août 2022 - Page 9 sur 25 - Journal du niger

La RDC déclare une résurgence d’Ebola au Nord-Kivu

La présence du virus Ebola a été détectée dans les échantillons prélevés sur une patiente.Les autorités sanitaires de la République démocratique du Congo (RDC) ont déclaré, lundi soir, la réapparition d’Ebola, après la confirmation d’un cas dans la province du Nord-Kivu, dans l’Est du pays.

Il s’agit d’une femme de 46 ans, décédée le 15 août 2022 à Beni, une ville située dans le Nord-Kivu. Elle a été soignée à l’hôpital général de référence de Beni, initialement pour d’autres affections, mais a ensuite présenté des symptômes de la maladie à virus Ebola.

La section de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) située à Beni et à Goma ont confirmé la présence du virus Ebola dans les échantillons prélevés sur la patiente. Les analyses ont montré que le cas était génétiquement lié à l’épidémie d’Ebola de 2018-2020 survenue dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu – la plus longue et la plus grande enregistrée dans le pays.

« Les résurgences d’Ebola se produisent plus fréquemment en RDC, ce qui est préoccupant. Cependant, les autorités sanitaires du Nord-Kivu ont réussi à stopper plusieurs flambées d’Ebola et, en s’appuyant sur cette expertise, il ne fait aucun doute que celle-ci sera rapidement maîtrisée », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Le personnel de l’OMS et les autorités sanitaires de la RDC s’efforcent d’endiguer la propagation de la maladie, ayant identifié 160 contacts dont la santé est étroitement surveillée. Des enquêtes sont en cours pour déterminer le statut vaccinal du cas confirmé.

Le pays dispose de 1000 doses de vaccins ERVEBO contre le virus Ebola, dont 200 seront envoyées à Beni cette semaine. La vaccination en anneau, qui consiste à vacciner les contacts et les contacts des contacts afin de freiner la propagation du virus et de protéger des vies, devrait commencer prochainement.

La dernière épidémie dans la zone de santé de Beni, au Nord-Kivu, a été maîtrisée en deux mois environ, s’achevant le 16 décembre 2021. Il y avait eu 11 cas (huit confirmés, trois probables), dont six décès.

Afrique de l’Ouest: Londres annonce une aide de 37,65 millions £

Dans la région, vingt millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence.Les 37,65 millions de livres sterling de financement humanitaire d’urgence du Royaume-Uni permettront de fournir une aide vitale au Mali, au Burkina Faso, au Tchad, au Nigeria et au Niger.

Dans un communiqué publié mardi 23 août 2022, le Royaume-Uni a indiqué que l’argent servirait à financer deux projets pour l’année prochaine, axés sur au moins un million de personnes parmi les plus vulnérables, dont des femmes et des enfants souffrant de malnutrition, dans le Sahel et le bassin du lac Tchad. Ils recevront de la nourriture, de l’eau et des installations sanitaires.

« L’instabilité croissante, l’extrémisme violent dans la région et la guerre en Ukraine ont exacerbé les problèmes d’insécurité alimentaire et de malnutrition. En l’état actuel des choses, près de 20 millions de personnes dans la région auront besoin d’une aide humanitaire d’ici la fin de l’année », indique le communiqué.

Le Sahel est confronté à de nouvelles vulnérabilités dues au changement climatique et à des chocs météorologiques extrêmes, qui exercent un stress sur les communautés, d’où la nécessité d’une intervention urgente de la communauté internationale.

La ministre britannique de l’Afrique, Vicky Ford, a averti que des millions de personnes au Sahel et en Afrique de l’Ouest souffrent de la faim et de la malnutrition.

« C’est pourquoi, a-t-elle justifié, le Royaume-Uni s’apprête à débloquer une aide humanitaire urgente de près de 38 millions de livres sterling pour atteindre les personnes les plus vulnérables et sauver des vies dans toute la région ».

Pour Mme Ford, si ce financement britannique est une nécessité, il doit s’inscrire dans le cadre d’un effort international plus important.

« Nous demandons aux partenaires internationaux de renforcer notre soutien collectif et d’intensifier les interventions pour mettre fin à cette catastrophe humanitaire », a-t-elle poursuivi.

