mai 2024 - Page 7 sur 10 - Journal du niger

Le Niger exclut le Bénin du transport de fret à Lomé

Dans un mouvement qui pourrait signaler une escalade des tensions régionales, le gouvernement du Niger a annoncé une décision controversée qui exclut le Bénin du transport de fret via le port de Lomé, au Togo. Cette mesure, qui semble renforcer les liens entre le Niger et le Togo, pourrait potentiellement déclencher une crise majeure avec le Bénin.

Un accord bilatéral exclusif dans  le transport de fret 

Selon les informations émanant du ministère des Transports et de l’Equipement du Niger, l’enlèvement du fret nigérien au port de Lomé est désormais exclusivement réservé aux véhicules immatriculés au Niger et au Togo. Cette décision s’appuie sur un accord bilatéral de transport routier entre le Niger et le Togo, mettant ainsi à l’écart les transporteurs béninois.

Le Port de Lomé : une artère vitale pour le Niger

Le port de Lomé joue un rôle crucial en tant que principale porte d’entrée maritime pour le Niger, rendant la décision du gouvernement nigérien particulièrement significative. Elle soulève aussi des questions sur l’impact économique que cette exclusion pourrait avoir sur le Bénin, un acteur clé dans le transport de fret dans la région.

Le communiqué du ministère nigérien précise néanmoins qu’en cas de forte demande, des exceptions pourraient être accordées. Les véhicules immatriculés au Burkina Faso, au Mali et au Ghana pourraient se voir octroyer une autorisation spéciale par le ministre des Transports et de l’Equipement pour participer à l’enlèvement du fret.

Transport de fret : Vers une réponse du Bénin ?

La réaction du Bénin à cette exclusion reste à observer, car cela risque de dégénérer dans les jours à venir. Les observateurs régionaux et internationaux suivront de près les implications de cette décision pour les relations commerciales et diplomatiques entre le Niger, le Bénin et le Togo.

Un précédent inquiétant ?

En somme , cette situation met en lumière les défis de la coopération régionale en Afrique de l’Ouest et pose la question de savoir si d’autres pays suivront l’exemple du Niger en adoptant des politiques commerciales plus protectionnistes.

La décision du Niger de restreindre l’accès au fret à Lomé souligne la complexité des relations économiques et politiques en Afrique de l’Ouest. Alors que le Niger et le Togo renforcent leur partenariat, le Bénin se retrouve dans une position délicate, et l’avenir des échanges commerciaux dans la région reste incertain.

Tansila : Une riposte des VDP fait chuter 33 terroristes

Hier soir, dans l’obscurité menaçante qui enveloppait Tansila, un groupe de braves connus sous le nom de Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) a fait face à une horde d’assaillants sans foi ni loi. Vers 17h30, alors que le soleil déclinait à l’horizon, des hommes armés, lourdement équipés de trois pick-up et de motos, ont lancé une offensive brutale contre la position des VDP.

Cependant, loin d’être pris au dépourvu, les VDP, alertés et prêts au combat, ont répondu avec une vigueur qui a fait écho à travers les plaines de la province. Dans un élan de courage et de détermination, ils ont repoussé l’assaut avec une force implacable, neutralisant pas moins de 33 terroristes.

Au milieu des détonations et du chaos, les VDP ont réussi à saisir un arsenal de guerre abandonné par les fuyards : une mitrailleuse de type PKMS, trois motos et un tricycle, trophées de leur résistance farouche.

La lâcheté des assaillants en déroute a terni cette  victoire. Car,  dans un acte de désespoir, ils ont ouvert le feu aveuglément sur des innocents. La violence aveugle a fauché six âmes pures, des enfants, et blessé un autre enfant, rapportent les autorités sécuritaires.

Dans l’affrontement, un membre des VDP a également subi des blessures, ce qui rappelle à tous le prix du courage face à l’adversité.

Cette épopée transcende la simple victoire ; elle incarne l’élan d’une communauté unie par la force de son courage, défendant avec ferveur ses convictions, son sol sacré et son destin. Les valeureux VDP de Tansila, par leur geste héroïque, ont inscrit leur légende dans l’éternité, témoignant que l’éclat de l’espoir brille inextinguible, même dans la nuit la plus sombre de la terreur.

