mars 2024 - Page 6 sur 9 - Journal du niger

Une Performance Fiscale Remarquable à Tillabéri

La direction régionale des impôts de Tillabéri a dépassé les attentes en générant des recettes fiscales de plus de 2,244 milliards de francs CFA, surpassant l’objectif annuel de 2,072 milliards de francs CFA. Cette réalisation exceptionnelle a été communiquée par M. Ali Issa, éminent Inspecteur principal des impôts et Directeur des services.

Stratégies Innovantes pour une Fiscalité Inclusive

En effet, l’augmentation significative des recettes est due à des stratégies avant-gardistes visant à intégrer le secteur informel dans la mobilisation des recettes fiscales. L’accent mis sur la sensibilisation à tous les échelons et les incitations introduites dans la loi des finances 2022, qui offre une exonération de l’Impôt synthétique pendant deux ans aux nouveaux inscrits au Numéro d’Identification Fiscale, ont été des facteurs clés de ce succès.

Sensibilisation et Participation Citoyenne

Le responsable régional des impôts de Tillabéri a souligné l’importance de la sensibilisation publique, notamment à travers une campagne sur les impôts fonciers menée en début d’année 2023 en collaboration avec la mairie de Tillabéri. Cette initiative vise à encourager le recensement et le recouvrement des impôts fonciers auprès de l’ensemble de la population.

La région de Tillabéri a contribué à hauteur de 0,35% à la mobilisation des recettes fiscales nationales, estimées à environ 641,654 milliards de FCFA. Malgré la collecte de la majorité des ressources fiscales à Niamey, Tillabéri fait face à des défis sécuritaires qui entravent les efforts de recouvrement fiscal. Malgré ces obstacles, l’inspecteur des impôts reste optimiste quant à la possibilité d’une mobilisation accrue des ressources avec l’amélioration de la sécurité dans la région.

Des Ressources Limitées, un Appel à l’Action dans le domaine fiscale

La régie financière de Tillabéri souffre d’un manque de ressources humaines et logistiques, avec un personnel réduit et un manque de moyens de transport. De plus, l’absence de groupes électrogènes dans les services départementaux entrave les opérations lors des coupures de courant. Par ailleurs, la Direction générale des impôts a reconnu la nécessité d’une attention urgente pour résoudre ces problèmes.

En somme, la Direction générale des impôts, avec sa mission cruciale de mobiliser les recettes internes de l’État, se trouve à un carrefour où l’innovation et le soutien sont essentiels pour surmonter les défis et poursuivre la trajectoire ascendante de la mobilisation fiscale.

L’Intelligence Artificielle au Cœur des Délibérations Internationales

Le 12 mars 2024, une assemblée distinguée s’est réunie au sein de la Représentation de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) à Genève. Cette rencontre de haut niveau a réuni des membres éminents de l’Organe consultatif de l’ONU sur l’intelligence artificielle (IA), en présence de l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour les technologies.

Enjeux et Perspectives de l’intelligence artificielle : Une Vision Francophone

Les débats ont porté sur les implications de l’intelligence artificielle pour les droits humains, l’exacerbation des inégalités numériques, les répercussions du développement de l’IA dans le cadre de la crise énergétique actuelle, et la nécessité de préserver la diversité culturelle et linguistique. Plus de trente-cinq ambassadeurs et experts francophones, ainsi qu’une trentaine de participants connectés depuis diverses métropoles mondiales, ont partagé leurs perspectives.

Un Rapport Crucial en Préparation pour le Sommet de l’Avenir

Cette session, unique en son genre pour s’être déroulée en français, a suscité un vif intérêt parmi les missions diplomatiques. Elle précède les négociations sur un rapport intermédiaire qui influencera le Sommet de l’avenir prévu à New York en septembre. Ce document examinera les risques et l’inclusivité de l’intelligence artificielle.

La communauté diplomatique francophone a exprimé son engagement à soutenir l’Organe consultatif dans la mise en œuvre de principes garantissant la diversité culturelle et linguistique. Par ailleurs, Ces principes sont  indispensables à l’universalité et à l’inclusivité de l’IA.

