mars 2024 - Page 4 sur 9 - Journal du niger

Renforcement de la Coopération Sino-Nigérienne 

Dans l’enceinte solennelle du palais gouvernemental, une rencontre diplomatique de premier ordre a eu lieu ce mercredi, marquant un tournant décisif dans les relations sino-nigériennes. Le Premier ministre du Niger, M. Lamine Zeine Ali Mahaman, a accueilli avec les honneurs une délégation de haut rang de la République Populaire de Chine, dirigée par le Représentant spécial pour les affaires africaines, M. Liu Yuxi.

Vers un Avenir Commun : Investissements et Coopération au Cœur des Relations Sino-Nigériennes

Cette audience illustre la volonté mutuelle d’approfondir les liens d’amitié et de coopération qui unissent les deux nations. Au cœur des discussions, la continuité des initiatives de développement au Niger, notamment la construction ambitieuse du chemin de fer Niamey-Dosso et l’exploitation stratégique du gisement d’uranium d’Imouraren, ont été soulignées comme des exemples éloquents de cette collaboration fructueuse.

Par ailleurs , L’horizon de cette coopération s’étend au-delà des projets en cours, avec la participation anticipée du Niger au prochain Sommet de la Coopération Chine-Afrique, qui se tiendra en août 2024 à Dakar. Ce sommet promet d’être un forum clé pour le renforcement des partenariats stratégiques et le développement économique du continent.

M. Liu Yuxi, exprimant l’admiration de la Chine pour les avancées économiques et sociales du Niger, a réitéré l’engagement de son pays à soutenir le développement nigérien. L’intérêt manifeste de la Chine pour des investissements dans des secteurs vitaux tels que l’agriculture, l’énergie et les infrastructures témoigne aussi de la confiance en la vision de croissance du Niger.

En réponse, le Premier ministre nigérien a exprimé sa reconnaissance pour l’assistance continue de la Chine et a souligné l’excellence des relations bilatérales. Il a également affirmé avec conviction la détermination du Niger à intensifier la coopération dans tous les domaines, ouvrant ainsi la voie à une ère de prospérité partagée et de développement durable.

En somme, cette rencontre, symbole d’une amitié indéfectible et d’un partenariat stratégique en pleine expansion, pose les jalons d’une coopération renforcée, promesse d’un avenir radieux pour les deux pays et pour l’Afrique tout entière.

Arsenal clandestin intercepté au Niger : les États-Unis dans la mire

Dans une opération qui a suscité autant d’émoi que d’interrogations, les forces de sécurité du Niger ont saisi un camion en route vers la Côte d’Ivoire, dissimulant sous des vivres un arsenal de guerre d’une ampleur considérable. Le Bulletin d’information des forces de défense et de sécurité couvrant la période du 17 au 20 mars 2024 a révélé cette situation troublante.

Cette saisie comprend un inventaire aussi diversifié qu’inquiétant : 1140 munitions, 28 douilles de projectiles, 5 jumelles, 2 casques de tir, et 3 drapeaux américains. Plus troublant encore, la présence d’un passeport et d’un permis de conduire américains, ainsi que des cartes bancaires au nom de deux individus de nationalité américaine, soulève des questions quant à l’implication potentielle des États-Unis.

Ces indices, pointant vers une origine américaine, plongent les autorités dans une enquête complexe, cherchant à démêler l’écheveau des responsabilités et à comprendre les ramifications internationales de cette affaire. L’origine exacte et la destination finale de cet arsenal demeurent enveloppées de mystère, et l’enquête en cours s’efforce de lever le voile sur cette opération clandestine.

La communauté internationale observe avec attention, tandis que les implications géopolitiques de cette découverte pourraient se révéler considérables. Les résultats de l’enquête pourraient non seulement éclairer les circonstances de cette saisie mais également influencer les relations diplomatiques futures.

Une affaire à suivre de près, tant les conséquences pourraient redessiner les contours de la coopération sécuritaire dans la région.

L’Élan de fraternité du Gouverneur Otti en Ramadan

 Dans un élan de fraternité et de partage caractéristique du mois sacré du Ramadan, le Gouverneur de l’État d’Abia au Nigeria, Alex Otti, a marqué les esprits par sa visite à la mosquée centrale de l’État du Niger Barkin-Iku Suleja.

