avril 2024 - Journal du niger

Kenya : face aux inondations, la rentrée scolaire en sursis

Dans un élan de prudence face aux calamités naturelles, l’exécutif kenyan a proclamé le différé de l’amorce de l’année scolaire, initialement prévue pour la semaine en cours.

Les ravages des précipitations : une nation sous les eaux

La décision prise par le gouvernement kenyan de repousser l’ouverture des établissements éducatifs est une réaction directe aux conditions météorologiques extrêmes qui ont frappé le pays. Les pluies torrentielles, d’une intensité sans précédent, ont provoqué des inondations massives, transformant des communautés entières en îles isolées et submergeant les infrastructures vitales, y compris les écoles.

Le ministère de l’Éducation, conscient des risques encourus par les élèves et le personnel enseignant, a donc opté pour une mesure de sécurité en décalant la rentrée d’une semaine. Cette période supplémentaire permettra d’évaluer les dégâts, de rétablir l’accès aux zones sinistrées et d’assurer la sécurité et le fonctionnement des établissements scolaires.

Le bilan des inondations au Kenya : pertes et espoirs d’une population meurtrie

Les inondations ont non seulement perturbé la vie quotidienne mais ont également causé des pertes humaines considérables. Le bilan actuel dépasse la nonantaine de décès, et les efforts de secours sont entravés par les eaux qui continuent de monter, rendant certaines zones inaccessibles. Les camps de déplacés, bien que nécessaires, sont des solutions temporaires qui ne peuvent pallier les besoins à long terme des milliers de personnes affectées.

Le drame s’est accentué avec l’accident maritime récent, où un bateau surchargé a chaviré, ajoutant au deuil national. La communauté poursuit activement les opérations de recherche pour retrouver les disparus, bien que la perte et l’incertitude l’aient profondément ébranlée.

Le Kenya vers une résilience accrue : les enjeux de la préparation aux catastrophes

Dans ce contexte, reporter la rentrée scolaire constitue une décision qui perturbe certes le calendrier académique, mais se justifie par l’urgence de la situation et la priorité accordée à la vie humaine et à la sécurité. Le gouvernement kenyan, tout en gérant la crise immédiate, doit également envisager des stratégies à long terme pour renforcer la résilience des communautés face aux catastrophes naturelles et améliorer la préparation aux urgences nationales.

Inauguration d’un complexe humanitaire don de l’ONG Attakafoul

 Le Préfet de Maradi, le Contrôleur Général de la Police, Mamane Issoufou, a honoré de sa présence la cérémonie solennelle d’inauguration de la Cité Al-Fakhrou dans le secteur de Zariya, érigée par l’organisation philanthropique koweïtienne Attakafoul, dédiée aux œuvres caritatives et au progrès du Niger.

Un investissement de solidarité

D’un coût de 500 millions de francs CFA, ce havre se compose de 51 habitations à loyer modéré, d’une mosquée de 200 mètres carrés, d’un puits avec système de distribution d’eau potable et d’une clinique. En effet, ces installations sont au service des couches vulnérables de Maradi, incluant les familles sinistrées, les veuves des forces armées, les personnes handicapées et les orphelins. Par ailleurs, le gouverneur a souligné que ce bijou architectural représente un geste altruiste de l’ONG koweïtienne, incarnant ainsi la solidarité tangible entre les nations musulmanes frères et leurs citoyens.

Gratitude et reconnaissance

Exprimant la gratitude des autorités nationales, y compris le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du CNSP et chef de l’État, ainsi que le Premier Ministre Ali Mahamane Zeine, il a loué les efforts du Président de l’ONG Attakafoul et du chef de l’équipe locale. “Que leur générosité soit bénie et récompensée par Allah pour leur contribution à la paix et à l’entente entre nos peuples,” a-t-il déclaré.

Le préfet a également exhorté les responsables de la santé régionale à assurer le bon fonctionnement du centre médical et a encouragé les résidents de la Cité Al FAKHROU à en prendre soin. Il a promis que la municipalité répondrait promptement à toute demande d’amélioration de l’éclairage urbain en collaboration avec le gouvernorat.

