février 2024 - Page 6 sur 6 - Journal du niger

Programme de Résilience à Tahoua

Un nouveau chapitre s’ouvre pour le développement socio-économique du Niger. Le colonel major Oumarou Tawayé, gouverneur de la région de Tahoua, a inauguré les travaux d’élaboration du Programme de résilience pour la sauvegarde de la Patrie (PRSP) ce vendredi 2 février 2024. Ce programme, qui met l’accent sur le développement rural et la sécurité alimentaire, vise à transformer plus de 4000 ha en aménagements hydro-agricoles.

Le gouverneur Tawayé a souligné l’importance de ce programme pour la période de transition du Niger. Il a également rappelé les vastes potentialités d’irrigation de la région, qui bénéficient déjà à plus de 7677 ménages dans 66 villages et quartiers.

Le lieutenant-colonel Bilaly Elhadji Gambo, directeur général de l’Office des aménagements hydroagricoles (ONAHA), a présenté les détails de ce programme ambitieux. Il a expliqué que le PRSP, axé sur la Grande irrigation, cible le monde rural et vise à réaliser et à réhabiliter les aménagements hydro-agricoles dans la région de Tahoua.

Le directeur général du génie rural (DGGR), M. Chaibou Adamou, a expliqué le contexte et les objectifs du programme. Il a souligné que le Niger fait face à un défi de développement agricole lié au changement climatique et à une régression de la pluviométrie. Le programme ambitionne de réaliser 21 500 ha de terres irrigables pendant cette transition.

En conclusion, les deux directeurs ont lancé un appel à la population pour qu’elle se mobilise et fasse de ce programme une réussite. Les participants ont ensuite assisté à des exposés sur le PRSP, animés par les directeurs généraux de l’ONAHA et du DGGR.

Un pas vers l’avenir : Le Mali inaugure un projet routier ambitieux

Le 1er février 2024 a marqué un tournant important pour le Mali. Ce jour-là, le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, a donné le coup d’envoi d’un projet d’aménagement routier ambitieux à Kati. Ce projet, qui comprend la réalisation de voies en 2×2 voies de plusieurs sections importantes, représente un pas en avant significatif vers la modernisation des villes du Mali et l’amélioration des infrastructures routières du pays.

Le rôle du Président GOÏTA dans la modernisation des infrastructures routières

Dans son discours, le Président GOÏTA a souligné que ce projet contribuera à assurer la fluidité des accès routiers et garantir la sécurité des usagers. Il a également appelé la population à soutenir l’entreprise chargée des travaux. En outre, il a exprimé sa gratitude envers la ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina SISSOKO, pour son engagement dans la réalisation de ces projets.

Le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOÏTA, a lancé le jeudi 1er février 2024 les travaux d’aménagement de la RR9 et des voies stratégiques à Kati
La maquette de l’aménagement de la RR9 et des voies stratégiques à Kati.

Les objectifs du projet d’aménagement routier

Prenant la parole, Mme SISSOKO a salué la mobilisation de la population et l’intérêt porté par le Président de la Transition au projet d’aménagement. Elle a souligné que ce projet, d’un coût global d’environ 95 milliards de F CFA, est entièrement financé par le budget national. En plus de cela, elle a mis en avant les priorités du Président de la Transition en matière de développement des infrastructures de transport. Elle a également exprimé la détermination du Gouvernement à répondre aux besoins de la population en matière d’infrastructures routières.

Le projet a plusieurs objectifs clés. Il vise à moderniser les axes routiers, améliorer le confort et la sécurité des usagers, faciliter l’accès aux hôpitaux du Point G et de Kati, réduire les temps de parcours et diminuer les accidents de la voie publique. Pour atteindre ces objectifs, l’entreprise COVEC-Mali exécutera les travaux avec une vigilance accrue sur la qualité et le respect des délais contractuels. Les responsables du projet prévoient de le réaliser dans un délai de trois ans, contribuant ainsi au développement durable du Mali.

En conclusion, ce projet ambitieux est un témoignage de la vision du Président GOÏTA pour un Mali moderne et prospère. Il est clair que le Mali est sur la voie de la modernisation et du progrès, et ce projet est un pas important dans cette direction.

 

Une femme chauffeur à l’OMS Niger

Dr Blanche Anya, représentante résidente de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Niger, a reçu le 2 février 2024 la première femme chauffeur à la représentation de l’OMS au Niger, Mariam Seydou. Cette rencontre a été l’occasion de féliciter et d’encourager Mme Seydou pour son parcours professionnel exemplaire.

