juin 2024 - Journal du niger

Lancement officiel du CAP : 6.090 candidats vers l’excellence professionnelle

Niamey, 28 juin 2024 – C’est dans une ambiance empreinte de détermination et d’optimisme que la Ministre de l’Éducation Nationale, Dr Elisabeth Shérif, a donné le coup d’envoi officiel le jeudi 27 juin des épreuves écrites du Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) au Centre de Formation et Perfectionnement Professionnels (CFPP) de Niamey. Devant un parterre de candidats, d’enseignants et de dignitaires, le ministre a tenu à exprimer sa profonde gratitude aux participants pour leur engagement et leur patriotisme tout au long de l’année scolaire.

CAP 2024 : 40,75% de filles parmi les candidates, un signe encourageant pour la promotion de l’éducation des jeunes filles.

Avec un total de 6.090 candidats répartis dans 17 centres d’examen à travers le pays, dont 2.813 filles représentant 40,75% des inscrits, cette session du CAP marque un moment crucial dans le calendrier éducatif national. La Ministre Shérif a mis l’accent sur l’importance capitale du respect de l’intégrité et de la transparence tout au long du processus d’évaluation, rappelant aux candidats que ces valeurs constituent le socle même de la société nigérienne.

Dans son discours inspirant, le Dr Shérif a également dévoilé la vision ambitieuse du gouvernement pour l’éducation au Niger. Elle a affirmé que les efforts déployés actuellement visent à faire du pays un modèle de fierté et d’excellence pour l’ensemble du continent africain. Encouragés par la Ministre, les candidats se sont vus investis de la responsabilité de devenir les bâtisseurs de cet avenir prometteur.

Réhaussée par la présence du Secrétaire général du Ministère de l’Éducation Nationale et du Gouverneur de Niamey, cette cérémonie officielle a été l’occasion de réaffirmer l’engagement ferme du gouvernement à soutenir et à promouvoir l’éducation professionnelle comme un levier essentiel du développement économique et social du Niger.

Alors que les épreuves du CAP débutent, les espoirs et les aspirations de milliers de jeunes nigériens prennent vie. En somme, Ce moment décisif pourrait bien définir la trajectoire de leur carrière professionnelle et, par ricochet, contribuer de manière significative à l’essor et à la prospérité de la nation.

Niger : Baisse du taux de réussite au BEPC, session 2024

Niamey, 28 juin 2024 – Le ministère de l’Éducation nationale a publié le jeudi 27 juin  les résultats provisoires du Brevet d’Étude du Premier Cycle (BEPC) pour la session de juin 2024. Sur les 118 543 candidats inscrits, 40 234 ont été admis , soit un taux de réussite de 36,69% ​​. Ce chiffre marque une baisse notable par rapport à l’année précédente, où le taux de réussite s’élevait à 57,47% . Il est important de noter que cette baisse s’inscrit dans une tendance générale à la baisse du taux de réussite au BEPC depuis plusieurs années, à l’exception d’une légère hausse en 2021.

Malgré ce contexte, il est important de souligner que les examens se déroulent dans de bonnes conditions les 24 et 25 juin sur l’ensemble du territoire national. Parmi les candidates admises, 56 849 étaient des filles.

Des disparités régionales persistantes

Au cours des années précédentes, des disparités régionales significatives ont été observées en termes de taux de réussite. La Région de Diffa a enregistré le taux le plus élevé avec 43,39% , tandis que la Région de Zinder a affiché le taux le plus bas, à 33,96% . Le système éducatif nigérien fait face à des défis persistants, mis en lumière par ces disparités, notamment en ce qui concerne l’accès à l’éducation et la qualité de l’enseignement. Ces problèmes exigent une attention et des actions continues pour assurer une éducation équitable et de qualité pour tous.

Nécessité d’une analyse approfondie

Par ailleurs, ces résultats provisoires du BEPC 2024 appellent à une analyse approfondie afin d’identifier les causes précises de la baisse du taux de réussite et de mettre en place des mesures adéquates pour améliorer la qualité de l’éducation au Niger. Prendre en compte les disparités régionales observées est crucial et il faut aussi implémenter des actions ciblées pour soutenir activement les élèves les plus défavorisés.

 Taux de réussite au BEPC au Niger depuis 2006

Année Taux de réussite
2006 11,93%
2021 52,31%
2022 57,47%
2023 36,69%

En conclusion, les résultats provisoires du BEPC 2024 sont préoccupants et appellent à une action urgente pour améliorer le système éducatif nigérien. Une analyse approfondie des causes de la baisse du taux de réussite est nécessaire, suivie de la mise en place de mesures concrètes pour améliorer la qualité de l’enseignement et réduire les disparités régionales. Le succès de la réforme éducative au Niger dépendra de l’implication de tous les acteurs de l’éducation et d’une volonté politique forte.

