mars 2024 - Page 5 sur 9 - Journal du niger

L’Université Aube Nouvelle lance des cours de mandarin

Ouagadougou, Burkina Faso L’Université Aube Nouvelle, située au cœur de la capitale burkinabè, a franchi une étape significative dans le renforcement des liens culturels et éducatifs avec la Chine. Le lundi 18 mars 2024, l’établissement a célébré le lancement officiel de son centre de langue chinoise, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour l’apprentissage du mandarin au Burkina Faso.

Ce centre, établi en collaboration avec le centre Confucius de l’université Nazi Boni, offre à une trentaine d’étudiants l’opportunité unique de s’immerger dans la langue et la culture chinoises. Ce partenariat stratégique souligne également  l’engagement de l’Université Aube Nouvelle à diversifier son offre éducative et à préparer ses étudiants à devenir des citoyens du monde compétitifs.

Le chargé des affaires par intérim de l’ambassade de la Chine a exprimé son enthousiasme lors de la cérémonie d’ouverture, affirmant que ce centre de langue est un pont essentiel pour la promotion de la coopération bilatérale entre la Chine et le Burkina Faso. Il a souligné l’importance de cette initiative qui non seulement enrichit le curriculum universitaire mais ouvre également la voie à de nouvelles perspectives de collaboration dans divers domaines tels que le commerce, la technologie et l’éducation.

L’inauguration de ce centre est perçue comme un jalon important dans le renforcement des relations sino-burkinabè et un témoignage de la volonté commune de bâtir un avenir partagé. Avec l’essor économique de la Chine et son influence croissante sur la scène internationale, la maîtrise du mandarin devient un atout précieux pour les jeunes professionnels du Burkina Faso.

L’Université Aube Nouvelle invite donc tous les intéressés à saisir cette chance d’élargir leurs horizons linguistiques et culturels en s’inscrivant aux cours de mandarin. C’est une invitation à embrasser la diversité et à se préparer à jouer un rôle actif dans le dialogue global.

Une inspection impromptue au cœur de la sécurité nationale

Dans une démarche aussi inattendue qu’essentielle, le Colonel NATAMA Kouagri, Chef d’Etat-Major de la Gendarmerie nationale, a honoré de sa présence le Détachement de Gendarmerie du pont Nakambé. En effet ,le lundi 18 mars 2024, accompagné d’une délégation de haut rang, dont le Commandant de la Première Légion de Gendarmerie et le Lieutenant-Colonel TAGO KF Théophile, le Colonel a procédé à une évaluation exhaustive des conditions opérationnelles de ses hommes.

Le pont Nakambé, pivot géostratégique reliant le Burkina Faso au Niger, se dresse comme un bastion contre les menaces qui pèsent sur la sécurité nationale. Les gendarmes, véritables sentinelles de ce point névralgique, se dressent en première ligne contre les fléaux du terrorisme et de la criminalité qui transcendent les frontières.

Le Colonel NATAMA a exprimé sa reconnaissance envers l’engagement sans faille et le dévouement des gendarmes. Il a également souligné l’importance de leur rôle et a réitéré l’engagement du commandement à améliorer continuellement leurs conditions de vie et de travail.

Par la suite, le Colonel NATAMA et les gendarmes ont partagé un repas convivial, symbolisant l’unité indéfectible entre le commandement et les troupes, renforçant ainsi les liens de camaraderie et de solidarité.

La visite surprise du Colonel NATAMA a insufflé un nouvel élan de motivation au sein des gendarmes du Détachement du pont Nakambé. Galvanisés, ils abordent désormais leurs missions avec une confiance renouvelée, prêts à affronter les défis de demain.

Synergie régionale pour un avenir durable

La vice-présidente de la Commission de la CEDEAO, S.E. Mme Damtien Larbli Tchintchibidja, avec l’appui de son équipe distinguée, a récemment participé au prestigieux Forum régional des donateurs du PNUD à Addis-Abeba. Ce rassemblement, sous le noble thème « Travailler ensemble pour libérer les opportunités de paix, de résilience et de croissance verte inclusive en Afrique », a marqué un tournant décisif pour l’avenir du continent.

