juin 2024 - Page 2 sur 9 - Journal du niger

Médiation : Soglo et Yayi à Niamey pour désamorcer la crise

Niamey, 26 juin 2024 – Dans une démarche diplomatique cruciale visant à apaiser les tensions croissantes entre le Niger et le Bénin, les anciens présidents béninois Nicéphore Soglo et Thomas Boni Yayi ont été reçus en audience par le général de brigade Abdourahamane Tiani, président du Conseil National pour la Sécurité et la Paix (CNSP) et chef de l’État nigérien. En effet , cette  rencontre de haut niveau, qui s’est déroulée le mardi 25 juin 2024 à Niamey, marque une étape importante dans les efforts de médiation visant à trouver une solution pacifique à la crise qui secoue les deux pays voisins.

Une mission de médiation de haute importance

La présence à cette audience de personnalités de premier plan, telles que le Premier ministre nigérien Ali Mahamane Lamine Zeine, le ministre d’État et de l’Intérieur, le général de brigade Mohamed Toumba, et le Dr Soumana Boubacar, directeur de cabinet du président du CNSP, témoigne de l’importance accordée par les autorités nigériennes à cette initiative de médiation.

Le pays a mandaté les anciens présidents béninois, arrivés à Niamey la veille, pour servir de médiateurs dans le conflit qui inquiète la région depuis plusieurs semaines. Leur objectif principal est de parvenir à une résolution pacifique et durable de la crise, entraînant ainsi une escalade aux conséquences éventuellement dévastatrices pour la stabilité régionale.

Les anciens présidents béninois Soglo et Yayi en mission de médiation à Niamey pour apaiser les tensions avec le Niger.L’expérience et l’influence des anciens dirigeants au service de la paix

Par ailleurs, cette mission de médiation souligne le rôle crucial que peuvent jouer les anciens chefs d’État dans la résolution des conflits. Leur expérience, leur sagesse et leur influence leur permettent de faciliter le dialogue entre les parties en conflit et de trouver des solutions consensuelles.

L’engagement des anciens présidents Soglo et Yayi en faveur de la paix et de la stabilité régionale est unanimement salué. Leur visite à Niamey représente une réelle chance de désamorcer la crise et de ramener le calme entre le Niger et le Bénin.

Une attente forte pour une solution diplomatique durable

Alors que les tensions entre les deux pays continuent de susciter l’inquiétude de la communauté internationale, les efforts de médiation entrepris par les anciens présidents béninois suscitent un réel espoir. Leur implication dans ce processus diplomatique pourrait s’avérer déterminante pour trouver une solution pacifique et durable à la crise.

La région, ainsi que les observateurs internationaux, attendent avec impatience les résultats de cette mission de médiation, espérant que la sagesse et la diplomatie l’emporteront sur les tensions et la confrontation.

En conclusion, la médiation engagée par les anciens présidents béninois constitue une étape importante dans la recherche d’une solution pacifique à la crise entre le Niger et le Bénin. Leur expérience, leur influence et leur engagement en faveur de la paix font partie des acteurs clés dans ce processus diplomatique crucial pour la stabilité de la région.

Notez que les détails précis des échanges entre les parties restent confidentiels.

Le fléau de la mortalité liée aux drogues : Un problème mondial

Malgré les efforts déployés à l’échelle mondiale, la consommation de drogues demeure un problème de santé publique majeur, avec un impact dévastateur sur les individus, les familles et les sociétés. En 2023, les chiffres de la mortalité liée aux drogues restent alarmants, soulignant l’urgence d’une action collective et concertée pour enrayer ce fléau.

Des millions de vies perdues chaque année

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en 2020, plus de 5 millions de personnes sont décédées des suites d’une consommation de drogues , soit environ 86 000 décès par jour. Bien que les données précises pour 2023 ne soient pas encore disponibles, les estimations révèlent que ce chiffre alarmant reste stable, voire en légère augmentation.

Des disparités importantes selon les régions et les revenus

La mortalité liée aux drogues n’est pas répartie uniformément dans le monde. Les régions les plus touchées sont l’Afrique, l’Europe et l’Amérique du Nord, où l’on enregistre les taux de mortalité les plus élevés. Les pays à revenu faible ou intermédiaire sont également plus durement touchés que les pays à revenu élevé.

