à cause de l’urbanisation galopante, de la consommation assez forte de la ressource en eau et du changement climatique.

Le deuxième niveau, c’est la capacité d’adaptation de l’agriculteur. Celui-ci a rarement été en position de cultiver dans ces conditions. Dans le passé, très peu d’agriculteurs ont fait face à des températures dépassant les 50 degrés. Par conséquent, la plupart d’entre eux ne savent pas comment réagir pour maintenir en vie leurs cultures. Il faut donc les aider à adopter de bonnes techniques et réflexes de culture dans ces conditions inédites.

Actuellement, la population de l’Afrique est en constante hausse. Il faut nourrir tous ces gens en intensifiant l’agriculture. Toutefois, cette stratégie nécessite plus d’intrants, d’engrais, de produits phytosanitaires… comme on le constate en Europe ou en Asie. Une agriculture qui consomme beaucoup de ressources et accentue le réchauffement climatique. Quelle doit alors être la voie du continent noir ? C’est là le troisième niveau, le plus important par ailleurs, de mon raisonnement.

L’Afrique doit faire quoi maintenant ?

S’adapter en trouvant sa propre voie en matière agricole. Certains agriculteurs du continent se sont déjà inscrits dans cette dynamique. Pourquoi cultiver du blé et non du sorgho ? Pourquoi planter 1000 manguiers par hectare quand 200 permettent de limiter la pression sur la ressource hydrique ? Pourquoi pratiquer la monoculture quand la diversification valorise de manière continue un champ ? Pourquoi renoncer à l’agroforesterie quand elle procure un microclimat favorisant la productivité des cultures végétales ? Voilà autant de questions qu’il faut absolument se poser.

En Afrique, il y a un manque de confiance, un déficit de financement et surtout un manque de compétitivité. Face à la concurrence des producteurs étrangers qui pratiquent le dumping économique (consistant à vendre à des prix inférieurs à ceux du marché local), qui bénéficient de subventions de leurs gouvernements et disposent suffisamment d’intrants, l’agriculteur africain n’aura jamais le temps d’affirmer cette voie-là. En privilégiant les produits importés souvent à moindres coûts pour les raisons tantôt évoquées, on limite les capacités de l’agriculture africaine.

Sur les 800 millions d’hectares cultivés en Afrique, seuls 12 sont équipés de réseaux d’irrigation. La moitié de ceux-ci se trouvent en Egypte, au Maroc et en Afrique du Sud. Dans les autres pays, moins mécanisés et avec un accès limité aux semences voire à l’information, c’est plus compliqué. Des efforts sont néanmoins faits pour rattraper le train afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire impossible à réaliser en quelques mois.

En attendant, la résilience semble être le maître-mot ?

La période de soudure, séparant la fin de la consommation de la récolte de l’année précédente et l’épuisement des réserves des greniers de la récolte suivante, est une souffrance dans de nombreux pays africains.

Ça risque de s’exacerber sur le continent du fait entre autres de l’insécurité, du changement climatique et de la lente diffusion des savoir-faire. Les populations, déjà aux limites de leurs capacités pour certaines, sont malheureusement appelées à être plus résilientes.

Au Sahel, la mise en œuvre de la Grande muraille verte ou de l’initiative alpha de l’Union Européenne (UE) et de l’Union Africaine (UA) visant à reverdir ce territoire aride tout en favorisant des projets de production végétale est relativement lente.

Situation dans la bande de Gaza: Le Maroc appelle à rétablir le calme

Le Maroc suit avec une vive inquiétude la grave détérioration de la situation dans la bande de Gaza, à cause du retour des actes de violences et des combats, qui ont causé des pertes humaines et des dégâts matériels, indique samedi le ministère des Affaires étrangères.Dans un communiqué, le ministère souligne que le Royaume du Maroc, dont le Roi Mohammed VI, préside le Comité Al-Qods, appelle à éviter davantage d’escalade et à rétablir le calme pour que la situation ne dégénère pas, épargnant ainsi à la région d’autres tensions qui compromettent les chances de paix.

Tout en réitérant ses positions constantes soutenant les droits du peuple palestinien, le Royaume du Maroc affirme que la solution durable au conflit entre les deux parties, palestinienne et israélienne, réside dans l’établissement d’un État palestinien indépendant vivant côte-à-côte avec l’État d’Israël dans la sécurité et la paix, conclut le communiqué.