 

Synergie régionale à d'Addis-Abeba, permettant de définir des stratégies concertées pour un développement africain plus robusteSynergie et stratégie : les nouveaux horizons de la coopération

En effet, le Forum a offert une plateforme d’échange sans précédent pour les acteurs clés d’Addis-Abeba, permettant de définir des stratégies concertées pour un développement africain plus robuste. L’accent a été mis sur l’identification des secteurs prioritaires qui bénéficieraient d’une collaboration renforcée, dans le but d’atteindre des résultats de développement tangibles et durables.

S.E. Mme Tchintchibidja a brillamment mis en lumière les défis et les opportunités actuels, notamment l’ascension de la multipolarité mondiale et son influence sur le régionalisme. Elle a souligné l’importance cruciale de la paix, de la stabilité et du développement durable, en particulier dans l’Afrique de l’Ouest, une région marquée par des bouleversements géopolitiques significatifs.

Synergie régionale à d'Addis-Abeba, permettant de définir des stratégies concertées pour un développement africain plus robusteL’émancipation féminine : un pilier du développement

La Vice-présidente a également insisté sur la valorisation des femmes, actrices incontournables du commerce et de la gouvernance dans l’espace communautaire. Elle a évoqué un moment charnière pour la CEDEAO, prête à embrasser une ère de renouveau grâce à une approche coopérative innovante, axée sur le partenariat et le changement positif.

Les délibérations du Forum ont aussi abordé des thématiques essentielles telles que l’alerte précoce, la prévention des conflits, la sécurité, le développement humain, la croissance économique, l’implication des jeunes et la communication stratégique. Ces discussions ont souligné l’importance de la coordination et du partenariat, en utilisant la plateforme de la CEDEAO pour des dialogues plus cohérents avec les autres Communautés Économiques Régionales.

Pour finir, S.E. Mme Tchintchibidja a exprimé sa gratitude envers le PNUD et M. Matthias Naab, Directeur du CRAP, pour leur contribution exceptionnelle à la transformation de l’Afrique et, plus particulièrement, de l’espace CEDEAO.

 

Le Burkina Faso légifère contre l’indécence sur les réseaux sociaux

Dans une démarche résolue pour la préservation de l’intégrité morale, le gouvernement du Burkina Faso, sous la houlette de son président, Ibrahim Traoré, a promulgué une législation intransigeante. Cette loi vise à réprimer la diffusion de contenus jugés “indécents” sur les réseaux sociaux, une initiative qui s’inscrit dans la lutte contre l’érosion des valeurs éthiques traditionnelles.

La nouvelle réglementation impose des sanctions rigoureuses à l’encontre des influenceurs qui s’aventurent à publier des images ou des vidéos de nature suggestive, exposant leur intimité corporelle. Les contrevenants s’exposent désormais à des peines pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et des amendes substantielles atteignant trois millions de Francs CFA.

Cette mesure législative constitue un virage significatif dans la politique de gestion des médias numériques au Burkina Faso. Elle reflète la détermination du gouvernement à sauvegarder les fondements culturels et à contrer l’impact pernicieux des plateformes virtuelles sur la cohésion sociale et les principes moraux de la nation.

 

L’Épopée du Progrès : le préfet de Tahoua symbole de l’unité

Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, M. Yoni Badjieba Dilembou, préfet du département de Tahoua, a récemment achevé une tournée de sensibilisation à travers la commune d’Affala. Cette initiative, inscrite dans le cadre de la promotion de l’unité et du progrès, a marqué les esprits par son ampleur et sa portée.

Un bilan révélateur d’une mission accomplie pour le préfet 

Le préfet a livré un bilan élogieux de sa visite, soulignant la réceptivité et l’engagement des populations locales. « Notre tournée a été l’occasion d’un échange fructueux avec nos concitoyens et de les féliciter pour leur mobilisation exemplaire en faveur de la sauvegarde de notre patrie », a-t-il déclaré. Il a également salué le soutien apporté au Conseil national pour la sécurité publique (CNSP), dirigé par le général de brigade Abdourahamane Tiani et le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, ainsi que la contribution notable au Fonds de soutien pour la sécurité publique (FSSP).

La renaissance du civisme fiscal

Le préfet a noté avec satisfaction le retour d’un civisme fiscal mettant fin à une période marquée par l’évasion fiscale. « C’est avec gratitude que nous avons constaté la renaissance du civisme fiscal, un changement positif qui mérite d’être célébré », a-t-il ajouté.

