juin 2024 - Page 4 sur 9 - Journal du niger

Plus de 550 pèlerins meurent dans la canicule de La Mecque

La Mecque, 18 juin 2024 – Une tragédie s’est déroulée lors du Hajj de cette année, à La Mecque, en Arabie saoudite, où plus de 550 pèlerins ont péri à cause des chaleurs extrêmes qui ont frappé la région. Parmi les victimes, on dénombre plus de 323 pèlerins égyptiens.

Selon les autorités, Les températures caniculaires qui ont prévalu pendant le pèlerinage ont principalement causé les décès. Un diplomate a rapporté à l’AFP que « presque tous » les décès étaient liés à la chaleur, à l’exception d’un seul pèlerin décédé des suites de blessures lors d’une bousculade.

Le nombre de décès a été confirmé par les autorités des pays participants au Hajj, et des opérations de recherche sont en cours pour retrouver les pèlerins toujours portés disparus.

Manque d’accès aux services essentiels pour certains pèlerins

Il est à noter que certains pèlerins participent au Hajj sans autorisation officielle, ce qui les prive de l’accès aux installations climatisées mises en place par les autorités saoudiennes. Ces pèlerins, souvent vulnérables, ont particulièrement souffert des dangers de la chaleur, du manque de nourriture, d’eau et d’abri

Le bilan s’alourdit, les températures grimpent

Par ailleurs, Le ministère saoudien de la Santé a enregistré plus de 2 700 cas d’épuisement par la chaleur dimanche 16 juin, marquant la fin du pèlerinage. Les lieux saints ont connu des températures parmi les plus élevées jamais enregistrées pendant le Hajj, atteignant jusqu’à 49 degrés Celsius. Une étude saoudienne publiée en mai 2024 a également averti que les températures sur les sites de pèlerinage augmentent de 0,4 degré Celsius par décennie.

Un pèlerinage marqué par le deuil et l’appel à la prudence

En outre, environ 1,8 million de pèlerins, dont 1,6 million de l’étranger, ont participé au Hajj cette année, l’un des cinq piliers de l’Islam. Pour les musulmans qui en ont les moyens physiques et financiers, il est obligatoire d’accomplir le Hajj au moins une fois dans leur vie.

En somme, cette catastrophe souligne les risques grandissants associés aux conditions météorologiques extrêmes, d’autant plus dans le cadre de manifestations importantes telles que le Hajj. Il est primordial que la sécurité et la santé des pèlerins demeurent une priorité absolue, et il est nécessaire de prendre des mesures pour s’ajuster aux conséquences du changement climatique les années avenirs .

Faux documents à Sèmè Podji : 3 Nigériens condamnés avec sursis

Cotonou, Bénin – Dans un jugement rendu le 17 juin 2024, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a condamné trois citoyens nigériens à 18 mois de prison avec sursis pour usage de faux documents. Les autorités ont arrêté les accusés sur la plateforme pétrolière de Sèmè Podji au Bénin et les ont placés en détention provisoire avant le procès, les accusant de « fausse attestation » et « usage de fausse attestation ».

Des accusations contestées et des lacunes de sécurité mises en lumière

Durant le procès, les accusés ont plaidé non coupable, affirmant que leur présence à Sèmè Podji était liée à un chargement de pétrole brut nigérien. La directrice générale adjointe de Wapco Niger, l’une des accusées, a dénoncé les lacunes en matière de sécurité et d’identification au terminal pétrolier.

Une requalification des charges et une restitution des biens

Le parquet spécial de la CRIET a requis une peine de 18 mois avec sursis, et le juge a suivi cette peine. Cependant, les charges ont été requalifiées en « usurpation de titre » et « usage de données informatiques falsifiées ». Les accusés ont également obtenu la restitution de leurs biens saisis.

Un cas qui soulève des questions sur la sécurité et la coopération transfrontalière

Ce verdict met fin à une affaire qui a suscité un vif intérêt public et soulève des questions importantes sur la sécurité des infrastructures critiques et la nécessité de procédures de vérification rigoureuses pour prévenir les abus et les malentendus juridiques dans le cadre de la coopération transfrontalière en Afrique de l’Ouest.