Au total, 19,9 millions de livres sterling vont soutenir le programme d’assistance humanitaire et de protection du Sahel (SHAPP), un programme qui répond aux besoins les plus aigus, notamment ceux des femmes et des enfants déplacés et souffrant de malnutrition, et qui permet un accès plus sûr aux travailleurs humanitaires.

Le financement permet aux partenaires d’exécution, notamment le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et le Fonds régional pour le Sahel géré par des ONG internationales, de poursuivre leur travail dans la région.

L’argent va soutenir le travail du Service aérien humanitaire des Nations unies (UNHAS) et de l’Organisation internationale de sécurité des ONG (INSO).

Leur travail entre 2019-2022 dans le cadre du Programme d’intervention humanitaire d’urgence au Sahel (SHERP) a soutenu 2,7 millions de personnes avec une assistance alimentaire, fourni un traitement à près de 900.000 enfants souffrant de malnutrition sévère et fait en sorte que plus de 1,5 million de mères puissent détecter la malnutrition chez leurs enfants, permettant ainsi une intervention précoce.

En outre, 15 millions de livres sterling de financement humanitaire d’urgence ont été mises à disposition pour le nord-est du Nigeria au cours des prochains mois, où la nourriture est plus rare et les besoins humanitaires plus élevés.

La violence, les déplacements, la pauvreté et les chocs climatiques ne sont que quelques-unes des nombreuses raisons pour lesquelles 8,4 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire vitale dans cette région.

Ce financement d’urgence soutient le travail du Royaume-Uni aux côtés du gouvernement nigérian pour renforcer la sécurité face à l’instabilité croissante dans le nord du pays.

Dans le nord-est du Nigeria, le Royaume-Uni soutient le travail de ses partenaires de distribution (le Programme alimentaire mondial et l’Unicef) dont les travailleurs humanitaires s’exposent à de grands risques pour atteindre ceux qui souffrent le plus.

Enseignement et économie au menu des quotidiens marocains

La rentrée scolaire 2022-2023, la gestion des finances des collectivités locales et les enjeux de la réglementation de la cryptomonnaie au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur la rentrée scolaire 2022-2023, écrit que contrairement aux rentrées scolaires des trois dernières années, qui avaient subi de plein fouet les turbulences causées par la pandémie du Coronavirus, celle de l’année 2022/2023 semble jusqu’ici s’acheminer vers un scénario normal et sans accrocs, du moins sur le plan sanitaire.

Ce retour à la normalité doit être estimé à sa juste valeur et mis à profit afin de redonner à l’enseignement la centralité qui a toujours été la sienne dans la vie sociale et communautaire, soutient le journal.

Au-delà de l’aspect purement éducatif, les enjeux d’un tel repositionnement sont multidimensionnels et concernent l’équilibre psychologique, affectif, social et culturel de nos enfants, qui reste intimement lié au statut de l’école en tant que socle inébranlable de valeurs, estime-t-il.

Mais, pour qu’elle puisse jouer pleinement un rôle stabilisateur, l’école se doit d’être forte et exempte de tous les torts et travers qui contribuent à la détérioration de l’environnement intra et extrascolaire, notamment l’encombrement des classes et le manque d’outils pédagogiques, sans oublier l’environnement social volatil de l’enseignement, jalonné de tensions et de grèves à répétition.

+Aujourd’hui Le Maroc+ évoque un paradoxe concernant les finances des communes, où le besoin est « énorme », mais qui dégagent “continuellement” des excédents importants.

Face à cette situation, dont les raisons sont “imbriquées”, la publication estime important d’ouvrir le chantier de la réforme des finances et surtout des taxes locales, soulignant que les collectivités territoriales peuvent être réellement riches si les recettes locales sont optimisées, à commencer par les taxes et la fiscalité locale.

Il plaide, en conséquence, en faveur d’une fiscalité plus simple, mais performante, se demandant “à quoi bon avoir des dizaines de taxes si, au final, le recouvrement n’est pas fait à temps”.

+L’Economiste+, qui aborde les enjeux de la réglementation de la cryptomonnaie au Maroc, écrit que le Maroc a annoncé, il y a quelques mois, la préparation d’un arsenal juridique dédié, tirant les leçons des expériences internationales, l’objectif étant de mettre en place des “garde-fous” pour éviter les dérapages d’une activité difficilement contrôlable.

Réglementer cette activité, encore balbutiante au Maroc, permettra d’éviter un dangereux laisser-aller.

