avril 2024 - Page 6 sur 11 - Journal du niger

Le Niger à l’avant-garde de la coopération économique mondiale

Le Premier Ministre et Ministre de l’Économie et des Finances de la République du Niger, Son Excellence Monsieur Ali Mahaman Lamine Zeine, a entamé sa participation aux réunions de printemps et aux assemblées annuelles du Fonds Monétaire International (FMI) et du Groupe de la Banque Mondiale. Cette prestigieuse rencontre, qui se tient à la capitale fédérale des États-Unis d’Amérique, rassemble les experts des institutions de Bretton Woods et leurs homologues venus du monde entier.

Renforcement des liens internationaux

Accueilli chaleureusement par la délégation nigérienne et les responsables de la représentation diplomatique du Niger aux États-Unis, le Premier Ministre est accompagné d’une délégation de haut niveau.

Parmi les membres éminents figurent Monsieur Moumouni Boubacar Saidou, Ministre Délégué auprès du Premier Ministre, chargé des Finances, ainsi que le Docteur Ousmane Samba Mamadou, Conseiller Spécial du Premier Ministre et Coordonnateur de la Cellule Spéciale chargée des questions stratégiques et transversales.

Monsieur Hamma Hamadou, Conseiller Spécial du Premier Ministre, et Monsieur Abdou Rafa Maman Laouali, Directeur National de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour le Niger, complètent cette délégation de poids.

Les assemblées annuelles 2024 : un rendez-vous incontournable Objectifs et priorités 

Ces assises de haut niveau ont pour objectif principal d’échanger sur les nouvelles perspectives mondiales en matière de lutte contre la pauvreté et de promotion d’une croissance économique durable et inclusive.

La présence du Premier Ministre nigérien témoigne de la ferme volonté du Gouvernement de renforcer le dialogue et le partenariat avec la communauté financière internationale. Le Niger saisit cette opportunité pour présenter ses priorités stratégiques et plaider en faveur d’un soutien accru des bailleurs de fonds.

Des échanges constructifs en perspective

La délégation nigérienne aura également des échanges approfondis avec les responsables du FMI et de la Banque Mondiale. Ils aborderont les défis économiques et sociaux auxquels fait face le pays, ainsi que les réformes envisagées pour y répondre de manière efficace et durable. Dans un contexte marqué par des chocs exogènes et des fragilités structurelles, le Niger s’engage à œuvrer pour un développement solide et équilibré.

En somme, cette participation active du Premier Ministre Ali Mahaman Lamine Zeine aux assemblées annuelles du FMI et de la Banque Mondiale reflète l’engagement résolu du Niger envers la coopération internationale et la recherche de solutions concertées pour un avenir prospère et inclusif.

Retrait des troupes françaises du Sahel : Un débat controverse

Le récent retrait des troupes françaises du Sahel a suscité des débats passionnés et des réactions vives. Le général François Lecointre, ancien chef d’état-major des armées, a ouvertement exprimé ses regrets et appelé à une nouvelle intervention militaire européenne. Cependant, ses propos ont été critiqués pour leur ton paternaliste et leur mépris envers les pays africains.

Les arguments du général Lecointre sur   le retrait des troupes françaises du Sahel

Le général Lecointre ne mâche pas ses mots : selon lui, le retrait du Sahel est un “échec” pour la France, l’Europe et l’Afrique. Il affirme que l’Europe doit “défendre ses intérêts” sur le continent africain et “être capable de prendre en charge son destin sur le plan militaire”.

Pour étayer sa position en faveur d’une opération militaire, le général présente une série de justifications. Il met en avant la désintégration des structures gouvernementales et étatiques, soulignant l’urgence de s’attaquer aux répercussions dévastatrices des conflits internes qui sévissent dans plusieurs nations du Sahel, aggravées par les défis posés par le changement climatique. Une vigilance accrue est requise face à ces situations.

Il met également en lumière la question de la croissance démographique rapide, en indiquant que l’augmentation de la population en Afrique pourrait avoir des effets notables sur l’Europe dans les années à venir. L’ensemble de ces facteurs forme la base de son argumentaire en faveur d’une intervention armée.