Mariam Seydou a intégré l’OMS Niger en 2023 en tant que chauffeur, après avoir suivi une formation de conduite et obtenu son permis. Elle est la première femme à occuper ce poste au sein de l’OMS au Niger et l’une des rares femmes chauffeurs dans le pays. Elle assure le transport du personnel et des partenaires de l’OMS, ainsi que la livraison du matériel médical et logistique.

Dr Blanche Anya a salué le courage, la détermination et le professionnalisme de Mme Seydou, qui a su braver les stéréotypes et les obstacles liés à son métier. Elle a également souligné l’importance de la diversité et de l’égalité des genres au sein de l’OMS, conformément aux objectifs de l’organisation. « C’est un réel plaisir d’avoir des femmes dans toutes les catégories de notre personnel OMS Niger et de contribuer aux objectifs de diversité de WHO », a-t-elle déclaré.

Mme Seydou a exprimé sa gratitude et sa fierté de travailler pour l’OMS, une institution qui œuvre pour la santé et le bien-être des populations. Elle a également partagé son expérience et ses défis en tant que femme chauffeur et a invité d’autres femmes à se former et à exercer ce métier.

Mali-Turquie : Perspectives et Opportunités

Le 30 janvier 2024, une rencontre diplomatique importante eut lieu au Mali. Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a reçu Ahmet Yıldız, le vice-ministre turc des Affaires étrangères chargé des relations avec l’Afrique et le Moyen-Orient. Cette rencontre a marqué une étape importante dans le renforcement des relations bilatérales entre le Mali et la Turquie.

Échange sur les différentes actions du MALI

La situation sécuritaire du Mali, un sujet de préoccupation majeur pour la communauté internationale, a été au cœur des discussions. Le diplomate turc a félicité le Président Goïta pour les récents résultats obtenus sur le terrain, soulignant l’importance de la stabilité pour le développement économique et social.

En outre, l’autre point de discussion a été la création de l’Alliance des États du Sahel (AES), une initiative régionale qui vise à renforcer la coopération entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Yıldız a démontré une compréhension approfondie des motivations et des évolutions de cette alliance, soulignant l’importance de la coopération régionale pour la stabilité et le développement.

Les différents accords entre Bamako et Ankara

La rencontre a également permis d’identifier des domaines potentiels de coopération entre Bamako et Ankara. Plusieurs accords sont en cours de finalisation, notamment dans le secteur privé. Ces accords concernent la prévention de la double taxation et la protection des investissements, des domaines clés pour stimuler le commerce et l’investissement.

Yıldız a souligné l’importance pour le Mali de disposer d’un mécanisme efficace pour exploiter ses ressources naturelles au service du développement du pays. Par ailleurs, Il a estimé que le Mali, riche en ressources naturelles, a le potentiel de devenir un acteur majeur dans l’économie régionale et mondiale.

En somme, cette rencontre a mis en évidence l’engagement du Mali et de la Turquie à renforcer leur coopération bilatérale. Elle a également souligné l’importance de la stabilité, de la coopération régionale et de l’utilisation efficace des ressources pour le développement économique et social du Mali. Il sera intéressant de suivre l’évolution de ces discussions et de voir comment elles se traduiront par des actions concrètes dans les mois et les années à venir.

Le Mali : Autonomie et Opportunités Post-CEDEAO

Le Mali, en prenant la décision audacieuse de se retirer de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), s’ouvre à des opportunités significatives pour renforcer son autonomie politique et économique. Cette décision pourrait permettre au Mali de réaliser ses objectifs nationaux de manière plus efficace et autonome.

Les avantages du retrait du Mali de la CEDEAO

L’Alliance des États du Sahel (AES), qui comprend plusieurs pays du Sahel, représente un marché potentiel de 70 millions de consommateurs. Cette région est riche en ressources agricoles et énergétiques, ce qui pourrait offrir au Mali un avantage comparatif significatif. Le retrait de la CEDEAO permettra de développer des marchés extérieurs, d’exploiter ces ressources de manière plus efficace et d’assurer une croissance économique durable.

En effet, sur le plan financier, le Maliba bénéficiera de manière significative de ce retrait. Jadis, le pays perdait 120 milliards dans la CEDEAO, principalement à cause du tarif extérieur commun appliqué aux importations. Ce tarif a été un obstacle majeur pour le Mali, limitant sa capacité à importer des biens et des services de manière rentable. En se retirant de la CEDEAO, le Mali pourrait augmenter son budget de 21 milliards, ce qui aura un impact positif sur l’économie du pays.

