janvier 2023 - Page 7 sur 40 - Journal du niger

Fusillade d’un avion de la RDC : l’Onu demande une enquête

L’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs appelle la République démocratique du Congo et le Rwanda à faire preuve de retenue.Huang Xia a exprimé jeudi sa profonde préoccupation concernant les rapports d’un incident impliquant un avion militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le 24 janvier 2023, dans la zone frontalière avec le Rwanda.

L’envoyé spécial Xia exhorte les deux parties à faire preuve de la plus grande retenue et à s’efforcer de désamorcer les tensions par le dialogue. Le mécanisme conjoint de vérification élargi (MCVE) de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et d’autres instruments régionaux peuvent aider à établir les faits entourant cet incident et à dissiper tout malentendu.

En outre, l’Envoyé spécial appelle tous les acteurs à rester engagés et à respecter les décisions prises lors du mini-sommet des chefs d’État du 23 novembre 2022 à Luanda. L’Envoyé spécial est en contact avec les responsables des pays de la région pour aider à désamorcer les tensions entre le Rwanda et la RDC.

Il appelle à un engagement renouvelé des pays de la région et de leurs partenaires en faveur de la mise en œuvre intégrale du Cadre de paix, de sécurité et de coopération pour la RDC et la région signé le 24 février 2013, il y a près de dix ans, et souligne le soutien total de son Bureau, et de celui des Nations unies, aux efforts de paix régionaux.

Climat : le Sénégal promeut des parcs industriels durables

Le projet « Initiative Villes Durables pour le Sénégal » a permis d’éviter l’émission de plus de 35 000 tonnes équivalent CO2 dans le parc industriel de Diamniadio (Ouest).Diamniadio, la nouvelle ville en construction à la périphérie de la capitale sénégalaise, veut assumer son statut de ville du futur. Le Bureau de Mise à Niveau (BMN) en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel accompagne les entreprises installées dans le parc industriel de la cité à promouvoir les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et la gestion intégrée des déchets grâce à l’« Initiative Villes Durablespour le Sénégal ».

« Pour exécuter ce projet déroulé depuis 2018, le Bureau de Mise à Niveau (BMN) a approuvé des investissements de l’ordre de 1,7 milliards de FCFA dont 700 millions ont été déjà octroyés à 16 entreprises. Ces fonds leur ont permis d’acquérir des systèmes de production d’énergie solaire, mais également à mettre en place des systèmes d’efficacité énergétique », a déclaré la Directrice générale du BMN, Fatou Dyana Ba.

Mme Ba s’exprimait ce jeudi à l’occasion de l’atelier de restitution et de partage des résultats de ce plan dénommé : « Initiative Villes durables pour le Sénégal :Promotion des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et la gestion intégrée des déchets dans les parcs industriels durables ».

Financé par le Fonds pour l’environnement mondial (Fem), ce programme a favorisé l’installation de 1 974 KWC d’énergie renouvelable, l’économie de 56 524 Mégawatt heure d’énergie, le renforcement des capacités de quelque 200 personnes, la création de vingt-quatre emplois vert et la certification de 5 entreprises en ISO 50 001 et ISO 14 001, a indiqué Mme Ba.

Cette assistance fournie par la BMN a également aidé à éviter le rejet dans l’atmosphère de 35 156,44 tonnes équivalent CO2 et 5,499 mg Tec de polluants organiques persistants (POPs), a poursuivi Fatou Dyana Ba.

Selon le Conseiller technique du ministre du Commerce, Boubacar Sambe, ces importantes initiatives prises par les entreprises contribueront à réduire leurs coûts de production et leur impact écologique, répondant ainsi aux exigences du développement durable.

« Cette phase pilote du projet que nous clôturons ce matin, a donné des résultats très satisfaisants, nous encourageant à aller vers une mise à l’échelle », a-t-il plaidé, appelant à l’engagement de toutes les parties prenantes pour la mise en place d’un programme de grande envergure visant à accompagner les entreprises pour l’adoption des procédés de production propre. Cela, afin de répondre au défi crucial de la préservation de l’environnement.