Niamey : Le Pakistan illumine la culture au Niger

Niamey, 28 juin 2024 – Dans une explosion de couleurs et de convivialité, l’Ambassade du Pakistan au Niger a organisé aujourd’hui un événement culturel exceptionnel, marquant une journée mémorable pour les relations diplomatiques et culturelles entre les deux nations. Cet événement, qui s’est déroulé dans la capitale nigérienne, a attiré un public cosmopolite, illustrant la diversité et l’unité dans la célébration du riche patrimoine culturel pakistanais.

Une immersion dans la culture pakistanaise

En effet, dès leur arrivée, les invités ont été plongés dans l’atmosphère chaleureuse et accueillante du Pakistan, reflétant les valeurs profondes de respect et d’amitié chères au pays. Des expositions d’art, des démonstrations culinaires et des spectacles musicaux rythmaient la journée, offrant aux visiteurs un aperçu authentique de la culture pakistanaise. Artistes et artisans ont présenté leurs œuvres avec passion, partageant leur savoir-faire et l’histoire qui se cache derrière leurs créations.

Pakistan -Niger : Renforcer les liens et favoriser la compréhension mutuelle 

Par ailleurs, les discours officiels ont souligné l’importance de tels événements pour renforcer les liens bilatéraux et promouvoir la compréhension mutuelle. L’Ambassadeur du Pakistan a aussi exprimé sa fierté et son espoir que cette journée contribuerait à une appréciation plus profonde de la richesse culturelle du Pakistan, tout en ouvrant la voie à de futures collaborations.

L'Ambassade du Pakistan au Niger organise un événement culturel exceptionnel, célébrant l'amitié et la diversité entre les deux nations.

L’Ambassade a soigneusement sélectionné Les activités de la journée pour représenter la diversité du Pakistan, depuis les montagnes majestueuses du nord jusqu’aux plages ensoleillées du sud.  En plus,  la gastronomie n’était pas en reste, avec un buffet proposant une variété de plats traditionnels qui ont ravi les papilles des invités, leur permettant de voyager à travers les saveurs et les épices caractéristiques de la cuisine pakistanaise.

Vers de nouvelles collaborations économiques

L’événement a également été l’occasion pour les entreprises nigériennes et pakistanaises de tisser des liens, explorant les possibilités d’échanges commerciaux et de partenariats. Cela met en lumière le potentiel économique d’une collaboration accrue, dans le respect des traditions et de l’innovation.

Un pont entre deux cultures

En conclusion, l’événement culturel organisé par l’Ambassade du Pakistan a été un vibrant témoignage de l’amitié entre le Pakistan et le Niger, une célébration de la culture et un pont vers de futures coopérations. Il restera gravé dans les mémoires comme un symbole de fraternité et d’échange culturel, renforçant les fondements d’une relation bilatérale prometteuse.

Arnaud Lagardère reprend la tête de son groupe

Paris, France – 28 juin 2024 – Deux mois après avoir été contraint de quitter ses fonctions à la tête du groupe Lagardère, Arnaud Lagardère a repris la présidence du groupe suite à une décision de justice en sa faveur.

En avril dernier, les autorités ont mis en examen le dirigeant de 63 ans dans le cadre d’enquêtes portant sur le financement des dépenses personnelles de ses sociétés. Il avait alors démissionné de ses mandats exécutifs, dont celui de PDG, en attendant l’issue de l’enquête.

Cependant, la cour d’appel de Paris a levé le 27 juin la mesure de contrôle judiciaire qui pesait sur M. Lagardère, estimant qu’il n’y avait pas lieu de maintenir cette mesure restrictive.

Fort de cette décision, Arnaud Lagardère a immédiatement repris ses fonctions de président du conseil d’administration et de président-directeur général du groupe Lagardère. Il a déclaré : « Je suis heureux de pouvoir à nouveau assumer pleinement mes responsabilités à la tête du groupe Lagardère. J’ai la conviction que, grâce à l’implication et au talent de nos employés, nous poursuivrons notre développement et générerons de la valeur pour nos actionnaires.

L’affaire judiciaire se poursuit toujours, mais M. Lagardère a clamé son innocence et a déclaré qu’il était confiant dans l’issue de l’enquête.