Perspectives d’avenir par l’ONG Attakafoul

M. Alio Amadou Oumarou, président de l’ONG, a affirmé que l’ouverture de la cité répond à l’appel des Autorités Régionales pour soulager les souffrances des habitants, particulièrement avant la saison des pluies et les risques d’inondations. En outre , il a assuré que l’organisation envisage d’obtenir des financements pour des projets additionnels, y compris 50 logements supplémentaires, un complexe éducatif, une boulangerie, un centre de formation professionnelle et des boutiques Waqf. Il a aussi sollicité l’aide de la ville de Maradi pour l’éclairage public, afin d’assurer la sécurité et le bien-être des résidents.

En conclusion, il a remercié les autorités régionales pour leur collaboration fructueuse et leur soutien continu aux initiatives de l’ONG dans la région.

En somme, La cérémonie s’est clôturée par la traditionnelle coupure du ruban par le Gouverneur de Maradi et le sultan de Katsina, suivie d’une visite guidée des installations.

Numérisation des certificats : L’Afrique de l’Ouest dématérialise

Dans une initiative révolutionnaire pour le commerce régional, la Corporation Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC) a annoncé la signature d’un protocole d’accord avec l’Agence de l’Assurance du Commerce en Afrique de l’Ouest (AACE-UEMOA). Ce partenariat stratégique vise à mettre en œuvre un projet d’assistance technique pour la numérisation des certificats d’origine, marquant une étape significative vers un avenir commercial sans papier.

Le projet, qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative IsDB2024AMs, bénéficiera à plusieurs pays membres de l’UEMOA, notamment le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal. La numérisation prévue transformera le paysage commercial de la région, améliorera l’efficacité, réduira les coûts et accélérera les délais de traitement des échanges commerciaux.

Les certificats d’origine, documents essentiels dans le commerce international, attestent de la provenance des marchandises exportées. Leur numérisation permettra de réduire considérablement les délais d’attente aux frontières, favorisant ainsi une circulation plus fluide des biens essentiels, en particulier des produits alimentaires. En outre, cette initiative devrait entraîner une baisse des prix pour les consommateurs, grâce à la diminution des coûts logistiques et administratifs.

L’ITFC, en collaboration avec l’AACE-UEMOA, s’engage à fournir l’expertise technique nécessaire pour la mise en place de cette infrastructure numérique. Ce projet est perçu comme un catalyseur potentiel pour stimuler le commerce intra-régional et renforcer la coopération économique entre les pays membres.

La numérisation des certificats d’origine est une initiative bien accueillie par les acteurs économiques de la région, qui y voient une opportunité de simplifier les procédures commerciales et de promouvoir un environnement d’affaires plus compétitif en Afrique de l’Ouest.

 

Sommet IDA: L’Afrique en marche vers l’Agenda 2063

 Lors d’une réunion cruciale pour l’avenir de l’Afrique, le Dr Monique Nsanzabaganwa a brillamment représenté le Président de la Commission de l’Union africaine, S.E. Moussa Faki Mahamat, au sommet de la Banque Mondiale IDA. Cette rencontre historique des chefs d’État africains est un jalon essentiel vers une prospérité durable et une transformation socio-économique profonde du continent.

L'IDA se doit d'être "PLUS RAPIDE, PLUS SIMPLE, CONCESSIONNEL, À LONG TERME, RÉGIONAL, GROS BILLET", définissant ainsi les contours En effet, l’Union Africaine, guidée par son visionnaire Agenda 2063, et l’Association Internationale de Développement (IDA) partagent une vision commune : celle d’une Afrique florissante et économiquement intégrée. Par conséquent, la pérennité de l’IDA est fondamentale pour encourager le développement, renforcer la résilience économique, et améliorer le bien-être des populations africaines, avec pour horizon les Objectifs de Développement Durable de 2030 et les initiatives clés de l’Agenda 2063.

