mars 2024 - Page 7 sur 9 - Journal du niger

Badou Zaki, le nouveau défi du MENA

Le sélectionneur marocain de l’équipe nationale de football du Niger (MENA), Badou Zaki, a présenté ce vendredi 08 Mars 2024 la liste des 25 joueurs convoqués pour la journée FIFA. Parmi eux, on compte 3 gardiens, 8 défenseurs, 8 milieux de terrain et 6 attaquants.

Badou Zaki, qui a pris les rênes du MENA le 1er décembre 2023, pour un contrat de deux ans, a affiché sa détermination à relever le défi de qualifier le Niger pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN). “C’est une grande responsabilité que je prend très au sérieux”, a-t-il déclaré, en appelant à la mobilisation de tous les acteurs du football nigérien.

Badou Zaki, un coach expérimenté et polyvalent

Le président de la commission communication et marketing de la Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT), Mohamed Silimane, a souligné le profil et le parcours de Badou Zaki, ancien gardien et capitaine de l’équipe nationale du Maroc, ballon d’or africain en 1986 et élu meilleur gardien africain en 1986 . Il a également entraîné plusieurs clubs marocains et étrangers, ainsi que la sélection nationale du Maroc entre 2002 et 2005.

Selon Mohamed Silimane, Badou Zaki aura pour mission d’accompagner toutes les autres sélections nationales du Niger, notamment les A’, les U20 et les U17, et de collaborer avec la direction technique nationale. Il pourra également faire profiter le football nigérien de son réseau international, en facilitant le placement des joueurs méritants à l’extérieur.

Deux matchs amicaux au Maroc

Dans le cadre de la journée FIFA, le MENA se rendra au Maroc pour disputer deux matchs amicaux, le 22 Mars 2024 contre le Togo et le 26 Mars 2024 contre le Burkina Faso. Ces rencontres seront l’occasion pour Badou Zaki de tester ses joueurs et de peaufiner sa stratégie en vue des prochaines échéances.

Les femmes du Niger à l’honneur pour leur journée internationale

Ce vendredi 08 mars 2024, le Ministre de la santé publique, le Médecin Colonel Major Garba Hakimi, a donné le coup d’envoi des festivités de la journée internationale de la femme. C’était dans la salle présidentielle du palais des congrès, en présence de plusieurs personnalités.

Un thème qui appelle à l’action pour la femme

Le thème de cette année est « accélérer la réalisation des droits de la femme et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles en s’attaquant a la pauvreté et en renforçant les institutions et financement dans une perspective genre ». Il invite à agir pour que les femmes et les filles puissent jouir pleinement de leurs droits et participer au développement de leur pays.

Le Ministre de la santé publique a souligné que « dans un monde qui fait face à plein de problèmes, il n’est pas facile d’assurer l’égalité entre les femmes et les hommes. Pourtant, c’est en respectant les droits des femmes et des filles dans tous les domaines de la vie qu’on peut construire des sociétés plus justes et plus riches, et protéger notre planète pour les générations à venir ».

Un contexte difficile pour le Niger

Le Ministre a aussi rappelé que le Niger traverse une période difficile, à cause des sanctions injustes que certaines organisations internationales et régionales lui ont imposées. Il a salué la résistance et la solidarité du peuple nigérien, et particulièrement des femmes, face à cette situation.

Au niveau national, le thème choisi est « Entreprenariat féminin : levier d’un développement durable d’un Niger souverain ». Il met en valeur le rôle des femmes dans le progrès social et économique, ainsi que leur capacité à surmonter les difficultés, même celles qui ont un handicap.

L’objectif de cette édition 2024 est de promouvoir les droits des femmes et des filles au Niger, en les encourageant à se lancer dans l’entreprenariat. Cela leur permettra de lutter contre la pauvreté et de renforcer leur autonomie financière.

Un appel à la mobilisation de tous les acteurs

Le Ministre de la santé publique a lancé un appel à toutes les structures qui travaillent dans les domaines de l’entreprenariat et du financement, pour qu’elles soutiennent davantage les projets des femmes et des filles, et qu’elles les aident à intégrer le secteur formel. Il a aussi demandé aux partenaires techniques et financiers de continuer à appuyer les efforts du gouvernement et de tous les acteurs, pour relever les défis liés au genre, et pour créer les conditions d’un développement durable et équitable pour tous.