Néanmoins, il est possible que ces arguments simplifient excessivement la réalité et tendent à caricaturer la situation. Ils pourraient dissimuler les intentions réelles du général Lecointre. Il paraît aspirer à un renouveau de l’influence française, et par extension européenne, sur le Sahel, même si cela implique l’usage de la force militaire. Une telle perspective est  périlleuse et anachronique.

L’avenir du Sahel

En somme, Il est essentiel de contester cette stratégie guerrière. Les conflits armés et les décisions prises en secret dans les métropoles européennes ne devraient pas déterminer le futur du Sahel. Les réponses pérennes aux défis de cette région se trouvent aussi dans l’entente, la concertation et l’estime réciproque. Il convient maintenant de favoriser des méthodes non-violentes et participatives afin d’édifier un futur prospère pour la communauté entière.

 

Réunion pour le financement durable des Systèmes de Santé

L’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD a organisé une réunion cruciale hier, rassemblant les ministres africains des Finances en marge des réunions de printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. L’objectif de cette réunion était d’explorer des financements innovants pour les systèmes de santé africains, qui font face à des défis considérables.

Le financement durable est essentiel pour relever ces défis et garantir des soins de santé de qualité sur tout le continent. Les ministres africains des Finances ont discuté des voies vers un financement durable, mettant l’accent sur la couverture sanitaire universelle et la résilience des infrastructures de santé.

Réunion des ministres africains des Finances pour le financement durable des systèmes de santé qui font face à des défis considérables.

Grâce à des efforts collaboratifs, les ministres africains visent  à accélérer les progrès vers une couverture sanitaire universelle en Afrique. Parmi les initiatives soutenues, on peut citer l’engagement du secteur privé de l’UA dans la stratégie de santé et les pôles régionaux de financement de la santé. Ces mesures contribuent à renforcer la capacité des systèmes de santé à répondre aux besoins croissants des populations africaines.

En conclusion, l’Agenda 2063 de l’Union africaine vise à transformer l’Afrique, et le financement durable des systèmes de santé est un pilier essentiel de cette transformation. L’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD  est fier de son engagement envers la Réunion des dirigeants africains et de la déclaration commune : “Investir dans la santé”.

En unissant ses efforts, l’Afrique aura  le pouvoir de créer un futur où la santé et la résilience sont au cœur des sociétés africaines.

Consolidation de la collaboration entre le Niger et les Pays-Bas

Dans un contexte de coopération bilatérale, le Colonel Maizama Abdoulaye, Ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, a reçu le 16 avril 2024 en audience Son Excellence Monsieur Paul Tholen, Ambassadeur du Royaume des Pays-Bas au Niger. Cette visite de travail, qui se déroule du 16 au 19 avril 2024, marque un tournant significatif dans les relations entre les deux nations, suite aux événements de juillet 2023.

pour le Renouvellement de dialogue Diplomatique , le diplomate néerlandais, flanqué de ses conseillers et experts, a eu des échanges approfondis avec le Ministre Maizama Abdoulaye, abordant ainsi l’ensemble des activités du ministère.

Par la suite, le Colonel Maizama Abdoulaye a manifesté sa gratitude envers le Royaume des Pays-Bas, reconnaissant son soutien indéfectible au Niger depuis plus de quarante ans. Enfin, Son Excellence Paul Tholen a mis en exergue l’importance cruciale de rétablir le dialogue avec les nouvelles autorités nigériennes, marquant ainsi un tournant dans les relations diplomatiques.

Programme de planification stratégique : ressources naturelles et développement durable financé par le Royaume des Pays-Bas

Initié en 2022, le Programme de Planification Stratégique pour la Gestion Durable des Ressources Naturelles de la Vallée du Niger, qui s’étend jusqu’en 2027, constitue un projet clé financé par le Royaume des Pays-Bas. En effet, ce programme a été placé au centre des discussions, car le Royaume des Pays-Bas ambitionne de régénérer les ressources naturelles tout en restaurant les terres qui ont été dégradées. il accorde également  une importance particulière aux secteurs hydrauliques et d’assainissement, ce qui devrait engendrer des bénéfices significatifs pour les communautés locales, notamment en matière de création d’emplois et d’augmentation des revenus.

