juin 2024 - Page 3 sur 9 - Journal du niger

Niger : PNUD et BOAD s’engagent à stimuler le développement

Niamey , 21 juin 2024 – Dans une démarche proactive visant à renforcer les initiatives de développement durable en Afrique de l’Ouest, la Représentante Résidente Adjointe du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Mme Jane Owiredu Yeboah, a rencontré ce jour la délégation officielle de la Banque Ouest -Africaine de Développement (BOAD) au Niger. En effet, cette réunion fructueuse a permis d’aborder des sujets d’une importance capitale pour la région, tels que les programmes climatiques, la collaboration dans des domaines clés et le développement communautaire.

L’énergie rurale au cœur du progrès 

Les experts ont souligné le rôle crucial de l’énergie rurale en tant que moteur du progrès économique et social, surtout dans les zones reculées où l’accès à l’électricité reste un défi majeur. Ils ont mené des discussions sur des stratégies pour améliorer l’accès à l’énergie propre et durable, ce qui favorise le développement des communautés locales.

Lutter contre les catastrophes naturelles

 Face à la recrudescence des événements climatiques extrêmes, la réunion a également exploré des moyens de réduire les risques de catastrophes naturelles. La collaboration entre le PNUD et la BOAD vise à renforcer la résilience des communautés face aux chocs climatiques et à mieux les préparer à affronter les catastrophes.

Le PNUD et la BOAD s'allient pour renforcer les programmes climatiques, l'agro-business et le développement communautaire en Afrique de l'Ouest.Agro-business : un levier pour l’autonomisation des jeunes et des femmes

L’identification de l’agro-business comme secteur clé stimule les économies locales, crée des emplois et des opportunités d’entrepreneuriat pour les jeunes et les femmes. Les initiatives soutiennent les agriculteurs, promeuvent l’agro-transformation et facilitent l’accès aux marchés, ce qui a été un sujet majeur de discussion.

Développement communautaire : une approche inclusive et participative

Le développement communautaire a été au cœur des discussions, soulignant la nécessité d’adopter des approches inclusives qui prennent en compte les besoins et les aspirations des communautés locales. En outre, le PNUD et la BOAD se sont engagés à travailler en étroite collaboration avec les acteurs locaux pour garantir que les projets de développement soient pertinents et répondent aux besoins réels des populations.

 PNUD et BOAD: Un partenariat stratégique pour un avenir durable 

La rencontre entre Mme Yeboah et la BOAD représente une étape importante vers la concrétisation de partenariats stratégiques pour transformer le paysage du développement en Afrique de l’Ouest. Or, cette collaboration permettra de lancer des projets innovants et durables, alignés sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies, en vue d’améliorer la qualité de vie des populations tout en préservant l’environnement.

Par ailleurs, cette initiative illustre la force des partenariats entre organisations internationales et régionales pour relever les défis complexes du développement. En plus, elle témoigne de l’engagement du PNUD et de la BOAD à travailler main dans la main avec les gouvernements et les acteurs locaux pour bâtir un avenir plus résilient et prospère pour tous en Afrique de l’Ouest.

PUND Niger lance EWASME pour autonomiser 1000 femmes dans le riz

Niamey, Niger – 21 juin 2024 – Le PUND Niger a lancé le jeudi 20 juin 2024 le programme EWASME (Empowerment of Women in the Agricultural Sector through Medium Enterprises), une initiative ambitieuse visant à autonomiser 1000 femmes entrepreneures dans la filière riz en Afrique de l’Ouest. En effet, soutenue par le gouvernement nigérien et le groupe isBD, cette initiative se concentrera sur 310 entreprises au Niger et permettra aux bénéficiaires d’acquérir les compétences et les outils nécessaires pour réussir dans ce secteur crucial.

