avril 2024 - Page 10 sur 11 - Journal du niger

Vers une gestion humanitaire des migrations au Niger

 En ce jeudi 4 avril 2024, une réunion de la plus haute importance s’est tenue au sein du Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur. M. Oumar Ibrahim Sidi, le Secrétaire Général Adjoint du Ministère, a reçu en audience Mme Nicoletta Giordano, chargée d’affaires par intérim de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).

L’entrevue a mis en lumière les défis humanitaires et sécuritaires posés par les opérations de rapatriement et de refoulement des migrants subsahariens depuis l’Algérie. Le Niger, en tant que pays limitrophe, se trouve confronté à l’arrivée hebdomadaire de centaines de migrants, parmi lesquels figurent de nombreuses nationalités étrangères.

Face à cette situation, M. Sidi a souligné auprès de l’OIM la nécessité d’une gestion renforcée, qui respecte la dignité des personnes migrantes tout en répondant aux impératifs sécuritaires et humanitaires du Niger. Il a exhorté l’organisation à instaurer des mécanismes permettant d’identifier les nationalités des migrants directement depuis l’Algérie, afin de faciliter leur retour vers leurs pays d’origine.

En somme, L’OIM, en tant qu’entité spécialisée des Nations Unies, joue un rôle clé dans l’assistance aux États pour la mise en œuvre des politiques de rapatriement et de refoulement des migrants en situation irrégulière. Cette rencontre souligne l’engagement continu de l’organisation dans la recherche de solutions durables et respectueuses des droits humains pour la gestion des flux migratoires.

Relations sahéliennes: Mali-Tchad, un partenariat stratégique

Dans la capitale malienne, une rencontre diplomatique de premier plan a eu lieu aujourd’hui, marquant une étape significative dans le renforcement des liens historiques entre le Mali et la République du Tchad.

Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition et Chef de l’État du Mali, a reçu une délégation de haut niveau tchadienne, dirigée par M. MAHAMAT ASSOUYOUTI Abakar, Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale.

Rencontre au sommet entre le Mali et le Tchad pour consolider les relations bilatérales et renforcer la coopération régionale.

Cette audience solennelle s’inscrit dans une démarche de consolidation des relations fraternelles et séculaires qui unissent les deux nations. M. ASSOUYOUTI, dans son allocution, a souligné l’ancrage historique de l’amitié entre le Mali et le Tchad, une relation bâtie sur des fondations solides et pérennes.

Il a également sollicité le soutien du Mali pour sa candidature à la Direction générale de l’Agence pour la Sécurité et la Navigation aérienne en Afrique (ASECNA), un enjeu stratégique pour la région.

En réponse, le Colonel GOÏTA a exprimé sa reconnaissance pour cette marque de confiance, tout en offrant des directives claires pour l’avenir des relations bilatérales. Il a aussi affirmé l’engagement du Mali à appuyer le Tchad, soulignant la mutualité des défis et des opportunités de développement que les deux pays rencontrent dans leurs transitions politiques respectives.

L’audience a conclu sur une note d’engagement mutuel, réaffirmant la volonté indéfectible du Mali et du Tchad à œuvrer conjointement pour la paix, la sécurité et le progrès économique dans la région du Sahel.

En somme, Les deux pays, liés par une histoire commune et confrontés à des défis similaires, aspirent à continuer de renforcer leur partenariat stratégique, dans l’intérêt supérieur de leurs peuples.

 

Crise énergétique : La SONABEL entre défi et mobilisation

Dans une déclaration solennelle, la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) a exprimé sa profonde affliction face aux coupures d’électricité récurrentes qui sévissent depuis le 26 mars dernier. Ces interruptions de service, qui plongent le pays dans l’obscurité, sont une source de désarroi non seulement pour les citoyens mais également pour la société elle-même.

Monsieur Souleymane Ouédraogo, à la tête de la SONABEL, a publiquement admis la gravité de la situation, la qualifiant de “très difficile” et de “pénible”. Cependant, Il a rassuré la population en affirmant que l’ensemble des équipes de la SONABEL s’investissent  dans la recherche de solutions pérennes.

L’origine de ces délestages est attribuée à un rationnement sévère de l’approvisionnement en énergie, notamment les 200 mégawatts que le Ghana, confronté à un problème d’approvisionnement en gaz, ne peut plus fournir. Face à cette épreuve, M. Ouédraogo a insisté sur l’impératif d’accroître la production d’énergie interne pour pallier à de telles carences.