Engagement Continu de l’OIF et Perspectives d’Avenir

En conclusion des discussions enrichissantes, M. Henri Monceau, représentant de l’OIF auprès de l’ONU à Genève, a réaffirmé l’engagement continu de l’OIF envers les délégations francophones. Des sessions de sensibilisation et de renforcement des capacités sont prévues, notamment à New York, avant le sommet de septembre.

 

Burkina : Progrès significatifs dans la lutte contre la corruption

Ouagadougou, Burkina Faso – L’Autorité Supérieure de Contrôle d’État et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC) a récemment publié un rapport faisant état d’une réduction significative des cas de détournements de fonds publics au Burkina Faso. Cette nouvelle intervient comme un souffle d’espoir dans un contexte où la corruption a longtemps miné les fondations de la gouvernance publique.

Selon Urbain Millogo, Contrôleur général d’État par intérim, les efforts déployés pour combattre la corruption commencent à porter leurs fruits. “Le comportement face à la gestion des fonds publics n’est plus pareil. Les détournements de fonds ont beaucoup diminué”, a-t-il affirmé lors d’une audience avec le Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem de Tambèla.

M. Millogo attribue cette amélioration à la crainte inspirée par l’ASCE-LC, souvent comparée à un “gendarme” veillant au grain. Le rapport d’activités 2022 de l’ASCE-LC, présenté au chef du gouvernement, souligne les initiatives prises pour purifier les finances publiques et assurer une gestion plus rigoureuse des ressources de l’État.

Dans la continuité de ces efforts, l’ASCE-LC prévoit de renforcer ses campagnes de sensibilisation, ainsi que ses mesures de contrôle et de sanction. L’objectif est clair : consolider les progrès réalisés et éradiquer la corruption dans tous les secteurs de la vie publique, pour un Burkina Faso plus intègre et prospère.

 

Tebaram : une tournée préfectorale marquée par l’Unité

Tebaram, 12 mars 2024. Dans une démarche solennelle, M. Yoni Badjieba Dilembou, préfet du département de Tahoua, a orchestré un meeting de sensibilisation au cœur de la mairie de Tebaram, marquant ainsi une étape cruciale de sa tournée administrative.

Dialogue constructif pour un avenir harmonieux à  Tebaram, 

L’objectif de cette visite préfectorale transcende le simple cadre administratif ; elle vise à tisser des liens étroits avec les autorités locales et les diverses strates socioprofessionnelles. En effet, l’ambition est claire : établir une collaboration fructueuse et une participation active, pierres angulaires d’un développement pérenne pour le département et la nation.

Le préfet a mis l’accent sur des principes fondamentaux, notamment la sécurité, le soutien financier à la patrie, le civisme fiscal et la cohésion sociale. Ces piliers sont essentiels pour accompagner le Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP) dans ses efforts pour le bien-être des citoyens.

Salutations présidentielles et reconnaissance populaire

Dans son discours, M. Dilembou a transmis les salutations des plus hautes instances du pays, soulignant l’accueil chaleureux de la population de Tebaram. Cette mobilisation exemplaire reflète un soutien indéfectible aux initiatives du CNSP et du Gouvernement de transition.

En conclusion, le préfet a exprimé sa gratitude pour l’appui constant de la population et a invité les fidèles musulmans à prier pour la paix au Niger durant le mois sacré du Ramadan.

Par ailleurs, M. Bori Nagari, maire de Tebaram, a chaleureusement accueilli la délégation, présentant les spécificités de sa commune et exprimant ses attentes.

En outre, Mahamadou Idi Tankari, figure de la jeunesse locale, a mis en lumière leur contribution au fonds de soutien et leur attachement aux valeurs républicaines, tout en rappelant les initiatives sportives de la communauté.

Le meeting a été suivi d’une session d’échanges fructueux entre le Préfet et les leaders locaux, consolidant ainsi les fondations d’une collaboration future.

Contexte politique et économique du département

Le préfet a également abordé des sujets d’envergure nationale et régionale, expliquant les motifs du retrait du Niger de la CEDEAO et de la formation de l’Alliance des États du Sahel (AES). Il a évoqué la saisie récente de l’or à l’aéroport de Niamey, soulignant l’importance du civisme fiscal et la nécessité de mobiliser les impôts pour le Fonds de soutien pour la sauvegarde de la Patrie (FSSP).

