Partiaga, Kantchari et d’autres localités de la province de la Tapoa subissent un embargo imposé par les terroristes depuis plusieurs mois, affamant les populations et contrôlant les voies d’approvisionnement. La ville de Kantchari est toujours en attente la mise en place de son Bataillon d’Intervention Rapide (BIR), créé en janvier 2024.
Mois : mai 2024
Afrique du Sud : La MOEUA en mission pour les élections
À l’aube des élections générales sud-africaines, une délégation de la Mission d’observation électorale de l’Union africaine (MOEUA) a posé ses valises en terre sud-africaine. Cette initiative, sollicitée par les instances gouvernementales et la Commission électorale indépendante locale, témoigne de la volonté de transparence et d’intégrité du scrutin à venir.
Sous le leadership d’Uhuru Kenyatta
Pilotée par l’ex-président kényan, Uhuru Kenyatta, la mission se compose d’une cohorte de 60 observateurs issus de divers horizons professionnels et géographiques africains. Ces experts, mandatés pour leur compétence et leur impartialité, proviennent de plus de deux douzaines de nations, reflétant ainsi la diversité et l’unité du continent.
Par ailleurs, la MOEUA s’appuiera sur un corpus de textes juridiques et déclarations internationales pour évaluer la conformité du processus électoral. Ces documents, pierres angulaires de la démocratie et de la gouvernance en Afrique, serviront de baromètre à l’observation des pratiques électorales.
Engagement et interaction multifacettes de la MOEUA
La mission prévoit des échanges constructifs avec les acteurs étatiques, les partis en lice, ainsi que les médias et la société civile. Ces interactions, essentielles à l’analyse du climat électoral, seront aussi complétées par la collaboration avec d’autres observateurs internationaux présents sur le terrain.
Le 31 mai 2024, la MOEUA partagera ses observations préliminaires lors d’une conférence de presse à Johannesburg. Un rapport exhaustif suivra, offrant une rétrospective détaillée du scrutin, et sera également disponible pour le grand public via le portail de la Commission de l’UA.
En somme, la MOEUA s’érige en gardienne de la démocratie, garantissant l’écoute et le respect des voix des Sud-Africains dans un esprit de justice et d’équité.
Attaque Terroriste à Tabla, Niger : Un Assaut Mortel et Préoccupant
Dans une série d’événements tragiques qui ont secoué la région de Tillabéri au Niger, un groupe de plus de 30 terroristes affiliés à l’État Islamique dans le Grand Sahara (EIGS) a lancé une attaque violente contre le poste de contrôle mixte Douane-Gendarmerie de Tabla, situé à l’est de Balléyara. En effet, l’assaut, qui a eu lieu le 22 mai, a entraîné la mort de deux gendarmes et d’un civil, soulignant la menace croissante que représente l’EIGS dans la région.
L’attaque a également vu la neutralisation de deux terroristes et le pillage du poste de contrôle, marquant une escalade significative dans les activités de l’EIGS. Cette incursion, l’une des premières à l’est de Niamey et au sud de Filingué, suggère une stratégie délibérée des terroristes pour se rapprocher et potentiellement encercler la capitale, Niamey.
Le Tillabéri, déjà en proie à une intense activité terroriste, est confronté à des défis sécuritaires croissants. À l’ouest et au sud-ouest, le groupe terroriste JNIM continue de mener des opérations, tandis que l’EIGS maintient sa présence principalement au nord. Cette dynamique complexe de menaces pose un risque sérieux pour la stabilité de la région et la sécurité des populations locales.
Les autorités nigériennes et les autres membres de l’AES devront renforcer leur coopération et intensifier leurs efforts pour contrer la propagation de l’extrémisme violent et protéger les citoyens innocents de ces attaques dévastatrices. En somme, la situation au Niger reste tendue, et les réponses à ces actes de terreur doivent être à la fois immédiates et stratégiquement planifiées pour assurer une paix durable dans la région.
Arabie Saoudite et Niger renforcent leur coopération bilatérale
Niamey, 23 mai 2024 – L’Ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Niger, SE Dr. Zaid Alharbi, a rencontré aujourd’hui le Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur de la République du Niger, M. Bakary Yaou Sangaré.