La tournée a également mis en lumière les défis urgents relatifs à l’hydraulique villageoise, ainsi que les conditions de travail préoccupantes des agents des services techniques. « Nous avons pris acte des difficultés rencontrées et nous nous engageons à les communiquer aux autorités compétentes », a promis le préfet, confiant dans la capacité du CNSP à trouver des solutions adéquates.

Un accueil chaleureux et des perspectives encourageantes

L’accueil chaleureux que la population a réservé et l’adhésion des chefs de village témoignent de leur confiance en notre mission, et cela me ravit, a conclu le Préfet. La visite du Centre de santé intégré et du Collège d’enseignement franco-arabe, financés par le Fonds saoudien, a également été l’occasion de souligner l’importance de la coopération internationale.

Affala se distingue par sa diversité ethnique et culturelle, avec une population de 68 000 habitants composée principalement de Haoussa, de Touareg et de Peuls. La commune, qui s’étend sur 2025 km2, est un modèle de coexistence pacifique et de dynamisme économique, grâce à ses activités agricoles, d’élevage, commerciales et de pêche.

Avec ses établissements d’enseignement secondaire, son centre de formation aux métiers et ses nombreuses écoles primaires, Affala place l’éducation au cœur de son développement, préparant ainsi ses jeunes citoyens à devenir les acteurs de demain.

Une réduction notable des prix des hydrocarbures au Mali

Dans une annonce officielle diffusée par l’ORTM, Modibo Gouro Diall, président directeur général de l’Office malien des produits pétroliers (Omap), a révélé une baisse significative du prix du gasoil, passant de 864 à 800 Fcfa le litre, soit une diminution de 64 Fcfa. Parallèlement, le prix du kilo de gaz butane a connu une réduction de 50 Fcfa, chutant de 1.229 F à 1.179 Fcfa.

Les Engagements Gouvernementaux pour la baisse des prix du pétrole

Ces ajustements tarifaires sont le fruit des efforts soutenus des autorités maliennes, visant à préserver le pouvoir d’achat des citoyens en ces temps économiquement volatils. Le gouvernement a promis de maintenir une surveillance rigoureuse des fluctuations des prix du pétrole sur le marché international, afin de garantir que toute diminution ait un impact sur les prix à la pompe.

L’Impact de la Crise Énergétique et les Mesures de Contention

Les consommateurs ont chaleureusement accueilli la décision de réduire les prix, en observant les changements dès samedi suivant l’annonce. Cette mesure intervient dans un contexte où la demande en gasoil a grimpé en flèche, exacerbée par la crise énergétique actuelle. De nombreuses entités, tant publiques que privées, dépendent de générateurs fonctionnant au gasoil pour maintenir leurs opérations.

La baisse des prix intervient alors que le gouvernement cherche à atténuer les répercussions de la crise énergétique sur l’économie nationale. Ce geste représente un sacrifice financier considérable, particulièrement dans un climat économique global marqué par les séquelles de la pandémie de Covid-19 et les répercussions de la guerre en Ukraine, qui ont entraîné une hausse des prix et une inflation difficile à contrôler.

Perspectives Économiques et Défis Sécuritaires

L’année 2023 a été témoin d’une volatilité des prix du pétrole, influencée par l’instabilité géopolitique et les incertitudes quant à la croissance économique mondiale. Le Mali, en particulier, fait face à des défis sécuritaires qui ont affecté ses capacités de production, surtout dans les zones rurales.

En dépit de l’augmentation des prix internationaux des hydrocarbures, le gouvernement malien a continué de subventionner le supercarburant et le gasoil. L’Office malien des produits pétroliers a souligné que, sans ces subventions, les prix à la pompe auraient atteint respectivement 1.024 Fcfa et 1.039 Fcfa le litre. Les pertes de recettes pour l’État, liées aux hydrocarbures, ont été estimées à environ 87 milliards de Fcfa pour l’année 2022.

Ces mesures reflètent la détermination des autorités à soutenir l’économie nationale tout en allégeant le fardeau financier des citoyens, dans l’espoir de naviguer avec succès à travers les eaux tumultueuses de la conjoncture économique actuelle.