Le message de l’ONU

A cette occasion, le Coordonnateur résident du système des Nations Unies au Niger, M. Emmanuel Gignac, a exprimé sa gratitude au Ministre de la Santé publique, de la Population et de l’Action sociale, pour avoir associé l’ONU à cet événement important. Il a affirmé l’engagement du Niger pour le bien-être et l’autonomisation des femmes, et l’importance qu’il accorde aux Objectifs de Développement Durable relatifs au genre.

le Coordonnateur résident de l’ONU a aussi rappelé que le thème de cette année nous montre combien il est important de soutenir les efforts des femmes dans leur combat pour leurs droits et leur autonomie, surtout dans un contexte où les inégalités de genre persistent et où les défis sont nombreux. Il a souligné que les femmes du Niger ont choisi le thème national « Entreprenariat féminin : levier d’un développement durable d’un Niger souverain » pour montrer combien elles contribuent au développement social et économique du pays, et comment elles renforcent leur résilience.

Politique du Niger en faveur du droit de la femme

le Coordonnateur résident de l’ONU a ajouté que le Niger a fait des progrès significatifs dans ce domaine, notamment en adoptant des lois et des politiques favorables aux droits des femmes, en renforçant leur participation aux processus de prise de décisions, en améliorant leur accès à l’éducation, à la santé et aux opportunités économiques, et en luttant contre les pratiques néfastes.

Cependant, il a énuméré les multiples obstacles qui limitent encore le potentiel des femmes, tels que le manque d’infrastructures et de services de base, le manque de financement, la discrimination, l’insécurité et les effets ravageurs du changement climatique. Il a préconisé d’investir davantage en faveur des femmes, en mobilisant les ressources nécessaires, en renforçant les capacités institutionnelles et humaines, en créant des partenariats stratégiques et en assurant le suivi et l’évaluation des résultats.

Il a conclu en disant que la Journée Internationale de la Femme est une occasion importante de renouveler notre engagement collectif à œuvrer pour un monde plus juste, plus égalitaire et plus inclusif, où les femmes sont reconnues comme des acteurs essentiels du changement.

Rappelons que la Journée Internationale de la Femme a été proclamée par l’Assemblée Générale des Nations Unies à l’occasion de la décennie de la femme en 1975 pour commémorer les marches historiques des femmes de 1907 et 1908 afin de revendiquer leurs droits au suffrage universel.

La semaine du numérique au Niger

Du 18 au 20 avril 2024, Niamey accueillera la première édition de la semaine du numérique du Niger, sous le thème « Le numérique et la souveraineté ». Cet événement, organisé par le ministère de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique, vise à promouvoir la transformation numérique du pays et à renforcer son autonomie dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC).

La semaine du numérique, un projet porté par le gouvernement nigérien

Le ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique, M. Sidi Mohamed Raliou, a présenté les grandes lignes de cette initiative lors d’un point de presse tenu ce vendredi 8 mars 2024 au Centre des conférences Mahatma Gandhi de Niamey. Il a exprimé sa reconnaissance à tous les acteurs qui ont répondu à l’invitation et qui vont participer à la réussite de cet événement.

Il a rappelé que la semaine du numérique est une idée lancée par l’Union africaine lors de la semaine africaine des TIC (SATIC) qui s’est tenue à Libreville au Gabon en 2009. L’objectif est d’inciter les pays africains à réfléchir sur le rôle des TIC dans le développement économique et social du continent et de chaque pays.

Le ministre a souligné que le thème choisi pour cette première édition au Niger témoigne de l’engagement du gouvernement à utiliser les technologies numériques dans tous les secteurs d’activité du pays, conformément à la volonté des autorités nigériennes de suivre la marche du monde et de faire du numérique un levier de développement socio-économique.

Un comité d’organisation dynamique et impliqué dans l’organisation de cette semaine

Auparavant, le secrétaire général du ministère de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique, président du comité d’organisation de la semaine du numérique, M. Moustapha Tinao, a expliqué le rôle et les missions du comité d’ad hoc chargé d’appuyer le prestataire dans l’organisation de la semaine. Il a déclaré que le comité devait définir et valider les activités de la semaine du numérique, superviser leur déroulement, veiller à l’implication inclusive des acteurs et élaborer un rapport de fin de mission.