Les opioïdes, principale cause de décès par overdose

Parmi les drogues les plus meurtrières, les opioïdes, tels que l’héroïne, le fentanyl et la morphine, sont responsables de la majorité des décès par overdose. En 2020, on estime que plus de 560 000 personnes étaient décédées d’une overdose d’opioïdes , soit près d’un tiers de l’ensemble des décès liés aux drogues.

D’autres drogues également responsables

Outre les opioïdes, d’autres drogues contribuent significativement à la mortalité, notamment :

  • L’alcool : L’alcool est la substance psychoactive la plus consommée au monde et est responsable d’environ 3 millions de décès par an, soit près de la moitié des décès liés aux drogues.
  • Le tabac : Le tabac est la principale cause de décès évitable dans le monde, responsable de plus de 8 millions de décès par an.
  • Les drogues psychostimulantes : Les drogues psychostimulantes, telles que la cocaïne, les amphétamines et la méthamphétamine, sont responsables de centaines de milliers de décès chaque année.

Des conséquences néfastes sur la santé et la société

La consommation de drogues a des conséquences néfastes sur la santé des individus, tant sur le plan physique que mental. Elle peut entraîner des problèmes de santé chroniques, des troubles mentaux, des overdoses et des décès. La consommation de drogues a également un impact négatif sur les familles, les communautés et les sociétés, contribuant à l’augmentation de la criminalité, des problèmes sociaux et des coûts économiques importants.

Lutter contre la mortalité liée aux drogues : Un impératif de santé publique

Face à ce fléau mondial, il est urgent de mettre en place des mesures efficaces pour réduire la mortalité liée aux drogues. Cela implique notamment :

  • Renforcer les programmes de prévention : Sensibiliser les populations aux dangers de la drogue et promouvoir des modes de vie sains, en particulier auprès des jeunes.
  • Améliorer l’accès au traitement : Faciliter l’accès aux services de traitement et de réadaptation de qualité pour les personnes qui consomment de la drogue.
  • Réduire la stigmatisation : Lutter contre la stigmatisation associée à la consommation de drogue pour encourager les personnes concernées à demander de l’aide.
  • Renforcer la coopération internationale : Promouvoir la coopération entre les pays pour lutter contre le trafic de drogue et partager les bonnes pratiques en matière de prévention et de traitement.

En conclusion, la lutte contre la mortalité liée aux drogues est un défi majeur qui nécessite une action concertée à tous les niveaux. En investissant dans la prévention, le traitement et la recherche, et en promouvant des politiques publiques efficaces, nous pouvons certainement sauver des vies et construire un monde plus sain et plus pour tous.

 

Niger et Tchad : un nouveau souffle pour la coopération pétrolière

Dans un élan de solidarité transfrontalière, le Niger et le Tchad renforcent leurs liens économiques à travers un projet ambitieux de coopération pétrolière. Le gouvernement nigérien, dans une démarche stratégique, envisage d’exploiter le pipeline tchadien pour acheminer son pétrole brut vers les marchés internationaux.

En effet, cette initiative prometteuse fait suite à une série de discussions bilatérales et à la visite du président tchadien au Niger, soulignant l’importance des relations de bon voisinage entre les deux nations.

Optimiser l’exportation pour une production pétrolière en croissance

Le Niger, qui a rejoint le cercle des producteurs de pétrole en 2011, cherche à optimiser ses capacités d’exportation face à une production croissante. La décision d’utiliser l’infrastructure tchadienne intervient dans un contexte de tension avec le Bénin, partenaire actuel pour l’exportation du pétrole nigérien.

Les désaccords sur les modalités de chargement au port de Sémè ont poussé le Niger à considérer d’autres options, le pipeline tchadien se présentant comme une alternative viable et prometteuse.

Réactiver un accord dormant pour une coopération pétrolière redynamisée

L’accord bilatéral signé en 2012 entre le Niger et le Tchad, bien que dormant pendant plusieurs années, est maintenant remis au premier plan, avec la volonté des deux pays de concrétiser cette route pétrolière. La mise en place d’un comité par le Niger pour réactiver les travaux nécessaires témoigne de l’engagement sérieux et renouvelé envers ce projet.