Le Colonel Maizama Abdoulaye a mis en lumière l’impact bénéfique des interventions néerlandaises, soulignant ainsi leur importance cruciale pour les populations nigériennes. En plus, ces initiatives ont contribué significativement à l’amélioration de leurs conditions de vie. Par conséquent, il est devenu impératif de plaider pour la redynamisation de ces actions, dans le but de renforcer le développement durable au Niger. Cette démarche s’inscrit dans une vision à long terme, visant à assurer la prospérité et le bien-être des générations futures.

Pour conclure, la réunion s’est déroulée avec la participation du Secrétaire général du ministère et de son adjoint, ainsi que du Directeur Général des Eaux et Forêts, en sa qualité de Chef de Corps, et du Directeur Général du Bureau National d’Évaluation Environnementale.

Le premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine est à Washington

Monsieur Ali Mahaman Lamine Zeine, Premier Ministre du Niger, a entamé un déplacement depuis Niamey vers Washington D.C., aux États-Unis d’Amérique, le lundi 15 avril 2024. Cette visite s’inscrit dans le cadre de sa participation aux réunions de printemps de l’année 2024, qui sont tenues en collaboration entre le Fonds Monétaire International (FMI) et le Groupe de la Banque Mondiale.

Une délégation de haut niveau accompagne le Premier Ministre

Lors de ce déplacement, une délégation de haut niveau accompagne le Premier Ministre, incluant notamment Monsieur Moumouni Boubacar, le Ministre délégué chargé des Finances, ainsi que Docteur Ousmane Samba Mamadou, le Conseiller Spécial et Coordonnateur de la Cellule Spéciale pour les questions stratégiques et transversales.  Par ailleurs, Monsieur Hamma Hamadou, en tant que Conseiller Spécial du Premier Ministre, et Monsieur Abdou Rafa Maman Laouali, Directeur National de la BCEAO pour le Niger, font également partie de cette éminente délégation.

Un engagement résolu en faveur de la coopération économique et financière

La participation du Premier Ministre nigérien et de sa délégation aux assemblées de printemps du FMI et de la Banque Mondiale témoigne de l’engagement résolu du Gouvernement à promouvoir une coopération économique et financière fructueuse avec les institutions de Bretton Woods. Ces rencontres de haut niveau offriront au Niger une opportunité privilégiée pour:

  • Présenter ses priorités de développement.
  • Plaider pour un soutien accru de la communauté financière internationale.
  • Explorer de nouvelles pistes de partenariat en vue de la réalisation des objectifs stratégiques nationaux.

Des échanges approfondis sur les défis économiques et sociaux

La délégation nigérienne aura également des échanges approfondis avec les responsables du FMI et de la Banque Mondiale. Ils discuteront des défis économiques et sociaux auxquels fait face le pays. Dans un contexte marqué par des chocs exogènes et des fragilités structurelles, ils exploreront les réformes envisagées pour y répondre de manière efficace et durable.

Cette mission diplomatique revêt une importance capitale pour le Niger, et elle témoigne de la volonté du pays de renforcer sa position sur la scène internationale en matière de développement économique et financier.

 

La Chine avance 400 millions de dollars pour le brut nigérien

En fin d’après-midi du vendredi 12 avril 2024, le Premier Ministre de la Transition, M. Ali Mahamane Lamine Zeine, et le PDG de la société chinoise CNPC, M. Zhou Zuokun, ont formellement scellé trois accords concernant la vente du brut revenant au Niger. Cette avancée majeure représente un montant de 400 millions de dollars, une avance sollicitée par le Niger.

Transparence et utilisation légale des ressources : Le gouvernement répond aux intérêts du Niger

Ces accords comprennent un Mémorandum d’attente entre la Chine et le Niger, un contrat de paiement de l’avance sur la quote-part du Niger du brut, ainsi qu’un contrat de commercialisation conjointe du brut. Le remboursement de cette avance se fera sur la base des premières exportations, étalé sur 12 mois avec un taux d’intérêt de 7 %.

Par ailleurs, Le Président du CNSP et l’ensemble du gouvernement ont pris l’engagement de gérer ces ressources de manière transparente, en répondant strictement aux intérêts du Niger. L’utilisation de ces fonds est déjà inscrite dans la loi des finances, garantissant leur légalité. Le Premier Ministre Lamine Zeine a exprimé toute son appréciation pour les excellentes relations entre la Chine et le Niger, soulignant que la Chine est un grand ami du pays.