Tebaram : un carrefour de diversité et d’activité

La commune de Tebaram, située à 95 km à l’ouest de Tahoua, se distingue par sa vaste superficie de 3.258 km2, ce qui en fait la plus grande commune du département. Avec 80 localités, dont 56 villages administratifs et 24 hameaux, et une population estimée à 80.733 habitants en 2024, Tebaram est un melting-pot culturel composé majoritairement de Haoussa, Touareg, Peulh et Zarma. Les activités principales telles que l’agriculture, l’élevage, le commerce et l’artisanat sont le moteur économique de la commune.

 

Une Tournée Préfectorale sous le Signe de l’Unité et du Progrès

Le Préfet de Tahoua, M. Yoni Badjieba Dilembou, a entamé une série de visites dans la commune de Bambeye, marquant le début d’une campagne de sensibilisation à travers son département.

Engagement Civique et Collaboration: Les Piliers de la Visite de M. Dilembou

Dans un élan de coopération et de dialogue, le Préfet de Tahoua a rencontré les autorités locales et les représentants des diverses strates socioprofessionnelles. L’objectif de ces échanges est de renforcer les fondements d’une collaboration fructueuse, essentielle au développement équilibré et pérenne de la région.

Les Principes Fondamentaux au Cœur des Discussions

M. Dilembou a abordé avec la population des sujets cruciaux tels que la sécurité, le soutien à la patrie, le civisme fiscal, et la cohésion sociale. Par ailleurs, ces thèmes sont vitaux pour l’accompagnement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et reflètent les préoccupations majeures des citoyens.

Lors de son discours, le Préfet a tout d’abord transmis les salutations des plus hautes instances du pays et a exprimé sa satisfaction quant à l’accueil chaleureux reçu.  Il a souligné l’importance de l’engagement des habitants de Bambeye dans le soutien des initiatives gouvernementales, malgré les défis rencontrés.

Gratitude et Espoir: Les Mots de Clôture du Préfet

En conclusion de sa visite, M. Dilembou a remercié la population pour son soutien indéfectible et a invité les fidèles à prier pour la paix durant le mois sacré du Ramadan. Il a également mis en lumière les efforts continus du CNSP et du gouvernement pour garantir la sécurité et le bien-être des citoyens.

La commune de Bambeye, riche de ses 169.697 habitants  principalement agriculteurs et éleveurs  et de ses 152 localités, se dresse aussi comme un modèle de résilience et d’unité, prête à embrasser les défis de demain pour un avenir prospère.

Coopération Burkina-Iran : Cap sur l’avenir

Dans le cadre de la consolidation de leur coopération bilatérale, le Burkina Faso et la République islamique d’Iran ont enregistré des avancées notables suite à la mise en œuvre des accords signés en octobre 2023. Ces progrès touchent plusieurs secteurs vitaux et témoignent de la volonté des deux nations de renforcer leurs relations.

Perfectionnement dans l’automobile et bourses d’études

Une délégation burkinabè a récemment effectué un séjour en Iran pour se perfectionner dans le domaine de l’automobile, marquant ainsi une étape importante dans la coopération technique entre les deux pays. Parallèlement, le gouvernement Iranien a mis en place des bourses d’études pour les étudiants burkinabè, donc actuellement une trentaine de candidatures en cours d’évaluation.

L'Iran a convié les opérateurs économiques et les officiels burkinabè à participer à la 6e édition de l'exposition IRAN EXPO 2024,

Participation à l’IRAN EXPO 2024

Par ailleurs, l’Iran a convié les opérateurs économiques et les officiels burkinabè à participer à la 6e édition de l’exposition IRAN EXPO 2024, qui se tiendra du 27 avril au 1er mai 2024 à Téhéran. Cet événement représente une opportunité pour les entreprises burkinabè de nouer des contacts et d’explorer de nouvelles avenues de collaboration.