Par ailleurs, M. Moustapha Tinao a affirmé que le comité s’activait efficacement pour que cette première édition de la Semaine du numérique placée sous le thème « Le numérique et la souveraineté » ait un succès retentissant. Il a également ajouté que cette thématique cadrait parfaitement avec la lettre de mission confiée au ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique par le président du CNSP, le général de brigade Abdourahamane Tiani, et illustrait toute l’importance primordiale que le gouvernement accordait au secteur du numérique en tant que vecteur principal du développement socio-économique et culturel.

Le secrétaire général du ministère de la communication a donné la garantie que le comité ne faillirait pas à sa mission et s’impliquerait énergétiquement pour réussir cet événement majeur.

Un programme riche et varié pour la semaine du Numérique

La semaine du numérique du Niger sera l’occasion de faire le bilan de l’évolution de l’usage du numérique au Niger, d’identifier les nouveaux défis, enjeux et opportunités qui s’offrent aux utilisateurs des technologies numériques, notamment aux jeunes, a annoncé le ministre.

Plusieurs activités meubleront cet événement, telles que des échanges avec des spécialistes, des panels et une exposition. Ces dernières permettront aux différents acteurs de l’écosystème numérique, tels que les entreprises technologiques, les startups, les incubateurs, les jeunes porteurs de projets, les fournisseurs de services, les universités et les organisations gouvernementales, de présenter leurs solutions et leurs initiatives numériques, tout en expliquant comment elles contribuent à l’évolution de la société nigérienne.

Le ministère de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique, porteur de l’initiative, sera en compagnie d’autres structures, telles que l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP), l’Agence nationale pour la société de l’information (ANSI) et la Haute Autorité de protection des données à caractère personnel (HAPDP), qui vont apporter leur expertise et leur soutien à la semaine du numérique.

Par ailleurs, l’Agence Jeunesse Production Plus (JP Plus), chargée de l’organisation de cette SENUM24, a fait une brève présentation des activités parallèles qui auront lieu au cours de cette semaine. Elle a indiqué que ces activités viseraient à orienter les jeunes, notamment les jeunes filles, vers le numérique et à leur faire découvrir les opportunités offertes par ce secteur.

Une ouverture sur les pays partenaires

Le ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique a également annoncé que la semaine du numérique serait l’occasion de renforcer la coopération avec les pays alliés, notamment ceux de l’AES, dont un est l’hôte du Niger. Selon lui, il est important de partager les expériences et les bonnes pratiques avec ces pays, qui sont également engagés dans la promotion du numérique comme facteur de développement et de souveraineté.

Le ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique a lancé un appel à la mobilisation de tous les acteurs de l’écosystème numérique, à savoir les institutions de l’État, les sociétés privées, les universités et les écoles professionnelles et techniques, les startups, les banques et les sociétés de transfert d’argent, la société civile ainsi que toute la population nigérienne, pour se joindre au ministère et faire de cette première édition de la

Il a terminé en invitant les médias à assurer une large couverture de cet événement, qui sera un moment fort pour la promotion du numérique au Niger et pour la valorisation de son potentiel en matière de souveraineté et d’innovation.

Visite des Donsos au Musée des Armées

Le mercredi 6 mars 2024, une délégation de la Coopérative nationale des Donsos, les chasseurs traditionnels du Mali, a visité le musée des armées à Bamako. Accompagnés par le capitaine Moussa TRAORE, guide du Musée, ils ont pu admirer les collections historiques et militaires du lieu, sous le regard bienveillant du directeur du Musée, le colonel-major Yacouba TRAORE.

En effet , cette visite avait pour objectif de renforcer les liens entre les Donsos et les forces armées maliennes (FAMA), mais aussi de contribuer à la rectification de certaines erreurs historiques.

Les Donsos, des alliés de longue date des FAMA

Lors de son allocution, l’adjoint du président de la coopérative des Donsos, Seba KONARE, a rappelé que les Donsos sont des acteurs anciens et essentiels de la défense du Mali. Il a souligné que les Donsos et les militaires partagent le même esprit de combat et de sacrifice. M. Seba KONARE a aussi exprimé sa satisfaction de cette visite, qui a permis de renforcer la confiance et la solidarité entre les deux entités.