De surcroît, l’IDA devrait se concentrer sur le renforcement des capacités et le développement des chaînes de valeur, tout en favorisant l’intégration des marchés régionaux, ce qui s’avère essentiel pour mobiliser les ressources nationales dans les pays bénéficiaires. L’IDA se doit d’être « PLUS RAPIDE, PLUS SIMPLE, CONCESSIONNEL, À LONG TERME, RÉGIONAL, GROS BILLET », définissant ainsi les contours d’une nouvelle ère prometteuse.

En outre, la Commission de l’Union africaine réitère son soutien sans faille au processus de reconstitution de l’IDA 21, en s’appuyant notamment sur la plateforme du G20 comme catalyseur de changement. Cet engagement de l’Union Africaine envers le développement et la prospérité du continent africain souligne son rôle de leader dans la réalisation des aspirations de ses peuples pour les années à venir.

Sommet de Nairobi sur l’Agriculture durable

Du 7 au 9 mai, Nairobi, la capitale du Kenya, sera l’épicentre d’une initiative continentale cruciale : le Africa Fertilizer and Soil Health Summit. Ce sommet d’envergure, convoqué au niveau des chefs d’État et de gouvernement, verra également la participation active d’autres décideurs politiques, scientifiques, représentants d’organisations agricoles et acteurs du secteur privé.

L’objectif du Sommet

Par conséquent, l’ambition de ce sommet est de réunir toutes les parties prenantes pour mettre en lumière l’importance des engrais et de la santé des sols dans la promotion d’une croissance agricole durable et favorable aux populations les plus démunies sur le continent africain. L’événement vise à aboutir à un consensus sur un plan d’action africain pour les engrais et la santé des sols, ainsi que sur l’Initiative sur les sols pour l’Afrique.

Le plan d’action décennal

En outre, un plan d’action décennal est prévu pour adoption, proposant des recommandations pratiques pour les dirigeants et parties prenantes africains pour les dix années à venir. Ce plan mettra l’accent sur l’élaboration de nouvelles politiques et l’engagement d’investissements stratégiques pour permettre aux agriculteurs de restaurer la santé des sols, augmenter les rendements et améliorer la rentabilité des engrais.

Les attentes du Sommet

Ainsi, les points saillants attendus de ce sommet incluent :

  1. La Déclaration de Nairobi : un engagement formel des dirigeants africains pour la revitalisation des sols du continent.
  2. Le Plan d’action décennal : une feuille de route détaillée pour l’avenir de l’agriculture africaine.
  3. L’Initiative sur les sols en Afrique (SIA) : un programme visant à promouvoir des pratiques agricoles durables.
  4. Un mécanisme de financement pour le Plan d’action, assurant la mise en œuvre des stratégies post-sommet.

En définitive, ce sommet est un pas de géant vers la réalisation d’une agriculture africaine prospère et résiliente, capable de nourrir sa population croissante et de jouer un rôle de premier plan sur l’échiquier agricole mondial.

Niger : Nouvelle ère de droits humains et de lutte contre la torture

Sous l’égide du département gouvernemental de la justice et avec le soutien du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (HCDH), la ville de Dosso est devenue depuis ce lundi 29 avril 2024, le théâtre d’un séminaire de planification stratégique pour la rédaction des seconds rapports périodiques du Niger. Ces rapports concernent l’application de la convention internationale contre les sévices et sanctions inhumaines (CAT) et la convention internationale relative aux droits de tous les travailleurs migrants et de leurs familles (CMW).

Une inauguration sous le signe de la collaboration

Le chef du dispositif national de rédaction des rapports et de suivi des recommandations des instances des traités et de l’EPU, M. Ousseini Djibagé Maman Sani a orchestré la cérémonie inaugurale. Étaient également présents le gestionnaire du projet PROMICE, le délégué par intérim du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, la directrice générale par intérim des droits de l’homme, ainsi que les membres du dispositif.

