mai 2024 - Page 6 sur 10 - Journal du niger

Le Forum Schuman d’Abuja trace la route pour la Défense

Abuja, le carrefour de la sécurité, a brillamment accueilli, le 15 mai 2024, un événement précurseur d’envergure internationale : le Forum Schuman d’Abuja. Placé sous le thème « Renforcer la sécurité par le partenariat », cet événement a constitué un jalon essentiel dans le renforcement des liens entre l’Afrique de l’Ouest et l’Europe.

Par ailleurs, une pléiade d’experts en sécurité, d’universitaires et d’acteurs de la société civile s’est rassemblée au Centre national de lutte contre le terrorisme afin de débattre des défis sécuritaires régionaux, soulignant ainsi l’importance capitale des alliances avec l’Union Européenne pour le Nigeria et ses pays voisins.

En outre, le forum a été le théâtre de dialogues stratégiques, jetant les bases des discussions approfondies prévues lors du principal Forum Schuman à Bruxelles. L’objectif étant de forger une plateforme solide pour les enjeux sécuritaires pressants de l’Afrique de l’Ouest.

De plus, Charlie Stuart, représentant de l’UE, a éclairé l’assemblée sur la nécessité d’ajuster la coopération à chaque contexte national, mettant en exergue le développement économique comme fondement de la sécurité. Parallèlement, l’ambassadeur Abdel-Fatau Musah a évoqué les initiatives de la CEDEAO visant à contrer la menace terroriste.

De surcroît, les débats ont exploré la nécessité de redéfinir l’architecture sécuritaire face à l’escalade de la menace dans le Sahel et sa diffusion vers les États côtiers. L’Union Européenne s’est révélée être un partenaire indispensable dans l’élaboration de cette nouvelle dynamique sécuritaire.

En conclusion, les perspectives dégagées lors de ce forum d’Abuja constitueront un socle pour les échanges à Bruxelles, avec la ferme intention de renforcer les partenariats transcontinentaux pour une Afrique de l’Ouest plus sûre et plus stable. Cette rencontre a donc marqué un pas significatif vers une collaboration accrue, promettant des avancées notables dans la quête d’une sécurité durable pour la région.

Niger : Relance économique par la Banque Mondiale

Dans un élan de soutien sans précédent, la Banque Mondiale a annoncé une initiative majeure pour le Niger, marquant le début d’une ère nouvelle pour le développement national. En effet, Cette mesure, initiée par Han Fraeters, le Responsable des opérations pour le Niger, signale une relance significative des projets de développement et une préparation active de nouvelles initiatives.

La Banque Mondiale donne un coup d’accélérateur aux Projets du Niger

Par ailleurs, la Banque Mondiale a mis en lumière son plan d’action stratégique, visant à accélérer la mise en œuvre des projets existants et à en introduire de nouveaux. Parmi les mesures clés, l’institution a priorisé la finalisation rapide de 107 contrats en attente, ainsi que l’optimisation des procédures de remboursement et de financement.

Pour garantir une efficacité maximale, la Banque Mondiale insiste sur une coordination accrue et un suivi méticuleux des projets. Les équipes doivent fournir des rapports hebdomadaires qui détaillent les progrès réalisés, finalisent les contrats et effectuent les transactions financières, garantissant ainsi une transparence et une responsabilité exemplaires.

La reprise des décaissements par la Banque Mondiale constitue un engagement ferme envers le Niger, reflétant la volonté de l’institution de se tenir aux côtés du pays dans sa quête de progrès. En somme, cette décision promet de catalyser des avancées significatives dans des domaines essentiels tels que l’éducation, la santé, l’agriculture et les infrastructures, posant les jalons d’un avenir prospère pour le Niger.

Élan Africain : Innovation et unité pour l’Avenir

Lors de la retraite annuelle de la Division de la planification stratégique, de la surveillance et des résultats du SPORD, le Secrétaire exécutif Claver Gatete a rejoint le personnel pour réaffirmer l’engagement collectif envers le mandat de la Commission Économique pour l’Afrique (ECA).