Maroc : Le Festival du film de Tanger rend hommage à 5 professionnels du cinéma

La 22ème édition du Festival National du Film (FNF) de Tanger, qui se tiendra du 16 au 24 septembre, rendra hommage à cinq professionnels du cinéma marocain, a annoncé le Centre cinématographique marocain (CCM).Il s’agit des cinéastes Izza Genini et Mohammed Abderrahman Tazi, de la productrice Souad Lamriki, du président de la Chambre marocaine des salles de cinéma, Al Hosein Boudih, et du scénariste, comédien et journaliste Ali Hassan.

Productrice du premier film de Ahmed El Maanouni « Transes » (1981), Izza Genini a réalisé plusieurs films documentaires, dont « Des Luths et délices » et « Aïta » (1988), « Vibrations en Haut-Atlas » et « Nuptiales en Haut-Atlas » (2004), « Chants pour un shabbat » (1989), « Tambours battant » (1999) et « Nûba d’or et de lumière » (2007).

À la tête de la société de production « Agora Films », Souad Lamriki a produit plusieurs films étrangers et marocains, dont les trois longs métrages de Faouzi Bensaidi « Mille mois », « What a Wonderful World » et « Mort à vendre ».

Considéré comme un des pionniers du cinéma marocain, Mohammed Abderrahman Tazi préside la Chambre nationale des producteurs de films. Il a réalisé son premier long métrage « Le Grand voyage » en 1981, suivi de « Badis » (1988), « A la recherche du mari de ma femme » (1993), « Lalla Hobby » (1996), « Les voisines d’Abou Moussa » (2003), « Al Bayra » (2013) et « Fatema la sultane inoubliable » (2022).

Actuellement président de la Chambre marocaine des salles de cinéma, Al Hosain Boudih gère, quant à lui, des salles de cinéma depuis 1961. Ancien membre de la Commission de soutien à la numérisation, la rénovation et la création de salles de cinéma, il a participé au jury de la quatrième édition du Festival national du film à Tanger (1995).

Journaliste-animateur radio et télévision, le scénariste Ali Hassan est également comédien. Il a pris part, en tant qu’acteur, dans les films de long métrage marocains « Le Grand voyage » de Mohamed Abderrahman Tazi, « Afghanistan pourquoi ? » de Abdellah Masbahi, « Haj Mokhtar Soldi » de Mostafa Darkaoui, « Les Hommes libres » de Ismaïl Ferroukhi.

Ali Hassan était également membre de la Commission du fonds d’aide à la production cinématographique nationale (2012-2014).

Pour rappel, le programme du Festival comporte une « compétition officielle » ouverte à tous les films de long métrage de fiction, de long métrage documentaire et de court métrage de fiction produits depuis la dernière édition du FNF.

Cette messe cinématographique de grande envergure connaîtra la participation de 28 films de long métrage de fiction, 27 films de long métrage documentaire et 50 films de court métrage de fiction, dont les candidatures ont été reçues par le comité d’organisation jusqu’au 27 juillet 2022.

Côte d’Ivoire : des véhicules de transport en commun suspendus

Jusqu’à nouvel ordre, trois voitures, impliquées dans des accidents routiers mortels, ont perdu l’autorisation de rouler sur toute l’étendue du territoire national.Le 1er août dernier, sur les axes Alépé-Abidjan et Kononfla-Yamoussoukro, des accidents de la circulation ont endeuillé plusieurs familles. Le bilan officiel est de 38 décès et 12 blessés. Pour lutter contre l’incivisme sur les routes, le ministère ivoirien des Transports a prononcé des sanctions.

Ainsi, les véhicules immatriculés 2252KB01, 5646CJ01 et 5299FG01 ne peuvent plus être utilisés dans le transport en commun. Histoire de boucler les enquêtes censées faire toute la lumière sur les circonstances de ces drames. Parallèlement, le gouvernement a apporté aux familles éplorées un soutien moral.

De plus, le président Alassane Ouattara a instruit le gouvernement d’accélérer la mise en œuvre de la stratégie nationale de sécurité routière. Celle-ci devrait notamment permettre le déploiement de la vidéo-verbalisation.