Priorités nationales : Sécurité, développement agricole et offre médicale

Les priorités nationales sont claires : renforcer la sécurité du territoire, notamment en matière de défense et de sécurité, demeure la priorité absolue. Le Premier Ministre assure que, malgré les défis internes, les engagements seront honorés. Le gouvernement réalisera des acquisitions pour sécuriser le territoire et protéger les frontières. De plus, il prévoit des investissements dans le développement agricole et la création d’infrastructures de production.

L’amélioration de l’offre médicale pour répondre aux besoins des populations est également une priorité. Une partie de ces ressources servira à créer un levier pour débloquer des financements futurs et permettre aux opérateurs économiques de bénéficier de leurs droits légitimes.

Le Premier Ministre a rappelé que la ténacité des experts nigériens a permis de formaliser ces accords, défendant ainsi les intérêts du pays. Les équipes techniques du Ministère en charge du pétrole ont travaillé sans relâche pendant 7 mois, renforcées récemment par des équipes des ministères de l’Économie et des Finances, de la Justice, du cabinet du Chef de l’État et du Secrétaire Général du Gouvernement.

Dans un contexte difficile marqué par des sanctions punitives, le Niger a su résister aux pressions extérieures. Le Chef de l’État, Président du Conseil National Pour la Sauvegarde de la Patrie, a donné des instructions claires pour la gestion transparente et efficace de ces ressources.

Conditions financières, politiques et environnementales : Le Niger signe des accords historiques avec la Chine pour la vente de son brut

D’autre part, en formalisant ces accords, le Premier Ministre de la Transition, M. Ali Mahamane Lamine Zeine, et le PDG de la société chinoise CNPC, M. Zhou Zuokun, ont pris en compte des éléments essentiels tels que les conditions financières, politiques et environnementales. Le montant de 400 millions de dollars avancé par la Chine au Niger pour la vente du brut représente une étape significative.

En plus, après une période de 12 mois, le Niger aura la possibilité de rechercher lui-même des partenaires pour l’exportation de son pétrole. Si les Chinois proposent des conditions tout aussi avantageuses à ce moment-là, la décision appartiendra au Niger. L’ambassadeur de Chine, M. Jiang Feng, a joué un rôle crucial dans cette démarche, démontrant que ces discussions sont menées entre États.

L’amitié entre la Chine et le Niger est tangible depuis le début de l’aventure pétrolière. La Chine a toujours soutenu le Niger, et aujourd’hui, dans des moments cruciaux, le pays peut légitimement solliciter une avance. Le Premier Ministre Zeine assure aussi que la gestion de ces ressources se fera avec parcimonie, transparence et honnêteté, dans l’intérêt du Niger.

En somme, la cérémonie de ratification des accords a eu lieu en présence de représentants gouvernementaux, de l’ambassadeur de Chine au Niger, des membres de la délégation de la CNPC, ainsi que des experts et autres intervenants principaux concernés par cette question.

L’ombre de la famine plane sur l’Afrique de l’Ouest et du Centre

Dans une déclaration récente, plusieurs agences des Nations Unies, dont le Programme Alimentaire Mondial (PAM), ont tiré la sonnette d’alarme sur la situation alarmante de près de 55 millions de personnes en Afrique de l’Ouest et du Centre, qui sont aux prises avec l’insécurité alimentaire. Cette situation représente une augmentation de quatre millions par rapport au nombre actuel de personnes confrontées à l’insécurité alimentaire dans cette région, principalement au Sahel et en particulier au Mali.

Les enfants, premières victimes de la crise

L’UNICEF souligne que cette situation est particulièrement préoccupante pour les enfants, avec 16,7 millions d’enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition aiguë. Le Mali est le pays le plus touché, avec environ 2 600 personnes présumées souffrir de la faim de manière catastrophique.

Appel à l’action des agences onusiennes pour ralentir l’insécurité alimentaire

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’UNICEF et le PAM appellent les gouvernements nationaux, les organisations internationales, la société civile et le secteur privé à mettre en place des solutions durables pour renforcer et soutenir la sécurité alimentaire et augmenter la productivité agricole. Ces solutions devraient également atténuer les effets négatifs de la volatilité économique.

