octobre 2022 - Journal du niger

RAM renforce son engagement en faveur de la durabilité environnementale

La compagnie marocaine de l’aviation civil,e Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, lundi, rejoindre la communauté des compagnies aériennes qui adhèrent au programme d’évaluation environnementale de l’Association Internationale du Transport Aérien – IATA- (IEnvA).Il s’agit d’une « étape importante sur la voie de la durabilité pour la compagnie nationale dont la mobilisation pour la responsabilité environnementale est reconnue et consacrée par plusieurs labels », indique la RAM dans un communiqué parvenu à APA.

Ce nouvel engagement a été pris avec l’IATA lors d’une réunion de signature qui s’est tenue récemment à Abu Dhabi en marge de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Compagnies Aériennes Arabes (AACO).

L’IATA, qui regroupe quelque 290 compagnies internationales (dont la compagnie marocaine) soit 83% du trafic aérien total, joue un rôle clé pour l’élaboration d’une politique globale de l’industrie du transport aérien sur des sujets critiques, souligne le communiqué, précisant que la question de la durabilité environnementale est une de ces problématiques majeures d’actualité.

Le programme IEnvA – IATA Environmental Assessment – est un système d’évaluation indépendant conçu pour évaluer et améliorer la gestion environnementale des compagnies aériennes. Mis en œuvre de façon volontaire par les opérateurs, ce programme est fondé sur le principe de respect des obligations environnementales et un engagement d’amélioration continu de leur processus de management en la matière.

L’IEnvA est un un outil clé pour les compagnies aériennes, les services de maintenance des appareils, mais aussi de restauration à bord et d’assistance au sol, visant à atteindre la durabilité dans tous les domaines des opérations aériennes et au sol.

Le programme identifie l’impact et les risques environnementaux et il fournit les outils pour accompagner la compagnie dans le cadre de sa politique environnementale. Cela va des émissions de CO2 jusqu’à l’utilisation de plastiques à usage unique, en passant par le traitement des déchets des cabines et la lutte contre le trafic d’espèces protégées pouvant être transportées de façon illégale à bord des appareils.

Le système d’évaluation est fondé sur la norme de gestion environnementale ISO14000. Sa mise en œuvre complète peut prendre entre six et dix-huit mois, aboutissant à un examen final. Tous les deux ans, le processus est audité par des experts tiers indépendants et la compagnie aérienne est ensuite certifiée IEnvA.

« Pour Royal Air Maroc, déjà engagée dans une démarche volontariste de responsabilité environnementale, l’IEnvA constituera un outil supplémentaire pour renforcer ses efforts et les confirmer à travers une certification d’envergure internationale », affirme le communiqué.

La compagnie s’est ainsi dotée d’un Comité Environnement chargé du suivi de tous ses projets liés au management environnemental. De nombreuses initiatives ont été réalisées dans différents domaines : économie d’énergie, gestion des déchets, lutte contre le stress hydrique, achats responsables, etc.

Royal Air Maroc est signataire de la Charte Qualit’Air auprès de la Fondation Mohammed VI pour l’Environnement visant à suivre et réduire son impact carbone. La compagnie œuvre également avec son écosystème dans le cadre de l’Objectif NZE 2050 pour la recherche de solutions SAF (Sustainable Aviation Fuel).

« L’adhésion de Royal Air Maroc à IEnvA souligne son engagement à améliorer les pratiques de gestion environnementale de l’entreprise et la durabilité en général », a déclaré Kamil Alawadhi, vice-Président régional de l’IATA pour l’Afrique et le Moyen-Orient lors de la cérémonie de signature.

« Nous sommes très heureux que RAM se soit associé à l’IATA sur cette thématique et nous lui faisons confiance pour travailler avec elle afin de progresser davantage. La durabilité environnementale est un défi existentiel pour l’ensemble de l’industrie du transport aérien. L’IATA est fière de travailler avec sa compagnie membre pour introduire des pratiques de gestion environnementale de classe mondiale dans l’industrie aéronautique », a ajouté M. Alawadhi, cité dans le communiqué.