Il a également évoqué la vétusté de l’équipement de la SONABEL, avec près de 30 % des groupes électrogènes nécessitant un remplacement, rendant la prévention des pannes particulièrement ardue en cette période de canicule.

Dans un élan de soutien, le gouvernement du Burkina Faso a octroyé des facilités à la SONABEL et a mis en œuvre des projets majeurs destinés à atténuer ces difficultés. En parallèle, M. Ouédraogo encourage vivement ceux qui en ont la capacité à se tourner vers l’énergie solaire, alternative prometteuse pour l’avenir énergétique du pays.

Cet appel à l’action souligne la nécessité d’une transition énergétique vers des sources plus durables et autonomes, un défi que la SONABEL et le Burkina Faso semblent prêts à relever avec détermination.

Entente défensive: l’écho franco-russe

Dans un contexte international tendu, une conversation téléphonique cruciale s’est tenue hier entre le Ministre de la Défense de la Fédération de Russie, le général d’armée Sergei Shoigu, et son homologue français, Sébastien Lecornu. Cette entrevue, sollicitée d’urgence par la France, a été l’occasion d’aborder les répercussions de l’attentat tragique survenu à Crocus City Hall le 22 mars dernier.

Le Ministre Lecornu a présenté ses condoléances et a fermement soutenu la non-implication de l’Ukraine et des nations occidentales, attribuant la responsabilité à des acteurs non-étatiques. En réponse, le général Shoigu a insisté sur la détermination de la Russie à mener à bien l’enquête et à sanctionner les coupables, tout en évoquant des preuves de l’implication ukrainienne.

La déclaration du Ministre russe selon laquelle “le régime de Kiev ne fait rien sans l’aval de ses parrains occidentaux” laisse entrevoir une tension sous-jacente. Il a également exprimé des réserves quant à l’envoi de troupes françaises en Ukraine, suggérant des répercussions pour la France.

Malgré les divergences, les deux ministres ont reconnu l’importance du dialogue. Ils ont évoqué l’initiative de paix d’Istanbul comme point de départ potentiel pour de futures discussions, tout en soulignant l’inutilité d’une réunion à Genève sans la participation russe.

Cet échange téléphonique  marque un moment délicat dans les relations internationales, où la diplomatie et la prudence restent de mise.

 

Tragédie à Tawori : Une attaque terroriste fait 73 morts

Dans l’après-midi du 31 mars, aux alentours de 17h15, le village de Tawori, situé dans la région de Tapoa à l’est du Burkina Faso, a été le théâtre d’une attaque terroriste d’une brutalité inouïe. Plus de 350 assaillants, présumés affiliés au groupe Est du JNIM, ont lancé une offensive coordonnée contre le camp des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) établi à seulement quatre kilomètres au nord de la mine d’or de Boungou, sur la route régionale RR28.

La Résistance héroïque des FDS et VDP face à l’attaque terroriste

Les défenseurs du camp, composés d’une centaine de membres des FDS et de Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), ont fait preuve d’une résistance héroïque face aux vagues d’assauts incessants. Malgré leur courage, la violence de l’attaque a contraint les forces de sécurité à adopter une manœuvre stratégique en réponse aux lourdes pertes subies.

Le bilan de cette journée sanglante est lourd : 73 vies fauchées, dont 32 civils innocents, 25 vaillants VDP, et 16 membres des FDS, avec en outre deux soldats capturés. Les témoins sur place rapportent que les terroristes ont également emporté une quantité considérable d’armes, de munitions et de matériel, ainsi que quelques véhicules.

Les destructions massives des commerces, des habitations et des greniers, ainsi que les dégradations infligées par les assaillants, ont profondément marqué la population locale. Ces événements ont laissé une empreinte indélébile sur la communauté, témoignant de l’impact direct et brutal des conflits sur la vie quotidienne des individus. Selon certains témoignages, les terroristes auraient occupé le camp pendant deux heures avant de repartir avec leur butin.

L’arrivée tardive du soutien aérien, normalement assuré par les drones TB2 Bayraktar opérés depuis Fada N’Gourma, a eu des conséquences désastreuses. Cette lacune, ajoutée à la difficulté de distinguer les terroristes parmi les civils et les FDS, a augmenté le risque de dommages collatéraux.

Parallèlement, des informations font état d’attaques simultanées contre des sites miniers aurifères situés à un kilomètre au nord, où les infrastructures ont été pillées et incendiées.

Cette tragédie souligne une fois de plus le courage et la détermination des FDS et des VDP dans leur lutte contre le terrorisme, ainsi que la complexité de la situation sécuritaire dans la région. Le monde observe avec inquiétude l’évolution de la situation au Burkina Faso, espérant une résolution pacifique et durable du conflit.