Une halte spirituelle et humanitaire du Gouverneur Otti

Cette étape s’inscrit dans le cadre de sa tournée nationale d’identification avec les communautés musulmanes. Le Gouverneur a honoré la mosquée située le long de la route Suleja – Kaduna, où il a partagé un moment de convivialité avec les fidèles.

Le Gouverneur Otti a offert son aide à environ 100 personnes et a rompu le jeûne avec près de 1 000 fidèles, instaurant un esprit d’unité et de solidarité. Il a également répondu à un besoin critique de la communauté en installant un forage pour un accès à l’eau potable, une nécessité fondamentale absente depuis plus de trois décennies.

Le Gouverneur de l’État d’Abia au Nigeria, Alex Otti, a marqué les esprits par sa visite à la mosquée centrale de l’État du Niger L’écoute et l’action : valeurs d’un leadership empathique

Lors de son allocution, Alex Otti a exprimé sa gratitude pour l’opportunité d’écouter les besoins de la communauté et de mettre en lumière les valeurs de son mouvement : l’empathie, l’inclusivité et l’engagement à améliorer la vie de tous les citoyens.

Avec espoir et détermination, le Gouverneur aspire à ce que son geste contribue à atténuer les défis de la communauté et symbolise l’engagement inébranlable de son administration envers le bien-être et le progrès de chaque Nigérian.

En conclusion, Alex Otti a rappelé l’importance de l’unité et de la compassion, invitant à la construction d’une nation où les besoins essentiels sont satisfaits et où règne un esprit de générosité et de compréhension mutuelle.

L’essor énergétique de l’État d’Abia : une visite prometteuse

Dans l’effervescence matinale du 19 mars 2024, l’État d’Abia au Nigeria a été le théâtre d’un événement marquant pour son avenir énergétique. Le gouverneur Alex Otti, accompagné de figures éminentes telles que le chef Emeka Offor, président du groupe Chrome, a entrepris une inspection méticuleuse de la centrale électrique d’Alaoji. Cette installation, qui est un joyau de la technologie moderne avec sa capacité de turbine à gaz à cycle combiné (CCGT) de 1 074 MW, représente un pilier central dans le projet ambitieux du National Integrated Power Project (NIPP).

Innovation à Alaoji : Vers une capacité accrue sous l’impulsion du Chrome Consortium

Sous la gestion experte de la Niger Delta Power Holding Company (NDPHC), la centrale d’Alaoji se prépare à franchir un nouveau cap avec l’introduction imminente de deux turbines à vapeur de General Electric (GE), chacune d’une puissance de 286 MW. Ce développement, orchestré sous l’égide du Chrome Consortium, promet d’amplifier considérablement la capacité de production de l’usine.

Le gouverneur Otti, visionnaire, perçoit dans ce projet une opportunité inestimable pour stimuler le développement et répondre aux besoins énergétiques cruciaux de régions de l’État jusqu’alors non desservies par le projet énergétique intégré existant. Il souligne cependant que la production actuelle n’atteint pas son plein potentiel, entravée par des contraintes d’approvisionnement en gaz.

Dans l’effervescence matinale du 19 mars 2024, l’État d’Abia au Nigeria a été le théâtre d’un événement marquant pour son avenir énergétiqueVers une prospérité renouvelée : L’État d’Abia mise sur l’amélioration de l’infrastructure énergétique

Dans un élan de reconnaissance, le gouverneur a tenu à saluer l’engagement indéfectible du chef Emeka Offor, dont les efforts inlassables et les assurances sont le gage d’une résolution prochaine des défis liés à la production d’électricité et à l’approvisionnement en gaz. Grâce à cette collaboration fructueuse, les habitants d’Umuahia et d’autres localités gouvernementales locales (LGA) pourront bientôt jouir des bienfaits de cette initiative.

Enfin, conscient des difficultés logistiques actuelles, le gouverneur Otti a mandaté le maire d’Ugwunagbo LGA, le camarade Nosike Ihesiaba, pour travailler de concert avec le commissaire aux travaux afin d’améliorer l’accès au site. Cette mesure vise à faciliter le transport des matériaux et équipements nécessaires et à accélérer le progrès de ce projet d’envergure.

Ainsi, l’État d’Abia s’achemine vers un avenir où l’énergie, pierre angulaire du développement, sera accessible à tous, propulsant la région dans une ère de prospérité renouvelée.