« Il s’agit d’une étape de plus, dans l’amélioration de nos pratiques liées à la responsabilité sociale et environnementale de notre compagnie et nous resterons très actifs au sein de l’association internationale pour contribuer à faire progresser notre industrie sur une problématique véritablement cruciale », a souligné, pour sa part, Hamid Addou, Président Directeur Général de Royal Air Maroc.

Le développement durable est au centre des ambitions de développement de toute l’industrie aéronautique et du transport. L’engagement Zéro émission nette d’ici 2050 est ambitieux mais réalisable. Les compagnies aériennes et les autres acteurs de l’industrie doivent disposer des bons outils pour soutenir l’objectif global d’une industrie neutre en carbone.

Marrakech abrite une conférence internationale sur la transformation digitale

La ville de Marrakech va abriter, les 09 et 10 novembre, une conférence internationale sur le thème « Transformation digitale: entre régulation et compétitivité », à l’initiative du Conseil de la concurrence.Organisée en partenariat avec l’Agence nationale de réglementations des télécommunications (ANRT) et l’Agence de développement du digital (ADD), cette conférence connaîtra la participation des représentants des instances de gouvernance, des acteurs socio-économiques, des institutions et des organisations internationales et régionales concernées par les questions que soulèvent la transformation digitale, ainsi que des experts et des spécialistes des problématiques y afférentes, indique le Conseil de la concurrence.

« Le choix de cette thématique réside dans le fait que la révolution numérique nous place face à des changements dont l’ampleur se reflète à différents niveaux, notamment au niveau du fonctionnement des marchés, tant en termes d’approvisionnement que de demande, de prix ou de modes de paiement. Elle offre donc de nouvelles opportunités tant à l’entreprise qu’au consommateur. Cependant son impact pose de nombreux défis dont de nouvelles structures de marchés et réglementations, ainsi que de nouveaux modèles économiques », explique la même source.

A cet effet, les travaux de cette rencontre mettront en exergue les avancées réalisées et les défis à relever dans ce domaine stratégique. Ce partage de bonnes pratiques contribuera à concevoir une gouvernance économique en phase avec les intérêts des citoyens, des entreprises et des Etats.

Le DG des Opérations de la BM entalme mardi une visite au Maroc

Le Directeur général des Opérations de la Banque mondiale (BM), Axel Van Trotsenburg, effectuera une visite au Maroc du 2 au 4 novembre 2022.Cette visite réaffirme «l’engagement de la BM à s’associer au Maroc en vue d’obtenir de meilleurs résultats en matière de développement pour tous ses citoyens, notamment face au changement climatique», indique la Banque mondiale dans un communiqué, indiquant qu’il s’agira du premier voyage d’Axel Van Trotsenburg au Maroc en sa qualité de Directeur Général.

Au cours de sa visite, le Directeur général des Opérations de la Banque mondiale rencontrera de hauts fonctionnaires, des représentants du secteur privé, des organisations de la société civile ainsi que des jeunes.

Il présidera également un évènement visant à initier un nouveau rapport de la Banque mondiale: le Rapport sur le Climat et le Développement du Maroc (CCDR), à l’Université internationale de Rabat (UIR), le 3 novembre 2022. 

 Ce rapport permet une nouvelle analyse du double défi climatique et de développement auquel le Maroc est confronté, et recommande des actions prioritaires qui lui permettront d’atteindre conjointement ses objectifs climatiques et de développement économique.

«Le Royaume du Maroc est un partenaire de longue date du Groupe de la Banque mondiale, et nous sommes heureux de soutenir ses efforts pour mener une action climatique tout en réalisant son programme de développement, notamment en mettant en œuvre des réformes structurelles. Le lancement du CCDR, juste avant la COP27, envoie un signal fort selon lequel, le climat et le développement peuvent être intégrés de manière à soutenir les priorités de croissance d’un pays», a déclaré Axel Van Trotsenburg, cité dans le communiqué. 