EWASME :Un programme multidimensionnel pour une autonomisation durable

En plus , EWASME s’articule autour de quatre volets stratégiques :

  • Formation : Des formateurs dispenseront des modules sur la gestion d’entreprise, les techniques agricoles modernes et les stratégies de commercialisation pour renforcer les capacités des femmes entrepreneures.
  • Sensibilisation : Le PNUD  fera également des campagnes pour accroître la prise de conscience collective sur l’importance de l’entrepreneuriat féminin dans l’agriculture et promouvoir l’égalité des chances économiques.
  • Structuration : Un appui sera fourni aux entreprises pour améliorer leur organisation et leur gouvernance.
  • Plaidoyer : Le PNUD mettra en place des mesures visant à influencer les politiques publiques en faveur des femmes dans l’agro-industrie et à favoriser un environnement plus propice à leur succès.

Un impact attendu significatif

Etau EWASME à :

  • Améliorer la productivité et la compétitivité des PME dirigées par des femmes dans la filière riz.
  • Contribuer à la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest en améliorant la production et la commercialisation du riz.
  • Renforcer l’inclusion économique des femmes et promouvoir aussi l’égalité des sexes dans le secteur agricole.

Un engagement fort pour l’autonomisation des femmes

Une cérémonie officielle a marqué le lancement d’EWASME, rassemblant des représentants du gouvernement nigérien, des partenaires internationaux et des acteurs clés du secteur privé. Par ailleurs,  Les discours ont souligné l’importance de ce programme pour l’autonomisation économique des femmes et son potentiel de transformation pour les communautés rurales d’Afrique de l’Ouest.

En somme, avec le soutien continu du gouvernement et des partenaires internationaux, EWASME a le potentiel de devenir un modèle de réussite pour l’autonomisation des femmes dans le secteur agricole en Afrique de l’Ouest.

Outils financiers durables : la BOAD à l’avant-garde de l’innovation

Lors  deuxième journée de la Conférence mondiale des institutions officielles 2024 organisée par BNP Paribas ce vendredi 21 juin 2024 , le président de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) a plaidé pour une transformation profonde des outils financiers. En effet, Les obligations à résultats, obligations vertes et instruments durables sont au cœur de cette stratégie visant à amplifier l’impact des investissements et à placer l’innovation au centre du développement durable.

Face à des investisseurs de plus en plus soucieux des impacts concrets des projets financés, la BOAD met l’accent sur la mesurabilité des résultats . La collaboration accumulée entre les institutions, l’expertise mutualisée, l’approche industrialisée et les partenariats stratégiques avec les acteurs locaux sont essentiels pour accélérer le progrès.

Lors de la Conférence mondiale des institutions officielles 2024, la BOAD a plaidé pour une transformation profonde des outils financiers,Convaincre les actionnaires de l’importance de la BMD et de leur rôle crucial dans le développement économique et social est un enjeu majeur. La mise en lumière de leur valeur ajoutée est indispensable pour renforcer leur capacité à soutenir les pays et les peuples.

La viabilité financière reste un pilier central de cette vision. L’amélioration des notations de crédit, l’allocation efficace des ressources, l’équilibre entre les instruments de partage des risques, l’assistance technique et l’adoption d’outils de financement innovants sont autant d’éléments clés pour garantir la réussite et la pérennité financière des projets.

En conclusion, la BOAD réaffirme son engagement à innover en permanence pour des outils financiers plus durables et un impact tangible sur le développement des pays émergents. La collaboration entre les acteurs du secteur, l’engagement des investisseurs et une gestion financière rigoureuse sont les clés pour transformer les ambitions en réalités concrètes et durables.

Burkina : Le Président de la Transition clarifie l’incident à la RTB

Ouagadougou, 20 juin 2024-Dans un contexte de tensions et de spéculations, le Président de la Transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a fait une apparition publique remarquée ce jeudi 20 juin 2024, dissipant ainsi les rumeurs sur son absence prolongée.

Burkina : Le Président de la Transition clarifie l'incident à la RTBRéapparition publique du Président de la Transition Ibrahim Traoré

Sa visite dans les locaux de la télévision nationale (RTB) et sa présidence au Conseil des ministres ont été une démonstration de stabilité et de contrôle, en réponse aux allégations de sa disparition et aux suppositions sur une éventuelle négociation de reddition à l’Ambassade du Mali.