Diplomatie pétrolière : une nouvelle ère avec la CNPC au Niger

Dans l’enceinte solennelle du Ministère de l’Intérieur, le dimanche 18 mars 2024, une réunion de la plus haute importance s’est tenue entre le Général Mohamed Toumba, Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, et une délégation éminente de la China National Petroleum Corporation (CNPC). Cette assemblée, dirigée par M. Zhou Zuokun, Directeur général pays de la CNPC, a marqué un tournant décisif dans les négociations relatives à l’exploitation des ressources pétrolières nigériennes.

Au cœur des délibérations, la question primordiale de l’engagement de la CNPC envers le Niger. En effet, le Ministre d’État a exprimé avec fermeté la nécessité pour la compagnie de consolider son implication dans le secteur pétrolier. L’objectif étant de garantir que les bénéfices économiques générés par cette industrie rejaillissent avec plus d’ampleur sur les communautés locales.

En outre, ces pourparlers s’inscrivent dans une période charnière pour le Niger, où les autorités de transition aspirent à transformer le secteur extractif en un pilier fondamental pour le progrès socio-économique et l’autonomie énergétique du pays. La rencontre souligne également l’ambition de Niamey de diversifier ses alliances stratégiques à l’échelle mondiale, une démarche qui pourrait redéfinir l’avenir énergétique du Niger et de ses citoyens.

L’issue de ces discussions pourrait bien être le prélude à une ère nouvelle de prospérité et de développement durable pour le Niger, ancrée dans la valorisation équitable et responsable de ses ressources naturelles.

Énergie en Synergie: Le Niger et l’Iran vers une Alliance Électrique

Dans un monde en quête perpétuelle d’une solution énergétique durable, le Niger et l’Iran ont ouvert un nouveau chapitre de coopération bilatérale. Lors d’une réunion cruciale tenue le 19 mars 2024, les deux nations ont exploré les avenues d’un partenariat renforcé dans le secteur de la production d’électricité.

Le ministre des Affaires étrangères du Niger, M. Bakary Yaou Sangaré, et la ministre de l’Énergie, Mme Amadou Haoua, ont accueilli avec hospitalité l’ambassadeur d’Iran au Niger, M. Mehdi Kardoust. Ensemble, ils ont sondé les profondeurs des potentialités de collaboration, marquant ainsi un moment décisif pour l’avenir énergétique du Niger.

La rencontre a permis de mettre en lumière les perspectives de développement de projets d’énergie électrique au Niger, s’appuyant sur l’expertise et les technologies avancées de l’Iran. La Nigelec, pilier de l’électricité nationale, représentée par sa directrice générale et son secrétaire général, a également pris part à ces discussions prometteuses.

Ce rapprochement stratégique survient à un moment où le Niger, résolu à diversifier ses sources d’énergie, aspire à réduire sa dépendance historique aux combustibles fossiles. Cette initiative pourrait bien être le prélude à une transformation énergétique, non seulement pour le Niger, mais aussi pour la région dans son ensemble, ouvrant la voie à une ère de prospérité et de durabilité énergétique.

Vers une Nouvelle Ère de Responsabilité pour les ONG au Niger

Dans une démarche sans précédent, le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, M. Samaila Idi Dan Bouzou, a exprimé, lors d’une conférence de presse ce matin, la résolution du gouvernement à instaurer une discipline rigoureuse au sein des ONG et des associations. Cette initiative vise à sanctionner celles qui s’écartent des normes établies de leur mission.

La sécurité et le développement au centre des préoccupations

Le secrétaire général a souligné l’importance de la sécurité nationale comme justification principale de cette conférence, en insistant sur la nécessité de réaligner les ONG pour qu’elles soutiennent efficacement les efforts gouvernementaux en matière de sécurité et de développement. Il a rappelé que, bien que certaines ONG contribuent positivement à travers des campagnes de sensibilisation, d’autres entravent le bon fonctionnement de l’État.

Harmonisation des actions des ONG avec les politiques nationales

M. Dan Bouzou a mis en exergue le rôle complémentaire des ONG par rapport aux initiatives publiques, tout en renforçant les valeurs de liberté, d’unité et de solidarité. Il a cependant relevé des lacunes significatives, notamment un manque d’alignement avec les politiques nationales et un déficit de transparence dans la gestion des fonds.

Le ministère a clairement indiqué que des sanctions sévères seront appliquées aux ONG qui ne respectent pas les directives, incluant le retrait de leur autorisation et des poursuites judiciaires. Ces mesures reflètent la détermination du Gouvernement à assurer une gestion transparente et équitable des activités des ONG sur le territoire national.

