mars 2024 - Page 9 sur 9 - Journal du niger

Le préfet de N’Gourti informe la population sur l’AES

Le capitaine Issoufou Koraou, préfet du département de N’Gourti (région de Diffa), a rencontré ce lundi 4 mars 2024 les différentes catégories socioprofessionnelles de son territoire dans la salle de réunion de la mairie. L’objectif était de les informer sur l’entretien qu’il a eu avec la télévision nationale (RTN) au sujet de la sortie du Niger, du Mali et du Burkina Faso de la CEDEAO et de la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

Un devoir d’accompagner le CNSP

Le capitaine Koraou a expliqué à son auditoire que cette rencontre visait à les sensibiliser et à les éclairer davantage sur l’interview du chef de l’État, le général de brigade Abdourahamane Tiani, le 11 février 2024. Selon lui, « nous avons le devoir d’accompagner le CNSP pour préserver notre dignité et surtout la sauvegarde de la souveraineté nationale ».

Il a rappelé que l’Alliance des États du Sahel (AES) était une initiative commune du Niger, du Mali et du Burkina Faso pour renforcer leur coopération sécuritaire, économique et culturelle face aux défis communs qu’ils affrontent dans la région. Il a souligné que cette alliance était ouverte à tous les pays du Sahel qui partagent les mêmes valeurs et les mêmes intérêts.

Le préfet Issoufou Koraou a ensuite invité l’ensemble de sa population à « rester toujours soudée et à préserver notre cohésion sociale, car sans l’unité, la cohésion sociale, aucun développement n’est possible ».

Il a également exhorté ses concitoyens à « se lever et à travailler pour eux-mêmes, pour notre pays, mais aussi pour les générations futures pour un Niger libre, fort, uni et prospère ».

Le préfet échange avec sa population

La population présente a pris la parole après l’intervention du préfet afin d’apporter sa contribution, mais surtout de s’exprimer librement et de donner son opinion sur la vie socio-économique de notre pays.

Lors de cette rencontre d’échanges et de sensibilisation, le préfet était en compagnie de ses collaborateurs les plus proches. Le département du N’Gourti est une région nomade multiethnique où cohabitent principalement trois groupes ethniques nomades : les Toubous, les Arabes et les Peuls. Situé à environ 250 kilomètres au nord de la capitale régionale Diffa, N’Gourti est frontalier avec le Tchad.

Le département du N’Gourti compte environ 52 000 habitants selon le dernier recensement général de la population du Niger de 2013 et a une superficie de 98 000 km2.

 

Tahoua : le Ministre inspecte les infrastructures de la ville

Le Colonel Major Abdourahamane Amadou, Ministre de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports, a effectué ce lundi 4 mars 2024 une tournée d’inspection dans la ville de Tahoua, accompagné du Gouverneur de la région et de plusieurs responsables de son département. L’objectif de cette visite était de faire le point sur l’état des infrastructures sportives et culturelles de la ville et d’annoncer des mesures pour les améliorer.

La maison des jeunes et de la culture de Tahoua en piteux état

La première étape de la tournée a été la maison des jeunes et de la culture (MJC) de Tahoua, qui se trouve dans un état lamentable, coincée entre les étals du marché central. Ce centre culturel, qui était autrefois la fierté de l’Ader, a besoin d’une rénovation urgente. Le Ministre et sa délégation ont visité les différents services de la MJC, notamment le bureau nigérien de droit d’auteur (BNDA), le bureau du directeur régional de la culture, la bibliothèque, le podium, la scène et le studio.

Des écoles de formation artistique et culturelle qui manquent de moyens

Le Ministre et sa délégation se sont ensuite rendus à l’école de formation artistique et culturelle de Tahoua (EFAC) et au Centre de promotion des jeunes de Tahoua, qui forment respectivement 79 et 45 étudiants aux métiers de l’art et de la culture. Le Ministre a salué la qualité de l’enseignement dispensé dans ces écoles, mais a reconnu qu’elles manquaient de moyens matériels et financiers pour assurer leur fonctionnement optimal.

Le stade régional de Tahoua en cours de rénovation, mais envahi par le commerce

La troisième étape de la visite a été le stade régional de Tahoua, qui est actuellement en travaux de rénovation, mais qui est aussi envahi par des commerçants qui occupent les abords du stade et une annexe qui sert de bar. Le Ministre a exprimé son mécontentement face à cette situation et a ordonné l’évacuation immédiate de tous les occupants illégaux. Il a rappelé que le stade régional est un lieu dédié au sport et non au commerce ou à la débauche.