Washington Réagit au Retrait Demandé des Forces Américaines

Dans une escalade surprenante des tensions diplomatiques, l’administration Biden a exprimé son indignation suite à la demande du gouvernement nigérien de retirer les troupes américaines stationnées sur son sol. Cette exigence, formulée dans un communiqué officiel daté du 16 mars 2024, a été qualifiée par Washington de “trajectoire dangereuse” et d’indication de “complots secrets”.

D’après les autorités du Niger, la présence militaire américaine dans le pays n’a jamais fait l’objet d’un accord bilatéral légal.

Les autorités du Niger affirment que la présence militaire américaine dans le pays n’a jamais fait l’objet d’un accord bilatéral légal, mais s’est plutôt établie sur la base d’une simple note verbale datant du 6 juillet 2012. Cette note, adressée par les autorités américaines aux autorités nigériennes de l’époque, avait pour but déclaré la lutte contre le terrorisme. Cependant, le Niger met en question l’efficacité de cette présence, interrogeant sur le nombre de terroristes réellement neutralisés par les États-Unis au cours de ces douze années.

En octobre 2017, la révélation de la mort de trois soldats américains a ravivé la controverse, un événement qui a mis en lumière pour la première fois la présence militaire américaine au Niger, jusque-là tenue secrète.

En réponse, le Département d’État américain a lancé des accusations sévères contre Niamey, alléguant la conclusion d’accords militaires non divulgués avec la Russie, y compris un supposé “commerce de mercenaires”. De plus, Washington accuse les dirigeants nigériens de signer des “accords secrets” avec l’Iran concernant l’exploitation de l’uranium nigérien, des actions jugées “illégitimes” avec des “conséquences très graves”.

Ces développements marquent un tournant dans les relations entre le Niger et les États-Unis, avec des implications potentielles significatives pour la stabilité régionale et les dynamiques géopolitiques internationales.

Niger-USA : le refroidissement des relations

Les autorités de transition du Niger se sont engagées sur la voie du renforcement de la souveraineté, de l’indépendance et du développement du pays.

 

Les puissances étrangères comme les États-Unis et la France, qui, sous la présidence de Bazoum, construisaient des relations avec Niamey dans une position de pression et de coercition, ne sont pas prêtes à accepter la perte du pouvoir. En conséquence, les relations entre les pays se sont refroidies.

La dégradation des relations n’est pas seulement l’affaire des politiciens et des diplomates ; les habitants de Niamey expriment aussi activement leur position citoyenne. Le 9 mars, une manifestation contre la présence de l’armée américaine dans le pays s’est tenu dans la capitale du Niger, près de l’ambassade américaine. Les manifestants ont exprimé leur soutien au Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) et ont appelé les autorités à expulser le personnel militaire américain pour son soutien à la politique française et son ingérence dans les affaires intérieures du Niger.

En effet, les événements survenus au Niger depuis le coup d’État militaire ont mis en lumière les manipulations et les pressions exercées par les États-Unis dans le cadre de leur politique étrangère. En visite à Niamey en octobre, la secrétaire d’État adjointe américaine aux affaires africaines, Molly Phee, s’est entretenue avec plusieurs responsables nigériens, dont le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine. Elle a souligné que les autorités militaires nigériennes devaient annoncer une « date limite pour une transition rapide et crédible » qui conduirait à un « gouvernement démocratiquement élu ». « Nous avons confirmé que nous sommes prêts à reprendre notre coopération si le CNSP prend les mesures que j’ai décrites », a-t-elle ajouté devant les journalistes.

Par ailleurs, lors du sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, Mme Phee a exprimé la position des Etats-Unis et a noté que Washington soutient les résolutions de l’organisation régionale.

Lors du rassemblement du 9 mars, les habitants de la capitale ont clairement exprimé qu’ils étaient conscients des conséquences négatives de l’ingérence de Washington dans les affaires intérieures d’autres pays. Parmi les slogans, on peut citer les suivants «Les États-Unis ont déjà aidé la Libye, la Syrie et l’Ukraine», «Les États-Unis devraient s’aider eux-mêmes», «À bas les colonisateurs».

Au cours du rassemblement, un groupe de citoyens a également brûlé des drapeaux américains symboliques pour protester contre l’ingérence des États-Unis dans les affaires intérieures du pays et contre « l’agression discrète » de Washington au Niger.