L’unité et l’innovation : Un engagement renouvelé pour les Agendas 2030 et 2063

“Quels que soient nos titres, nous sommes unis pour réaliser le mandat principal de l’ECA pour le développement socio-économique de l’Afrique à travers les Agendas 2030 et 2063,” a déclaré Gatete. Cette déclaration souligne l’importance de la collaboration et de l’unité dans la poursuite des objectifs de développement durable et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine.

Par ailleurs, Gatete a mis en lumière le rôle vital joué par chaque membre du SPORD dans le suivi de la mise en œuvre des projets, en garantissant la qualité et en favorisant la cohérence à l’échelle du système. “Vous jouez tous un rôle crucial… Favorisons des moyens innovants pour relever les défis et produire des résultats pour les États membres,” a-t-il encouragé.

L'unité et l'innovation sont devenues les moteurs du développement socio-économique de l'Afrique, guidés par l'ECA et les Agendas 2030/2063Le Secrétaire exécutif a également souligné le rôle du SPORD dans l’alignement des contributions de l’ECA au Sommet du futur et dans l’adressage des problèmes ayant un impact sur les pays. Il a mentionné les Régimes de Valeur Compétitive (RVC) comme un moyen d’attirer les investissements du secteur privé dans des domaines clés tels que la technologie, l’innovation, la gestion de la dette et la gouvernance mondiale.

En conclusion, Gatete a souligné l’importance de l’engagement individuel et de l’unité “dans nos divers rôles pour atteindre le mandat principal de l’ECA et le cheminement vers le développement socio-économique de l’Afrique.”

Cap sur l’avenir : un Niger uni et prospère

Dans la capitale du Niger, une réunion de haut niveau s’est tenue ce mercredi, marquant un moment clé dans l’administration territoriale du pays. Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, à la tête de l’État, a accueilli avec solennité les dirigeants des huit régions nationales.

Renforcement des stratégies régionales

En effet, le Général de Brigade Mohamed Toumba, éminent Ministre d’État, a mené cette assemblée de gouverneurs récemment investis. Ils ont exposé un bilan de leurs initiatives et les obstacles rencontrés depuis leur nomination en août dernier.

La présence notable du commandement supérieur de la sécurité nationale souligne l’importance de cette audience. Elle reflète l’engagement des autorités à renforcer la gouvernance locale et le développement régional.

Le Président Tiani orchestre un dialogue stratégique avec les gouverneurs pour dynamiser la gouvernance pour l'avenir du NigerUn échange constructif pour l’avenir du Niger

L’initiative du Président Tiani vise à instaurer un échange continu avec les autorités régionales, afin d’assurer une compréhension approfondie des conditions locales et l’efficacité des politiques publiques. Par conséquent, l’accent est mis sur une gouvernance attentive aux besoins régionaux, avec l’objectif de valoriser les atouts locaux et de stimuler un progrès équilibré et pérenne à travers le pays.

En outre, les discussions ont permis de faire le point sur la situation actuelle des territoires, d’identifier les principaux enjeux de sécurité, de développement socio-économique et de gouvernance, et de tracer des lignes directrices pour l’avenir. Enfin, l’engagement du Président Tiani envers l’établissement d’une gouvernance participative souligne sa volonté de répondre avec efficacité aux aspirations des citoyens.

Le Niger redéfinit sa Coopération avec les États-Unis

Lors d’une rencontre empreinte de gravité, le Général de Corps d’Armée Salifou Mody, occupant les fonctions de Ministre d’État ainsi que de Ministre de la Défense Nationale pour la République du Niger, a accueilli une éminente délégation venue des États-Unis.  Christopher Maier, Secrétaire Adjoint à la Défense pour les Opérations Spéciales et les Conflits de Faible Intensité, dirigeait cette délégation, avec à ses côtés le Général de Corps d’Armée Dagvin Anderson, chargé du développement des Forces Interarmées au sein du Département de la Défense des États-Unis.