Des relations bilatérales fructueuses

Les relations entre le Burkina Faso et l’Iran sont qualifiées d’excellentes, comme en témoigne la signature de plusieurs accords en octobre dernier. Les domaines de coopération s’étendent à la protection de l’environnement, à l’énergie, à la construction, à la protection sociale, à l’enseignement supérieur, à l’industrie pharmaceutique, ainsi qu’à la formation technique et professionnelle.

Ces initiatives conjointes entre le Burkina Faso et l’Iran illustrent l’engagement des deux pays à travailler ensemble pour le développement mutuel et la prospérité partagée.

 

Vers une Énergie Durable avec de Nouvelles Centrales Solaires

Dans une avancée significative pour la diversification de ses sources d’énergie et la réduction de sa dépendance aux combustibles fossiles, le Mali a annoncé la construction de deux nouvelles centrales solaires. Le ministre de l’Économie et des Finances, Alousseni Sanou, a confirmé le 7 mars la finalisation des plans avec la société russe Novawind pour l’érection de deux installations de 150 mégawatts chacune.

Situées dans les districts de Bougouni et Sanankoroba, ces centrales promettent de fournir une énergie propre et abordable à des milliers de foyers maliens. Par ailleurs, la centrale de Bougouni devrait être opérationnelle d’ici 12 mois, suivie de près par celle de Sanankoroba.

M. Sanou a également mis en lumière l’importance cruciale de ce projet pour le développement économique du Mali, en soulignant que “70 % de notre énergie est actuellement issue de sources non renouvelables, ce qui représente aussi  un coût exorbitant pour notre budget national. En outre, La volonté du gouvernement d’explorer des solutions alternatives est forte, et l’implantation de ces centrales solaires est une étape cruciale vers cet objectif.

Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large du Mali visant à diversifier ses partenariats économiques et à renforcer sa coopération avec la Russie. Symbolisant l’engagement du pays vers un avenir énergétique durable, ce projet est un pas de géant pour le Mali dans sa quête d’autonomie énergétique et de prospérité économique.

Ramadan 2024 : L’Afrique de l’Ouest Accueille le Mois Sacré

Dans plusieurs régions d’Afrique de l’Ouest, les musulmans ont pu observer le croissant lunaire marquant le début du Ramadan, annonçant le commencement du mois sacré pour l’année 1445 de l’Hégire.

Le 10 mars 2024, les Nigériens ont constaté l’apparition du croissant à Zinder, ce qui a incité les autorités à lancer l’entame du jeûne dès le 11 mars. Au Mali, les observations faites à Bougouni et Yanfolila ont également confirmé le début du ramadan pour le 11 mars.

Parallèlement, au Burkina Faso, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) a déclaré, après une session d’observation à la grande mosquée de Ouagadougou, que le jeûne débuterait le même jour.

Cette synchronisation des observations souligne l’importance de la tradition et de l’unité au sein de la communauté musulmane, qui s’apprête à observer un mois de jeûne, de dévotion et de réflexion spirituelle.

À cet effet, la rédaction du Journal du Niger souhaite à tous ses lecteurs musulmans un excellent mois de Ramadan.

ANGATA : le futur du transport urbain par IBI Group

Bamako, la capitale du Mali, est sur le point de connaître une révolution dans son système de transport urbain grâce à ANGATA, la nouvelle entreprise lancée par le groupe IBI. Ibrahim Diawara, le PDG visionnaire d’IBI Group, a présenté ANGATA comme la réponse innovante aux défis de mobilité de la ville.

ANGATA, qui signifie « allons-y » en bambara, incarne l’esprit d’initiative et de progrès. En effet, cette filiale d’IBI Motors promet de transformer le paysage urbain de Bamako avec une flotte de véhicules électriques, marquant ainsi une première historique au Mali.

Ibrahim Diawara, le PDG visionnaire d'IBI Group, a présenté ANGATA comme la réponse innovante aux défis de mobilité de la ville.

Par ailleurs, l’objectif d’ANGATA est clair : offrir une alternative de transport urbain à la fois économique et respectueuse de l’environnement. En adoptant l’électrique, ANGATA s’engage également dans la voie de la durabilité, répondant aux préoccupations écologiques actuelles.