Arnaud Lagardère reprend la direction du groupe Lagardère, un événement que les investisseurs accueillent avec soulagement. Ils espèrent que son retour marquera la fin d’une période d’incertitude pour le groupe. Cette nouvelle phase pourrait signifier une ère de stabilité et de croissance pour l’entreprise et ses actionnaires.

Menaka repousse une nouvelle attaque de Daesh : Victoire éclatante

Menaka, Mali – Le 27 juin, la ville de Menaka a subi une nouvelle attaque des djihadistes de Daesh, la quatrième en quelques mois. Mais contrairement aux assauts précédents, les forces maliennes ont riposté avec une vigueur et une efficacité remarquables, infligeant un lourd bilan aux assaillants.

Une riposte foudroyante

En effet , la réaction rapide et déterminée des soldats maliens a transformé Menaka en un véritable cimetière pour les terroristes. Cette victoire éclatante fait de Menaka un symbole de la résistance malienne face à l’obscurantisme et à la violence.

Une ville symbole de résilience

Grâce au courage et à la détermination des soldats maliens, Menaka reste debout, fière et résolue face aux tentatives de déstabilisation. Cette victoire renforce la conviction que le Mali n’abdiquera jamais devant les forces du terrorisme et qu’il protégera toujours son territoire et ses citoyens.

Un message d’espoir pour la région

La population de Menaka salue l’héroïsme de ses forces armées et exprime sa solidarité dans la lutte contre l’extrémisme violent. La communauté internationale observe avec attention ces événements et reconnaît le courage du peuple malien et son engagement à préserver la paix et la sécurité dans la région.

Menaka, autrefois vulnérable, est aujourd’hui un symbole d’espoir et de résilience pour tous ceux qui luttent contre le terrorisme.

En somme, la détermination du peuple malien et de ses forces armées est un exemple pour le monde entier, rappelant que la résistance et la solidarité sont des valeurs essentielles pour préserver la paix et la stabilité.

Niger et Union Européenne : Normalisation historique des relations diplomatiques

Niamey, 27 juin 2024 – Dans une démarche historique, le Niger et l’Union Européenne ont entamé un processus de normalisation de leurs relations diplomatiques. En effet, le 26 juin 2024, SEM Bakary Yaou Sangaré, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur , a accueilli une délégation de haut niveau composée des Ambassadeurs de l’Union Européenne au Niger.

Renforcement du dialogue politique entre le Niger et l’Union Européenne

Cette visite, dirigée par Mme Jamila Essaidi, Chargée d’affaires de l’Union Européenne au Niger , marque un tournant décisif dans les efforts conjoints visant à renforcer le dialogue politique entre les deux parties.

La rencontre a mis en exergue la volonté commune des deux entités de surmonter les obstacles qui entravent le développement et la sécurité du Niger. Le Ministre Sangaré a exprimé sa profonde gratitude pour cette initiative, soulignant l’importance d’une collaboration étroite avec l’Union Européenne, tout en préservant la souveraineté nationale du pays. Il a également réaffirmé l’alignement de cette coopération avec les directives stratégiques du Conseil National de Sécurité et de Politique (CNSP) et les plans gouvernementaux, qui visent à promouvoir la stabilité socio-économique du Niger.

L’Union Européenne réaffirme son soutien au Niger dans ses efforts de réforme et de développement

Cette réunion est le fruit de mois de diplomatie discrète et de négociations constructives, reflétant la volonté mutuelle de rétablir des relations pleinement fonctionnelles. Les discussions ont porté sur un large éventail de sujets, allant de la sécurité régionale à la coopération économique, en passant par les investissements dans les infrastructures et l’éducation. Les deux parties ont souligné la nécessité d’une approche holistique pour relever les défis complexes auxquels le Niger est confronté, notamment ceux liés à la croissance démographique rapide et au changement climatique.

L’Union Européenne a réitéré son engagement ferme à soutenir le Niger dans ses efforts de réforme et de développement. Les ambassadeurs ont salué les progrès réalisés par le pays malgré un contexte régional difficile. Ils ont également reconnu les efforts du Niger dans la lutte contre l’extrémisme et la migration irrégulière, deux enjeux majeurs qui nécessitent une réponse coordonnée au niveau international.

Vers un partenariat renouvelé entre le Niger et l’UE pour le 21ème siècle

Le Ministre Sangaré a conclu la rencontre en réaffirmant l’engagement du Niger à poursuivre un partenariat fructueux avec l’Union Européenne, fondé sur le respect mutuel et la poursuite d’objectifs communs. En somme, cette normalisation des relations ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire des relations internationales du Niger, offrant des perspectives prometteuses pour l’avenir du pays sur la scène mondiale. Forts de cette avancée, le Niger et l’Union Européenne s’engagent résolument dans un partenariat renouvelé, prêts à relever ensemble les défis du 21ème siècle.