Car, si les cryptomonnaies apportent de nouvelles souplesses, en permettant de contourner les complexités du circuit financier conventionnel, elles peuvent tout aussi bien être un terrain privilégié des activités criminelles, comme le financement du terrorisme et le blanchiment de capitaux, explique le quotidien.

Maroc: Décès d’Abdelhak Khiam, ex-patron du BCIJ

Abdelhak Khiame, ancien patron de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) et du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) est décédé ce mardi 23 août au matin à Casablanca à l’âge de 64 ans, apprend-on de source proche.Né à Casablanca, Abdelhak Khiam avait fait ses armes au sein de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ). En 2004, il avait été placé à sa tête, à une période particulièrement sensible : un an auparavant, avaient eu lieu les attentats du 16 mai ayant frappé la capitale économique. 

Véritable expert en terrorisme et crime organisé, Abdelhak Khiame avait été appelé à prendre la tête du BCIJ dès sa création en 2015.

Il a passé le relais en novembre 2020 à Habboub Cherkaoui. Depuis, il était chargé de mission au cabinet du patron du pôle DGSN-DGST, Abdellatif Hammouchi.

Au sein du BCIJ, Khiam avait été au cœur de la coopération sécuritaire avec les pays étrangers, dont notamment la France et l’Espagne. À la tête de ce que la presse avait appelé le « FBI marocain », Abdelhak Khiam avait aussi initié la communication sur les actions anti-terroristes du Maroc.

Côte d’Ivoire : une coexistence religieuse atypique en Afrique de l’Ouest

La Côte d’Ivoire, un pays multiconfessionnel composé à « 42% de musulmans et de 30% de chrétiens », affiche une coexistence religieuse pacifique rare dans la sous-région ouest-africaine depuis l’indépendance.La Côte d’Ivoire fait office d’exception dans les relations interreligieuses, alors que la menace jihadiste progresse vers le pays. Six ans après l’attentat de Grand-Bassam (Sud), en mars 2016, revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), l’intégrisme religieux ne s’est pas immiscé dans la vie de la Nation.

A l’image du président de la République, Alassane Ouattara, de confession musulmane mais d’un laïcisme absolu, la classe politique ne cherche pas à s’immiscer dans les affaires culturelles et religieuses. Si l’appréhension d’une remise en cause de cette paix confessionnelle ne vient pas de la société ivoirienne elle-même, c’est plutôt l’environnement régional du pays qui augure des inquiétés aux autorités.

Au nord du pays, à la frontière avec le Burkina Faso, les forces de sécurité restent vigilantes face aux tentatives ponctuelles d’incursions des jihadistes qui cherchent à s’implanter en territoire ivoirien.

Bien que les attaques menées par ces forces non-étatiques ne soient pas revendiquées, les autorités et experts s’accordent pour les attribuer à la katiba Macina, une entité affiliée à Al-Qaïda, très active au Sahel.

En Côte d’Ivoire, musulmans et chrétiens vivent ensemble depuis le XIXᵉ siècle. Cette cohabitation religieuse est également territoriale : l’Islam est la religion dominante au nord, le christianisme est celle la plus représentée au sud.

Dès l’indépendance du pays en 1960, le régime du président Félix Houphouët-Boigny, le premier chef de l’Etat ivoirien, fait le choix de la liberté religieuse et de la laïcité comme principe de la constitution du pays.

Engagé en faveur du dialogue interreligieux, feu Félix Houphouët-Boigny établit de bonnes relations avec toutes les confessions en Côte d’Ivoire, notamment avec l’Église catholique, à laquelle il appartient.

De cette vision naît une neutralité affichée de l’État qui empêche tout engagement pour une cause religieuse. L’État, à travers le ministère ivoirien de l’Intérieur, exerce un droit de contrôle et de protection des religions.

Lutte contre une montée d’un Islam radical 

Depuis le début du 21 siècle, le pays a connu des heurts, mais la religion n’en a jamais été la cause réelle. En 2011, lorsque les mosquées sont attaquées et des imams assassinés pendant la crise post-électorale, le Cheick Boikary Fofana, alors leader de la communauté musulmane, évite que la crise ne se transforme en une guerre religieuse en appelant la communauté musulmane à l’apaisement.