Mali : des regrets après le départ d’employés de l’ambassade des USA

Une partie du personnel de l’ambassade des États-Unis au Mali est rentrée à cause des attaques jihadistes à Bamako et dans d’autres centres urbains du pays.Pour le gouvernement malien de transition, ce n’est clairement pas un bon message envoyé aux groupes jihadistes. « Nous regrettons la décision souveraine des autorités américaines de diminuer leur présence de 25 %. J’ai eu des échanges très francs, très directs avec l’ambassadeur américain », a réagi Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères du Mali.

Le patron de la diplomatie malienne s’est exprimé, hier vendredi, à l’occasion d’une conférence de presse conjointe avec le Secrétaire Général de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), Hissein Brahim Taha, en visite officielle au Mali du 4 au 6 août.

« À Paris, quand le Bataclan a été attaqué, nos ambassadeurs n’ont pas fui. Quand New York a été attaqué, ils n’ont pas fui. Mais pourquoi quand ça se passe chez nous, on dit que c’est à 15 kilomètres de Bamako, il faut qu’on parte », a fustigé M. Diop. De son côté, le département d’Etat américain affirme que « l’ambassade continue d’avoir une capacité limitée pour fournir une aide d’urgence » à ses ressortissants.

Le 21 juillet dernier, la ville garnison de Kati, à l’entrée de Bamako, a été la cible d’une attaque aux véhicules piégés menée par la Katiba Macina du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (Gsim) affilié à Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).

Selon un bilan de l’État-major général des armées maliennes, un soldat a perdu la vie lors de cette offensive qualifiée d’audacieuse par plusieurs observateurs de l’insurrection jihadiste que traverse le Mali depuis une décennie.

« Quand des kamikazes se lèvent, ils renoncent à leur vie. Ils peuvent donc frapper partout. Si les terroristes décident, ils vont le faire », a expliqué le ministre malien des Affaires étrangères.

À Kati, s’est félicité Abdoulaye Diop, la riposte des Forces armées maliennes a été « immédiate, vigoureuse et décisive » car « l’essentiel des suspects ont été arrêtés » avec le concours de la population.

Inondations : les secours s’organisent à Dakar

Dans de nombreuses localités de la capitale sénégalaise, des motopompes et des camions hydrocureurs continuent d’évacuer les eaux pluviales.Il a plu des cordes hier vendredi dans plusieurs zones de Dakar. Le ciel a ouvert ses vannes pour déverser 126 millimètres de pluie en pleine journée. Des embouteillages monstres se sont alors formés sur différents axes.

Les automobilistes ont vécu une infernale et interminable attente, des heures d’immobilisation, avant que la circulation ne reprenne. Las, certains d’entre eux ont préféré garer leur voiture pour rentrer à pied. Pour des usagers des transports en commun et des taxis, c’était l’unique solution envisageable. « J’ai marché de Colobane à Cambérène pour avoir un véhicule qui puisse m’amener à la Gare des Baux Maraichers de Pikine », a expliqué un journaliste.

À Ouest Foire, un quartier pourtant résidentiel, une partie de l’une des principales routes s’est transformée en mare. Les eaux ont pénétré dans les maisons et commerces les plus proches de la chaussée. Leur évacuation, entamée après l’arrêt des précipitations, s’est poursuivie jusqu’au petit matin avec le ballet des camions hydrocureurs qui aspirent le liquide pour le verser dans un regard installé sur une intersection.

Ces fortes pluies, « à l’origine de beaucoup de désagréments pour les populations », ont causé la mort « d’un individu de sexe masculin sur la Corniche Ouest » de Dakar, a déclaré hier soir le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome. Des perturbations sont également notées sur les réseaux d’eau et d’électricité.

Pour faire face à cette situation, a-t-il indiqué, tous les services de l’État sont mobilisés afin d’assister les populations sinistrées dans le cadre du Plan national d’organisation des secours (Orsec) déclenché à cet effet. De son côté, le président Macky Sall a réaffirmé « sa solidarité à toutes les personnes touchées par ces intempéries » et présenté « ses sincères condoléances à la famille de la victime ».

Sur Twitter, l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) annonce que ce samedi « les conditions resteront favorables à des orages et des pluies d’intensités variables sur une bonne partie du pays, notamment à Dakar ».