La production nigérienne, qui a significativement augmenté depuis 2023, nécessite des solutions d’exportation diversifiées pour maintenir la stabilité économique et répondre à la demande internationale croissante.

Un partenariat porteur pour un développement régional partagé

Ce partenariat entre le Niger et le Tchad pourrait non seulement faciliter l’accès du Niger aux marchés mondiaux mais aussi renforcer l’intégration économique régionale. En exploitant leurs ressources et infrastructures, les deux pays pourraient ouvrir de nouvelles perspectives de développement, bénéfiques pour l’ensemble de la région.

En somme, ce projet de collaboration pétrolière est un exemple concret de la manière dont la coopération interétatique peut surmonter les défis logistiques et géopolitiques, tout en favorisant la croissance et la prospérité partagées.

Zinder : La jeunesse prend les rênes de son avenir

Niger, 25 juin 2024- Zinder, ville dynamique et tournée vers l’avenir de sa jeunesse, a accueilli aujourd’hui un événement majeur : les consultations régionales des jeunes pour l’élaboration du programme national de Jeunesse de l’ONU. En effet, cette initiative marque un tournant décisif dans la prise en compte des aspirations de la jeunesse dans les politiques de développement.

La cérémonie d’ouverture, présidée par le Gouverneur de la Région de Zinder, a réuni un panel de personnalités de premier plan, dont l’Administrateur Délégué de la Ville et le Directeur régional du Ministère de la Jeunesse. Ces consultations démontrent l’engagement des autorités locales et nationales à écouter et intégrer la voix des jeunes dans la planification stratégique du pays.

Zinder : Les jeunes de la région réunis pour définir le programme national de l'ONU et façonner leur avenir.L’implication de l’ONU dans ce processus souligne l’importance accordée à la jeunesse, considérée comme le pilier central du développement durable. Les jeunes de Zinder, porteurs d’idées novatrices et de solutions créatives, ont ainsi l’opportunité de contribuer directement à la conception de programmes qui façonneront leur avenir et celui de leur communauté.

Ce dialogue constructif entre les jeunes et les décideurs est un exemple inspirant de la démocratie participative en action. Les résultats de ces consultations devraient influencer positivement les politiques de jeunesse, non seulement à Zinder mais aussi à l’échelle nationale, créant ainsi un modèle à suivre pour d’autres régions.

L’enthousiasme et l’optimisme palpables lors de l’événement d’aujourd’hui sont le signe d’une jeunesse prête à prendre en main son destin et à s’impliquer activement dans le tissu socio-économique de leur pays.

Visite historique de Goita Assimi à Ouagadougou

Ouagadougou, 25 juin 2024 – Dans une atmosphère empreinte de cordialité et d’anticipation, l’avion présidentiel malien a marqué son arrivée sur le tarmac de l’aéroport international de Ouagadougou à précisément 10 heures ce matin. À bord, Son Excellence Goita Assimi, chaleureusement accueilli avec les honneurs militaires par son Excellence Capitaine Ibrahim Traoré. Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre d’une mission d’amitié et de travail, marque aussi un jalon significatif dans le renforcement des liens bilatéraux entre le Mali et le Burkina Faso.

La visite historique du président malien Goita Assimi à Ouagadougou renforce les liens bilatéraux et suscite l’enthousiasmeAccueil chaleureux et soutien populaire du Président Goita Assimi

Par ailleurs, la délégation ministérielle qui accompagne le Président Assimi témoigne de l’importance que le Mali accorde à cette rencontre au sommet. Les deux chefs d’État prévoient des discussions qui suscitent une grande impatience, avec des observateurs qui s’attendent à des échanges fructueux sur des sujets d’intérêt commun, tels que la sécurité régionale, le développement économique et la coopération transfrontalière.

En plus, l’enthousiasme populaire était palpable le long du parcours vers le Palais de Koulouba, où une foule nombreuse s’est rassemblée pour acclamer les présidents. Les citoyens, brandissant des drapeaux et chantant des hymnes d’unité, ont exprimé leur soutien aux efforts de collaboration entre les deux nations voisines.