Il a également affirmé que les Donsos continueront à soutenir les FAMa dans leur mission de protection du territoire et de la population. M. Seba KONARE a salué les efforts des FAMA pour assurer la paix et la sécurité au Mali. Il a enfin appelé à l’union de tous les Maliens pour surmonter la crise que traverse le pays.

Les Donsos, des gardiens de la tradition et de l’environnement

Le gouverneur de la Maison des chasseurs, secrétaire de l’environnement à Siby, Draba TRAORE, a quant à lui insisté sur le caractère sacré du donsoya, l’art d’être donso. Il a expliqué que le donsoya commence par le serment, qui engage le donso à respecter les règles de la chasse, de la nature et de la société.

M. DRABA TRAORE a confié son souhait de dialoguer avec les militaires et de leur apporter son soutien. Il a estimé que les Donsos et les militaires sont liés par une même origine et une même destinée.

Le gouverneur de la Maison des chasseurs a conseillé aux militaires de s’inspirer des pratiques ancestrales des Donsos, notamment le serment, pour renforcer leur engagement et leur efficacité sur le terrain. Il a remercié les autorités pour avoir organisé cette visite, qui témoigne de la reconnaissance et de l’estime envers les Donsos. La visite s’est achevée par une photo de famille, symbole de l’amitié et de la fraternité entre les Donsos et les FAMA.

Le rôle des chasseurs traditionnels au sein de la société

Il convient également de souligner que Les Donsos forment une confrérie de chasseurs traditionnels en Afrique, qui se distinguent par leurs habits en coton aux couleurs de la nature. Ils jouissent d’un grand respect dans plusieurs pays africains, en particulier au Mali, où ils ont une longue histoire.

Autrefois, les chasseurs traditionnels approvisionnaient les villages en viande de brousse, une ressource alimentaire essentielle en l’absence de viande locale. Ils étaient aussi reconnus comme des guérisseurs, capables d’utiliser leurs connaissances pour soigner les malades et protéger la communauté contre les maladies.

Les chasseurs traditionnels  veillaient à la sécurité des villages, en repoussant les animaux sauvages ou les ennemis qui menaçaient les habitants et leurs biens. Appartenir à la confrérie des Donsos impliquait de maîtriser un ensemble de connaissances spécifiques. En plus, les Donsos étaient les dépositaires du patrimoine culturel, qu’ils transmettaient aux générations suivantes à travers des savoirs ancestraux et des valeurs éthiques.

Par ailleurs, les Donsos ont un rôle crucial dans la stabilité de la société. Ils sauvegardent le patrimoine culturel et maintiennent les traditions face aux influences extérieures.

 

La CEDEAO prépare une conférence régionale sur les technologies de rupture

Les 28 et 29 février 2024, la Commission de la CEDEAO et les experts nationaux ont tenu un atelier virtuel pour définir les modalités pratiques de l’organisation d’une conférence régionale sur les technologies émergentes de rupture, telles que l’Internet des objets et l’intelligence artificielle.

Cette conférence, prévue pour 2025, s’inscrit dans la dynamique de coordination et d’accélération de la transformation numérique initiée par la Commission, qui vise à garantir le développement d’une économie numérique intégrée et inclusive, portée par les technologies disruptives et les innovations numériques, et qui favorise l’intégration régionale, la croissance économique et l’entrepreneuriat numérique.

Une vision stratégique à l’ère de la quatrième révolution industrielle

Dans son discours d’ouverture, le chef de programme principal Internet, Cyber-Sécurité & E-applications, FOLAKE OLAGUNJU, représentant le commissaire Sédiko DOUKA chargé des infrastructures, de l’Energie et de la digitalisation de la CEDEAO, a souligné les opportunités offertes par la tendance irréversible du numérique à l’ère de la quatrième révolution industrielle et la vision stratégique 2050 de la CEDEAO, pour contribuer à accélérer la croissance et la modernisation des États membres.

En effet, l’exploitation des technologies de rupture émergentes peut aider à relever efficacement les défis actuels auxquels la région est confrontée, a-t-elle affirmé. Elle a souligné l’importance de renforcer l’expertise des États membres dans des domaines tels que l’Internet des objets, l’intelligence artificielle et d’autres technologies de rupture et de promouvoir l’innovation numérique locale basée sur ces technologies.