Au cours de cette rencontre, les deux responsables ont discuté des relations de coopération bilatérale entre les deux pays frères, ainsi que d’autres sujets d’intérêt commun. Ils ont notamment évoqué les moyens de renforcer la coopération dans les domaines économique, commercial, culturel et sécuritaire.
L’Ambassadeur Alharbi a réaffirmé l’engagement du Royaume d’Arabie Saoudite à soutenir le développement du Niger et à contribuer à la prospérité de son peuple. Il a également salué les efforts déployés par le gouvernement nigérien pour maintenir la paix et la stabilité dans le pays.
Le Ministre Sangaré a exprimé sa gratitude au Royaume d’Arabie Saoudite pour son soutien continu au Niger. Il a souligné l’importance du partenariat entre les deux pays et a réaffirmé la volonté du Niger de renforcer davantage cette coopération.
La rencontre entre l’Ambassadeur Alharbi et le Ministre Sangaré s’inscrit dans le cadre des relations fortes et historiques entre le Royaume d’Arabie Saoudite et le Niger. Les deux pays coopèrent étroitement dans plusieurs domaines, notamment l’économie, le commerce, l’investissement, l’éducation et la santé.
La rencontre entre l’Ambassadeur Alharbi et le Ministre Sangaré a été une nouvelle occasion de réaffirmer l’excellence des relations entre le Royaume d’Arabie Saoudite et le Niger. Les deux parties ont exprimé leur volonté de continuer à renforcer leur coopération dans tous les domaines d’intérêt commun.
La Russie ouvrira des ambassades au Soudan du Sud et au Niger
Moscou, 23 mai 2024 – Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé aujourd’hui que la Russie envisage d’ouvrir des ambassades au Soudan du Sud et au Niger. Cette décision s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par Moscou pour renforcer ses relations avec les pays africains.
« Nous sommes en train d’examiner la question de l’ouverture d’ambassades au Soudan du Sud et au Niger », a déclaré M. Lavrov lors d’une conférence de presse. « Ce sont des pays importants de la région et nous pensons qu’il est important d’avoir une présence diplomatique plus forte dans ces pays. »
En effet, l’ouverture d’ambassades au Soudan du Sud et au Niger renforcerait la présence diplomatique de la Russie en Afrique. La Russie a actuellement 41 ambassades en Afrique, ce qui est moins que la Chine et les États-Unis.
Le Soudan du Sud est le plus jeune pays du monde, ayant obtenu son indépendance du Soudan en 2011. Le pays est riche en ressources naturelles, mais il est également aux prises avec la pauvreté et la corruption. Le Niger est un pays enclavé d’Afrique de l’Ouest. C’est l’un des pays les plus pauvres du monde et il est également confronté à des problèmes de sécurité importants.
L’annonce de M. Lavrov intervient alors que la Russie cherche à renforcer ses liens avec les pays africains. Moscou a récemment intensifié ses efforts diplomatiques et économiques sur le continent. En 2019, la Russie a organisé le premier sommet Russie-Afrique, qui a également réuni des dirigeants de 54 pays africains.
L’expansion de la présence diplomatique de la Russie en Afrique est susceptible de susciter des inquiétudes de la part des puissances occidentales. En outre, les États-Unis et l’Union européenne ont accusé la Russie d’ingérence dans les affaires intérieures des pays africains et de propagation de la désinformation.
Cependant, les pays africains ont salué les efforts de la Russie pour renforcer ses liens avec le continent. Ils ont salué l’investissement russe dans les infrastructures et le développement économique.
L’ouverture d’ambassades au Soudan du Sud et au Niger est un nouveau signe de l’engagement croissant de la Russie envers l’Afrique. Il reste à voir si cette nouvelle présence diplomatique se traduira par des changements concrets sur le terrain.
Tchad: Investiture à N’Djamena renforce les liens entre africains
Le Premier ministre libyen, Abdelhamid Al-Dabaiba, s’est entretenu avec le Premier ministre nigérien, Ali Lamine Zein, lors de l’investiture du président de la République du Tchad, Mohamed Idriss Deby, à N’Djamena, la capitale tchadienne. La réunion a eu lieu en marge de l’événement, en présence du chef d’état-major libyen, Mohamed Al-Haddad.