Diplomatie et Développement : l’ONU chez AUDA-NEPAD

Johannesburg, le 3 avril 2024 – Dans une démarche stratégique visant à renforcer les liens entre les Nations Unies et l’Afrique du Sud, le Coordonnateur résident de l’ONU, Son Excellence Nelson Muffuh, a effectué une visite officielle au siège de l’AUDA-NEPAD. Cette rencontre avec la PDG, Son Excellence Nardos Bekele-Thomas, s’inscrit dans une série d’initiatives pour explorer des collaborations potentielles alignées sur les priorités de l’ONU dans la région.

Une collaboration prometteuse : l'ONU et l'AUDA-NEPAD envisagent des partenariats stratégiques pour l'avenir de l'Afrique.

Des programmes clés ont capturé l’attention, notamment le Partenariat pour la Transition Énergétique Juste (JETP) et les efforts pour combattre la violence basée sur le genre (VBG), des sujets qui se situent au centre des préoccupations mondiales actuelles. Ces initiatives mettent en avant l’importance de l’équité dans la transition énergétique et la nécessité urgente de s’attaquer aux inégalités de genre, reflétant ainsi les valeurs et les priorités de la société contemporaine.

Par ailleurs, l’AUDA-NEPAD, en tant qu’agence technique de l’Union Africaine, joue un rôle crucial dans la mise en œuvre de l’Agenda 2063, qui vise à transformer l’Afrique en une puissance mondiale de l’avenir.

La visite de M. Muffuh souligne l’importance d’un partenariat solide et dynamique pour atteindre les objectifs de développement durable et pour promouvoir la paix et la sécurité sur le continent. Les deux parties ont exprimé leur engagement à travailler ensemble pour le bien-être des populations africaines et pour la réalisation des ambitions énoncées dans l’Agenda 2063.

 

Duo dynamique à la tête du Sénégal : Sonko Premier Ministre

Dans une atmosphère empreinte de solennité et d’espoir, le président fraîchement investi, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la nomination de son fidèle compagnon de lutte, Ousmane Sonko, au rang de Premier ministre. Cette décision, prise quelques heures à peine après son accession à la magistrature suprême, marque le début d’une ère nouvelle pour le Sénégal.

Les deux hommes, unis par une amitié indéfectible et une vision partagée pour l’avenir de leur nation, s’apprêtent à naviguer ensemble les eaux tumultueuses de la gouvernance. Leur alliance, forgée au fil des années, semble incarner une volonté ferme de constituer un gouvernement cohérent et résolu à concrétiser les promesses du programme du Pastef.

En effet, Ousmane Sonko, synonyme de dynamisme et d’audace, prend en charge une mission cruciale : il affronte directement les fléaux qui bloquent le progrès du Sénégal. Il combat la pauvreté endémique, le spectre du chômage et les tentacules de la corruption. Son engagement actif et sa détermination sont également essentiels pour mener à bien cette tâche de la plus haute importance.

Toutefois, cette union politique, bien qu’accueillie avec ferveur par une large frange de la population, n’est pas exempte de questionnements. La dynamique entre un président novice et un Premier ministre au charisme affirmé et aux ambitions notoires pourrait engendrer des frictions inédites au sein de l’exécutif.

Dans un pays où le pouvoir se partage et se dispute, la coexistence entre ces deux figures de proue promet d’être scrutée avec la plus grande attention. En somme, seul l’avenir révélera si ce tandem parviendra à transcender les défis et à incarner les aspirations profondes du peuple sénégalais.

 

L’Ascension de Diomaye Faye : Du cachot à la Présidence

Dans les annales de l’histoire politique sénégalaise, un chapitre inédit s’est écrit avec l’avènement de Bassirou Diomaye Faye, intronisé cinquième président de la République. L’étoile de cet homme de 44 ans s’est levée avec une célérité stupéfiante, éclipsant un passé carcéral par une ascension vertigineuse au sein du mouvement “Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité” (PASTEF).

Issu d’une bourgade humble en 1980, Faye a su, par son acuité intellectuelle et sa persévérance, gravir les échelons de l’administration publique. Son dévouement politique a pris forme au cœur du PASTEF, sous la houlette d’Ousmane Sonko. En 2023, une incarcération émaillée de controverses pour diffamation n’a fait qu’attiser l’admiration d’un peuple qui le perçoit comme un homme de conviction et de courage.