Un nouveau chapitre pour un monument historique de Casablanca

Casablanca, Maroc – Dans un geste symbolique marquant à la fois le respect du patrimoine et la réinvention culturelle, la célèbre “cathédrale” du Sacré-Cœur de Casablanca est sur le point de connaître une transformation historique.

Hommage à Touria Jabrane : l’Église Historique de Casablanca métamorphosée en centre culturel

Le nom de ce monument emblématique, qui a longtemps dominé le paysage urbain, changera pour devenir la Maison des arts Touria Jabrane. Ce nouveau nom rend hommage à l’illustre actrice et ancienne ministre de la culture marocaine, Touria Jabrane. La ville reconnaît ainsi son impact significatif sur les arts et la culture du pays.

Construite dans les années 1930 par l’architecte français Paul Tournon, la cathédrale du Sacré-Cœur a été la principale église de Casablanca pendant le protectorat français, qui s’étendait de 1912 à 1956. Avec son architecture imposante et ses vitraux colorés, elle a servi de lieu de culte et de rassemblement pour la communauté chrétienne locale.

Cependant, dans les années 1970, après le départ de la grande majorité des chrétiens de la ville, l’église a été désacralisée. Depuis lors, elle a traversé diverses phases, servant parfois de lieu d’exposition ou de salle de concert, mais sans jamais trouver une vocation permanente qui honore son héritage.

De Sanctuaire spirituel à Bastion de l’Art : la Mutation de la cathédrale du Sacré-Cœur

La communauté artistique et les habitants de Casablanca accueillent avec enthousiasme la décision de transformer ce lieu en Maison des arts Touria Jabrane. Ils aspirent à ce que ce changement de nom et de fonction crée un espace dédié à la culture. Un lieu où les arts pourront prospérer et où l’on pourra célébrer l’héritage de Touria Jabrane, reconnue pour son dévouement à l’art et à la culture marocains.

La rénovation de la cathédrale en un centre culturel moderne est un projet ambitieux qui promet de revitaliser non seulement le bâtiment lui-même, mais aussi la scène artistique de Casablanca. La Maison des arts Touria Jabrane deviendra sans doute un lieu incontournable pour les expositions, les performances et les rencontres culturelles, contribuant ainsi à la richesse et à la diversité de la vie culturelle marocaine.

En rénovant et en redéfinissant ce joyau architectural, Casablanca montre une fois de plus qu’elle est une ville tournée vers l’avenir, tout en restant profondément ancrée dans le respect de son passé. La “cathédrale” du Sacré-Cœur, désormais Maison des arts Touria Jabrane, est prête à entamer son nouveau rôle de gardienne de l’art et de la culture au cœur de la métropole.

Opération antifraude : Un faussaire de billets capturé à Zinder

La semaine dernière, le Service Inter-régional de la Police Judiciaire (SIRPJ) de Zinder a réalisé un coup de filet majeur qui a abouti à l’arrestation d’un individu impliqué dans la contrefaçon de monnaie. Effectivement, les policiers ont arrêté ce citoyen nigérien en possession d’une quantité significative de faux billets de francs CFA et de dollars américains.

Par conséquent, les enquêteurs du SIRPJ ont lancé l’opération après avoir reçu des renseignements précis et, suite à une enquête approfondie, ils ont localisé et arrêté le suspect. D’ailleurs, ce dernier, connu pour son commerce de mercure et son expertise dans la production de fausse monnaie, est originaire de Mai Gatari au Nigeria. De plus, il a avoué se fournir en mercure et autres composants nécessaires à la contrefaçon à Kano, avant de les distribuer sur le marché.

En outre, la fouille du faussaire a révélé les éléments suivants : 212 faux billets de 10.000 FCFA, totalisant 2.120.000 FCFA ; 135 faux billets de 100 dollars, équivalant à 8.775.000 FCFA ; un flacon de mercure blanc ; un téléphone portable Infinix ; une carte bancaire Moniepoint du Nigeria.

En somme, le Procureur de la République de Zinder a présenté le faussaire aux médias, soulignant l’importance de son arrestation dans la lutte contre la criminalité financière.