« Soutenir l’intégration des énergies renouvelables, des ressources économes en énergie et promouvoir des solutions de gestion des déchets écologiquement rationnelles sont des objectifs prioritaires pour accompagner le développement durable du parc industriel de Diamniadio », a relevé, de son côté, le directeur de l’Environnement et des établissements classés, Baba Dramé.

Selon ce dernier, c’est dans cette perspective que le projet « Initiative Villes durables pour le Sénégal » a été développé avec comme objectif d’améliorer la capacité de planification et de mise en œuvre de pratiques de gestion durable au niveau des zones urbaines.

Malawi : la FICR lance un appel d’urgence contre le choléra

La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé un appel d’urgence de 5,2 millions de francs suisses (environ 5,65 millions de dollars US) afin d’aider le Malawi à contenir une épidémie mortelle de choléra.Le Malawi est confronté à sa pire épidémie de choléra depuis deux décennies, avec 29 364 cas et 960 décès signalés la semaine dernière. Le bilan s’élève à près de 1 000 morts depuis mars 2022.

La Croix-Rouge du Malawi, en partenariat avec la FICR, la Croix-Rouge danoise et la Croix-Rouge suisse, soutient actuellement plus de deux millions de personnes touchées par l’épidémie.

« La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) et ses membres lancent un appel d’urgence de 5,2 millions de francs suisses, qui permettra à la Croix-Rouge du Malawi d’atteindre 1 385 391 personnes supplémentaires ayant besoin d’assistance », a déclaré la Fédération dans un communiqué.

La Croix-Rouge du Malawi, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) et d’autres partenaires ciblent 15 districts touchés, avec pour objectifs principaux de prévenir et de contrôler la propagation de l’épidémie, de réduire la morbidité et la mortalité dues au choléra et d’améliorer la disponibilité de l’eau potable et des installations sanitaires, grâce à un soutien continu aux communautés et aux bureaux de santé de district.

Le chef de la délégation de la FICR au Malawi, en Zambie et au Zimbabwe, John Roche, a déclaré que son organisation suivait l’évolution de la situation sur le terrain depuis l’apparition des premiers cas l’année dernière et qu’elle était « profondément préoccupée par le fait que cette épidémie a pris pied dans tous les coins du Malawi ».

« Nous devons soutenir les efforts conjoints du MOH (ministère de la Santé) et de la Croix-Rouge du Malawi dans leur réponse à cette situation dévastatrice », a-t-il déclaré.

Cameroun : Amnesty demande la libération de 23 manifestants

Au Cameroun, des personnes arrêtées pour avoir participé à des manifestations de l’opposition en septembre 2020 sont toujours en détention.Amnesty International « regrette » cette situation. Dans un communiqué parvenu à APA, l’organisation de défense des droits humains affirme que la demande de libérer 23 personnes arrêtées durant les manifestations de septembre 2020 dans la capitale économique Douala a été rejetée par la justice camerounaise.

« Nous sommes profondément déçus que le caractère arbitraire de la détention de ces manifestants n’ait pas été reconnu. Arrêter des personnes et les incarcérer au seul motif qu’elles ont exercé leurs droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique est clairement arbitraire, et ne respecte pas les obligations du Cameroun en vertu du droit international des droits humains », a déploré Samira Daoud, directrice du bureau régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’ouest et du centre.

En septembre 2020, plus de 500 personnes ont été arrêtées pour avoir participé à des manifestations organisées par le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) de l’opposant Maurice Kamto, classé deuxième avec plus de 14% des suffrages à l’élection présidentielle de 2018.

En revanche, proteste Amnesty International, « ces 23 manifestants n’ont commis aucun crime et doivent être libérés immédiatement et sans condition. Toutes les autres personnes détenues dans le pays pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression et d’assemblée doivent aussi être libérées ».

Selon l’Organisation non gouvernementale (ONG), Dorgelesse Nguessan, une mère célibataire et coiffeuse de 37 ans, fait partie des personnes arrêtées. Elle a été condamnée le 7 décembre 2021 à cinq ans d’emprisonnement par un tribunal militaire pour « insurrection » et « manifestations publiques ».