Le projet ne s’arrête pas là. IBI Motors envisage de construire une usine de montage de véhicules électriques sur le sol malien. Cette initiative ambitieuse devrait générer des emplois significatifs et donner un nouvel élan à l’économie locale.

Avec ANGATA, Bamako se positionne à l’avant-garde des villes africaines en matière d’innovation et de développement durable. Le lancement de la marque  n’est que le début d’une nouvelle ère pour le Mali, une ère où la technologie et l’écologie se rencontrent pour créer un avenir meilleur.

l’EDM SA et les autorités proposent des solutions à la crise énergétique

 Le Mali traverse une crise énergétique sans précédent depuis plusieurs mois, qui affecte le quotidien des populations et le fonctionnement des services publics et privés. Pour y faire face, la société de fourniture d’électricité du Mali, l’EDM SA, et les autorités de la transition ont présenté, le jeudi 07 mars 2024, lors d’un point de presse, les actions entreprises et les perspectives envisagées.

Une production énergétique insuffisante et coûteuse selon l’EDM SA

Le Directeur Général de l’EDM SA, Abdoulaye Djibril Diallo, a dressé un diagnostic sans complaisance de la situation énergétique du pays. Il a évoqué les causes structurelles de la crise, notamment le manque d’investissement dans le secteur, l’augmentation de la demande liée à la croissance démographique et économique, et la hausse des prix des hydrocarbures sur le marché international.

Selon le DG, le thermique constitue aujourd’hui 70 % de la production énergétique du Mali, contre 17 % il y a 20 ans. Ce qui représente un coût élevé pour sa société, qui produit à perte à cause du déséquilibre entre le prix d’achat du Kilowatt et son prix de vente. Il a également souligné les difficultés liées à la gestion du réseau, à la fraude, au recouvrement des factures et à la maintenance des équipements.

Des solutions à court et moyen termes pour soulager les usagers

Pour atténuer les effets de la crise énergétique, notamment durant le mois de Ramadan, les autorités de la transition ont décidé de mettre à la disposition de l’EDM une quantité importante de carburant, afin de réduire les temps de délestage. Le DG de l’EDM a annoncé la publication régulière des plans de délestage, pour permettre aux usagers de s’organiser.

Il a également indiqué que la société disposera de 28 millions de litres de carburant sur les acquisitions de 42 millions de litres (22 millions du Niger et 20 millions du Togo via la Russie) annoncées par les autorités depuis janvier 2024. Il a précisé que ces acquisitions sont financées par le budget de l’Etat et par des prêts bancaires.

Le DG de l’EDM a affirmé que le défi à relever pour la société est d’améliorer sa gouvernance, en diminuant ses charges et en digitalisant son service. Il a annoncé la mise en place d’un plan de restructuration et de redressement de l’EDM, qui sera soumis à l’approbation des autorités.

Des perspectives à long terme : vers la diversification des sources d’énergie

Dans le cadre d’une vision à long terme, le Mali ambitionne de diversifier ses sources d’énergie, en exploitant davantage le potentiel hydroélectrique, éolien et solaire du pays. A cet effet, le ministre de l’économie et des finances, Alousséni Sanou, a rencontré une délégation de la société russe de construction de centrales solaires, NOVAWIND.

La rencontre a abouti à la signature d’un accord pour la réalisation de deux centrales photovoltaïques de 150 Mégawatts chacune dans les localités de Bougouni et Sanakoroba. NOVAWIND s’est engagé à réaliser la centrale de Bougouni dans un délai de 12 mois, selon le ministre malien de l’économie.

Par ailleurs, le Mali et la Russie ont signé, en janvier 2024, un protocole d’accord pour la construction de deux centrales nucléaires dans le pays. Ce projet, qui suscite des interrogations sur les risques environnementaux et sécuritaires, vise à doter le Mali d’une capacité de production de 2 400 Mégawatts d’ici 2030.

Enfin, le ministre de l’économie et des finances a annoncé que l’Etat malien et les banques de la place sont à l’œuvre pour échelonner les dettes de l’EDM, qui s’élèvent à plus de 400 milliards de francs CFA. Il a assuré que cette opération permettra de soulager la trésorerie de la société et de lui donner les moyens de se relancer.