Libéré en 2024, il a mené la campagne présidentielle sous la bannière du PASTEF, prônant une rupture radicale avec le système en place et une guerre sans merci contre la corruption. Sa vision a résonné auprès d’une population éreintée par les manœuvres politiques ancestrales.

Aujourd’hui, le nouveau président fait face à l’immensité des défis économiques et sociaux qui assaillent son pays. En outre , sa mission capitale sera de concrétiser les espoirs de ses compatriotes et de transformer ses engagements électoraux en réalités tangibles.

L’odyssée de Diomaye Faye, de l’ombre des geôles à la lumière de la magistrature suprême, restera gravée comme une source d’inspiration transcendant les frontières de la nation sénégalaise.

Un bilan positif de l’excellence académique de Niamey

 Selon M. Souley Adamou, Directeur Régional de l’Éducation Nationale, les activités académiques des deux premiers trimestres de l’année scolaire 2023-2024 se sont déroulées de manière exemplaire dans la région de Niamey. L’efficacité et la qualité de l’enseignement ont été maintenues à un niveau élevé dans tous les secteurs, y compris l’éducation primaire, secondaire, professionnelle et technique, ainsi que dans l’alphabétisation et l’éducation non formelle.

Une Satisfaction Générale pour la Direction Régionale

M. Adamou exprime une satisfaction globale quant à la progression des activités académiques. Aucun obstacle majeur n’a été signalé qui aurait pu perturber le bon déroulement des programmes éducatifs, du début de l’année jusqu’à la fin du second trimestre.

Bien que les données formelles soient encore en cours de compilation, le Directeur Régional estime que le taux d’exécution des programmes académiques se situe entre 75 et 80%. Cela témoigne d’une réalisation significative des objectifs fixés pour l’année en cours.

Une Année Scolaire Paisible et Productive

M. Adamou souligne que la collaboration efficace entre les syndicats, les parents d’élèves, les enseignants et les élèves eux-mêmes a marqué l’année par une tranquillité remarquable au sein des établissements d’enseignement. Il attribue cette sérénité à leur contribution collective dans le maintien d’un environnement propice à l’apprentissage.

Les autorités ministérielles ont ajusté les congés du second trimestre pour répondre aux besoins des enseignants pendant le mois de Ramadan. Cette mesure a reçu une large approbation de la part du corps enseignant, qui a ainsi pu mieux concilier ses obligations religieuses et ses responsabilités professionnelles.

Appel à la Pérennisation de la Qualité Éducative

Pour conclure, M. Adamou appelle tous les acteurs du système éducatif à maintenir et à renforcer cette atmosphère de calme et de coopération. Il souligne l’importance de cette dynamique pour assurer un retour à l’excellence reconnue de l’école de la région de Niamey.

Cet article réécrit vise à présenter les informations sous un angle plus formel et journalistique, en mettant en avant les aspects positifs et les réussites du système éducatif dans la région de Niamey.

Le Tchad et le Niger renforcent leur union à travers l’ASECNA

Dans une atmosphère empreinte de cordialité et de diplomatie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, illustre Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, a accueilli avec les honneurs requis une éminente délégation de la République du Tchad. Cette rencontre, tenue en ce lumineux matin du 2 avril 2024, fut présidée par l’éminent M. Mahamat Assouyouti Abakar, Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération Internationale, mandaté par le Général Mahamat Idris Deby, érudit Président de la Transition.

Par ailleurs, l’entrevue avait pour dessein principal de consolider les liens fraternels entre les deux nations par le partage d’une proposition d’intérêt mutuel : la candidature du Tchad à la prestigieuse présidence de l’ASECNA. Cette candidature, loin de se cantonner à une ambition nationale, se veut le porte-étendard des aspirations des États du Sahel, comme l’a souligné avec éloquence M. Abakar. Il a également rendu hommage à l’indéfectible soutien du Niger, reflet d’une coopération bilatérale historique et profonde.

En outre , M. Abakar a rappelé avec gratitude les instances où le Tchad s’est rangé aux côtés du Niger, affirmant la volonté de perpétuer cette solidarité. En témoignage de reconnaissance, il a exprimé ses sincères remerciements au Président du CNSP pour son appui constant, ainsi que pour l’accueil distingué réservé à la délégation.

La séance s’est déroulée en la noble présence de personnalités de haut rang, dont le Colonel-Major Salissou Mahaman Salissou, Ministre des Transports et de l’Equipement, Dr. Soumana Boubacar, Ministre et Directeur de Cabinet du Président du CNSP, et M. Moumouni Boubacar Saidou, Ministre Délégué auprès du Ministre Chargé des Finances, témoignant de l’importance accordée à cette démarche diplomatique.