Cette visite intervient à un moment crucial où la région est confrontée à des défis sécuritaires et à la nécessité d’une coopération accrue. Les entretiens bilatéraux prévus au cours de cette visite pourraient déboucher sur des initiatives concrètes et renforcer la solidarité régionale face aux enjeux communs.

Le programme de la visite comprend des séances de travail intensives, des rencontres avec des acteurs clés du secteur privé et de la société civile, ainsi que des visites de sites stratégiques. Ces activités soulignent l’engagement des deux pays à travailler ensemble pour le progrès et la stabilité de la région.

En somme, Les conséquences de cette visite d’État sont optimistes, tant sur le plan diplomatique que sur celui du développement socio-économique. Les résultats des discussions pourraient bien tracer une nouvelle voie pour la coopération interafricaine et ouvrir de nouvelles perspectives pour l’avenir des deux nations.

Plus de 100 journalistes tués dans le conflit Israël-Hamas à Gaza

Gaza, 25  juin 2024-  Le conflit entre Israël et le Hamas a eu des répercussions dévastatrices, notamment sur les professionnels de médias qui ont courageusement couvert les événements. Le Comité pour la Protection des professionnels de médias rapporte que des forces Israéliennes ont tué plus de cent journalistes, en majorité palestiniens, depuis le début de la guerre. Cette tragédie souligne les risques extrêmes auxquels font face les journalistes dans les zones de conflit et met en évidence l’importance primordiale de préserver la liberté de la presse et de protéger les professionnels de médias à travers le monde.

Enquête révèle des pertes humaines parmi les journalistes couvrant Gaza

Sous l’égide de Forbidden Stories, Un réseau international de journalistes d’investigation a mené cette enquête, qui a scruté les cas des professionnels de médias tués ou blessés alors qu’ils rapportaient le conflit ou essayaient de décrire la vie quotidienne des habitants de Gaza, confrontés à une crise humanitaire inédite. Depuis longtemps, les journalistes de Gaza reconnaissent que leur gilet de presse ne leur offre plus de protection. Pire encore, il pourrait augmenter leur vulnérabilité face aux dangers.

Carlos Martinez de la Serna, directeur du Comité de protection des journalistes (CPJ), a qualifié cette situation de l’une des attaques les plus flagrantes contre la liberté de la presse qu’il ait jamais vue. L’armée israélienne, cependant, rejette les accusations de ciblage délibéré des professionnels de médias. Elle affirme que  la plupart des cas mentionnés de professionnels de médias tués seraient en réalité des militants décédés lors d’activités militaires, mais recensés comme journalistes.

La sécurité des journalistes est un pilier fondamental de la liberté de presse et de l’expression. Leur capacité à rapporter des faits de manière objective sans crainte de représailles est essentielle pour maintenir une société transparente et responsable. Il est impératif que des initiatives soient mises en place pour assurer leur protection et promouvoir un environnement où la vérité peut prospérer sans entraves.

Retrait américain au sahel : vers un nouveau paysage sécuritaire ?

L’annonce du retrait des troupes américaines stationnées au Niger et au Tchad a suscité des inquiétudes croissantes quant à l’avenir de la sécurité en Afrique de l’Ouest. Cette décision intervient alors que la région est en proie à une instabilité croissante, marquée par  la recrudescence des activités des groupes extrémistes.

Une onde de choc dans les cercles de sécurité avec le Retrait américain

Le retrait américain soulève des questions cruciales sur la coopération militaire future et la lutte contre l’extrémisme violent dans la région. Le général CQ Brown, chef d’état-major de l’armée de l’air américaine, a entamé une série de consultations avec ses homologues africains pour discuter des implications de ce changement et explorer de nouvelles voies de collaboration.

Alors que les États-Unis réorientent leur stratégie militaire, les pays africains doivent composer avec les conséquences immédiates du retrait et renforcer leurs propres capacités de sécurité. La menace persistante des groupes extrémistes, en particulier le long des côtes ouest-africaines, exige une réponse coordonnée plus que jamais.