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment le transport ferroviaire, le climat général des affaires dans l’industrie et la nomination de la présidente du CNDH en tant qu’Ambassadrice de la Paix mondiale.+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que plus de 4,5 millions de voyageurs ont choisi le train pour leurs déplacements en juillet 2022, soit une hausse de 30% par rapport à la même période en 2021, selon l’Office national des chemins de fer (ONCF).

L’Office a bouclé le mois de juillet sur une tendance de croissance exceptionnelle de l’activité voyageurs, avec plus de 4,5 millions de passagers transportés, soit une évolution globale de 30% par rapport à la même période en 2021, et de 20% par rapport à 2019, année de référence avant Covid, indique un communiqué de l’ONCF, notant que la relance se confirme et augure d’un été inédit.

+Libération+ indique que les recettes voyages ont progressé à plus de 27,29 milliards de dirhams (1 euro = 10,5 DH) au 1er semestre 2022, contre 8,91 milliards DH, une année plus tôt, selon l’Office des changes.

+Le Matin+ fait savoir que le climat général des affaires dans l’industrie aurait été « normal » selon 58% des entreprises et “défavorable” selon 34% d’entre elles au titre du deuxième trimestre de l’année (T2-2022).

Selon la banque centrale, citée par le quotidien, la proportion des entreprises insatisfaites varie de 23% dans l’ “agro-alimentaire” à près de la moitié dans le “textile et cuir” et la “mécanique et métallurgie”.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach, a été nommée Ambassadrice de la Paix mondiale par la Fondation espagnole de l’Ordre de la Paix, en reconnaissance à sa défense des droits de l’homme, tant au Maroc qu’au niveau international.

La Fondation, basée à Malaga, souligne, dans un communiqué, les efforts déployés par Mme Bouayach en faveur des droits de l’homme, sa ‘’vocation déterminée, ses efforts en faveur de l’intégration, de la paix et de la tolérance et sa détermination personnelle de promouvoir les valeurs des droits de l’Homme ».

Côte d’Ivoire : 84 lauréats du Prix national d’excellence distingués

La cérémonie s’est déroulée ce vendredi en présence du chef de l’Etat Alassane Ouattara.Au total, 43 personnes physiques et 41 entités morales de la vie socio-économique et administrative de Côte d’Ivoire ont été honorés lors de la 9e édition du Prix national d’excellence. Une distinction créée en 2013 pour notamment faire des émules.

Selon le président Alassane Ouattara, ce prix vise à présenter au monde entier des Ivoiriens talentueux qui contribuent à la construction d’une nation forte, prospère et solidaire. Dans son discours, il n’a pas manqué de féliciter les récipiendaires pour « le travail bien fait et la recherche constante de l’excellence ».

Pour sa part, le Premier ministre Patrick Achi, par ailleurs président du Comité national de la Journée nationale de l’excellence, a souligné que la Côte d’Ivoire doit s’appuyer sur ses ressources humaines de qualité pour faire face aux impacts de la Covid-19, de la guerre en Ukraine, de l’accélération de la crise écologique et climatique, etc.

Cette année, des ministères, la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), des associations de développement, des organisations socioculturelles, une collectivité territoriale… ont participé au Prix national d’excellence. En outre, des accessits pour la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption ont été décernés pour la première fois.

Dans la catégorie « meilleur élève au baccalauréat général », Kla Bolé Jean-Christ du Lycée d’excellence Alassane Ouattara de de Grand-Bassam (Sud-Est), s’est imposé avec une moyenne de 17,40 sur 20 (mention très bien) à cet examen ouvrant les portes à l’enseignement supérieur.

Anyama, située au Nord-Est d’Abidjan, a reçu le prix  de la commune la plus propre de Côte d’Ivoire. Cette municipalité offre aujourd’hui un visage reluisant grâce aux actions de salubrité et de rénovation entreprises par les autorités communales.

La plateforme Ivoirecheck (www.ivoirecheck.com), mise en place par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci) avec le soutien de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour lutter contre les fake news, est également primée.

Lassina Sermé, président du Repprelci, a déclaré que cette récompense nationale traduit la reconnaissance de toute la nation et constitue « une exhortation à maintenir le cap ». Tous les lauréats ont reçu un diplôme, un trophée et un chèque de 10 millions F CFA.