«Explorer l’impact des défis climatiques actuels, tout en poursuivant une relance à grande échelle est très pertinent pour le Royaume. Je me réjouis également qu’il accueille l’année prochaine, en 2023 à Marrakech, les Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international», a-t-il également ajouté. 

Axel Van Trotsenburg sera accompagné de Ferid Belhaj, vice-président de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, et de Jesko Hentschel, Directeur de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte.

Le portefeuille actif actuel de la Banque mondiale au Maroc se compose de 24 projets évalués à 6,61 milliards de dollars américains. Au cours de la dernière année fiscale, l’institution a accordé un prêt record de 1,8 milliard de dollars. Il s’agit là de l’un des programmes les plus importants de la région.

Deux start-ups sénégalaises au Startupbootcamp Afritech 2023

Les potentiels bénéficiaires de ce programme d’accompagnement seront choisis parmi les cinq start-ups qui ont exposé leurs innovations ce lundi à Dakar.Startupbootcamp est un accélérateur de startups mondial qui aide les fondateurs technologiques en phase de démarrage à développer rapidement leur entreprise en leur offrant un accès direct à un réseau international des mentors, partenaires et investisseurs les plus pertinents de leur secteur.

La troisième cohorte de ce programme d’accompagnement des jeunes entreprises innovantes verra la participation de dix jeunes pousses africaines dont deux sénégalaises. Les candidats du pays de la Teranga ont exposé leurs projets ce lundi, à Dakar. Ceux-ci portent sur des solutions allant de la surveillance des fausses sceptiques à l’e-commerce en passant par la gestion de la santé et l’offre de mains d’œuvres qualifiées à travers une plateforme numérique.

« Une fois sélectionnés, les participants passeront trois mois à bénéficier d’un encadrement intensif dans le cadre de cours de maître dirigés par des experts et portant sur les principes fondamentaux de la mise à l’échelle, depuis le canevas du modèle d’entreprise jusqu’à la collecte de fonds, en passant par la méthodologie allégée », a expliqué Marie Kane, Program Success Manager à Startupbootcamp Afritech.

Les startups auront aussi accès à l’outil de coaching sur mesure de Startupbootcamp, la plateforme Accelerator Squared, qui dispose d’une bibliothèque complète de contenu, d’ateliers de groupe, de mentorat 1:1, de sessions de collaboration avec des entrepreneurs en résidence et de forums de discussion sur invitation seulement avec des fondateurs du monde entier.

« Les 10 startups du programme recevront également des avantages d’une valeur de plus de 750 000 dollars, notamment des crédits d’Amazon Web Services (AWS), Google Cloud Services et bien d’autres, ainsi qu’un investissement direct en espèces de 18 000 dollars », a indiqué Mme Kane.

Pour la première fois, le programme se déroulera en Afrique francophone, au Sénégal, et se terminera par une journée de démonstration hybride au cours de laquelle les fondateurs de startups présenteront leurs solutions novatrices à un large public composé de médias, d’investisseurs, de partenaires commerciaux et de parties prenantes du secteur.

La Cedeao table à Abidjan sur un écosystème de santé

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) veut, à travers le concept « Une seule santé », prévenir de nouvelles flambées et éradiquer les maladies zoonotiques, transmises aux hommes par les animaux.La Cedeao tient du 31 octobre au 2 novembre 2022, sur les bords de la lagune Ebrié, un atelier de validation de la stratégie régionale et du manuel de la gouvernance du mécanisme de coordination de l’approche Une seule santé.

Cette approche, selon le directeur pays de l’OMS en Côte d’Ivoire, Jean-Marie Vianny Yaméogo, vise à « considérer la santé comme une seule entité », car la santé humaine a un lien avec l’environnement et la santé animale, au regard des interactions.    