Par ailleurs, FOLAKE OLAGUNJU a précisé que les technologies de rupture émergentes étaient extrêmement prometteuses et offraient des solutions aux défis pressants de développement de la CEDEAO dans divers domaines tels que la santé, l’agriculture, l’éducation, le commerce, l’inclusion financière.

Elle a également rappelé que l’entrepreneuriat numérique et l’innovation étaient des piliers essentiels de l’approche stratégique de la CEDEAO pour renforcer sa compétitivité et attirer des investissements, compte tenu de l’impact profond qu’ils pouvaient avoir et de leur capacité à contribuer à la création d’une industrie numérique robuste, créatrice de valeur et d’emploi.

Une étape fondamentale pour promouvoir l’entrepreneuriat numérique et l’innovation dans la région.

Dans la perspective des cadres futurs qui devront guider les actions de mise en place d’un environnement propice à l’adoption de ces technologies, les représentants de la Commission de la CEDEAO et les experts ont procédé à cette étape fondamentale de la conception de la Conférence régionale sur les technologies disruptives émergentes, visant à promouvoir l’entrepreneuriat numérique et à favoriser l’innovation dans la région de la CEDEAO.

L’atelier a permis de définir consensuellement les paramètres de la conférence envisagée et de concevoir un modèle de partage d’expériences et d’identification des champions régionaux de l’innovation numérique, en s’appuyant sur les idées recueillies dans le cadre des recommandations de l’atelier organisé en 2023 et sur les tendances régionales actuelles en matière d’adoption des technologies disruptives émergentes.

Par ailleurs, l’atelier a permis d’identifier les mécanismes pour valoriser les prouesses numériques de notre région sur la scène mondiale et pour pérenniser les initiatives sur le numérique.

Les défis et les opportunités liés aux technologies de rupture

Les participants à l’atelier ont admis que l’adoption de ces technologies de rupture était liée à une multitude de défis en raison du niveau de préparation de la région. Cependant, cela ne devait pas empêcher la multiplication des initiatives pour entrer dans la quatrième révolution industrielle.

À cet effet, la conférence régionale sera conçue de sorte à être une plateforme unique d’exploitation du potentiel offert par les technologies émergentes disruptives, à travers une approche intégrée et compréhensive, incluant la collaboration et la coopération entre les gouvernements, les partenaires de développement, le secteur privé, les universités, les entrepreneurs du numérique et toutes les parties prenantes de l’écosystème du numérique.

La conférence sera également l’occasion de mettre en lumière les meilleures pratiques, les succès stories et les leçons apprises dans la région, ainsi que de renforcer les capacités, les réseaux et les partenariats des acteurs du numérique.

 

 

Le Colonel Amadou relance le sport et la culture à Maradi

Dans le cadre d’une mission de travail, le Ministre de la Jeunesse, du Sport, de la Culture et des Arts, le colonel Abdourahamane Amadou, s’est rendu lundi 6 mars à Maradi. Il s’agissait pour lui de renforcer les liens avec les acteurs locaux de son secteur, d’évaluer l’état des infrastructures et de présenter les grandes lignes de la lettre de mission de son Ministère.

Le Ministre a débuté sa visite par une marque de respect aux autorités traditionnelles de la région, les sultans de Katsina et de Gobir. Il a salué leur rôle dans la préservation de la paix et de la cohésion sociale et sollicité leur appui pour la réussite de sa mission.

Un constat amer sur les infrastructures sportives et culturelles

Le colonel Abdourahamane Amadou a ensuite procédé à une inspection des infrastructures sportives et culturelles de la ville de Maradi, notamment les chantiers abandonnés de l’académie des arts et de la Maison des jeunes. Il a exprimé sa déception face à la situation de délabrement et d’inachèvement de ces équipements, qui témoignent du manque d’intérêt et de suivi de la part des précédents responsables. « Ce que je viens de voir me désole, car on a laissé à l’abandon toutes les structures existantes ». « En plus, tout ce qu’on a entrepris depuis 2015 n’a pas été mené à terme », a-t-il déploré.

Le colonel appelle à la mobilisation de la jeunesse.