Les deux dirigeants ont examiné la situation dans la région et ont discuté de la nécessité de traiter plusieurs dossiers communs entre leurs pays respectifs. Zein a également invité Al-Dabaiba à se rendre au Niger pour renforcer les relations bilatérales.
Par ailleurs, l’investiture de Mohamed Idriss Deby a été un moment significatif pour le continent africain. Dans son discours de prestation de serment, le président tchadien a salué la participation des pays africains à cet événement. Il a souligné les liens d’amitié et de coopération qui unissent les nations africaines, ainsi que l’importance de la stabilité sur le continent.
La cérémonie d’investiture s’est déroulée au Palais de la Culture et des Arts de N’Djamena, en présence d’un grand nombre de dirigeants de pays arabes et africains. En somme, cet événement a renforcé les relations diplomatiques et la coopération entre les nations africaines, témoignant de leur engagement en faveur de la paix et du développement sur le continent.
Rappelons que Le 6 mai 2024, le premier tour de l’élection présidentielle au Tchad a eu lieu, mettant en compétition dix candidats. Parmi eux figuraient Mahamat Idriss Deby, fils du défunt président, et Succès Mastra, son opposant devenu Premier ministre. Selon les résultats officiels, Mahamat Idriss Deby est proclamé vainqueur avec 61,03 % des suffrages. Cependant, Succès Mastra avec 18,53 % a contesté cette victoire au premier tour du président tchadien.
Srebrenica : l’ONU crée une Journée commémorative
New York, 23 mai 2024— L’Assemblée générale de l’ONU a adopté aujourd’hui une résolution créant une journée internationale de commémoration du génocide de Srebrenica, en Bosnie-Herzégovine, malgré l’opposition de la Serbie.
Cette décision a été prise à l’issue d’un vote serré avec 84 voix pour, 19 contre et 68 abstentions. La résolution, parrainée par l’Allemagne et le Rwanda, deux pays ayant subi des génocides au XXe siècle, a pour objectif de rendre hommage aux victimes du massacre de Srebrenica et de promouvoir l’éducation et la sensibilisation à la prévention des atrocités futures.
Le génocide de Srebrenica a eu lieu en juillet 1995 pendant la guerre de Bosnie. Après l’invasion de la ville, déclarée zone de sécurité par l’ONU, les forces serbes de Bosnie ont tué plus de 8 000 hommes et garçons musulmans. Ce massacre est l’un des pires crimes de l’histoire de l’Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.
La Serbie a condamné la résolution, le qualificatif de « tentative de réécriture de l’histoire ». Le pays a toujours nié toute responsabilité dans le génocide, affirmant que ses forces n’ont fait que réprimer une insurrection musulmane.
Malgré l’opposition serbe, l’adoption de cette résolution est une étape importante pour la reconnaissance et la commémoration du génocide de Srebrenica. La journée internationale de commémoration aura lieu chaque année le 11 juillet, date du début du massacre.
Cette journée est l’occasion de se souvenir des victimes et de leur rendre hommage, mais aussi de réaffirmer notre engagement à lutter contre toutes les formes d’intolérance et de discrimination. Elle doit également servir de rappel des dangers du déni et de l’importance de la justice et de la réconciliation.
Burkina : Plus de 140 suspects interpellés et 58 armes saisies
Ouagadougou, le 23 mai 2024 – Des opérations de sécurisation menées à Ouagadougou entre mars et avril 2024 ont permis d’obtenir des résultats probants dans la lutte contre la criminalité et le terrorisme. Plus de 140 suspects ont été interpellés, dont 10 pour des faits de terrorisme, et 58 armes ont été saisies.
Démantèlement de réseaux criminels
Ces opérations, conduites par la Coordination Opérationnelle pour la Sécurisation de la Ville de Ouagadougou, ont permis de démanteler plusieurs réseaux criminels opérant dans la capitale. Parmi les résultats notables, on peut citer le démantèlement d’un réseau de six auteurs présumés de braquages à Tampouy, d’un réseau de cambrioleurs à Saaba, et d’un groupe de voleurs à mains armées à Nonsin.
Au cours de ces opérations, les forces de sécurité ont également procédé à des contrôles intensifs, permettant de contrôler 744 427 personnes, de fouiller 136 maisons et 115 091 véhicules. Outre les armes saisies, les opérations ont permis de récupérer 26 boules de chanvre indien, 1750 barriques de cyanure, du matériel de fonte de minéraux, 30 sacs de charbon fin, 5 tonnes de fer à béton et 70 véhicules.