Unir les forces pour garantir le droit à l’alimentation

Les agences onusiennes encouragent également les gouvernements et le secteur privé à unir leurs forces pour garantir le droit à l’alimentation pour tous.

L’UNICEF et le PAM prévoient d’étendre les programmes nationaux de protection sociale au Tchad et au Burkina Faso, car des millions de personnes au Sénégal, au Mali, en Mauritanie et au Niger ont bénéficié de ces programmes.

Collaboration pour accroître la productivité et l’accès à des aliments nutritifs

En outre, la FAO, le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le PAM collaborent dans tout le Sahel pour accroître « la productivité et l’accès à des aliments nutritifs grâce à des programmes de renforcement de la résilience ».

Promouvoir et soutenir des politiques de diversification de la production

Selon Robert Guei, Coordonnateur sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, face à ces cas d’insécurité alimentaire et nutritionnelle, il est essentiel de promouvoir et de soutenir des politiques qui encourageront la « diversification de la production végétale, animale et aquatique et la transformation des aliments locaux ».

Protéger la biodiversité et atténuer les effets du changement climatique afin de ralentir l’insécurité alimentaire

Il a ajouté que cela était « crucial non seulement pour garantir des régimes alimentaires sains et abordables tout au long de l’année, mais aussi et surtout pour protéger la biodiversité, avec le potentiel d’atténuer les effets du changement climatique, et surtout pour contrer les prix élevés des denrées alimentaires et protéger les moyens de subsistance de la population touchée ».

Mise en place du CAP-Médias-Niger

Niger, le 16 avril 2024 – Dans une déclaration de presse rendue publique aujourd’hui, les professionnels des médias nigériens ont annoncé la création du Cadre d’Actions des Professionnels des Médias du Niger (CAP-Médias-Niger). Cette initiative vise à améliorer les conditions de travail des médias dans un contexte de sauvegarde de la patrie.

Objectif et Contexte: Promouvoir la Liberté de la Presse

En effet, le CAP-Médias-Niger, fruit d’une large concertation entre les professionnels des médias publics et privés du Niger, a pour objectif de soutenir les autorités du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) dans leur lutte pour la souveraineté nationale. Face aux défis actuels, les médias nigériens s’engagent à plaider en faveur de l’amélioration des conditions de travail auxquelles ils font face.

Dans un contexte de refondation et de sauvegarde de la patrie, le CAP-Médias-Niger s’engage à promouvoir la liberté de la presse. Cette synergie entreprendra également des actions de plaidoyer et de lobbying pour répondre aux attentes légitimes des professionnels des médias. Parmi les priorités figurent la relance du processus de signature de la convention collective de la presse, la mise en œuvre de la loi sur la publicité, le rehaussement de la subvention allouée aux médias publics, ainsi que le recrutement de tous les agents contractuels au sein des médias publics.

Soutien aux Actions Patriotiques du CNSP grâce au CAP-Médias-Niger 

Le CAP-Médias-Niger apporte son soutien aux actions patriotiques menées par le CNSP, actuellement aux commandes de l’État. De plus, il approuve et encourage la mise en place de l’Alliance des États du Sahel (AES), une initiative essentielle pour la stabilité et la sécurité régionales.

En conclusion, le Cadre d’Actions des Professionnels des Médias du Niger appelle l’ensemble des journalistes et les organisations socioprofessionnelles des médias à se joindre à eux pour l’atteinte de leurs nobles objectifs. Dans cette période cruciale, l’unité et la mobilisation de tous sont essentielles pour préserver la souveraineté et l’intégrité de la nation nigérienne.

Niger : Attaques terroristes dans la région de Tillabéri

Le Niger a été le théâtre d’attaques terroristes ces derniers jours, mettant en danger la vie des civils et la stabilité de la région. Plusieurs dizaines de terroristes de l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) ont ciblé des villages et des hameaux dans la commune de Kokorou, située dans la région de Tillabéri.

Pertes en vies humaines et pillages de boutiques lors des attaques terroristes de kokorou

En effet , le 14 avril, des dizaines de têtes de bétail ont été dérobées dans les hameaux de Moma Doungouro et de Moma Boungou, situés à 15 km au nord-ouest de Kokorou. Ces attaques ont eu un impact direct sur les moyens de subsistance des habitants de la région.