Le capitaine Traoré a réfuté ces rumeurs, attribuant les troubles récents à des actes hostiles contre l’État, et a réitéré son engagement envers la nation, affirmant que ni lui ni son cabinet n’ont cédé face à l’adversité. En effet, cette déclaration vient contredire les rapports de certains médias occidentaux sur l’incident de tir à la RTB, soulignant la complexité de la situation politique à Ouagadougou et la rapidité avec laquelle les informations peuvent être mal interprétées ou manipulées.

Le retour en force du capitaine Traoré semble ainsi renforcer sa position et celle de son gouvernement, tout en mettant en lumière les défis auxquels fait face la transition politique en cours au Burkina Faso.

Durant sa visite à la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB), le président Traoré a profité de l'occasion pour clarifier les événementsIncident à la RTB

Durant sa visite à la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB), le président Traoré a profité de l’occasion pour clarifier les événements récents. Il a expliqué que l’incident était le résultat d’une erreur commise par les forces chargées de la sécurité lors d’une opération de routine. Lors de l’inspection de leur équipement, un coup de feu est parti de manière accidentelle, blessant l’opérateur de l’arme et les personnes à proximité.

Heureusement, les services médicaux ont rapidement soigné tous les blessés, qui ont pu quitter l’hôpital le jour même. Le président a également mentionné l’incident malheureux d’une roquette qui a atterri dans l’enceinte de la RTB Télé, soulignant l’absence de perte de vie, bien que des blessures aient nécessité des soins par les services médicaux de la présidence.

Le gouvernement a établi une équipe de psychologues pour assister le personnel affecté par le stress post-traumatique.Le Président a garanti que cette situation était unique et que de tels incidents surviennent parfois lors de la manipulation des armes.

Dans un climat de spéculation et d’incertitude, la réapparition du président et la reprise des fonctions officielles ont été un baume pour ses partisans, leur offrant une lueur d’espoir et de stabilité. L’engagement du gouvernement à dissiper les fausses nouvelles et à promouvoir la transparence pourrait bien être le tournant décisif qui rétablira la confiance et l’ordre dans les jours à venir.

Niger : Orano perd la mine d’uranium d’Imouraren

Niamey, 20juin 2024- Dans un coup dur pour le géant français Orano, le gouvernement du Niger a officiellement retiré le permis d’exploitation de la mine d’uranium d’Imouraren. Cette décision, prise suite à des retards répétés et des manquements aux engagements contractuels de la part d’Orano, met un terme à un accord stratégique de longue date entre les deux pays.

Imouraren : Une mine au cœur de tensions croissantes

Considérée comme l’une des plus importantes réserves d’uranium au monde, la mine d’Imouraren symbolisait un partenariat crucial entre le Niger et la France. Cependant, les retards récurrents dans le lancement de l’exploitation ont alimenté des tensions croissantes.

Initialement prévu pour 2012, le projet Imouraren a subi de multiples rapports, principalement liés aux fluctuations des prix de l’uranium sur le marché international. Ces retards ont eu des conséquences économiques importantes pour le Niger, pays fortement dépendant des revenus de ses ressources naturelles.

Accords non respectés et frustrations croissantes

Un accord de 2014 stipulait le début des travaux en 2017 et la production en 2020. Face à l’absence de progrès, le gouvernement nigérien a envoyé deux lettres de mise en demeure à Orano, exigeant le respect des engagements contractuels.

L’absence de réaction tangible a finalement conduit à la décision de retirer le permis d’exploitation. Cette mesure met en évidence la détermination du Niger à faire respecter ses lois et réglementations minières et à protéger ses intérêts économiques.

Orano réagit avec prudence

Orano a réagi à cette annonce avec modération, reconnaissant les défis rencontrés et réaffirmant son engagement envers le Niger. Cependant, cette situation soulève des questions importantes sur l’avenir des investissements étrangers dans le secteur minier nigérien et sur les relations entre les multinationales et les gouvernements hôtes.