Il a fait observer que des maladies animales se retrouvent chez l’homme. Pour l’OMS, c’est de créer une quadripartite, comprenant l’Organisation mondiale de la santé animale, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’OMS et ONU Environnement.

De ce fait, devant un phénomène de santé publique, ces entités peuvent se retrouver pour identifier ensemble les différentes causes d’une maladie aux fins de voir le vecteur de la pathologie et le lien d’impact sur l’homme, tout en échangeant au niveau de cette plateforme, a-t-il dit.  

Au niveau de la Côte d’Ivoire, la plateforme « Une seule santé », pilotée par la Primature, regroupe plus de 11 ministères. M. Yaméogo a souligné qu’il y a, à l’instar de tous les pays de la Cedeao, un défi de coordination de ces entités y compris les laboratoires de santé humaine et de santé animale.

Le deuxième grand défi, c’est le financement, a relevé le directeur pays de l’OMS, soulignant que l’organisation pourra ainsi adresser efficacement les différentes problématiques. Le troisième défi, lui, concerne la collecte de données de qualité via une plateforme unique qui va fédérer ces données.

Ouvrant les travaux de l’atelier, le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a fait remarquer que « le concept Une seule santé est relativement nouveau depuis l’émergence des maladies touchant à la fois les humains et les animaux ».

« Ce concept appelle à la fois la mobilisation et la collaboration multisectorielle, notamment les secteurs de la santé humaine, la santé animale y compris la faune et la santé environnementale pour mieux coordonner à travers les plateformes nationales, prévenir et détecter » les maladies, a-t-il ajouté.

La commissaire aux Affaires économiques et à l’agriculture de la Cedeao, Mme Mansandjé Touré-Litse, a indiqué qu’il s’agit d’« une stratégie régionale qui cible les risques sanitaires à la source telle que l’approche Une seule santé qui s’avère nécessaire pour prévenir les conséquences sanitaires chez l’être humain plutôt que de les traiter ».

Cette stratégie, renchérira-t-elle, permet de garantir des populations animales en bonne santé et un environnement sain pour une population humaine en bonne santé, chose essentielle pour protéger la planète des risques associés aux maladies zoonotiques émergentes et existantes ».

Mme Stella Gaetani, la représentante du BMZ, une entité allemande chargée de l’aide au développement économique, qui appuie la Cedeao dans ce projet, a salué le changement de paradigme utilisant l’approche Une seule santé pour prévenir les maladies zoonotiques.

 

Trafic aérien : griefs des syndicats de l’Asecna

Le Bureau exécutif de l’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’ASECNA (USYCAA) dénonce « un sabotage en cours des résolutions du Comité des ministres » de l’organisation à la suite de leur grève.Les syndicats sont mécontents de la direction générale de l’Asecna. Le bureau exécutif, dans un communiqué de presse, fait observer « la reconstitution des conditions délétères, dangereuses et anxiogènes ayant conduit à la grève généralisée de septembre 2022 ».  

Le bureau exécutif de l’union des syndicats des contrôleurs aériens estime que cela est dû « à l’initiative solitaire, belliciste et jusqu’au-boutiste du directeur général de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), Monsieur Mohamed Moussa ».

« Depuis la réunion extraordinaire du Comité des ministres, organe suprême de l’ASECNA, tenue le lundi 17 octobre 2022, qui a (demandé) la restauration des contrôleurs aériens dans leurs droits légitimes à travers de pertinentes résolutions, l’on assiste à une déferlante vague de sanctions administratives sournoisement teintées contre ces derniers », note l’organisation syndicale.

L’USYCAA se plaint entre autres « des ponctions abusives sur les salaires du mois d’octobre 2022, le gel des congés et des ingérences administratives dans la gestion des structures et le choix des représentants des travailleurs », poursuit le communiqué de presse. 