Cependant, « elle n’avait jamais été active dans le domaine politique, mais ses préoccupations quant à la situation de l’économie camerounaise – et du pays en général – l’avaient incitée à participer à la manifestation organisée par le MRC à Douala », défend Amnesty, ajoutant que le Groupe de travail des Nations unies a qualifié « d’arbitraire la détention de 15 autres militants du MRC ayant participé à des manifestations en janvier 2019 et en septembre 2020 ».

Selon cette ONG, les avocats des 23 personnes condamnées à Douala pour leur participation aux manifestations de septembre 2020 se sont basés sur cet avis du Groupe de travail pour déposer des demandes de libération immédiate le 8 décembre 2022. « Le 25 janvier, le juge a rejeté la demande de libération immédiate pour les 23 personnes. En revanche, un procès en appel aura lieu le 16 mars 2023 pour statuer sur la demande de l’avocat de Dorgelesse Nguessan contestant le verdict en première instance qui condamne sa cliente, un processus différent de cette demande de habeas corpus (libération immédiate) », a affirmé Amnesty International.

Le président Paul Biya, 89 ans, dirige le Cameroun d’une main de fer depuis près de 40 ans. Il est considéré comme le deuxième chef d’Etat le plus ancien au poste en Afrique derrière l’Equato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, 80 ans, au pouvoir depuis 1979.

L’Afrique du Sud et les Etats-Unis se liguent contre la criminalité faunique

Plusieurs dizaines de milliards de dollars (US) sont générés chaque années par le trafic illégal d’espèces sauvages et de produits forestiers dans le monde.L’Afrique du Sud et les Etats-Unis ont convenu de créer un groupe de travail pour lutter la criminalité faunique en obstruant les sources de financement utilisées par les organisations impliquées dans ce genre de trafic, a déclaré jeudi Janet Yellen, Secrétaire d’Etat au Trésor en visite en Afrique du Sud.

« Pour protéger les espèces sauvages contre le braconnage et déstabiliser le commerce illicite qui y est associé, nous devons ‘traquer l’argent’ de la même manière que nous le faisons pour d’autres crimes graves », a plaidé Mme Yellen.

Elle a précisé que le travail du groupe de travail consisterait à identifier et à saisir les produits générés par le commerce illégal d’espèces sauvages, ainsi qu’à entraver le blanchiment d’argent et les transactions transfrontalières des organisations criminelles transnationales souvent impliquées dans la corruption et qui en bénéficient.

Entre autres activités, le groupe de travail devrait partager les « signaux d’alarme et indicateurs financiers » liés aux affaires de trafic d’espèces sauvages, en particulier celles impliquant les systèmes financiers des Etats-Unis et de l’Afrique du Sud.

La South African Anti-Money Laundering Integrated Task Force, un partenariat public-privé, jouera un rôle clé à cet égard, en collaboration avec le Financial Crimes Enforcement Network du ministère américain des finances.

Le groupe de travail devrait également renforcer le partage d’informations entre les unités de renseignement financier d’Afrique du Sud et des Etats-Unis afin de mieux soutenir les services répressifs des deux pays.

Cela permettrait de renforcer les efforts des services répressifs pour utiliser les enquêtes financières afin de poursuivre et de récupérer les produits illicites des criminels de la faune sauvage, notamment les organisations criminelles transnationales qui alimentent et tirent profit de la corruption et du trafic, entre autres, de cornes de rhinocéros, de pangolins, d’ivoire et d’éléphant.

En Afrique, 20 000 à 25 000 éléphants sont tués annuellement, sur une population totale de 420 000 à 650 000 têtes, selon le média spécialisé mediaterre.org, précisant que 94 % du braconnage des rhinocéros se produit au Zimbabwe et en Afrique du Sud.

La criminalité faunique génère plusieurs dizaines de milliards de dollars pour les organisations criminelles par an, selon l’Organisation des Nations Unies.

Au Sénégal, l’Afrique cherche des solutions contre la faim

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur les solutions des dirigeants africains pour mettre fin à la crise alimentaire sur le continent et la pression du système judiciaire sénégalais dans le traitement du dossier de mœurs intitulé « Sweet Beauté » et impliquant l’opposant Ousmane Sonko.Sud Quotidien note que « l’Afrique cherche des solutions » au sommet de Dakar sur la souveraineté alimentaire. « Nourrir l’Afrique est une priorité devenue une urgence », a indiqué le président sénégalais Macky Sall, par ailleurs président en exercice de l’Union africaine (UA), lors de cette rencontre co-organisée par le Sénégal et la Banque africaine de développement (Bad) qui « met plus de 6000 milliards de FCFA pour les cinq prochaines années ».