Un contrôle accru pour prévenir les irrégularités

En conclusion, M. Dan Bouzou a annoncé que le ministre d’État a donné des instructions strictes pour un contrôle minutieux des activités des ONG, afin de détecter toute irrégularité et d’appliquer les sanctions adéquates. Cette initiative marque un tournant décisif dans la gouvernance des organisations non gouvernementales au Niger.

Innovation et collaboration : l’avenir des ONG au Niger

Dans la continuité de son engagement pour une gestion transparente des ONG, le gouvernement nigérien envisage la création d’un cadre de concertation. Cette initiative vise à renforcer la collaboration entre l’État, les ONG et les partenaires techniques et financiers, afin de garantir une meilleure compréhension des activités et des enjeux du secteur.

Le secrétaire général a réitéré l’importance de l’alignement des ONG avec les politiques nationales, annonçant par la même occasion la mise en place d’une plateforme numérique. Cet outil innovant permettra une visibilité accrue sur les opérations des ONG, assurant ainsi leur adhésion aux objectifs de développement du pays.

La Maison des ONG : un nouveau chapitre pour l’engagement civil

Le ministère a également annoncé la création prochaine d’une Maison des Organisations non gouvernementale. Cette structure dédiée aura pour mission de centraliser la gestion des associations, soulignant leur rôle croissant dans le développement socio-économique du Niger, notamment dans la création d’emplois pour les jeunes.

Pour conclure, le SG Samaila Idi Dan Bouzou a lancé un appel solennel aux ONG, les invitant à s’adapter au contexte actuel et à rester fidèles à leur mission première. Il a rappelé que le chef de l’État déploie des efforts considérables pour maintenir la paix et que toute Organisation non gouvernementale ne partageant pas cette vision n’a pas sa place au Niger. Ce discours marque une étape significative dans la quête d’une responsabilité accrue et d’une efficacité optimale des Organisations non gouvernementale dans le pays.

Une Nouvelle Ère pour l’Autonomisation des Femmes Rurales

Dans la capitale nigérienne, Niamey, un événement d’une importance capitale a marqué le calendrier ce mardi 19 mars 2024 : l’ouverture de la première réunion annuelle du comité de pilotage de la Phase 2 du programme JP-RWEE II. Cette initiative ambitieuse vise à catalyser le progrès vers l’autonomisation économique des femmes rurales. La cérémonie d’inauguration a posé les jalons d’une collaboration renouvelée, avec la présentation des réalisations passées et la projection sur les plans d’action pour l’année en cours.

Ciblage stratégique : Une lumière d’espoir pour 15 000 bénéficiaires du programme JP-RWEE II

Le programme JP-RWEE II se distingue par son approche ciblée visant à toucher 15 000 bénéficiaires, dont une majorité écrasante de femmes dans les régions de Dosso et Maradi. Ces efforts sont concentrés dans les communes de Fabirdji et Kankandi, ainsi que Tagriss et Gazaoua, où l’impact sur la vie des femmes rurales promet d’être transformateur.

Lors de la séance d’ouverture, M. Insitak Ibrahim, Secrétaire Général Adjoint du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, a souligné l’impératif d’accroître les revenus des femmes rurales. Il a mis en exergue la nécessité de renforcer leur leadership et leur participation active dans les sphères décisionnelles, de l’élaboration des lois à la gestion des institutions rurales, afin de leur permettre de contribuer pleinement au développement durable et d’en récolter les fruits.

Engagement du Niger vers un développement durable et équitable

Le Niger, selon M. Ibrahim, s’engage résolument dans la mise en œuvre de politiques et de programmes favorisant un développement non seulement soutenu, mais aussi équitable. Il a fait référence au Programme de développement économique et social (PDES), illustrant l’engagement du pays envers une croissance inclusive.

Par ailleurs, la phase 2 du programme JP-RWEE II s’inscrit dans la continuité de la première phase lancée en 2015. Elle vise à générer des synergies entre les agences participantes, en tirant parti de leurs mandats respectifs et de leurs forces institutionnelles pour induire des améliorations significatives dans la vie des femmes rurales.

JP RWEE II : Une initiative internationale pour l’autonomisation des femmes

Le JP RWEE II au Niger fait partie d’une initiative internationale plus vaste, actuellement déployée dans six pays. Coordonnée par la FAO, cette initiative repose sur un partenariat stratégique entre la FAO, le PAM, le FIDA et l’ONUFEMME, et s’étend sur une période quinquennale.