Par ailleurs, le ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS) salue la collaboration des populations et les encourage à continuer à dénoncer les cas suspects aux numéros verts suivants : 16, 17, 1010, 18 et 199.
En somme, ces résultats encourageants démontrent la détermination des autorités burkinabè à lutter contre l’insécurité et à assurer la sécurité des populations. Les opérations de sécurisation se poursuivront dans les différents quartiers de Ouagadougou et sur l’ensemble du territoire national.
La santé mentale : un enjeu crucial pour notre bien-être
Longtemps négligée, la santé mentale s’impose aujourd’hui comme un enjeu majeur de santé publique. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), environ 116 millions de personnes en Afrique souffrent de troubles mentaux. Cela représente 17% de la population adulte du continent.
Parmi les troubles mentaux les plus courants en Afrique, on trouve :
- La dépression: La dépression est le trouble mental le plus répandu en Afrique, touchant environ 30 millions de personnes.
- L’anxiété: Les troubles anxieux touchent environ 26 millions de personnes en Afrique.
- Les troubles psychosociaux: Les troubles psychosociaux, tels que le stress post-traumatique et les troubles du comportement alimentaire, sont également très répandus en Afrique.
- Les troubles neurologiques: Les troubles neurologiques, tels que l’épilepsie et la démence, touchent environ 10 millions de personnes en Afrique.
L’OMS estime que le fardeau des troubles mentaux en Afrique va augmenter dans les années à venir. Cela est dû à un certain nombre de facteurs, notamment la croissance démographique, l’urbanisation, la pauvreté et les conflits.
Les causes des troubles mentaux sont multiples et complexes. Elles incluent des facteurs génétiques, biologiques, environnementaux et psychologiques. Le stress, les traumatismes, la pauvreté et la discrimination peuvent tous jouer un rôle dans le développement de troubles mentaux.
Les conséquences des troubles mentaux peuvent être graves. Ils peuvent affecter la capacité d’une personne à travailler, à étudier et à entretenir des relations. Ils peuvent également augmenter le risque de suicide et de toxicomanie.
Malgré l’importance de la santé mentale, il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la prise en charge des personnes qui en souffrent. L’accès aux soins est souvent insuffisant et les traitements peuvent être coûteux. De plus, la stigmatisation associée aux troubles mentaux peut dissuader les gens de demander de l’aide.
Il est donc urgent de prendre des mesures pour améliorer la santé mentale de la population. Cela passe par la sensibilisation aux troubles mentaux, la lutte contre la stigmatisation et l’augmentation de l’accès aux soins. Il est également important de promouvoir des modes de vie sains et de créer des environnements favorables à la santé mentale.
Attaque dans le camp militaire de Boni : 7 soldats tués
Dans la soirée du 20 mai, une offensive d’envergure a secoué la quiétude du camp militaire de Boni, situé non loin de Makalondi, dans le département de Torodi, région de Tillabéri, jouxtant la frontière burkinabè.
Une horde estimée entre deux cent cinquante et quatre cents combattants affiliés à la Katiba Hanifa, branche de la nébuleuse JNIM, a lancé une attaque fulgurante contre le camp. Après un affrontement acharné, les assaillants ont réussi à s’emparer du site, le dépouillant de ses ressources. L’assaut a coûté la vie à sept vaillants soldats et a laissé derrière lui un sillage de blessés.
Par ailleurs, un véhicule, pris de panique, a rencontré son destin face à un engin explosif improvisé, exacerbant l’atmosphère déjà lourde, bien que les détails de cet incident restent flous.
Les signes avant-coureurs de cette tragédie se manifestaient déjà, avec des mouvements suspects repérés aux abords de Bakanou et Bomanga. Malgré l’alerte donnée par un officier de police concernant une attaque imminente, les autorités n’ont pas déployé à temps renfort nécessaire pour contrecarrer les plans des terroristes.
En somme, cette opération témoigne d’une recrudescence des actions de grande envergure menées par des groupes terroristes, une tendance inquiétante qui s’inscrit dans la continuité des événements tragiques survenus récemment à Tawori.