Le journal souligne que le sommet, ouvert mercredi 25 janvier, réunit 16 chefs d’Etat et de gouvernement, trois vice-présidents et six Premiers ministres. Mais Le Quotidien a surtout retenu « la faim des discours » et rapporte que le Conseil national de sécurité alimentaire (CNSA) « prévoit plus d’un million 300 mille personnes en crise alimentaire au Sénégal ».

« Les pertes post-récoltes représentent 40% de la production africaine », alerte de son côté Macky Sall. Selon L’Observateur, le président sénégalais s’appuie sur « quatre piliers pour booster l’agriculture ». « Cette crise nous édifie sur l’urgence pour notre continent de mettre fin à sa dépendance alimentaire », a-t-il relevé.

EnQuête analyse la convention d’extradition judiciaire entre la France et le Sénégal pour se demander si elle n’est pas un « nouvel instrument de traque ». Le journal indique que les conventions d’entraide judiciaire et d’extradition judiciaire ont été examinées, hier, à l’Assemblée nationale française. Toutefois, souligne-t-il, citant le texte, « l’extradition ne peut être accordée pour des infractions politiques, militaires ou pour les délits d’opinion ».

Pendant ce temps au Sénégal, Walf Quotidien note que « Macky (Sall) jette les magistrats dans la gueule du loup » alors qu’une « défiance de l’autorité judiciaire » est de plus en plus remarquée. « Sans l’avoir cherché, l’autorité judiciaire occupe aujourd’hui l’épicentre des polémiques. Elle cristallise les contestations émanant notamment des politiques dont les affaires sont, hélas, les plus suivies parce que plus médiatisées et rangées dans la chemise +dossiers signalés+ sur lesquels la chancellerie garde un œil bien (ou mal) veillant. La faute à une manière bien particulière d’administrer la justice », déplore le journal.

Parmi ces personnalités politiques qui critiquent le fonctionnement de la justice sénégalaise, l’opposant Ousmane Sonko, renvoyé récemment devant la chambre criminelle pour une affaire de viols et menaces dont l’accuse la jeune masseuse Adji Sarr, se trouve en première ligne.

En attendant le procès dont la date n’est pas encore fixée, L’Observateur analyse la « psychologie » du maire de Ziguinchor (sud) et « les effets d’une pression » sur le pouvoir et les acteurs de la justice depuis sa dernière sortie. Lors d’un grand meeting organisé dimanche dernier par son parti dans la banlieue dakaroise, M. Sonko a notamment déclaré être arrivé à son « terminus » dans ce dossier qu’il qualifie de « complot politique » dans le but d’invalider sa candidature à la présidentielle de 2024. Il laissait penser clairement qu’il n’irait pas répondre au tribunal avant d’appeler ses militants et sympathisants à la résistance au cas où on l’y obligerait.

A la suite de ces déclarations, le journal fait le « diagnostic d’un comportement +guerrier ou suicidaire+ du leader de Pastef ». « La perception de la force extérieure que constitue la jeunesse le renforce dans sa posture », explique un spécialiste. En revanche, dans L’AS, la Chambre des élus de l’Alliance pour la République (APR), parti au pouvoir, « appellent les autorités à être fermes » face à « l’appel à la résistance d’Ousmane Sonko » qui pourrait réveiller le spectre des événements de mars 2021.

Burkina : la France rappelle son ambassadeur

En décembre 2022, le gouvernement de la Transition avait demandé le départ du diplomate français accrédité à Ouagadougou.L’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade, a été rappelé par Paris pour « consultations », a déclaré le ministère français des Affaires étrangères jeudi 26 janvier 2023.

« Dans le contexte des derniers développements intervenus au Burkina Faso, nous avons décidé de rappeler notre ambassadeur à Paris, pour mener des consultations sur l’état et les perspectives de notre coopération bilatérale », a précisé le Quai d’Orsay.