Le Ministre a néanmoins invité la jeunesse de Maradi à se réapproprier les infrastructures existantes et à les utiliser à bon escient. Il a assuré que son Ministère s’engage à finaliser les chantiers inachevés et à assurer leur maintenance. Il a également annoncé qu’il reviendra à Maradi pour le suivi des actions, car, a-t-il souligné, le Président de la République accorde une importance particulière à l’épanouissement de la jeunesse.

Le colonel Abdourahamane Amadou a aussi mis l’accent sur la vulgarisation de la lettre de mission de son département Ministériel lors de sa visite, qui présente les neuf (9) orientations stratégiques en faveur des jeunes dans divers domaines. Le Ministre a exposé les objectifs et les moyens de cette feuille de route, qui reflète la volonté du CNSP de faire de la jeunesse un acteur clé du développement. Les jeunes, venus en grand nombre, ont posé des questions d’éclaircissement sur certains points de la lettre de mission et ont exprimé leurs attentes et leurs besoins.

Le Gouvernement malien dissout la CMAS de l’imam Dicko

Le gouvernement malien a pris une décision radicale, le mercredi 6 mars 2024, en annonçant la dissolution de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS). Cette mesure intervient suite à des allégations d’activités contraires aux objectifs initiaux de l’association et de menaces à la sécurité publique. Plongeons dans les détails de cette dissolution controversée.

L’évolution troublante de la CMAS

Créée en 2019 avec pour mission de promouvoir la paix et la stabilité sociale, la CMAS a pris un virage inattendu. Elle est désormais accusée d’avoir muté en un « organe politique de déstabilisation ». Le gouvernement pointe également du doigt sa réaction face au report de l’élection présidentielle et aux déclarations incendiaires de son coordinateur général.

L’imam Mahmoud Dicko, figure emblématique et parrain de la CMAS, est également dans la tourmente. On l’accuse d’entretenir des « activités subversives » et de violer les dispositions statutaires de l’association. Les autorités maliennes scrutent particulièrement ses voyages à l’étranger et ses rencontres avec des personnalités étrangères, qu’il effectue sans leur aval.

La CMAS a Violé la loi relative aux associations selon le gouvernement

Le gouvernement souligne un autre aspect troublant : la CMAS n’a jamais déposé ses rapports d’activités ni informé l’administration des changements internes. Cette omission est en totale violation de la loi régissant les associations. En conséquence, le ministre d’État, ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, a pris la décision de dissoudre officiellement l’association.

La dissolution de la CMAS marque un tournant dans l’histoire de cette organisation. Alors que certains applaudissent cette mesure, d’autres la considèrent comme une atteinte aux libertés civiques. Quoi qu’il en soit, l’Imam Mahmoud Dicko et la CMAS resteront au cœur des débats politiques au Mali.

 

Le Niger et le FMI renforcent leur coopération

Le mercredi 6 mars 2024, le Premier Ministre de la transition nigérienne, M. Ali Mahamane Zeine, a accueilli dans son bureau le Représentant Résident du Fonds Monétaire international (FMI) au Niger, M. Rasmane Ouédraogo, ainsi que M. Antonio David, chef de la Mission pour le Niger au département Afrique de l’institution.

Le FMI et le Niger s’entretiennent sur la situation économique du Niger.

Les deux parties ont discuté de la situation économique du Niger, de ses défis et de ses opportunités, dans le contexte d’une “visite de service du FMI », selon les mots de M. Antonio David. Celui-ci a également salué les efforts du gouvernement nigérien pour mettre en œuvre les réformes et les priorités convenues avec le FMI, dans le cadre des programmes d’appui financier et technique de l’organisation.

Antonio David a qualifié la rencontre de « très productive » et a annoncé que les discussions techniques se poursuivraient jusqu’à vendredi prochain.

Par ailleurs, il est important de noter que le FMI joue un rôle essentiel en Afrique en fournissant des ressources financières, des conseils et des analyses pour soutenir la stabilité économique et la croissance durable. Voici les principaux aspects de son rôle :

  1. Stabilité financière : Le FMI aide les pays en crise en fournissant des ressources financières pour prévenir les crises monétaires et stabiliser les économies.
  2. Coopération économique : il facilite la coopération entre les pays membres, encourage le dialogue et la coordination des politiques économiques pour promouvoir la croissance et la prospérité.
  3. Statistiques et études : Le FMI produit des analyses et des statistiques économiques pour aider les pays à prendre des décisions éclairées.
  4. Prêts en contrepartie de réformes : lorsque les pays font face à des difficultés financières, le FMI accorde des prêts en échange de réformes économiques visant à améliorer la stabilité et la croissance.