Enfin, ces derniers temps, plusieurs réseaux de contrefacteurs ont été démantelés par les forces de sécurité dans cette région frontalière avec le Nigeria. Ainsi, les faussaires semblent privilégier les coupures élevées de CFA et de dollars, introduisant ainsi de la monnaie contrefaite dans l’économie nationale, avec des répercussions néfastes bien connues.

L’ANEC et Niger Télécoms unissent leurs forces

Dans une démarche proactive visant à consolider les infrastructures essentielles pour le secteur des MICE au Niger, le Commissaire Colonel Major Abdoulkarim Illo, Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Économie des Conférences (ANEC), a effectué une visite significative chez Niger Télécoms ce mardi.

L'ANEC et Niger Télécoms renforcent leur partenariat pour booster la connectivité et soutenir le secteur des MICE,Une collaboration cruciale pour le développement des MICE

La visite s’inscrit dans une série d’initiatives prises par le DG de l’ANEC pour établir des relations étroites avec les partenaires clés du secteur des MICE. Niger Télécoms, en tant que principal fournisseur de fibre optique du pays, joue un rôle central dans la garantie d’une connectivité sans faille, indispensable lors des grands rassemblements internationaux.

Accueilli par le Colonel Major Ali Mahamadou, Directeur Général de Niger Télécoms, le Commissaire Illo a ensuite tenu une réunion élargie aux équipes des deux entités. L’objectif était de discuter des moyens d’améliorer la collaboration pour optimiser l’accueil et l’expérience des participants aux événements internationaux organisés au Niger.

Vers une stratégie commune et des objectifs partagés

La rencontre a permis de dégager une convergence de vues et, par conséquent, de formuler des stratégies communes pour renforcer le secteur des MICE. De plus, l’importance de la coopération entre les acteurs publics et privés a été soulignée, ce qui met en évidence le rôle crucial de partenariats solides pour le développement économique et social du Niger.

Par ailleurs, cette visite marque l’engagement continu de l’ANEC à travailler main dans la main avec ses partenaires stratégiques. Ainsi, en consolidant ces liens, l’ANEC et Niger Télécoms contribuent activement à faire du Niger une destination de choix pour les événements internationaux, tout en stimulant la croissance économique du pays.

L'ANEC et Niger Télécoms renforcent leur partenariat pour booster la connectivité et soutenir le secteur des MICE,Un pas de plus vers l’excellence en matière de connectivité grace à l’ANEC et Niger Télécoms

L’initiative du Commissaire Colonel Major Abdoulkarim Illo démontre la volonté de l’ANEC de créer un environnement propice à l’essor de l’Économie des Conférences au Niger. Avec des infrastructures de qualité et une connectivité fiable, le Niger se positionne avantageusement sur la scène internationale des MICE.

PAPSS : Une révolution dans les paiements transfrontaliers

Le premier Forum consultatif des PDG de banques africaines, orchestré par les architectes du Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS), s’est tenu avec succès, marquant un jalon décisif pour l’intégration financière du continent. La Banque africaine d’import-export, la Commission de l’Union africaine et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine ont uni leurs forces pour concrétiser cette vision.

Un engagement renouvelé pour le PAPSS

En effet, les leaders financiers présents ont unanimement renforcé leur engagement envers les résolutions prises par l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine en 2019 et 2020. Ces décisions historiques ont respectivement consacré le PAPSS comme pilier des infrastructures financières africaines et appelé à une mise en œuvre accélérée et prioritaire du système.

Par ailleurs, le forum a offert une plateforme privilégiée pour évaluer les réalisations et les obstacles rencontrés par le PAPSS, tout en sondant les perspectives d’amélioration. L’objectif étant de parfaire le système pour assurer des transactions transfrontalières sans heurts, soutenant ainsi l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine.

Une vision collective pour le commerce intra-africain

En outre, les débats fructueux ont abouti à une résolution collective d’endosser la réussite et l’avenir du PAPSS, soulignant son rôle crucial dans la simplification des paiements transfrontaliers et l’essor du commerce intra-africain. Les participants ont également  plaidé pour l’utilisation du PAPSS comme levier pour augmenter la circulation des devises africaines dans le commerce régional et stimuler le volume des transactions intra-régionales.