Dans ce contexte, les États-Unis ont exprimé leur volonté de soutenir les solutions africaines aux défis sécuritaires de la région. Cela pourrait se traduire par un recentrage de leur engagement sur un rôle de soutien, privilégiant la formation, le renseignement et l’appui logistique, plutôt qu’une présence militaire directe.

Nécessité d’une collaboration et d’une adaptation continue

Cependant, les contours précis de ce nouveau rôle restent à définir, et les discussions en cours seront déterminantes pour façonner l’engagement américain en Afrique de l’Ouest dans les années à venir. Les partenariats existants pourraient être repensés et de nouvelles alliances pourraient émerger alors que les pays de la région réévaluent leurs options.

La communauté internationale observe attentivement ces changements géopolitiques, consciente que la stabilité en Afrique de l’Ouest a des répercussions bien au-delà de ses frontières. Les implications de ce retrait sont vastes et touchent à de multiples aspects de la sécurité régionale.

Suivre l’évolution de la situation et informer sur les développements futurs

Nous continuons à suivre de près l’évolution de la situation et à fournir des mises à jour sur les développements futurs concernant la présence militaire américaine en Afrique de l’Ouest et les efforts continuent pour préserver la paix et la sécurité dans la région.

Tillabéry : neuf assaillants neutralisés et trente-et-un arrêtés

Tillabéry, 24 juin 2024 – Dans une opération d’envergure menée jeudi dernier dans le secteur de Nabolé, région de Tillabéry, les forces de défense et de sécurité (FDS) du Niger ont neutralisé neuf assaillants et arrêté trente-et-un autres. Cette action coupante vise à endiguer l’insécurité grandiose qui sévit dans cette zone.

Une riposte efficace face à une attaque embusquée à Tillabéry

Lors d’une mission de contrôle de zone, les FDS ont été prises pour cible par des tirs nourris d’assaillants embusqués. Grâce à leur préparation et à leur professionnalisme, les soldats ont riposté vigoureusement, neutralisant neuf assaillants et capturant trente-et-un autres sans subir de pertes.

Cette opération réussie est le fruit d’une stratégie réfléchie et d’une connaissance approfondie du terrain par les FDS. Le bulletin d’informations de l’armée salue le courage et l’efficacité des soldats, qui ont fait face à une situation périlleuse avec sang-froid et détermination. La population de Nabolé, longtemps terrorisée par les affrontements, peut désormais espérer un retour à la paix grâce à ces interventions ciblées.

Un engagement ferme des autorités nigérianes pour la sécurité

Conscientes de l’importance de la sécurité pour le développement et la stabilité de la région, les autorités nigérianes réaffirment leur détermination à poursuivre les efforts de lutte contre les menaces sécuritaires. Cette opération victorieuse envoie un message fort aux groupes armés, démontrant la capacité de l’État à défendre son territoire et à protéger ses citoyens. Elle s’inscrit dans une dynamique d’actions menées par les FDS pour rétablir l’ordre et la paix dans les zones troublées.

La collaboration entre les forces armées et les communautés locales demeure essentielle pour préserver les acquis en matière de sécurité et prévenir toute résurgence de la violence. Les efforts continuent des FDS, soutenus par la détermination du gouvernement, constituant la clé d’un avenir plus sûr et plus prospère pour tous les Nigériens.

Inondations au Niger : 21 morts et des milliers de sinistrés

Niamey, Niger – Le Niger est aux prises avec une crise humanitaire majeure suite à des pluies torrentielles et des inondations qui ont dévasté le pays ces dernières semaines. Le bilan officiel, publié par le ministère de l’Intérieur, fait état de 21 personnes tuées et de milliers d’autres sans abri.

La région de Maradi particulièrement touchée par les inondations 

La région de Maradi, située au centre du pays, a été la plus durement frappée par les intempéries, avec 14 décès enregistrés. Les inondations ont aussi détruit des habitations, emporté des infrastructures vitales et anéanti les récoltes, aggravant la situation des populations déjà fragilisées.