Lors de la crise politique de 2010, entre les militaires pro-Gbagbo et les Forces républicaines de Côte d’Ivoire, la raison majeure des combats est politique et ethnique. En mars 2016, quelques jours après l’attentat de Grand-Bassam, le président de la Conférence épiscopale de Côte d’Ivoire, Mgr Alexis Touably, envoie un message de paix et appelle la population à éviter l’amalgame entre les attentats et l’Islam.

Aujourd’hui, si la menace sécuritaire doit être prise au sérieux, c’est surtout la montée en puissance d’un « islam concurrent », provenant des pays voisins, qui inquiète les autorités politiques et religieuses ivoiriennes.

L’Islam radical a tendance à s’installer dans des zones reculées de la région sahélienne, marquées par une absence d’État central. Face à ce constat, le président Alassane Ouattara et son gouvernement collaborent étroitement depuis une dizaine d’années avec les organisations religieuses musulmanes et chrétiennes.

De ce fait, les écoles religieuses sont intégrées au système éducatif national, en échange d’un financement public, afin d’éviter tout financement venu de l’étranger. Le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des afin affaires islamiques (Cosim) joue un rôle indispensable de prévention et de promotion d’un islam modéré dans le pays.

Pour contrer les discours religieux extrémistes, le Cosim organise la formation des imams ivoiriens, en sélectionnant chaque année une centaine d’entre eux pour être formés au Maroc, et diffuse sur la radio religieuse Al Bayane, la plus écoutée du pays.

Propagé par les courants wahhabites venus des pays voisins, l’islam rigoriste tente d’interdire certaines pratiques religieuses locales, pour imposer sa vision radicale et univoque de l’Islam, rapporte le maire adjoint de la ville de Kong, Aboubacar Barro, proche soutien du président Ouattara.

Des wahhabites cherchaient à interdire le kouroubi, une danse traditionnelle malinké, réalisée en période de ramadan par des jeunes femmes aux seins nus. Pour s’opposer le maire adjoint a tenu à ce que seule la grande mosquée de cette ville située au nord du pays soit ouverte pour l’importante prière du vendredi midi. Ceci a permis d’assurer la diffusion d’un discours religieux unique et d’éviter tout début de scission.

Les chefs confessionnels renforcent l’alliance religieuse 

Grâce à l’action menée sans relâche par le président Alassane Ouattara en faveur de la paix sociale et de la réconciliation, le dialogue interreligieux continue de bien fonctionner en Côte d’Ivoire.

À l’instar d’Abidjan, marquée par une forte mixité, la Côte d’Ivoire peut s’appuyer sur une certitude : celle que la cohabitation religieuse est la meilleure des armes contre le terrorisme. Les dirigeants religieux affichent une volonté ferme d’instaurer et de maintenir un climat social apaisé, en particulier entre les communautés religieuses.

En octobre 2021, le président du Cosim et le président de la Conférence des évêques catholiques de Côte d’Ivoire (CECCIi) réaffirmaient l’importance de travailler ensemble pour prévenir les conflits, particulièrement pendant les périodes d’élections.

Selon eux, les scrutins électoraux sont des périodes de tensions dans la société et il faut profiter de la concorde actuelle pour renforcer le projet d’alliance entre les communautés. Une alliance qui existe déjà dans les faits et dans les actions caritatives que les deux organisations religieuses mènent quotidiennement dans le pays.

Le Cosim conduit de nombreuses activités dans les villages frontaliers avec le Burkina, le Mali et la Guinée. Une caravane socio-culturelle organisée en partenariat avec des organisations de la société civile et des associations de jeunesse musulmane, procède à des distributions de vivres.

L’Église catholique œuvre de son côté à prendre soin d’enfants ayant perdu leurs mères dès la naissance, ou encore, à une meilleure insertion professionnelle des jeunes, grâce à l’organisation de formations à la recherche d’emplois.

Les communautés religieuses ivoiriennes sont donc des acteurs très implantés localement et indispensables dans la médiation en cas de conflits intercommunautaires ou ethniques. Ceci est un point clé, car les groupes terroristes tentent de profiter de ces fragilités pour s’installer dans les pays de la sous-région.