En fin décembre 2022, les autorités de la transition ont demandé à la France de rappeler son ambassadeur accrédité au pays, Luc Hallade, estimant qu’il n’est plus un « interlocuteur fiable » et ne souhaitaient plus travailler avec le diplomate français.

Le rappel de Luc Hallade intervient quelques jours après que la Transition a demandé le retrait des forces françaises de Sabre stationnées à Kamboinsin, à Ouagadougou. Mercredi 25 janvier, Paris a accédé à la demande et a confirmé que ses forces spéciales partiront dans un mois, conformément au souhait du gouvernement burkinabè.

Depuis l’arrivée du capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir en septembre dernier suite à un coup d’État contre le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba qui a renversé, huit mois plus tôt le président Roch Marc Christian Kaboré, les relations diplomatiques entre la France et le Burkina se détériorent de jour en jour. Des soutiens du nouvel homme fort de Ouagadougou réclament un rapprochement avec Moscou et un recours aux services du groupe paramilitaire russe, Wagner. 

Les nouvelles autorités burkinabè sont favorables à une diversification de leur coopération militaire avec d’autres puissances étrangères, mais écartent toute possibilité d’impliquer les mercenaires de Wagner dans la lutte contre les groupes jihadistes.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La situation des propriétaires de cafés, restaurants et unités touristiques au Maroc, la stratégie de développement bas carbone et la capacité de stockage des produits pétroliers liquides, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains.+Le Matin+ rapporte que les propriétaires de cafés, restaurants et unités touristiques au Maroc ont appelé à la mise en oeuvre des dispositions des deux circulaires émises par le ministère de l’Intérieur appelant les collectivités territoriales à exonérer ces unités des différentes taxes commerciales au cours des deux dernières années marquées par l’avènement de la pandémie de la Covid-19. 

Réunis en conclave à Kénitra pour assister au premier congrès national de leur association, les professionnels ont examiné les différentes contraintes qui pèsent encore sur leur activité et exprimé le vœu de disposer d’un nouveau cadre réglementaire organisant le secteur.

+L’Economiste+ croit savoir que le ministère de la Transition énergétique et du développement durable a adopté un programme intégré supplémentaire qui vise à soutenir toutes les stations de dessalement programmées, avec des usines de production fonctionnant à l’énergie renouvelable. 

En outre, il accorde une importance cruciale pour développer la valorisation de la biomasse, l’exploitation de l’énergie marine en plus des projets de développement de l’hydrogène vert. Concernant l’industrie bas carbone, la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali est convaincue que la transition énergétique est un élément important dans la construction de l’économie verte, basée sur une énergie nouvelle et des énergies renouvelables, avec un coût compétitif. 

Le ministère a élaboré une stratégie de développement bas carbone avec la coordination de tous les acteurs concernés au niveau national. Cette stratégie concerne l’émission de gaz à effet de serre du secteur industriel, souligne la publication.

+Al Bayane+ se fait l’écho de la déclaration de la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, qui a annoncé que le Maroc dispose de capacités de stockage de 1,9 million de mètres cubes de produits pétroliers liquides et d’environ un demi-million de mètres cubes de gaz de pétrole liquéfiés. 

En réponse à une question centrale lors de la séance des questions orales à la Chambre des Conseillers sur l’état du stock des matières énergétiques de base, la ministre  a souligné que selon les dernières données, le stock de produits pétroliers a atteint plus de 30 jours de consommation nationale.

Burkina : Un plan d’actions de stabilisation adopté

Les autorités de la Transition ont revu les priorités du référentiel de développement sur la période 2023-2025.En Conseil des ministres, le gouvernement a adopté, mercredi 25 janvier 2023, un décret de projet de Plan d’actions pour la stabilisation et le développement.

Le gouvernement y a décliné les priorités de la Transition pour la période 2023-2025, en quatre axes à savoir les résolutions des crises sécuritaire et humanitaire, la bonne gouvernance et la réconciliation nationale.

« Cela va nous permettre d’avoir un référentiel qui permettra à tous les acteurs de développement du Burkina Faso de considérer ce document comme leur document de référence et d’inscrire toutes leurs actions dans le cadre de ce document », a indiqué le ministre de l’Économie, des Finances et de la Prospective, Aboubacar Nacanabo.