L’arène de lutte traditionnelle qui nécessite une réhabilitation

La quatrième étape de la tournée a été l’arène de lutte traditionnelle de Tahoua, qui présente un aspect délabré, avec une tribune, un gradin et une cabine de presse insuffisants pour accueillir le public et les médias. Le Ministre a promis d’envoyer une équipe technique pour évaluer les besoins de réhabilitation de l’arène, qui est un lieu emblématique de la culture nigérienne.

Le  siège de l’association régionale de football flambant neuf

La dernière étape de la tournée a été le siège de l’association régionale de football de Tahoua, qui est un bâtiment flambant neuf, doté de tous les équipements nécessaires pour la gestion du football régional. Le Ministre et sa délégation ont visité les locaux de l’association et ont félicité les responsables pour leur travail.

Une visite qui appelle des actions concrètes

À l’issue de cette tournée d’inspection, le Ministre de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports a fait le bilan de sa visite et a annoncé des actions concrètes pour améliorer les infrastructures sportives et culturelles de la ville de Tahoua. Il a déclaré que cette visite lui a permis de constater les réalités du terrain et de prendre note des doléances des acteurs du secteur. Il a affirmé que son département apportera sa contribution pour résoudre les problèmes rencontrés et valoriser le potentiel de la région de Tahoua en matière de jeunesse, de culture, d’arts et de sports.

 

DCTR : Transition Réussie et Sanctions Levées

Niamey, 3 mars 2024 – La Dynamique Citoyenne pour une Transition Réussie (DCTR) a franchi une étape cruciale en mettant en place les membres de sa coordination régionale à Niamey. Sous la supervision du Coordonnateur national, M. Issoufou Sidibé, cette assemblée générale élective s’est tenue dans la salle des conférences du CCOG.

Un pas vers la stabilité démocratique

Dans son discours d’ouverture, le coordonnateur national a exprimé sa satisfaction quant à l’organisation de cette rencontre. Il a chaleureusement accueilli tous les participants et a adressé ses remerciements au comité d’orientation pour avoir convoqué cette assemblée. Rappelons que le comité d’orientation avait déjà mis en place des bureaux provisoires dans les huit régions du Niger il y a quelques semaines.

La phase actuelle consiste à établir le bureau définitif de la coordination régionale, avec un cahier des charges précis pour toute la durée de la transition. La DCTR s’est engagée dès sa création à accompagner les autorités de transition, non seulement pour sortir de la crise, mais aussi pour rétablir l’ordre démocratique et constitutionnel.

Les valeurs fondamentales de la DCTR

Le Coordonnateur a souligné les valeurs essentielles de la DCTR : l’écoute, la fraternité, la cohésion nationale, la promotion de la paix et de la tolérance. La dynamique citoyenne a également plaidé pour la levée des sanctions injustes et inhumaines imposées à notre pays après les événements du 26 juillet 2023.

Un espoir réalisé : la levée des sanctions

Avec satisfaction, le Coordonnateur a annoncé que les plaidoyers de la DCTR ont été entendus par les chefs d’État de la CEDEAO. Ces derniers ont levé l’embargo contre le Niger, marquant ainsi une avancée majeure dans les relations entre notre pays et la CEDEAO.

La DCTR exhorte désormais les autorités du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et du Gouvernement à élaborer une feuille de route consensuelle et inclusive pour un dialogue sincère avec les Chefs d’État de la CEDEAO.

En conclusion, la dynamique citoyenne invite tous les citoyens et citoyennes à soutenir cette volonté de dialogue porteuse d’espoir, dans la paix et la cohésion nationale.

Afrique: Les experts planchent sur le financement des économies vertes

 C’est dans le cadre majestueux des chutes Victoria, au Zimbabwe, que s’est ouverte le 28 février  la 42ème réunion du Comité d’experts de la Conférence des ministres des Finances, de la Planification et du Développement économique (COM2024). Le thème de cette année est « Financer la transition vers des économies vertes inclusives en Afrique : impératifs, opportunités et options politiques ».

Le potentiel agricole de l’Afrique

Le gouvernement du Zimbabwe, qui accueille cette conférence annuelle de la CEA du 28 février au 5 mars 2024, a appelé les pays africains à opérer une transition vers des économies plus respectueuses de l’environnement et plus inclusives, en exploitant des solutions de financement innovantes locales.

Mthuli Ncube, le ministre zimbabwéen des Finances, du Développement économique et de la Promotion des investissements, souligne que l’Afrique dispose de 127 millions d’hectares de terres irrigables, mais elle utilise  seulement 13 % , mettant ainsi en évidence le potentiel agricole du continent.  « Il est dommage que l’Afrique n’utilise pas pleinement ses ressources, y compris les terres », a-t-il déploré.