Sénégal : le secteur social en ébullition avec des crises multiformes

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent sur une diversité de sujets allant des mouvements d’humeur dans les collectivités locales à la probabilité de nouvelles inondations à Dakar en passant par la crise dans le secteur de la cimenterie et les problèmes d’exportation de la mangue sénégalaise.Vox Populi note une « paralysie en vue des collectivités locales pour trois jours ». Révoltés par leurs conditions salariales, les agents ont prévu une marche nationale ce matin qui sera suivie d’une grève de 72 heures. « Nous n’accepterons pas d’être les agneaux du sacrifice. La hausse des salaires est un point non négociable », indique Sidya Ndiaye de l’intersyndicale.

Sur les risques de nouvelles inondations avec « l’annonce de nouvelles pluies et de crues » à Dakar, Le Quotidien signale que « l’Etat se prépare au pire pour la fin août et septembre ». Par ailleurs, Libération note que le ministre de l’Intérieur Antoine Diome « annonce un renforcement des dispositifs » pour le pompage des eaux de pluie à Saint-Louis (nord), Touba et Diourbel (centre), des localités frappées par de fortes inondations le week-end passé.

A propos des industries extractives au Sénégal, Sud Quotidien note qu’on va « vers la faillite des cimenteries » après que Dangote a envoyé « tout son personnel en congés collectifs ». En outre, « Sococim et Cimenterie du Sahel sont au bord du gouffre ».

Libération s’intéresse aux activités des sociétés d’hydrocarbures et d’électricité du pays et explique comment « la Société africaine de raffinage (Sar), la Senelec et Petrosen se sont +extirpées+ du Code des marchés ». « Comme le Réseau gazier du Sénégal, elles peuvent désormais faire des achats +sans appliquer les procédures prévues par le Code des marchés+ », fait remarquer le journal.

Le Soleil fait focus sur les « dégâts de la mouche des fruits sur la mangue sénégalaise » et indique que « les exportations vers l’Europe sont affectées ». Le quotidien national souligne que les exportations chutent à 12.000 tonnes alors qu’elles étaient plus de 24.000 tonnes en 2021.

En politique, EnQuête se remémore la troisième année du décès du leader du Parti de l’indépendance et du travail (PIT, gauche), Amath Dansokho. Le journal note que le militant gauchiste a laissé un « grand vide » dans la scène politique. « Tout autant qu’il était capable de s’opposer fortement à certains régimes, il était capable de réunir des personnalités très différentes », confie son fils Alcaly Dansokho.

Signature d’un accord militaire entre le Burkina Faso et le Niger

Le Président du Burkina Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a reçu en audience, lundi après-midi, les ministres en charge de la défense du Niger, Alkassoum Indattou et du Burkina Faso, le général Barthélémy Simporé.

 

Le Burkina Faso et le Niger ont conclu, lundi 22 août 2022, un accord de coopération militaire. Cet accord va permettre aux deux pays de multiplier les opérations conjointes sur le terrain. C’est du moins ce qu’a annoncé la Présidence burkinabè dans un communiqué publié à l’issue d’une visite du travail du ministre nigérien de la défense à Ouagadougou.

Le Président du Burkina Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a reçu en audience, lundi après-midi, les ministres en charge de la défense du Niger, Alkassoum Indattou et du Burkina Faso, le général Barthélémy Simporé, afin de mutualiser les moyens de lutte contre le terrorisme dans les deux pays, a souligné le communiqué.

« Nous avons fait le tour de la situation sécuritaire dans nos deux pays, en passant en revue la situation au Niger et au Burkina Faso, en regardant les conditions dans lesquelles nos différentes forces sont en train de travailler actuellement », a indiqué le ministre de la Défense nationale du Niger, Alkassoum Indattou à l’issue de la rencontre, selon la présidence burkinabè.

Il a soutenu qu’il a été aussi question d’examiner les défis auxquels les forces armées nationales sont confrontées et d’imaginer « ensemble, les solutions qui pourraient nous permettre de reprendre le contrôle de toute la situation et de sécuriser toutes nos populations ».

Le Burkina Faso et le Niger ont conclu sur la nécessité d’agir ensemble à travers le renforcement de la coopération entre les deux pays dans le domaine de la défense par un accord de coopération militaire et de multiplier les opérations conjointes sur le terrain, a indiqué le communiqué.

« Au-delà des opérations ponctuelles, nous envisageons de faire des opérations régulières et permanentes sur le terrain entre nos différentes forces armées pour permettre à nos forces d’occuper le terrain, de prendre le contrôle du terrain et qu’on ne puisse pas laisser un seul centimètre aux terroristes aussi bien au Niger qu’au Burkina », a rappelé le ministre nigérien de la Défense.