En résumé, cette réunion inaugurale marque un tournant décisif pour l’autonomisation économique des femmes rurales au Niger, ouvrant la voie à un avenir où elles sont les architectes de leur propre prospérité.

L’écho du drame à Okuama suscite des analyses approfondies au sénat

Dans un élan de consternation nationale, le président du Sénat, Godswill Akpabio, a récemment mis en lumière une tragédie qui secoue les fondements de la paix civile. Lors d’une séance plénière, il a évoqué le massacre inhumain de dix-sept vaillants officiers et hommes du 181e bataillon amphibie à Okuama, dans la zone de gouvernement local d’Ughelli Sud. Avec une fermeté remarquable, il a rejeté l’idée que les auteurs de ce carnage soient des fils du delta du Niger, suggérant plutôt l’intervention de mercenaires étrangers à la région.

Une Quête de Justice du Sénat

 Le Sénat, sous l’impulsion de deux motions convergentes présentées par les sénateurs Abdulaziz Yar’Adua et Edeh Dafinone, a pris l’initiative d’ouvrir une enquête exhaustive. Cette démarche vise à collaborer étroitement avec les autorités militaires pour démêler l’écheveau des causes profondes et immédiates de cet acte que l’on peut qualifier d’ignoble.

Hommage et Devoir de Mémoire 

Dans un geste solennel, le Sénat a invité le gouvernement fédéral à déployer tous les efforts nécessaires pour capturer et traduire en justice les responsables de ce massacre. Un hommage poignant a été rendu aux disparus, matérialisé par une minute de silence observée en leur honneur, soulignant ainsi la gravité de la perte subie par la nation.

La haute assemblée a également plaidé pour un renforcement des effectifs policiers, afin de limiter l’implication des forces armées dans les affaires civiles, une mesure qui pourrait prévenir de futurs incidents de cette nature.

Cependant, une ombre plane sur cette journée de deuil national : le Sénat a choisi de ne pas étendre son empathie aux familles des civils innocents fauchés par cette vague de violence, laissant leurs meurtriers dans l’anonymat et sans justice.

Enquête exigée sur le tragique décès de militaires au Delta 

Dans une démarche sans précédent, la Chambre des Représentants a mandaté une investigation exhaustive par les hautes instances militaires nigérianes concernant l’assassinat de dix-sept valeureux soldats. Ces derniers, tombés près de la communauté d’Okuama, ont été victimes d’une attaque aussi brutale qu’inexplicable le jeudi 14 mars 2024.

Solidarité nationale envers les militaires décédés 

La Chambre verte a par ailleurs approuvé une intervention d’urgence par la NEMA visant à soutenir les habitants affectés par cette tragédie. Un élan de solidarité qui se veut un baume sur les plaies d’une communauté ébranlée.

En outre, l’honorable Francis Waive, représentant des circonscriptions touchées, tout en déplorant cet acte barbare, insiste sur la nécessité pour l’armée de respecter les règles d’engagement internationales dans sa quête de justice.

Un devoir de mémoire et de justice

La Chambre, réunie en séance plénière, a appelé à une collaboration étroite entre l’armée et les autorités civiles pour que les coupables et leurs complices soient traduits en justice, honorant ainsi la mémoire des disparus.

Lâchement pris pour cible, ces militaires, dont des officiers de haut rang, étaient en mission de pacification. Leur sacrifice souligne l’urgence d’une réponse mesurée, mais ferme, face à telles atrocités

Un acte condamné par la nation.

La motion présentée par l’honorable Babajimi Benson à Abuja illustrait l’horreur de ces meurtres et la profanation qui ont suivi, un affront à l’ensemble de la société.

Ces événements tragiques appellent à une réflexion sur le soutien moral à apporter aux forces armées, pilier de la lutte contre l’insécurité et gardien de la paix nationale.

Hommage et solidarité envers les forces armées

Dans un geste solennel de respect et de recueillement, la Chambre des Représentants a marqué une minute de silence, rendant hommage aux militaires tombés dans l’exercice de leur devoir. Cette marque de respect témoigne de la gravité de la situation et de la perte ressentie par la Nation.

En réponse à cette tragédie, la Chambre a également exhorté l’Agence nationale de gestion des urgences (NEMA) à déployer une aide immédiate. Les résidents affectés par cet incident dévastateur recevront le soutien nécessaire pour surmonter cette épreuve.