Répercussions et perspectives d’avenir

Alors que le Niger cherche un nouvel opérateur capable de respecter les délais et les engagements, cette affaire met en lumière la complexité des partenariats internationaux dans l’exploitation des ressources naturelles. Elle rappelle également aux acteurs du secteur minier l’importance de la responsabilité sociale des entreprises et du respect des accords contractuels pour maintenir des relations harmonieuses avec les pays hôtes.

Niger : Suspension des Visites d’ONG dans les Prisons

Dans une décision inédite, le ministre nigérien de la Justice, Alio Daouda, a annoncé une mesure controversée qui affecte directement le fonctionnement des organisations non gouvernementales (ONG) et des associations de défense des droits humains au Niger.

Interdiction d’accès aux établissements pénitentiaires pour les ONG et associations de défense des droits humains

Selon l’arrêté ministériel daté du 29 mai 2024, ces entités se voient désormais interdire l’accès aux établissements pénitentiaires du pays. Cette suspension touche les procureurs généraux des cours d’appel de Niamey, Tahoua et Zinder, ainsi que les procureurs de la République et les présidents des tribunaux d’instance, exigeant l’arrêt immédiat des visites dans les maisons d’arrêt pour toutes les ONG, associations et organismes engagés dans la protection des droits humains.

 

La portée de cette interdiction est d’autant plus significative qu’elle s’applique également aux structures ayant préalablement reçu des autorisations de visite par le ministère de la Justice. En outre, le ministère a suspendu indéfiniment toutes les actions de sensibilisation et les dons provenant de ces entités.

Cette mesure extrême est considérée par les autorités comme essentielle pour assurer la sécurité et maintenir l’ordre public aux seins des établissements pénitentiaires, bien que les détails précis de ces préoccupations de sécurité n’aient pas été divulgués publiquement.

Implications pour la surveillance des conditions de détention

Les implications de cet arrêté sont profondes, car il entrave le travail essentiel de surveillance et de rapportage des conditions de détention par des acteurs indépendants, un élément clé dans la prévention de la torture et des mauvais traitements en prison.

Les organisations de défense des droits humains jouent un rôle crucial dans la mise en lumière des violations des droits des détenus et dans la promotion de réformes judiciaires. Leur absence risque de créer un vide en termes de transparence et de responsabilité au sein du système pénitentiaire nigérien.

 

Le débat suscité par cette décision inédite divise les Nigériens : certains se réjouissent, tandis que d’autres s’inquiètent pour la vie des prisonniers privés d’aide humanitaire.

Cette situation met en lumière les tensions entre la souveraineté de l’État et le respect des normes internationales des droits humains. L’issue reste incertaine, mais elle rappelle l’importance cruciale de la vigilance et de l’engagement envers les principes de justice et de dignité humaine.

Drépanocytose au Niger : Lutte intensifiée pour la prévention et la prise en charge

Niamey, Niger – Dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose célébrée le 19 juin de chaque année, le Centre National de Référence de la Drépanocytose (CNRD) du Niger a organisé une série d’activités de sensibilisation et d’information. Cette initiative, menée en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Niger, visait à informer le grand public sur cette maladie génétique et à souligner l’importance de sa prévention et de sa prise en charge.

La drépanocytose, une maladie héréditaire qui affecte les globules rouges, touche des millions de personnes à travers le monde, avec une prévalence particulièrement élevée en Afrique. Au Niger, on estime que 23% de la population est porteuse du trait drépanocytaire. Cette maladie peut entraîner des complications graves, notamment des crises douloureuses, des infections et une anémie.

Lutte contre la drépanocytose au Niger : Le CNRD et l'OMS Niger mobilisés pour informer et sensibiliser sur la préventionSensibiliser et informer pour mieux lutter contre la drépanocytose 

Les activités organisées par le CNRD et l’OMS Niger ont permis de sensibiliser le public aux symptômes de la drépanocytose, aux modes de transmission et aux options de traitement disponibles. L’accent mis sur le dépistage précoce et la prise en charge adéquate est crucial, surtout pour les enfants. Cela permet d’identifier rapidement les problèmes de santé et de mettre en place des mesures appropriées.