Par ailleurs, Il est crucial de reconnaître l’importance de cette visite, survenue exactement deux mois après la décision historique du Niger de mettre fin aux accords permettant la présence militaire américaine sur son territoire. Cette rencontre de haut niveau, la première depuis cette rupture diplomatique, représente un point de bascule pour les relations entre les deux nations.

La délégation avait pour mission principale de présenter au Ministre d’État un plan détaillé pour le retrait progressif des troupes américaines du Niger. Les négociations à venir, d’une importance cruciale, verront la participation d’experts militaires nigériens pour assurer un désengagement fluide, tout en maintenant l’ordre public et la sécurité nationale, conformément aux délais établis.

Ce sommet est un jalon majeur, non seulement dans l’évolution de la coopération militaire entre le Niger et les États-Unis, mais il annonce aussi une nouvelle ère de souveraineté accrue pour le Niger, témoignant de sa volonté de poursuivre une politique de défense indépendante et résolue. Cependant , comment cela pourrait-il influencer la dynamique régionale en matière de sécurité et de développement économique?

Burkina Faso inaugure sa Journée dédiée aux traditions

Dans un élan de reconnaissance de son riche patrimoine culturel, le Burkina Faso a marqué l’histoire en instituant le 15 mai comme la “Journée des coutumes et des traditions”. Cette initiative, annoncée par le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président de la Transition et Chef de l’État, s’inscrit dans le cadre du mois du Patrimoine burkinabè.

Par ailleurs, lors de sa visite au Musée national, le Président TRAORÉ a souligné l’importance de cette journée qui symbolise la quête du peuple burkinabè pour une identité authentique, la paix et une souveraineté inébranlable. Il a mis en lumière la nécessité d’une introspection collective pour redécouvrir et valoriser les valeurs ancestrales de solidarité, de paix, de tolérance, de rigueur et de combativité qui sont l’épine dorsale de la société burkinabè.

Célébration de l'identité et des valeurs burkinabè avec la première 'Journée des coutumes et des traditions' initiée par le Président TRAORÉCette célébration est une invitation à tous les Burkinabè et amis du Burkina Faso à renouer avec leurs racines en visitant les sites emblématiques du patrimoine national. Le Président espère que cette démarche permettra à chacun de se réapproprier l’histoire et la culture foisonnante du pays, renforçant ainsi l’unité nationale face aux défis contemporains.

En somme, le 15 mai se veut donc une journée de réflexion et de célébration, un moment privilégié pour honorer et transmettre les coutumes et traditions qui constituent le socle de l’identité burkinabè.

Corridor Abidjan-Lagos : L’élan vers l’intégration ouest-africaine

Accra, Ghana – La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en étroite collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD), a inauguré un atelier de validation des résultats de l’étude de l’Initiative de développement spatial (IDS) pour le corridor Abidjan-Lagos. Cet événement crucial, qui se déroule du 14 au 16 mai 2024, marque une étape décisive dans la concrétisation d’un projet ambitieux visant à renforcer l’intégration et le développement économique de la région.

Un rassemblement d’experts pour façonner l’avenir

Durant ces trois jours, Accra devient le point de convergence pour des experts issus du Département des Infrastructures de la CEDEAO, de l’Unité de Préparation et de Développement des Projets (PPDU), ainsi que des représentants des Ministères des Infrastructures des pays concernés. Des délégués de la BAD, de l’Union Européenne, de l’UEMOA, de la BIDC, de la Banque mondiale, d’AFEXIMBANK et de la BOAD sont également présents pour discuter des résultats de l’étude IDS.

L’objectif de cette réunion est de débattre d’une feuille de route détaillée pour le développement du corridor, en tenant compte des aspects économiques, sociaux, environnementaux et logistiques. Par ailleurs,  cette feuille de route servira de levier pour obtenir le financement et le soutien nécessaires des organisations internationales, des gouvernements et des investisseurs privés.