Le bureau exécutif de l’organisation syndicale dénonce également des « affectations abusives en cours et sans motif valable, vers leurs pays d’origine, de (ses) vaillants camarades expatriés, aggravant ainsi dans les centres de contrôle, le sous-effectif qui est déjà criard ».

Au regard de ces faits, l’USYCAA « demande le rétablissement, sans délai, de tous les contrôleurs aériens expatriés dans leurs droits en instruisant l’annulation pure et simple des rapatriements en cours » et « interpelle les ministres membres du Comité de suivi sur l’existence d’un risque réel d’aggravation » de la situation.  

 Le Bureau exécutif de l’Union des Syndicats des contrôleurs aériens de l’ASECNA a levé le jeudi 20 octobre 2022 son mot d’ordre de grève à la suite d’un préavis de grève réactivé le mardi 20 septembre 2022 et suspendu le samedi 24 septembre 2022.

L’Angola entame une médiation entre la RDC et le Rwanda

Le ministre angolais des Relations extérieures, António Téte, a rencontré le président rwandais Paul Kagame ce lundi après-midi.La rencontre entre les deux dirigeants intervient quelques jours après que les rebelles du Mouvdment du 23 mars (M24) ont pris le contrôle de plusieurs villes stratégiques dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

Selon la présidence rwandaise, le haut diplomate angolais était porteur d’un message du président Jão Lourenço, qui préside actuellement la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs.

Cette visite intervient après que le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine, et Moussa Farki Mohamat, qui dirige la Commission de l’UA, ont exprimé leur soutien total à la feuille de route de Luanda visant à normaliser les relations entre la RDC et le Rwanda.

Les deux pays sont à couteaux tirés sur le plan diplomatique depuis que le groupe rebelle M23 a repris les combats contre les troupes congolaises dans l’Est du pays, près de la frontière rwandaise.

La Namibie veut tourner la page du génocide allemand

En 1904, les peuples herero et nama s’étaient battus contre l’occupation coloniale allemande.L’impasse dans laquelle se trouvent Windhoek et Berlin au sujet de l’indemnisation du massacre de plus de 90.000 Namibiens autochtones par des soldats allemands entre 1904 et 1908 met en évidence la politique de deux poids deux mesures au niveau international et l’ampleur de la brutalité coloniale.

La semaine dernière, le gouvernement namibien a annoncé qu’il avait repris contact avec les autorités allemandes en vue de revoir un accord conclu en mai 2021, aux termes duquel Berlin avait accepté de compenser les atrocités commises en fournissant une aide au développement à son ancienne colonie.

Dans le cadre de l’accord actuel, Berlin a proposé un programme financier de 1,1 milliard d’euros sur 30 ans pour l’acquisition de terres, la construction de routes ou l’approvisionnement en eau.

Le pays européen a rejeté les appels des Namibiens à des réparations pour le génocide, l’ancien ministre allemand des des Affaires étrangères, Heiko Maas ayant déclaré en juin 2021 que l’aide financière offerte par son pays était volontaire et ne reposait pas sur une base juridique.

Sous la pression de l’opposition et des chefs traditionnels représentant les tribus Herero et Nama, les autorités namibiennes veulent des réparations de plusieurs centaines de millions de dollars par an versées sur 40 ans.

Les Namibiens ont été irrités par l’«accord bon marché » conclu par leur gouvernement et les Allemands, comparé aux « 75 milliards d’euros de pensions et de prestations sociales versées aux Juifs » par le régime nazi depuis 1949.

L’Allemagne avait annexé la Namibie en 1884 et l’avait ommée Afrique du Sud-Ouest allemande.

Au début de la colonisation, le peuple herero était économiquement et socialement plus puissant que les Allemands, car il possédait de grands troupeaux de bétail et des structures de leadership traditionnelles fortes.

Cependant, au fil du temps, les Allemands avaient commencé à instituer des lois et des politiques qui ont servi à miner et à opprimer la population locale.