Un contexte alarmant

Ces événements tragiques surviennent au début de la saison des pluies au Niger, qui s’étend de juin à septembre. En plus,  L’année surpassée , en 2022, les inondations avaient déjà causé la mort de 195 personnes et affecté plus de 400 000 autres. Ces chiffres alarmants soulignent la récurrence et la gravité des inondations dans la région, et la nécessité urgente de mettre en place des mesures de prévention et de gestion des catastrophes.

Inondations dévastatrices au Niger : 21 morts, des milliers de sinistrés et un appel à l'aide internationale.Mobilisation des secours et appel à l’aide internationale

Face à l’ampleur des dégâts, les autorités nigérianes ont lancé un appel à la vigilance et ont déployé des secours d’urgence pour venir en aide aux populations sinistrées. Par ailleurs, des efforts sont en cours pour distribuer des vivres, des abris et des soins médicaux aux victimes, et pour reconstruire les infrastructures détruites. Le gouvernement a également lancé un appel à l’aide internationale pour soutenir les efforts de secours et de reconstruction.

Nécessité d’une action structurée et durable

Cette série d’inondations met en lumière la vulnérabilité des pays sahéliens face aux changements climatiques et aux phénomènes météorologiques extrêmes. Elle souligne l’urgence de renforcer les systèmes d’alerte précoce, d’améliorer la gestion des ressources en eau et de développer des stratégies d’adaptation pour les communautés les plus exposées. En somme,  La communauté internationale a un rôle crucial à jouer pour soutenir les efforts du Niger et des autres pays du Sahel dans la lutte contre les effets du changement climatique et la construction d’une résilience à long terme.

Niger: Le retour des agents du WAPCO-Niger libérés

Niamey, Niger – Dans une conclusion heureuse digne d’un thriller diplomatique, cinq employés du WAPCO-Niger ont finalement retrouvé le sol natal, mettant fin à une épreuve de 14 jours de détention arbitraire au Bénin. Le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine a accueilli avec émotion ces agents à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey. En effet, Leur retour marque un triomphe pour la souveraineté nationale et les droits de l’homme, affirmant la primauté de la justice et de l’équité sur les conflits et les inégalités.

Libération après d’intenses négociations

La conclusion réussie des négociations entre la Chine et le Bénin a mené à la libération des agents le 19 juin 2024. Cette situation diplomatique a causé la suspension temporaire de l’exploitation du pipeline acheminant le pétrole  Nigérien  vers le Bénin, entraînant un arrêt des activités de l’entreprise chinoise WAPCO-Bénin  installée à Glo-Djibé  au Bénin .

Un rappel des défis et des fragilités

L’arrestation arbitraire des agents avait provoqué une vague d’indignation et d’inquiétude, soulignant les défis auxquels sont confrontés les travailleurs transfrontaliers en Afrique de l’Ouest. Cet incident a également mis en évidence la fragilité des relations diplomatiques dans la région.

Le retour des agents du WAPCO-Niger: Un symbole de résilience et d’espoir

Le retour des agents du WAPCO-Niger est une victoire pour la souveraineté nigérienne, qui a su faire preuve de fermeté et de tact pour assurer la sécurité de ses ressortissants. Leur libération constitue un rappel puissant que derrière les enjeux politiques et économiques se trouvent des vies humaines et des familles en détresse.

Vers un avenir plus sûr et plus juste les agents du WAPCO

Alors que les agents retrouvent leurs proches et reprennent une vie normale, des questions subsistent quant aux circonstances de leur détention et aux mesures à prendre pour éviter de telles situations à l’avenir. Les population espèrent que Les autorités du WAPCO-Niger et Bénin ainsi que les représentants gouvernementaux prendront des engagement pour renforcer la protection des travailleurs et promouvoir un environnement plus sûr et plus juste pour tous.

Un catalyseur pour des changements positifs

La communauté internationale, quant à elle, continue de surveiller la situation, espérant que cet incident servira de catalyseur pour des changements positifs dans la gestion des différends transfrontaliers. L’histoire de ces cinq agents est devenue un symbole de résilience et d’espoir, rappelant que même dans les moments les plus sombres, la solidarité et la persévérance peuvent ouvrir la voie à la justice et à la paix.