Projet transformateur du Corridor Abidjan-Lagos, un catalyseur d'intégration et de développement économique en Afrique de l'Ouest.Des Objectifs multidimensionnels pour un impact durable

L’étude IDS aspire à libérer le potentiel économique de la région, à assurer la visibilité commerciale du projet, et à établir des chaînes de valeur économiques et industrielles robustes. Elle propose également des outils et une méthodologie pour une analyse économique approfondie, un mécanisme de consensus entre les parties prenantes, un éclairage sur les arrangements institutionnels et des évaluations socio-économiques des projets prioritaires.

En outre , M. Sediko DOUKA, Commissaire de la CEDEAO chargé des Infrastructures, a souligné l’importance du projet d’autoroute du Corridor Abidjan-Lagos, le qualifiant de « corridor de développement ». Il a mis en avant son rôle catalyseur pour le déploiement de secteurs clés tels que le commerce, l’industrie, l’agriculture, l’énergie, l’environnement, les TIC et le tourisme.

Le Corridor Abidjan-Lagos : une artère vitale pour l’Afrique de l’Ouest

Engr. Ibi TERNA M., président du comité d’experts, a exhorté tous les acteurs publics et privés à s’engager dans la réalisation de cette vision qui promet de transformer durablement le paysage économique de l’Afrique de l’Ouest.

Le projet de construction du corridor, une autoroute supranationale de 1 028 km, est une composante essentielle du réseau routier transafricain. Il reliera des centres urbains majeurs et des ports, favorisant ainsi le commerce et l’intégration régionale. Le corridor servira également de lien maritime pour les pays enclavés, en se connectant à d’autres axes majeurs.

Projet transformateur du Corridor Abidjan-Lagos, un catalyseur d'intégration et de développement économique en Afrique de l'Ouest.Corridor : Une priorité régionale alignée sur la Vision 2050 de la CEDEAO

Le corridor figure parmi les priorités de la CEDEAO et fait partie du Plan d’action prioritaire du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) de l’Union africaine. Les objectifs principaux incluent aussi la facilitation du mouvement des personnes et des marchandises et l’accélération du commerce et des transports régionaux et internationaux.

À terme, le corridor de transport se transformera en un véritable corridor de développement, stimulant les investissements, le développement durable et la réduction de la pauvreté dans la région, incarnant ainsi l’esprit de la « Vision 2050 » de la CEDEAO.

Prise en charge des frais de scolarité à l’étranger des Nigériens

Dans le souci d’améliorer les conditions d’études des jeunes Nigériens, le gouvernement de transition a annoncé, lors du Conseil des ministres du 14 mai 2024, deux mesures phares qui marquent un tournant décisif pour l’enseignement supérieur du pays. En effet, la prise en charge des frais de scolarité à l’étranger représente un soulagement financier significatif pour les étudiants.

Le Président de la transition, le Général Abdourahamane Tiani, a déclaré que le gouvernement prendra désormais en charge les frais de scolarité des étudiants nigériens poursuivant leurs études à l’étranger, une initiative visant à alléger le fardeau financier pesant sur les épaules des étudiants et de leurs familles, leur permettant ainsi de se consacrer entièrement à l’excellence académique.

Par ailleurs, le gouvernement a mis en place un dispositif garantissant un approvisionnement régulier en denrées alimentaires dans les universités du Niger. Cette mesure, issue d’un marché public national ouvert par appel d’offres, est conçue pour assurer une alimentation saine et stable, contribuant à l’amélioration des conditions de vie et d’étude des étudiants.

Ces initiatives, qui témoignent de l’engagement du gouvernement de transition en faveur de l’éducation, constituent une base solide pour le développement socio-économique durable du Niger. En investissant dans le potentiel des jeunes, le Niger se prépare à relever les défis de demain avec une génération éduquée et bien nourrie. Ne pourrait-on pas considérer ces mesures comme un pas vers l’autonomisation des jeunes Nigériens ?

Dialogue inter-malien, un pas décisif vers la paix et la réconciliation

Bamako —Dans une démarche résolue vers la pacification et l’unité nationale, le Mali, sous l’égide du Président de la Transition, le Colonel Assimi GOÏTA, a lancé un ambitieux processus de dialogue inter-malien. Par ailleurs, cette initiative, annoncée lors d’une adresse solennelle à la Nation le 31 décembre 2023, se présente comme une clé de voûte pour la résolution des conflits internes, privilégiant les mécanismes endogènes et écartant toute ingérence extérieure.