Le coût global du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement s’élève à 7 654,854 milliards F CFA. Il est financé à hauteur de 40,91% (soit 3 131,737 milliards F CFA) sur ressources propres, de 32,19% (soit 2 464,359 milliards F CFA) par les autres ressources dont 13% pour les prêts et 19% pour les subventions. Le besoin de financement s’élève à 2 058,757 milliards F CFA.

Le gouvernement a annoncé des « concertations avec les partenaires au développement pour son financement ».

Le Plan d’actions pour la stabilisation et le développement tire son origine du Programme d’actions de la Transition depuis janvier 2022 et prend en compte les nouvelles orientations et priorités de la Transition en cours.

Côte d’Ivoire : les meilleurs journalistes scientifiques primés

Les lauréats de la première édition du « Prix MSD du meilleur journaliste scientifique pour la promotion de la santé » ont été dévoilés ce mercredi 25 janvier 2023 par un jury.Sur 23 candidatures enregistrées, 15 nominés ont été retenus. La journaliste Marthe Akissi de radio Côte d’Ivoire a obtenu le Super Prix du meilleur journaliste scientifique pour la promotion de la santé. Dans la catégorie radio, elle avait été déclarée 1ère devant Sita Soro, classée deuxième.

Dans la catégorie presse écrite, Fatou Sylla (Fraternité Matin) s’est arrogée le premier prix devançant Joël Dally, arrivé en 2e position.  Au niveau de la presse numérique, le journaliste Tangy Gahié de l’Agence de presse ivoirienne (AIP, publique), a ravi le 1er prix devant Guy Martial Kouassi (2e, Tonus Magazine).

Le premier prix dans la catégorie Télé et Web TV a été décerné à Traoré Tié Médandjé (NCI), lauréat du super Ebony 2018 du meilleur journaliste de Côte d’Ivoire. Le deuxième prix est revenu à Sylla Kamongnin (Web Télé AIP).

Ce concours, lancé du 1er au 15 novembre 2022, vise à « créer une simple émulation dans les rédactions » et amener les journalistes à s’engager dans la production d’informations scientifiques, selon Traoré Mamadou, le président de l’Association des journalistes scientifiques de Côte d’Ivoire.

Le Prix MSD du meilleur journaliste scientifique pour la promotion de la santé est organisé par l’Association des journalistes scientifiques de Côte d’Ivoire dénommée « Médias pour la science et le développement (MSD) ».  

Pour Traoré Mamadou, « c’est un journalisme d’avenir, car il nous permet de comprendre le monde et tous les enjeux qui nous entourent. La science détient la connaissance » et c’est une soupape de sureté pour ouvrir l’intelligence des populations sur des thématiques.

Cette distinction vient également « célébrer la collaboration entre le monde scientifique et celui des médias », a-t-il dit, faisant observer que la science et les médias ont un but commun, à savoir la recherche de la vérité.

Huit prix spéciaux et un prix d’honneur de Médias pour la science et le développement (MSD) ont été attribués à des personnalités et à des journalistes pour leurs rôles en matière de journalisme scientifique en Côte d’Ivoire.

Les prix spéciaux ont été décernés à Mme Bintou Sanogo, Théodore Kouadio, Aladjouma Bougoum, le professeur Kouadio Kouamé, Assouman Kouassi, Régina Koné Diplo, Marcelle Aka (Super Ebony 2020), Breakthrough action and research. Le prix d’honneur a été attribué à Samba Koné, le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP, régulateur de la presse écrite et numérique).

M. Traoré Mamadou a fait savoir qu’à l’avenir, « le prix sera ouvert à tous les secteurs qui appellent à une implication plus accrue de la science, notamment l’environnement, le changement climatique, le genre, l’agriculture (…) Tous ces domaines qui ont besoin d’éclairage scientifique ».

« Nous allons également ouvrir le prix aux étudiants en journalisme lors des prochaines éditions pour que ce prix espoir puisse semer la graine auprès de ces étudiants », a-t-il ajouté, estimant qu’« il faut que le journalisme scientifique connaisse un essor en Côte d’Ivoire ».