Sécurité en RDC : Kagamé s’entretient avec Guterres

Le président rwandais et le Secrétaire Général des Nations Unies ont discuté par téléphone de la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), où les rebelles du M23 attaquent les principales villes.Le M23 gagne du terrain dans l’ex-Zaïre. Ce groupe rebelle, depuis ce week-end, occupe Rutshuru-centre, Kiwanja et se rapproche de Rumangabo, à environ 40 kilomètres de Goma.

Face à cette situation, la communauté internationale se mobilise. L’Union Européenne (UE), les États-Unis, l’Union Africaine (UA) ont exprimé leur inquiétude. Sur Twitter, le président Paul Kagamé a annoncé avoir échangé au téléphone avec António Guterres, le (Onu).

« Il y a quelques heures, j’ai eu une bonne discussion avec le Secrétaire Général des Nations Unies
sur le conflit en République démocratique du Congo. Les voies et moyens de désamorcer… et de résoudre les problèmes de manière pacifique sont à notre portée si on s’appuie sur les initiatives de paix de Nairobi (Kenya), de Luanda (Angola) et d’autres efforts internationaux. Nous n’avons qu’à nous engager à les appliquer », a écrit le chef de l’État rwandais.

En 2013, dans la capitale kenyane, un accord de paix avait été signé par le gouvernement de la RD Congo et le M23 (Mouvement du 23 mars). L’ancienne rébellion tutsie, reprochant notamment à Kinshasa de ne pas avoir respecté des accords paraphés le 23 mars 2009 prévoyant la réinsertion de ses combattants et la transformation du groupe en parti politique, a repris les armes fin 2021.

Kinshasa accuse Kigali de soutien actif aux rebelles du M23. De son côté, le Rwanda dément avant d’accuser la RDC – qui nie elle aussi – d’aider les Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), un mouvement de rebelles hutu rwandais, dont certains impliqués dans le génocide des Tutsis en 1994 au Rwanda.

Afrique du Sud : nouveau chef pour les services de renseignement

Le chef de l’État Cyril Ramaphosa a nommé Imtiaz Fazel au poste d’Inspecteur général du renseignement pour un mandat de cinq ans, annonce ce lundi la Présidence sud-africaine.Imtiaz Fazel a sans nul doute le profil de l’emploi. Le nouveau patron des services de renseignement de l’Afrique du Sud fait partie des 25 personnes qui avaient participé à un appel à candidatures. Au terme de cette procédure, 12 d’entre elles ont été présélectionnées pour un entretien avec le Comité permanent pour le renseignement (JSCI, en anglais).

Par la suite, cet organisme a recommandé M. Fazel à l’Assemblée nationale pour une approbation aux deux tiers au moins. Après quoi, le président Cyril Ramaphosa a procédé à sa nomination comme Inspecteur général du renseignement.

Ce dernier « surveille et examine les opérations des services de renseignement, notamment l’Agence de sécurité de l’État, la division du renseignement de la Force de défense nationale et la division du renseignement criminel de la Police », a indiqué la Présidence sud-africaine.

À en croire cette source,  cette nomination prenant effet à compter de mardi montre « l’intérêt que Cyril Ramaphosa accorde au renforcement des capacités de l’État, notamment dans le secteur de la sécurité ». 

Titulaire d’un Master en Études de sécurité de l’Université de Pretoria, d’un diplôme d’Études supérieures en comptabilité de l’Université de Western Cape et d’une licence en Sciences comptables de l’Université d’Afrique du Sud, Imtiaz Fazel a notamment été chef des opérations du bureau de l’Inspecteur général du renseignement, Directeur Général adjoint de l’Agence de sécurité de l’État et Directeur Général par intérim au ministère des Travaux publics et des Infrastructures.

« Le président Ramaphosa présente à M. Fazel ses meilleurs vœux et lui apporte son soutien dans son rôle d’Inspecteur général des services de renseignement. Une fonction essentielle qui contribue à rendre le pays et le monde plus sûrs », a rapporté la Présidence sud-africaine.