 

Niger : grève des magistrats pour défendre l’indépendance de la justice

Niamey , 27 juin 2024 – Dans un contexte marqué par des tensions croissantes entre le pouvoir judiciaire et l’exécutif nigérien, le Syndicat autonome des magistrats du Niger (SAMAN) a décidé d’entamer une grève nationale du 1er au 3 juillet 2024. action coup de poing étau pour dénoncer les pressions « incessantes et croissantes » exercées par l’exécutif sur le système judiciaire, selon le syndicat.

Grève des magistrats pour défendre l’indépendance de la justice

Cette grève s’inscrit dans une série d’incidents récents qui illustrent les difficultés rencontrées par le système judiciaire face à l’ingérence de l’exécutif. Le SAMAN pointe notamment l’épisode du 10 juin où la hiérarchie militaire a fait libérer deux policiers accusés de violences sur un magistrat du tribunal de grande instance de Tillabéry. Le syndicat dénonce également l’intervention d’un préfet dans une enquête judiciaire sur un meurtre commis en mai 2024, sur ordre du procureur de la République.

Tout en se disant ouvert au dialogue, le SAMAN exprime sa déception face à l’échec des tentatives de résolution pacifique de la crise. A travers ce mouvement de grève, les magistrats nigériens cherchent à alerter l’opinion publique et les instances internationales sur la nécessité de préserver l’indépendance de la justice, garante des droits et libertés des citoyens. Ils espèrent que cette action mobilisatrice entraînera une prise de conscience et des changements concrets dans les relations entre l’exécutif et le pouvoir judiciaire.

Un enjeu crucial pour la démocratie

Cette grève met en lumière l’importance fondamentale de l’indépendance de la justice, non seulement comme principe mais aussi comme élément vital de la gouvernance d’un pays. Elle rappelle le principe de séparation des pouvoirs et le respect des rôles institutionnels. En ces jours de juillet, les yeux du Niger, et peut-être du monde, seront tournés vers ce pays pour observer si cette grève sera le catalyseur d’un changement durable ou un simple chapitre dans la lutte permanente pour l’équilibre des pouvoirs .

Bolivie : Tentative de coup d’État avortée, Arce reprend le contrôle

La Paz, Bolivie – Une tentative de coup d’État en Bolivie a échoué mercredi, après que les putschistes se soient retirés du palais présidentiel et du centre-ville. La police et les manifestants anti-putsch ont repris le contrôle de la zone, et le président Luis Arce a nommé un nouveau commandant en chef des forces armées.

Selon les informations, des tirs ont éclaté tôt mercredi matin aux abords du palais présidentiel à La Paz, alors que des soldats tentaient de renverser le gouvernement. Des manifestations de soutien au président Arce ont rapidement éclaté dans tout le pays, et les forces de l’ordre ont finalement repris le contrôle de la situation.

Le président Arce a condamné la tentative de coup d’État et a appelé au calme. Il a également salué le courage des Boliviens qui sont descendus dans la rue pour défendre la démocratie.

Le général Jorge Borda, le nouveau commandant en chef des forces armées, a annoncé que la justice poursuivra les putschistes.

Cette tentative de coup d’État est la dernière d’une série d’événements politiques instables en Bolivie. Le pays est aux prises avec des divisions politiques depuis les élections de 2020, qui ont été marquées par des accusations de fraude.

Malgré ces défis, le président Arce a réaffirmé son engagement envers la démocratie et l’unité nationale. Il a appelé tous les Boliviens à travailler ensemble pour construire un avenir meilleur pour leur pays.

Dosso : Lutte contre la drogue – Plus d’une tonne de stupéfiants incinérés

Dosso, 26 juin 2024 – La Région de Dosso a commémoré ce jour la Journée internationale de lutte contre le trafic et l’abus de drogue, sous le thème « La Récompense matérielle ou financière du mérite : Impact social et failles ». L’événement a été marqué par l’incinération d’une quantité importante de drogue saisie dans la région.

Plus d’une tonne de drogue incinérée

Au total, 1 073 kg d’herbe de cannabis, 114 075 comprimés de tramadol, 210 790 comprimés de diazépam, 30 757 autres comprimés et 365 boîtes de codéine, d’une valeur totale de 276 042 700 francs CFA, ont été réduits en cendres. Ces produits, saisis et déférés au tribunal de grande instance de Dosso, représentaient une menace importante pour la santé publique et la sécurité de la population.