« La drépanocytose est une maladie grave, mais elle peut être contrôlée avec un traitement approprié », a déclaré le Dr. X, directeur du CNRD. « Il est crucial de sensibiliser le public à cette maladie et de promouvoir des stratégies efficaces de prévention et de prise en charge. »

Lutte contre la drépanocytose au Niger : Le CNRD et l'OMS Niger mobilisés pour informer et sensibiliser sur la préventionUn appel à l’action

Les organisateurs de la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose au Niger ont appelé à un engagement accru de la part des autorités gouvernementales, des organisations internationales et de la société civile pour lutter contre cette maladie. Ils ont également souligné la nécessité de renforcer la recherche et le développement de nouveaux traitements curatifs.

En conclusion, la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose au Niger a été l’occasion de rappeler l’importance de la lutte contre cette maladie génétique qui affecte de nombreuses personnes. Les efforts de sensibilisation, de prévention et de prise en charge doivent se poursuivre afin de soulager la souffrance des malades et leur offrir une meilleure qualité de vie.

Sahel : Un partenariat historique pour l’eau et le climat

Dans un élan de coopération transfrontalière, le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la Région du Sahel (SE-CCRS), SEM. Issifi Boureima, a présidé une réunion virtuelle cruciale le 19 juin 2024.

Plaidoyer, financement et projets conjoints : Les priorités du partenariat CCRS-WaterAid pour le Sahel

En effet, cette rencontre, qui faisait suite à une visite importante au siège de la CCRS par le Directeur des Programmes et Plaidoyer au Niger de WaterAid, Monsieur Oumarou Soumana Goudia, et son équipe, a marqué un tournant décisif dans la collaboration entre les deux organisations. Elle a permis de partager des informations vitales sur les initiatives respectives des deux parties prenantes.

La réunion a été saluée pour la qualité exceptionnelle des présentations et des échanges qui ont suivi. Les discussions constructives ont abouti à un consensus sur la nécessité de formaliser une alliance stratégique. Les deux entités ont également convenu de s’appuyer sur des points d’intérêt mutuel, notamment :

  • L’importance du plaidoyer pour la mobilisation de ressources et le financement d’actions résilientes liées à l’eau.
  • La collaboration opérationnelle pour le développement de projets conjoints et le renforcement des capacités.

Par ailleurs, SEM. Issifi Boureima a exprimé sa satisfaction quant aux résultats de la réunion, soulignant l’engagement des deux parties à élaborer rapidement un mémorandum d’entente (MoU) qui définira le cadre de leur partenariat. « Nous avons convenu d’entamer sans tarder le processus d’élaboration d’un MoU qui servira de fondement à notre collaboration », a-t-il déclaré, mettant en lumière la volonté commune d’avancer vers des objectifs partagés.

Remerciements aux partenaires de WaterAid pour leur engagement dans la collaboration

Des remerciements ont été adressés aux partenaires de WaterAid pour leur disponibilité et leur engagement envers une collaboration fructueuse. Cette dernière promet d’apporter des changements significatifs dans la région du Sahel. SEM. Issifi Boureima a également remercié personnellement Monsieur le Directeur des Programmes et Plaidoyer au Niger de WaterAid, ainsi que ses collègues régionaux, pour leur participation active et leur contribution à la réussite de cette initiative.

Madame Kine Fatim Diop, Responsable régionale du Plaidoyer, Monsieur Hermann Kambou, Directeur de programmes au Burkina Faso, et Jean-Marc Naho Yofé, coordinateur du financement – Afrique de l’Ouest, ont joué un rôle clé dans l’avancement de cette collaboration. Leur expertise et leur dévouement ont été essentiels pour parvenir à cet accord historique, qui ouvre la voie à une ère nouvelle de coopération intersectorielle pour le bien-être du Sahel.