Les institutions présentes se sont accordées pour intégrer le PAPSS dans leurs systèmes numériques, garantissant ainsi une accessibilité et une intégration aisées pour les clients. M. Mike Ogbalu III, Directeur général du PAPSS, a aussi  souligné l’opérationnalité et les progrès rapides du système, invitant toutes les banques à se rallier à cette initiative pour dynamiser le commerce et le développement sur le continent.

PAPSS : Un catalyseur pour la transformation financière

M. Ogbalu a également exprimé sa satisfaction face au soutien massif reçu lors du forum, affirmant que le PAPSS est une innovation majeure capable de remodeler en profondeur le secteur financier et des paiements en Afrique. en fin , Il a réitéré l’engagement des gestionnaires du PAPSS à en assurer le succès et a encouragé toutes les institutions financières africaines à se joindre à cet effort transformateur.

Cross River et Afreximbank signent un accord de 3,5 milliards

Dans une démarche audacieuse vers le développement économique, l’État de Cross River au Nigeria a franchi une étape significative en collaborant avec la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank). Le gouverneur Bassey Edet Otu, accompagné de sa délégation, a visité Afreximbank de manière stratégique et a organisé des ateliers pour discuter des projets d’infrastructure essentiels prévus dans l’État.

L’État de Cross River au Nigeria s’engage dans un projet d’infrastructure majeur avec le soutien d’Afreximbank

Ces séances de travail ont été fructueuses et ont abouti à la signature d’un accord crucial par Afreximbank. La banque a approuvé un mécanisme de préparation de projet pour le développement ambitieux d’un port en eau profonde dans l’État de Cross River. Les investisseurs estiment ce projet colossal à 3,5 milliards de dollars, ce qui marque un jalon important dans l’histoire économique de la région.

En outre, dans un geste qui témoigne de la confiance et de l’engagement envers le potentiel de l’État, l’Afreximbank a reçu la désignation de conseiller financier pour piloter la mise en œuvre de ces projets d’infrastructure.. Cette collaboration souligne l’importance croissante de l’État de Cross River en tant que centre d’activité économique et le dynamisme commercial de l’Afrique.

En somme, cet engagement envers l’infrastructure est un reflet du potentiel économique africain et de la volonté des leaders du continent à poursuivre des initiatives de développement qui peuvent transformer la dynamique économique régionale. Avec ces projets, l’État de Cross River se positionne comme un acteur clé dans l’essor économique de l’Afrique.

 

Afrique-Moyen-Orient : Vers une sécurité alimentaire renforcée

Dans un effort concerté pour améliorer les systèmes alimentaires et renforcer la résilience économique, Ahunna Eziakonwa, Sous-Secrétaire général et Directeur du Bureau régional pour l’Afrique du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a rencontré SE Dr Masoud Jarallah Al-Marri, Président du Conseil exécutif de l’Organisation islamique pour la sécurité alimentaire (IOFS).

En effet, la rencontre a été l’occasion d’explorer des partenariats mutuellement bénéfiques entre les pays africains, le Qatar et le reste du Moyen-Orient. Dans le contexte actuel marqué par la pandémie de COVID-19, la guerre en Ukraine et les chocs économiques subséquents, la nécessité de tels partenariats n’a jamais été aussi cruciale.

Par ailleurs, les fragilités mondiales révélées par ces crises ont eu un impact significatif sur l’Afrique et le monde arabe, soulignant L’importance de la collaboration internationale pour renforcer les systèmes alimentaires et la résilience économique est indéniable, comme le démontre la rencontre entre Ahunna Eziakonwa et SE Dr Masoud Jarallah Al-Marri.

Face aux défis mondiaux actuels, l’urgence de tels partenariats est palpable. Les discussions ont porté sur des stratégies pour améliorer les systèmes alimentaires, essentiels à la sécurité et à la prospérité des nations.

En somme, Ces initiatives, visant à établir des réseaux de soutien robustes, sont cruciales pour la sécurité alimentaire et le bien-être des nations. Avec la volonté de travailler ensemble, l’Afrique, le Qatar et le Moyen-Orient peuvent ouvrir la voie à un avenir plus stable et prospère.

PASTA-CO : Impulsion pour la sécurité et l’unité

Dans un élan de coopération régionale, la CEDEAO, l’OACI et le BAGASOO ont récemment révisé les accords techniques essentiels pour dynamiser le Projet d’Appui au Développement du Transport Aérien (PASTA-CO). Cette initiative, qui s’est déroulée à Lagos, au Nigéria, du 7 au 9 mai 2024, marque un tournant décisif dans l’amélioration des services de navigation aérienne et le renforcement de l’intégration socio-économique de la région.