En outre, ce retrait favorise également l’investissement direct étranger (IDE) au Mali. Jusqu’à présent, l’IDE en Afrique de l’Ouest a été largement concentré sur les côtes, laissant les pays enclavés comme le Mali largement ignorés. Avec la possibilité d’appliquer ses propres tarifs douaniers, le Mali pourrait attirer davantage d’investissements étrangers.

De plus, le retrait de la CEDEAO pourrait permettre au pays  de soutenir ses entreprises locales de manière plus efficace. Il pourrait renforcer la production et l’emploi nationaux, offrir plus de flexibilité dans les négociations commerciales et protéger les industries locales face à la concurrence internationale. Cela conduira à une économie plus robuste et résiliente, capable de résister aux chocs économiques et de soutenir une croissance durable à long terme.

En somme, bien que le retrait de la CEDEAO présente des défis, il offre également au Mali une occasion unique de forger son propre chemin vers le développement économique et la prospérité.

 

Le Niger et la Turquie renforcent leur partenariat stratégique

Le Premier ministre du Niger, Ali Mahamane Lamine Zeine, effectue une visite de travail en Turquie du 31 janvier au 3 février 2024, à l’invitation du Président turc, Recep Tayyip Erdoğan. Cette visite vise à consolider les liens d’amitié et de coopération entre les deux pays, qui partagent des intérêts communs sur la scène régionale et internationale.

Lors de cette visite, le Premier ministre nigérien et le Président turc auront des entretiens sur l’ensemble des aspects de leurs relations bilatérales, notamment la coopération économique, commerciale et culturelle. Ils passeront en revue les projets en cours ou en perspective dans les domaines de l’énergie, des transports, de l’agriculture, de l’éducation et de la santé. Ils examineront également les moyens de renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays, qui ont atteint 100 millions de dollars en 2023.

Les deux dirigeants aborderont également les questions régionales et mondiales actuelles, notamment la situation sécuritaire au Sahel, où le Niger fait face à la menace terroriste et aux crises humanitaires. Ils réaffirmeront leur soutien mutuel dans la lutte contre le terrorisme et le radicalisme, ainsi que leur engagement en faveur de la paix et de la stabilité dans la région. Ils évoqueront également les questions liées à la coopération multilatérale, notamment au sein de l’Organisation de la coopération islamique (OCI).

Cette visite est une nouvelle étape dans le renforcement des relations entre le Niger et la Turquie, qui sont fondées sur le respect mutuel, la confiance et la solidarité. Les deux pays ont exprimé leur volonté de poursuivre leur partenariat stratégique, au service du développement et du bien-être de leurs peuples.

 

Le Burkina Faso renforce ses liens avec l’Arabie Saoudite

Le mardi 30 janvier 2024, le président de la transition, le capitaine Ibrahim TRAORÉ, a reçu en audience l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Burkina Faso, Fahad ALDOSARI. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens d’amitié et de coopération entre les deux pays.

Lors de cette rencontre, le diplomate saoudien a transmis au chef de l’Etat burkinabè un message de remerciement du roi saoudien, Salman bin Abdulaziz Al SAUD. Le roi saoudien a salué le leadership du capitaine Traoré, qui assure la transition politique au Burkina Faso depuis le coup d’Etat du 30 septembre 2022. Il a également loué la qualité des relations diplomatiques entre les deux pays, qui partagent une vision commune sur les questions régionales et internationales.

Les deux hommes ont également évoqué le renforcement de la coopération entre le Burkina Faso et l’Arabie saoudite dans plusieurs domaines stratégiques, notamment la santé et la sécurité.

ALDOSARI a réaffirmé, à l’issue de l’audience, que son pays était solidaire du Burkina Faso et de son peuple dans la lutte contre le terrorisme et pour le bien-être des populations. Il a annoncé que l’Arabie saoudite allait renforcer son appui au développement dans le pays, notamment dans les domaines de l’éducation, de l’agriculture et de l’énergie. 

Cette audience a été l’occasion de réaffirmer les excellentes relations entre le Burkina Faso et l’Arabie saoudite, qui sont fondées sur le respect mutuel, la confiance et la solidarité. Les deux pays ont exprimé leur volonté de poursuivre leur dialogue politique et leur coopération économique, au service de la paix et du développement.