Le Ministre  a plaidé pour des investissements dans des technologies d’irrigation modernes et des financements adaptés pour une agriculture résiliente au climat, afin d’assurer la sécurité alimentaire du continent. Il a également insisté sur la nécessité de financer la transition vers des économies vertes inclusives, avec l’appui de la communauté internationale et en encourageant les investissements dans les sources d’énergie renouvelables et propres.

La transition énergétique de l’Afrique

 Le monde est confronté à de multiples crises économiques, climatiques, sécuritaires et sociales, et l’afrique  n’ est pas épargne. a rappelé Le secrétaire exécutif adjoint de la CEA, Antonio Pedro. « Nous devons accélérer la mise en œuvre de transitions justes et durables, qui exigent des changements structurels à long terme et des investissements suffisants », a-t-il affirmé.

Il a souligné que les pays africains avaient la capacité de créer leurs propres solutions pour résoudre leurs problèmes, en faisant preuve de créativité et de solidarité. Il a également appelé à une réforme des systèmes mondiaux, qui ne sont pas favorables au développement de l’Afrique.

« Nous avons donc une opportunité unique de transformer activement nos pays en passant à des économies inclusives, à faibles émissions de carbone et économes en ressources », a-t-il déclaré.

Parmi les domaines de transformation prioritaires, il a cité l’amélioration de l’accès et de l’accessibilité abordables à l’énergie. Il a regretté que moins de 2 % des investissements mondiaux dans les énergies propres soient destinés à l’Afrique. Il a appelé à embrasser la transition vers des énergies renouvelables abordables en tirant le meilleur parti des ressources solaires, éoliennes et géothermiques ainsi que du potentiel en hydrogène vert.

 La connectivité et l’inclusion numériques de l’Afrique

Le secrétaire exécutif adjoint de la CEA a aussi négocié  pour l’accroissement de la connectivité et de l’inclusion numériques pour combler la fracture numérique qui empêche les États membres de tirer pleinement parti de l’ère numérique et d’accéder aux solutions technologiques disponibles ailleurs.

Il a souligné l’importance de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui permettra la libre circulation des personnes, des biens et des services sur le continent. Il a toutefois souligné que les pays avaient besoin de mécanismes de financement supplémentaires pour répondre à la demande croissante et stimuler la croissance économique.

La transformation des systèmes éducatifs de l’Afrique

Le secrétaire exécutif adjoint de la CEA a également mis en avant la nécessité de transformer les systèmes éducatifs de l’Afrique. Pour ce faire, il a préconisé une analyse prospective globale qui éclairera la transformation des systèmes et des programmes éducatifs.

Il a souligné que l’éducation était un facteur clé pour le développement humain, la réduction de la pauvreté, la promotion de la paix et de la démocratie, et la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).

La création d’emplois et le renforcement de la protection sociale en Afrique

Monsieur Antonio Pedro a également insisté sur la création d’emplois et le renforcement de la protection sociale en Afrique. Il a déclaré que les gouvernements devaient poursuivre des politiques industrielles intégrées et globales et des stratégies de développement du secteur privé qui créent des emplois pour les jeunes et améliorent la transition de l’école au travail.

Il a également plaidé pour le renforcement des systèmes de protection sociale, qui sont essentiels pour réduire les inégalités et assurer la résilience des populations vulnérables.

La réponse et l’action collectives de l’Afrique face aux défis environnementaux

Enfin, Le secrétaire exécutif adjoint de la CEA a appelé à renforcer la réponse et l’action collectives de l’Afrique face aux défis environnementaux, tels que le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution.  Par ailleurs ,La Déclaration de Nairobi, adoptée en 2023, reconnaît que le changement climatique constitue le plus grand défi auquel l’humanité est confrontée et la plus grande menace pour toute vie sur Terre, a t il ajouté.

La réunion du Comité d’experts est un événement de deux jours qui a duré du 28 février au 1er mars 2024, suivi d’événements parallèles les 2 et 3 mars 2024. Le segment ministériel se déroulera sur deux jours les 4 et 5 mars.

En somme, la conférence a réuni des ministres, des hauts fonctionnaires, des représentants d’organisations régionales et internationales, du secteur privé, de la société civile et des universités, ainsi que des experts et des chercheurs.

La conférence a été également l’occasion de lancer le Rapport économique sur l’Afrique 2024, qui porte sur le thème du financement des économies vertes inclusives en Afrique.