Financement et Objectifs du PASTA-CO

Par ailleurs, Le PASTA-CO, bénéficiant du soutien financier de la Banque Africaine de Développement et des contributions de la CEDEAO, aspire à établir des services de navigation aérienne sécurisés et performants. L’objectif ultime est de créer un espace aérien harmonisé, propice au développement commercial et à l’intégration régionale.

La récente assemblée a vu la participation active d’experts et de partenaires, dont la CEDEAO, l’OACI et le BAGASOO. Ils ont évalué l’avancement du projet, notamment la constitution d’un groupe d’experts en sécurité aérienne et la mise en place d’une entité chargée des enquêtes sur les accidents aériens. Le projet soutient également l’adhésion des États membres au programme APEX de l’ACI World, visant à optimiser les opérations et la conformité réglementaire des aéroports.

Collaboration entre la CEDEAO, l'OACI et le BAGASOO pour renforcer la sécurité et l'efficacité du transport aérien en Afrique (PASTA-CO)Des Avancées Significatives pour les Infrastructures Aéroportuaires

Le PASTA-CO offre également son assistance pour la certification des aérodromes internationaux et l’établissement d’un mécanisme de recherche et de sauvetage (SAR). La formation des inspecteurs de sécurité et l’amélioration des infrastructures aéroportuaires constituent d’autres axes majeurs du projet.

M. Chris Appiah, Directeur par intérim des Transports de la CEDEAO, a exprimé sa reconnaissance envers l’OACI et le BAGASOO pour leur collaboration, ainsi qu’à la Banque Africaine de Développement pour l’extension de la date limite de l’accord de subvention. Madame Jailza Soraya Rodrigues Silva, Directrice Exécutive du BAGASOO, a salué le rôle de la CEDEAO dans la facilitation du projet. M. Nika Mèhèza Manzi de l’OACI a remercié la CEDEAO pour l’organisation de la réunion et a réitéré la volonté de l’OACI à surmonter les défis du projet.

En somme, la CEDEAO reste déterminée à renforcer l’intégration économique en offrant un secteur de transport aérien sûr, accessible et interconnecté, essentiel pour l’essor de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Tissaoghin : Un village burkinabé ravagé par le terrorisme

Dans la province de Koulpélogo, au cœur de la région Centre-Est du Burkina Faso, le village paisible de Tissaoghin a été le théâtre d’une horreur indicible. En effet, le 9 mai, aux premières lueurs de l’aube, des terroristes affiliés au groupe JNIM ont lancé une attaque d’une brutalité sans précédent. Les assaillants, armés de la volonté de semer le chaos, ont incendié le village, laissant derrière eux un paysage de désolation.

Par ailleurs, le bilan provisoire de cette barbarie est lourd : 15 âmes éteintes, une trentaine de blessés dans un état grave, et des personnes portées disparues. De plus, les flammes, alimentées par la violence, ont réduit en cendres de nombreuses habitations, symboles d’une vie communautaire autrefois florissante.

Face à l’intensité de l’attaque, les habitants, pris de panique, n’ont eu d’autre choix que de fuir vers Ouargaye, cherchant refuge loin de l’enfer qui consumait leur existence. Or, ce n’est pas la première fois que la terreur frappe cette région. Le 9 mars, une série d’attaques avait déjà endeuillé plusieurs localités, dont Tissaoghin, faisant 27 victimes.

Malgré une résistance acharnée et les récents efforts déployés par les forces de sécurité, la région demeure une cible privilégiée pour les attaques terroristes. Ces événements tragiques soulignent l’urgence d’une réponse coordonnée et renforcée pour restaurer la paix et protéger les innocents de ces actes de cruauté inqualifiables.

Le monde, face à cette tragédie, se doit de tendre la main au Burkina Faso. Ainsi, par une solidarité sans faille et une coopération accrue, nous pourrons espérer un avenir où la terreur ne dictera plus le cours des vies innocentes, où la lumière de l’espoir dissipera les ténèbres de la peur et du désespoir.