Des recommandations cruciales pour le progrès des droits humains

Par ailleurs, le Niger s’est vu attribuer une série de quarante recommandations essentielles à mettre en œuvre avant la présentation du second rapport. Lors de sa 36ème session, le comité a établi une liste préliminaire de points à aborder avant la soumission du rapport périodique du Niger. Les réponses à cette liste, envoyées en avril 2023, formeront le rapport national qui devrait être remis au comité au plus tard le 29 décembre 2023. Cependant, des circonstances impérieuses ont empêché le respect de cette date butoir.

Objectifs et ambitions du séminaire

Le but de ce séminaire est la conception des projets de seconds rapports périodiques sur l’application des conventions susmentionnées.  En outre , dans son allocution, M. Ousseini Djibagé Maman Sani a souligné la réitération par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie de son dévouement et de son engagement à honorer les droits humains tels que stipulés par les accords internationaux ratifiés par le Niger. La transformation du ministère de la justice en ministère de la justice et des droits de l’homme est également une manifestation de cet engagement.

En somme,  Le président du dispositif a mis l’accent sur les divers accords juridiques internationaux ratifiés par le Niger, notamment la convention contre les sévices

Lancement officiel de la communauté Python Niger

Maradi, le 28 mars 2024 – Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi a été le théâtre d’un événement marquant pour le développement numérique au Niger. Le représentant du Directeur Général de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI) a officiellement inauguré la communauté Python Niger.

En effet, cette initiative ambitieuse a pour objectif de former 1500 jeunes nigériens au langage de programmation Python au cours des cinq prochaines années. L’ANSI met l’accent sur la promotion de l’utilisation de Python à travers le pays, reconnaissant ainsi l’importance croissante de la maîtrise des compétences en programmation dans le monde numérique actuel.

Le représentant du Directeur Général de l’ANSI a officiellement inauguré la communauté Python Niger, le 28 avril 2024Par ailleurs, l’ANSI, en tant qu’institution de tutelle du développement numérique au Niger, a réitéré son engagement envers cette cause. “Nous avons réaffirmé, avec une conviction inébranlable, notre soutien indéfectible à la communauté Python Niger”, a déclaré le représentant. l’ANSI espère créer un mouvement qui transcendera les frontières académiques et contribuera à l’émergence d’une nouvelle génération de technologues compétents et innovants.

En somme, des étudiants, des enseignants et des professionnels du secteur ont suivi la cérémonie de lancement, tous unis par la vision commune d’un Niger plus connecté et technologiquement avancé. La communauté Python Niger s’annonce comme un catalyseur de changement, non seulement pour l’Université Dan Dicko Dankoulodo mais pour l’ensemble du pays.

 

Vision 2030 : Une Synergie Afro-Saoudienne

Le 28 avril 2024,  les Assemblées annuelles de la Banque islamique de développement de l’an de grâce 2024 ont été inaugurées, marquant un tournant décisif pour les économies régionales. L’éminent Président de Afreximbank Benedict Oramah, en compagnie de ses homologues, SE Oussama Kaisi, SE Hani Sonbol et SE Ahmed Alsuwaiyan, a pris part à une conférence d’une importance capitale.

En effet, la session, baptisée « Libérer le potentiel économique : intégration stratégique du commerce, de l’assurance et des investissements pour la Vision 2030 », a exploré les mécanismes susceptibles d’accroître les échanges commerciaux et les investissements transfrontaliers. Le président Oramah a exalté la stature stratégique du Royaume d’Arabie Saoudite, érigé en phare du monde arabe, en nexus de la connectivité mondiale et en moteur d’investissements prolifiques.

En outre, Mettant en exergue le rôle prépondérant de l’Afrique dans l’agenda de développement saoudien, il a évoqué les atouts considérables du continent : une richesse en ressources naturelles inépuisables, une démographie en essor et une position géographique de premier ordre. Ces attributs sont  également comme des vecteurs de croissance économique, propices à la concrétisation de la Vision 2030.