Par ailleurs , le lundi  15 avril, au environ  17 heures, les terroristes de l’EIGS ont lancé une attaque contre le village de Diblo, situé à 10 km à l’ouest de Kokorou. Les terroristes ont pris pour cible la population locale, entraînant un bilan provisoire très lourd. Ils ont tué plus de 15 civils, et la violence a poussé de nombreux villageois à fuir les environs.

En plus de causer des pertes en vies humaines, les EIGS ont pillé des boutiques, aggravant ainsi la situation économique et sociale de la région.

Les terroristes ont ensuite pris la direction du nord, laissant derrière eux un climat de peur et d’insécurité.  La région de Tillabéri fait face à d’importants défis sécuritaires. Les attaques récentes mettent en évidence la nécessité urgente d’une action coordonnée pour assurer la protection des civils et le rétablissement de la paix.

Les autorités nigériennes doivent également intensifier leurs efforts pour contrer ces groupes terroristes, tout en cherchant des solutions politiques pour apaiser les tensions entre les communautés frontalières. La sécurité et le bien-être des habitants de Tillabéri dépendent de leur capacité à agir rapidement et efficacement face à cette menace persistante.

Ces attaques terroristes sont tragiques et soulignent l’importance de la sécurité et de la stabilité dans la région de Tillabéri. Les civils innocents paient un lourd tribut, et il est essentiel que les autorités prennent des mesures pour protéger la population et prévenir aussi  de nouvelles violences.

La CEDEAO face à un avenir incertain

Dans un communiqué publié le 12 avril 2024, l’agence de notation américaine Fitch Ratings a annoncé avoir maintenu la note « B » de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC). Cette note, assortie d’une perspective stable, place l’institution dans la catégorie « hautement spéculatif », située six crans au-dessus du défaut de paiement.

Les efforts d’assainissement du bilan de la BIDC

Malgré des efforts d’assainissement de son bilan, le bras financier de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) reste dans cette catégorie. Selon Fitch, le ratio fonds propres/total bilan de la BIDC, qui permet d’évaluer la solidité financière d’une institution, est tombé à 29 % à la fin de 2023, contre 40 % en 2021.

Certains actionnaires ont soutenu la situation en libérant leurs parts dans le capital. Parmi eux, la Côte d’Ivoire et le Ghana ont contribué un total de 29,6 millions USD, ce qui équivaut à environ 60 milliards FCFA, à la Banque. Cette action a marqué un engagement significatif de la part de ces pays dans le soutien de l’institution financière.

La qualité du portefeuille de la banque

La note de l’agence reflète également une amélioration de la qualité du portefeuille de la banque grâce à une meilleure gestion du risque. « Environ la moitié des prêts sont accordés à des États souverains, qui étaient tous performants à la fin de 2023 », indique Fitch.

Les conséquences potentielles du retrait de certains pays de la CEDEAO sur la BIDC

Cependant, cette lecture optimiste est contrebalancée par l’hypothèse d’un retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la CEDEAO. Ces trois pays représentent 23% du total des prêts de la banque, dont 124 millions USD (7,6 milliards FCFA) dus par les trois gouvernements. Fitch estime que ce scénario pourrait affecter la performance de la banque, entraînant une augmentation des prêts improductifs.

Le 28 janvier dernier, ces trois pays ont surpris la communauté internationale en annonçant leur retrait de la CEDEAO, optant pour l’Alliance des États du Sahel (AES). Ce choix, motivé principalement par des considérations politiques, découle des sanctions imposées par la CEDEAO à la suite des récents coups d’État dans ces pays. Le 24 février dernier, la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO a décidé de lever ces sanctions et a invité ces pays à « reconsidérer leur décision ».

Les conséquences financières d’un éventuel retrait

En cas de retrait, la BIDC pourrait retenir le capital versé par ces trois pays (33 millions USD). Cependant, ce montant serait insuffisant pour couvrir le montant dû par ces derniers. Fitch n’exclut donc pas de rabaisser la note de crédit de la banque si jamais cette mesure se concrétise.

Ces développements soulignent l’incertitude qui plane sur l’avenir de la CEDEAO et de la BIDC. Seul le temps dira comment ces institutions navigueront dans ces eaux troubles.