La perte d’influence au Niger est critique pour l’Amérique. Sous les présidents Mahamadou Issoufou (2011-2021) et Mohamed Bazoum, le Niger était un pilier de la présence américaine au Sahel. Le Pentagone a stationné plus de 1 000 soldats dans le pays sur deux bases. Les États-Unis disposent également d’une base de drones dans la région d’Agadez. Cette base aérienne, 201, est la principale base de renseignement du Pentagone au Sahel.

Cependant, la présence américaine dans le pays n’a pas donné les résultats escomptés et la situation sécuritaire a continué à se dégrader. Aujourd’hui, les autorités du Niger sont déterminées à défendre activement le pays en collaboration avec les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES). Les opérations militaires conjointes menées avec succès par les pays de l’Alliance montrent qu’il s’agit de la bonne direction.

Accord CEDEAO-Espagne : Vers un Avenir Commun Prospère

Dans une démarche solennelle, la Commission de la CEDEAO, sous l’égide de son éminent Président, S.E. Dr. Omar Alieu Touray, a accueilli une illustre délégation espagnole, menée par S.E. Diego Martinez Belío, secrétaire d’État aux Affaires étrangères, pour la concrétisation d’un accord de coopération d’une valeur de 2,5 millions d’euros. En effet, cette rencontre, tenue le mardi 12 mars 2024, marque un tournant décisif dans le partenariat entre les deux entités.

Gratitude et Vision Partagée de la CEDEAO avec l’Espagne

Lors de son allocution inaugurale, S.E. Omar Alieu Touray a exprimé sa gratitude envers le Royaume d’Espagne pour son soutien indéfectible, notamment dans l’amélioration des infrastructures énergétiques, l’avancement du secteur agricole, et l’élaboration de politiques favorisant l’égalité des genres. Il a également mis en exergue l’importance cruciale de la paix et de la sécurité comme fondements d’une stabilité et prospérité pérennes pour la région.

L'Espagne a signé un accord de coopération d’une valeur de 2,5 millions d’euros avec la CEDEAO le mardi 12 mars 2024

Engagement Espagnol et Projets d’Avenir

S.E. Diego Martinez Belío, dans son discours, a souligné l’engagement de l’Espagne à travers une contribution volontaire significative, destinée à fortifier les institutions de la CEDEAO. Les fonds alloués permettront de soutenir le Centre de Développement du Genre, ainsi que l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation (ARAA), dans leurs efforts pour sécuriser l’alimentation et instaurer un programme novateur de cantines scolaires, bénéficiant à près de 24 000 élèves, principalement dans les régions rurales et frontalières.

Inauguration de Programmes Innovants

La cérémonie de signature a également été l’occasion de lancer officiellement des initiatives pionnières telles que le programme “Femmes, Paix et Sécurité” et un programme de formation linguistique en espagnol pour le personnel de la CEDEAO, témoignant de l’engagement continu des deux parties pour un avenir commun prospère.

Niamey Résiste aux Pressions pour une Transition Précipitée

Dans un contexte de pressions internationales croissantes, le Niger affirme sa détermination à conduire sa transition démocratique selon son propre calendrier. Face aux appels des États-Unis et d’autres nations occidentales pour un retour accéléré à la démocratie, Niamey maintient une position ferme, soulignant la souveraineté de son peuple dans la définition du processus démocratique.

Une délégation américaine, dirigée par la Secrétaire d’État adjointe aux Affaires africaines, Molly Phee, a récemment visité Niamey , la capitale nigérienne pour aborder les questions de démocratie et de coopération en matière de sécurité et de développement. Malgré la cordialité des échanges, les autorités nigériennes ont clairement manifesté leur refus de se plier aux exigences extérieures.

Le déploiement de troupes américaines au Niger, qui s’élève à environ 1 000 soldats, reste un point délicat. Tout en réitérant leur volonté de collaborer avec les États-Unis dans la lutte antiterroriste, les responsables nigériens insistent sur la nécessité de renégocier les termes de cette alliance.

Dans une quête d’indépendance et de diversification de ses alliances stratégiques, le Niger a récemment signé un accord de défense avec la Russie, marquant ainsi un rapprochement notable avec Moscou et une volonté de préserver sa liberté de choix géopolitique.