Un fléau grandiose

Dans son discours, le représentant du Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, président par intérim de la Commission nationale de coordination de la lutte contre la drogue, M. Abdoulaye Salatikoye Souleymane, a souligné que la lutte contre le trafic de drogue est un défi majeur pour la communauté internationale, la région du Sahel et le Niger. Il a tiré la sonnette d’alarme sur les conséquences néfastes de ce fléau sur l’état de droit, les droits humains, la protection des couches vulnérables, le développement et la paix.

Statistiques alarmantes

Selon les chiffres présentés par M. Souleymane, les saisies de drogue ont enregistré une hausse inquiétante en 2023 par rapport à 2022. A titre d’exemple, les saisies d’herbe de cannabis ont bondi de 151% et celles de résine de cannabis de 610%. Plus alarmant encore, la tranche d’âge la plus touchée par la consommation de drogue se situe entre 18 et 29 ans, représentant plus de 60% des cas.

Nécessité d’une action concertée

Face à cette situation alarmante, M. Souleymane a plaidé pour une solution concertée et une stratégie de prévention réfléchie. Il a également salué les efforts consentis par les autorités de la transition dans la lutte contre la drogue.

Pour sa part, le procureur général près le tribunal de grande instance de Dosso, M. Moussa Tinaou, a réaffirmé l’engagement du Niger dans la lutte contre le trafic de stupéfiants depuis 1999. Il a révélé qu’à ce jour, 2, 528 kg d’herbe de cannabis, 12, 5 kg de cocaïne, 0, 62 kg de crack, 410 577 comprimés d’exol, 1 477 023 comprimés de diazépam, 110 321 comprimés de tramadol et 32, 04 litres de sirop de codéine ont été saisis dans la région de Dosso.

Mobilisation collective

M. Tinaou a exhorté tous les acteurs concernés et la population à unir leurs forces et leurs ressources pour assécher les sources d’approvisionnement, démanteler les réseaux de trafiquants et offrir un avenir meilleur aux personnes tombées dans la spirale de la drogue.

Sensibilisation et incinération

La cérémonie a débuté par les discours des autorités locales, qui ont appelé à une prise de conscience collective et à un combat sans relâche contre la drogue. Le public a ensuite eu l’occasion de visiter le stand du laboratoire d’analyse de la drogue avant d’assister à l’incinération de tous les stupéfiants saisis dans la région de Dosso.

Une journée de mobilisation et de sensibilisation

En résumé , cette journée a été l’occasion de mobiliser et de sensibiliser la population sur les dangers du trafic et de la consommation de drogue. Elle a également permis de réaffirmer l’engagement des autorités nigériennes à lutter contre ce fléau qui gangrène la société.

Burkina : « Le Faso, ma patrie » maintient ultimatum pour déménagement ambassade France

Ouagadougou, 26 juin 2024 – Le mouvement « Le Faso, ma patrie » maintient son ultimatum lancé à la France le 5 juin dernier, exigeant le déménagement de l’ambassade de France à Ouagadougou dans un délai d’un mois. Le mouvement estime que la présence de l’ambassade de France à proximité du palais présidentiel constitue une menace pour la sécurité du chef de l’État burkinabè.

Le porte-parole du mouvement, Moussa Ouédraogo, a déclaré : « J’invite le représentant de l’ambassade de France au strict respect du délai. Il suffit qu’il ne soit pas dans notre zone. Le premier des Burkinabè n’est pas en sécurité s’il est à proximité de l’ambassade de France. »

Face à l’imminence de l’expiration du délai, les militants du mouvement se préparent à maintenir la pression. « Nous sommes prêts à tenir des sit-in devant la représentation diplomatique », a ajouté Moussa Ouédraogo.

Cet ultimatum intervient dans un contexte de tensions croissantes entre la France et le Burkina Faso. Depuis le coup d’État militaire du 30 septembre 2022, les relations entre les deux pays se sont refroidies. La France a condamné le coup d’État et suspendu son aide financière au Burkina Faso.

Le mouvement « Le Faso, ma patrie » est un mouvement patriotique qui soutient les autorités de la transition. Le mouvement accuse la France de néocolonialisme et d’ingérence dans les affaires intérieures du Burkina Faso.

Il reste à voir si la France accédera aux exigences du mouvement « Le Faso, ma patrie ». Le déménagement de l’ambassade de France serait un symbole fort et pourrait encore aggraver les tensions entre les deux pays.