Tchad sous le joug du clan Déby : une élection présidentielle sur fond de sang

Le général Mahamat Idriss Déby Itno, fils du défunt president  Idriss Déby Itno, a annoncé ce samedi sa candidature à la présidentielle du 06 mai 2024. Cette décision, qui ne surprend personne, confirme la volonté du clan Déby de perpétuer son règne sans partage sur le Tchad, un pays d’Afrique centrale en proie à la pauvreté, à l’insécurité et aux violations des droits de l’homme.

Un climat de terreur et de deuil après l’assassinat du principal opposant au régime

Cette annonce intervient dans un climat de terreur et de deuil, après l’assassinat de Yaya Dillo, le principal opposant au régime, tué par les forces de sécurité lors d’un raid sanglant à son domicile dimanche dernier.

Une victoire assurée pour le candidat du pouvoir, qui contrôle tous les leviers du Tchad.

Déby Itno, qui dirige le Conseil Militaire de Transition (CMT) depuis la mort de son père en avril 2021, n’a pas encore dévoilé son programme électoral. Mais il n’en a guère besoin, tant sa victoire semble acquise d’avance. En effet, le régime réduit l’opposition au silence et contrôle tous les leviers du pouvoir :

  • l’armée, qui compte plus de 200 000 hommes et qui s’implique dans plusieurs conflits régionaux ;
  • la justice, qui se soumet à l’exécutif et qui réprime toute contestation ;
  • les médias, qu’il censure et intimide ;

par ailleurs , la commission électorale manque de credibilté puisqu elle est au service au pouvoir.

Une population désespérée et résignée, abandonnée par la communauté internationale

Face à cette situation dramatique, la population tchadienne est désespérée et résignée. Elle sait qu’elle n’a pas voix au chapitre et qu’elle devra subir encore longtemps la dictature de la famille Déby, qui a accaparé les richesses du pays, notamment le pétrole, au détriment du développement et du bien-être des citoyens. Elle sait aussi que la communauté internationale, qui soutient le régime pour des raisons géopolitiques et sécuritaires, ne fera rien pour changer le cours des choses.

Le Tchad, pays riche en ressources naturelles, mais pauvre en démocratie, s’enfonce ainsi dans la nuit sans espoir d’un meilleur lendemain. Ce régime autoritaire et corrompu condamne les Tchadiens, qui aspirent à la liberté, à la justice et à la paix, à vivre sous sa botte. Il ne leur laisse aucune chance de s’exprimer et de se faire entendre.

 

La FENIFOOT et la FRMF forment les entraineurs de Portiers

Le vendredi 1er mars 2024, a débuté un stage de renforcement des capacités d’entraîneurs de gardiens de but au Centre Technique National de Niamey. Ce stage s’étendra du 1er au 10 mars 2024.  Il s’achèvera par une cérémonie de remise des certificats aux coachs de portiers.
En effet, cette formation organisée par la Fédération nigérienne de football (FENIFOOT) en collaboration avec la Fédération royale marocaine de football (FRMF), vise à améliorer le niveau des gardiens de but nigériens, qui sont souvent considérés comme le maillon faible des équipes.

Un partenariat fructueux entre La FENIFOOT et la FRMF

Lors de la cérémonie d’ouverture du stage, le 3e vice-président de la FENIFOOT, Issaka Adamou, a souligné l’importance de cette formation pour perfectionner le niveau des gardiens de but nigériens, qui ont besoin de formations continues pour s’adapter aux exigences du football moderne.
Il a également rappelé l’excellente relation de coopération qui existe entre les fédérations nationales de football des deux pays, qui se traduit par des programmes communs dans d’autres domaines, tels que l’arbitrage, la médecine du sport ou le développement du football féminin.

Une opportunité à saisir pour les entraîneurs de gardiens de but

Le président de l’Association régionale de football de Niamey, Abdoul Kader Dan Badjo, s’est félicité de cette initiative qui vient pallier un manque dans la qualité et la performance des clubs et des équipes nationales. Il a exprimé le souhait que cette session soit un tremplin pour l’éclosion de gardiens de but talentueux, capables de suivre les traces des gardiens de but emblématiques du Niger et du monde.
De son côté, le directeur technique national Alhousseini Sagayere a invité les participants à faire preuve de courage, de volonté et d’assiduité tout au long de cette formation, afin d’en tirer le meilleur profit. Il a également remercié la FRMF pour son appui technique et financier, qui témoigne de la solidarité entre les deux pays frères.
En somme, pendant dix (10) jours, 24 entraîneurs de gardiens de but issus des clubs de la Super Ligue et des différentes sélections nationales bénéficieront de l’expertise de formateurs marocains, sous la houlette du sélectionneur de l’équipe nationale du Maroc, le légendaire gardien de but Badoud Zaki.