Par ailleurs, l’alignement des ambitions et des initiatives entre l’Arabie Saoudite et l’Afrique préfigure une ère de prospérité mutuelle, caractérisée par un renforcement des échanges commerciaux, une intégration accrue des marchés d’assurance et une intensification des courants d’investissements. Cette conférence a ainsi établi les fondements d’une coopération renforcée, indispensable à l’atteinte des objectifs ambitieux de la prochaine décennie.

En somme, les acteurs de l’économie mondiale scruteront avec grand intérêt les conclusions de cette assemblée de haut niveau, car elles ont le potentiel de redéfinir les dynamiques économiques régionales et mondiales pour les années à venir.

TEXFORCES-BF : L’autonomie textile militaire du Burkina

Dans une démarche résolument tournée vers l’autonomie et le progrès, le Chef de l’État par intérim, le Commandant Ibrahim Traoré, a inauguré les travaux du futur pôle textile militaire du Burkina Faso, baptisé TEXFORCES-BF, ce samedi 27 avril 2024. Nichée au cœur de Logofourousso, aux confins de Bobo-Dioulasso et sur le chemin menant à Orodara, cette installation novatrice signe le début d’une ère nouvelle pour le Burkina Faso, qui s’affranchit ainsi de sa dépendance extérieure pour l’équipement vestimentaire de ses troupes. Sous l’égide de cette initiative, d’ici douze mois, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et les corps paramilitaires arboreront fièrement des uniformes confectionnés au Burkina.

Avec un investissement de 15 milliards de francs CFA, le complexe TEXFORCES-BF s’étalera sur une superficie de 9 hectares et abritera des ateliers de filature, de tissage, de couture, ainsi qu’un édifice administratif, un entrepôt et un dispensaire. La production annuelle prévue est de 1 260 000 uniformes issus de 2 160 tonnes de coton brut. Ce chantier d’ampleur est un moteur de développement économique local, promettant la création de 600 postes de travail directs et jusqu’à 15 000 emplois indirects.

Le Président Traoré souligne que ce projet s’insère parfaitement dans le mouvement d’industrialisation nationale et engendrera des économies substantielles sur les importations de tenues militaires. “Nous consacrons annuellement des sommes astronomiques pour l’acquisition à l’étranger des équipements pour nos forces armées. Actuellement, ces dépenses sont insoutenables”, a-t-il exprimé. En outre, TEXFORCES-BF aspire à fournir des solutions vestimentaires aux forces de sécurité d’autres nations africaines. Le Burkina Faso, géant du coton en Afrique de l’Ouest, se dote ainsi d’une infrastructure de pointe pour valoriser ses ressources cotonnières et se positionner en leader de l’industrie textile militaire régionale.

Neutralisation d’Abou Houzeifa par les FAMa

Le 28 avril, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont mené une opération significative dans la région d’Indelimane, à environ 50 km au nord d’Inates. Cette opération a abouti à la neutralisation d’Abou Houzeifa, également connu sous les noms de Hugo et Higgo, un éminent chef  de l’État Islamique dans le Grand Sahara (EIGS).

Les FAMa, appuyées par des vecteurs aériens, ont déployé une colonne de véhicules militaires et des commandos héliportés pour mener à bien cette mission stratégique. Abou Houzeifa était tristement célèbre pour ses activités terroristes dans la zone des trois frontières, touchant le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Il était notamment responsable de l’attaque de Tongo Tongo en 2017, qui avait coûté la vie à des militaires américains et nigériens.

La neutralisation d’Abou Houzeifa représente une victoire significative contre les activités de l’EIGS dans la région. L’État américain avait placé ce terroriste sur une liste de recherche avec une récompense de 3 milliards de FCFA, soit environ 5 millions de dollars USD, pour sa capture ou sa neutralisation.

La confirmation officielle de cette opération par la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA) est attendue. Cette confirmation validerait non seulement l’efficacité des FAMa dans la lutte contre le terrorisme mais soulèverait également la question du versement de la prime de capture ou neutralisation promise par les États-Unis. La coopération internationale et la détermination des forces maliennes sont essentielles pour assurer la sécurité et la stabilité dans la région.