Le lancement de la phase opérationnelle du dialogue

En outre, le coup d’envoi de la phase opérationnelle a été donné le 2 avril 2024, marquant le début d’une série de rencontres orchestrées par le Comité de Pilotage. Ces dernières ont réuni une mosaïque d’acteurs nationaux : institutions républicaines, autorités coutumières, leaders religieux, formations politiques et représentants de la société civile, avec une attention particulière portée aux femmes et à la jeunesse.

De même, les assises consultatives, tenues du 13 au 15 avril dans 763 communes et du 20 au 22 avril à Bamako ainsi que dans les 19 régions administratives, se sont distinguées par leur caractère participatif et inclusif. La mobilisation nationale a été forte, chaque composante de la société ayant eu l’opportunité d’apporter sa pierre à l’édifice des discussions.

De surcroît, la phase nationale du Dialogue s’est démarquée par une participation exceptionnelle, témoignant de la représentativité des délégués issus de divers horizons de la société malienne. Les régions, le district de Bamako, la diaspora, les réfugiés, les universités, les syndicats et les milieux d’affaires ont tous répondu présents.

Finalement, ce processus de dialogue illustre la détermination du peuple malien à forger, de l’intérieur, les solutions aux multiples défis qui freinent son élan vers le progrès et le développement. En adoptant une démarche inclusive et participative, le Mali s’engage fermement sur le chemin de la consolidation de la paix et œuvre pour l’avènement d’un avenir stable et prospère, promesse d’harmonie pour l’ensemble de ses citoyens.

Éducation en Afrique : Entre héritage colonial et quête d’identité

Dans une remise en question audacieuse de l’héritage éducatif français sur le continent africain, Ndiaye Bocar Niang, écrivain sénégalais et entrepreneur visionnaire, lance un débat houleux avec son essai “L’école française : l’arme de destruction massive”. L’ouvrage, qui a vu le jour le 11 mai 2024, est rapidement devenu le centre d’une controverse intellectuelle, interrogeant la pertinence et l’impact du système éducatif hérité de la colonisation.

Une critique acérée de l’influence coloniale

En effet, Niang, dans son analyse, soutient que l’éducation coloniale a créé un fossé entre les Africains et leurs racines culturelles et linguistiques. Il argumente que le système favorise une assimilation passive à la culture occidentale au détriment de l’innovation et de l’autonomie intellectuelle. En plus, pour lui, il est impératif de réhabiliter les savoirs traditionnels et les langues locales, les considérant comme des piliers de la connaissance et de la pensée critique.

Ndiaye Bocar Niang appelle à la révolution éducative

Par ailleurs, l’auteur interpelle sur la nécessité de réaligner les programmes scolaires avec l’histoire et la culture africaines. Il prône une transformation radicale de l’éducation, visant à servir les intérêts africains et à promouvoir une émancipation intellectuelle. Niang met également en lumière le rôle essentiel des enseignants et intellectuels africains dans la préservation et la transmission des connaissances et valeurs indigènes.

Toutefois, Niang exprime des réserves quant à la formation des éducateurs africains, souvent calquée sur des modèles occidentaux, ce qui, selon lui, bride leur capacité à transmettre efficacement le patrimoine autochtone.

En outre, publié par LEA Service, “L’école française : l’arme de destruction massive” est un appel à la réflexion, étayé sur 163 pages. Niang, puisant dans son expérience personnelle de l’école française, y dépeint aussi  un tableau provocateur qui ne manquera pas de stimuler le débat sur l’avenir de l’éducation en Afrique.

Avec ce premier livre, Ndiaye Bocar Niang s’établit comme une voix incontournable dans le discours sur l’éducation africaine, invitant ainsi à une introspection collective pour un avenir où l’éducation serait le socle d’une innovation authentiquement africaine.