En somme, cette réunion marque un jalon important dans la quête de solutions durables aux défis climatiques de la région. Elle démontre l’efficacité de la collaboration internationale et de la diplomatie environnementale. Avec la formalisation de ce partenariat, la CCRS et WaterAid s’engagent aussi à travailler de concert pour un Sahel plus résilient et prospère, où l’eau, ressource vitale, est au cœur des préoccupations et des actions.

 

Imouraren : Orano risque de perdre le gisement d’uranium au Niger

Lomé, 19 juin 2024 – Le projet de relance de l’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren au Niger par le groupe français Orano est menacé. En effet,  Niamey pourrait retirer le permis d’exploitation à Orano dès le 20 juin en raison du rejet de son nouveau plan de développement.

Un contexte tendu et des relations fragilisées

Par ailleurs, cette situation intervient dans un contexte de relations tendues entre le Niger et la France depuis l’arrivée au pouvoir du général Tiani en juillet 2023. Le Niger se rapproche de la Russie, ouvrant la voie à une possible implication de ROSATOM, l’agence nucléaire russe, dans le projet Imouraren.

Enjeux économiques et géopolitiques majeurs

Le gisement d’Imouraren représente une ressource inestimable pour le Niger, dont l’économie dépend fortement de l’exploitation minière. Les autorités nigériennes veulent maximiser les profits de l’exploitation, mais se heurtent à des considérations géopolitiques et économiques complexes, l’uranium étant une ressource stratégique.

Un avenir incertain et des répercussions importantes

L’avenir du gisement d’Imouraren est incertain. Les décisions des prochains jours auront des répercussions importantes pour Orano, l’économie nigérienne et les relations entre le Niger et ses partenaires internationaux.

En somme, l’horizon du projet d’Imouraren se dessine dans un voile d’incertitude, où chaque pas à venir résonnera profondément auprès de tous les acteurs impliqués. Dans l’attente d’une parole officielle d’Orano ou du gouvernement du Niger, le silence actuel ne fait qu’épaissir le mystère planant sur le devenir de cette entreprise.

Crise Bénin-Niger : Le pipeline Niger-Bénin reste bloqué

Niger, 19 juin 2024 -Lundi dernier, la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) au Bénin a prononcé une peine de 18 mois avec sursis contre trois employés de WAPCO Niger. la Cour a reconnu leur culpabilité pour usurpation d’identité et utilisation frauduleuse de données informatiques. Bien que relâchés immédiatement, cette décision n’a pas réussi à apaiser les tensions entre le Bénin et le Niger.

Le blocus du pipeline se poursuit

En effet,  le Niger maintient le blocus du pipeline export Niger-Bénin (PENB) depuis le 6 juin, exigeant la présence de ses contrôleurs sur le site de chargement du pétrole. Le pays attend un compromis de la part du Bénin et de la Chine, partenaire stratégique dans l’exploitation du pétrole, pour lever le blocus.

Un nouveau round de négociations est nécessaire

Si la libération des agents nigériens est un soulagement, la crise entre le Bénin et le Niger n’est pas encore résolue. Les deux pays doivent également trouver un nouvel accord pour relancer l’exportation du pétrole nigérien et apaiser les tensions.

Enjeux économiques et politiques

Ce bras de fer met en lumière les enjeux économiques et politiques liés à l’exploitation du pétrole au Niger. Le Bénin, pays de transit, souhaite maximiser ses revenus, tandis que le Niger veut s’assurer du contrôle de ses ressources.

Vers une solution durable ?

Par ailleurs, les populations appellent  les deux pays à privilégier le dialogue et à trouver une solution durable à cette crise qui affecte l’économie des deux pays et fragilise la coopération régionale.

Dans un échiquier diplomatique complexe, les autorités du Niger passent le relais à WAPCO et à Cotonou pour trouver une solution à la réouverture des vannes du pipeline. Un nouveau compromis semble indispensable pour résoudre l’impasse. La fermeture persiste, conditionnée par un accord entre le Bénin et WAPCO, qui permettrait au Niger de superviser le chargement et d’assurer la vérification du contenu transporté.