En somme, le FMI est un partenaire clé pour les économies africaines, contribuant à la stabilité et au développement durable, alors le Niger gagnerait à mieux négocier avec le Fonds Monétaire International.

Huit nouveaux commissaires à la lutte contre gabegie financière

Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, président du Conseil National de Salut Public (CNSP) et Chef de l’Etat, a reçu ce mercredi 06 mars 2024 au Palais de la Présidence, le serment de huit (08) nouveaux membres de la Commission de Lutte contre la Délinquance Économique, Financière et Fiscale (CoLDEFF).

Une commission renouvelée après des démissions et des révocations du CoLDEFF

Ces huit nouveaux membres viennent remplacer les membres démissionnaires ou révoqués des 35 membres que comptait initialement la CoLDEFF, créée le 13 septembre 2024. Cette commission a pour mission de lutter contre la corruption, l’impunité, le détournement des biens publics et la mauvaise gouvernance. Aucune communication officielle n’a confirmé les raisons de ces départs, mais des sources ont rapporté que certains membres auraient quitté la commission il y a quelques semaines.

Un serment solennel devant le Livre Saint

La cérémonie de prestation de serment s’est déroulée selon le protocole établi. Le Greffier, sur ordre du président du CNSP, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a lu le décret portant nomination des membres de la CoLDEFF, ainsi que l’article définissant sa création, sa mission, sa composition et ses modalités de fonctionnement.

Ensuite, le président du CNSP, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a demandé au président de l’Association Islamique du Niger, Cheikh Ismail Karanta, de faire prêter aux nouveaux membres le serment coranique.

Ceux-ci ont juré sur le Livre Saint de bien et fidèlement remplir les fonctions auxquelles ils sont investis, en toute impartialité, dans le respect des textes en vigueur, de garder le secret des investigations et des délibérations, de ne prendre ni manifester aucune position publique ou privée sur les questions relevant de la Commission, et de se conduire comme des dignes et loyaux serviteurs de l’Etat.

Cette cérémonie a eu lieu en présence des membres du CNSP et du Gouvernement, des membres du corps juridique, ainsi que des représentants de l’Association Islamique du Niger.

 

Une réunion tripartite pour renforcer la sécurité dans l’AES

Les chefs d’état-major des armées du Mali, du Burkina Faso et du Niger se sont réunis ce mercredi à Niamey, la capitale du Niger, pour discuter des moyens de renforcer la sécurité dans la région sahélo-saharienne, confrontée à la menace terroriste et à la criminalité transfrontalière.

Cette réunion, qui s’inscrit dans le cadre de l’Alliance Sahel (AES), vise à mutualiser les efforts et à coordonner les actions des trois pays voisins, qui partagent des frontières communes et des défis communs. Leur objectif est de créer une synergie opérationnelle entre les forces armées nationales des trois pays. Ils veulent renforcer la coopération militaire et la coordination des opérations sur le terrain. En effet, Cette démarche vise à accroître l’efficacité et la sécurité des troupes engagées dans les  missions de lutte contre le terrorisme.

Les participants ont échangé sur les dernières évolutions de la situation sécuritaire dans la zone, marquée par une recrudescence des attaques terroristes, des enlèvements, des trafics illicites et des violences intercommunautaires. Ils ont également examiné les moyens de renforcer la coopération militaire, le partage du renseignement, la formation des troupes et le soutien logistique.

Cette réunion est la première du genre entre les chefs d’état-major des trois pays. Elle fait suite aux nombreuses concertations qui ont déjà eu lieu entre les experts et les ministres de la Défense des pays membres de l’AES.

Les chefs d’état-major ont exprimé leur volonté de poursuivre le dialogue et la coordination, afin de faire face aux défis sécuritaires et de contribuer à la paix et au développement du Sahel. Ils ont convenu de se réunir régulièrement et de tenir une prochaine réunion au Burkina Faso.