Les deux parties qui ont passé aussi en revue la situation sous-régionale et ont montré leur souhait de travailler à revoir la coopération avec le Mali et le Bénin pour une meilleure synergie d’actions.

Le Burkina Faso et le Niger, qui partagent une longue frontière, sont tous deux pays du Sahel confrontés à une crise sécuritaire alimentée par des attaques terroristes depuis plusieurs années.

Membres du G5 Sahel, ces deux pays mènent régulièrement des opérations militaires conjointes le long des frontières.

 

Niger : déjà 52 morts enregistrés dans les inondations

Depuis le début du mois de juillet, des pluies torrentielles entraînent des noyades et l’effondrement de maisons dans le pays.

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Le Niger enregistre 52 morts des inondations depuis le mois de juillet 2022. Le bilan s’alourdi au fur avec le temps. C’est du moins ce que rapporte l’Agence nigérienne de presse (officielle).

« Un nouveau bilan établi par la direction générale de la protection civile fait état de 52 personnes décédées à la suite de noyade et d’effondrement de leurs habitats », a indiqué le média.

« Ces inondations ont aussi fait 85 690 personnes sinistrées pour 9 997 ménages impactés sur toute l’étendue du territoire du Niger à la date du lundi 22 août 2022 », a précisé la même source. Soixante-trois (63) autres personnes ont aussi été blessées et d’importants dégâts matériels enregistrés, dont une vingtaine de classes détruites par les eaux.

Un précédent bilan publié le 19 août par la direction générale de la protection civile faisait état de 33 personnes tuées et 46 autres blessées dans les inondations. Depuis le début du mois de juillet, le Niger enregistre des fortes pluies atteignant jusqu’à deux cent (200) millimètres par endroit. Dans de nombreux départements du pays, ces pluies ont provoqué des noyades et l’effondrement de maisons.

Afrique du Sud : importante opération de sécurisation dans le Gauteng

Plus de 2000 individus suspects ont été arrêtés ce week-end dans cette province située au Nord du pays.Installation de barrages routiers, descente dans les repaires de malfrats, fouilles poussées…, la police sud-africaine a sorti les gros moyens pour faire changer la peur de camp dans la province du Gauteng où se trouvent Pretoria et Johannesburg.

Selon Mavela Masondo, porte-parole de la Police sud-africaine, cette opération d’envergure s’inscrit dans le cadre d’initiatives de sécurisation suite à l’augmentation de 11,5 % du taux de criminalité dans tout le pays entre avril et juin 2022.

« Des interpellations ont eu lieu lors de la recherche de suspects ayant commis des viols, meurtres, agressions… », a indiqué M. Masondo. Si certaines personnes ont pu être libérées après le paiement d’amendes, d’autres devront comparaître cette semaine devant les tribunaux du Gauteng, a déclaré l’officier de police.

Afrique du Sud : promulgation d’une nouvelle loi anti-corruption

Le gouvernement vise à renforcer la capacité des conseils locaux à adhérer à des normes éthiques.Le chef de l’Etat sud-africains engage la lutte contre la corruption dans l’administration publique. Pour ce faire, il a promulgué une nouvelle loi anti-corruption pour, dit-il, améliorer « la vie des Sud-Africains au niveau local, notamment en garantissant la responsabilité et en excluant les hauts fonctionnaires corrompus du gouvernement local ».

« Les amendements adoptés par le Parlement montrent que les préoccupations des communautés ont été entendues et prises en compte », s’est félicité le dirigeant de la nation arc-en-ciel, qui note qu’ « un État capable et éthique nécessite une base solide au niveau local, et la nouvelle loi contribuera grandement à renforcer la confiance des communautés dans le gouvernement local, et à permettre des partenariats et une coopération plus solides entre les municipalités et les communautés qu’elles servent ».

L’un des amendements notables de la nouvelle loi est l’interdiction faite aux politiciens de tout parti d’occuper un poste au sein d’une administration locale. En outre, si un titulaire d’un poste au sein d’une administration locale est reconnu coupable d’une quelconque infraction, il lui sera interdit d’exercer ses fonctions pendant cinq ans.

Pour renforcer la gouvernance et attirer des compétences de qualité, les municipalités locales seront désormais en mesure d’étendre leur réseau de recrutement à l’ensemble du pays.