L’Ambassadeur du Pakistan au Niger marque la Tabaski par des gestes de solidarité

Niamey, 18 juin 2024 – Dans un élan de générosité et de solidarité exceptionnelles, l’Ambassadeur de la République Islamique du Pakistan au Niger, Son Excellence Dr Ahmed Ali Sirohey, a marqué la célébration de la Tabaski par une série d’actions charitables envers les communautés les plus démunies de Niamey.

L'ambassadeur Sirohey démontre ainsi que la diplomatie peut aussi s'exprimer à travers l'humanitaire et le soutien socialDistribution de viande et soutien aux familles nécessiteuses

Le 16 juin 2024, une distribution de viande a été organisée dans le quartier Koubia, apportant un soutien crucial et un réconfort bienvenu aux familles nécessiteuses durant cette période festive. Cette initiative s’inscrit dans la tradition de l’Aïd al-Adha, une fête musulmane qui souligne l’importance du partage et de la compassion envers les plus démunis.

Engagement envers le développement communautaire et l’entraide

Par ailleurs, le lendemain, le 17 juin, l’ambassadeur a poursuivi ses efforts philanthropiques en organisant une seconde distribution au siège du Groupe d’Appui au Développement Rural (GADR) dans le quartier Lazaret. Cette action renforce ainsi l’engagement de l’ambassade envers le développement communautaire et l’entraide, des valeurs fondamentales au Niger.

L'ambassadeur Sirohey démontre ainsi que la diplomatie peut aussi s'exprimer à travers l'humanitaire et le soutien socialL’Ambassadeur offre un déjeuner spécial aux orphelins

Soucieux de ne laisser personne de côté, l’ambassadeur Sirohey a également organisé un déjeuner spécial pour les orphelins de l’Orphelinat Oumar Bello Barkire à Saga. Au-delà d’un repas nourrissant, ce moment de partage et de joie a permis aux enfants de célébrer la Tabaski dans un esprit de fraternité.

Diplomatie au service de l’humanitaire

Ces actions, qui vont bien au-delà des obligations diplomatiques habituelles, font preuve de la volonté de l’ambassade de tisser des liens étroits avec la population nigérienne et de contribuer concrètement à l’amélioration de leurs conditions de vie. L’ambassadeur Sirohey démontre ainsi que la diplomatie peut aussi s’exprimer à travers l’humanitaire et le soutien social, en mettant l’accent sur les valeurs d’unité et de fraternité qui sont au cœur de la fête de Tabaski.

Une communauté reconnaissante à l’Ambassadeur 

En outre, la réaction de la communauté a été extrêmement positive, avec de nombreux bénéficiaires exprimant leur profonde gratitude pour l’aide reçue dans ces temps difficiles. Touchés par cette marque de solidarité, ils ont salué l’ambassadeur et son équipe pour leur générosité et leur engagement envers les plus démunis.

Plus qu’un simple cadeau, un symbole d’espoir

Ces distributions de viande ne sont pas seulement un cadeau précieux en termes de nourriture, mais aussi un symbole d’espoir et de soutien mutuel. Elles démontrent que même un geste simple peut avoir un impact significatif sur la vie des gens.

Un exemple inspirant

L’impact de telles initiatives est profond, non seulement en fournissant une aide immédiate, mais aussi en renforçant le tissu social et en inspirant d’autres actes de générosité. L’exemple de l’ambassadeur Sirohey montre que la célébration de la Tabaski est une occasion idéale pour renouveler l’engagement envers les principes de bienveillance et d’entraide, essentiels pour bâtir une société plus juste et plus unie.

Un modèle de diplomatie sociale

En somme, les actions de l’Ambassadeur Sirohey durant la fête de Tabaski incarnent parfaitement l’esprit de cette célébration et mettent en lumière le rôle crucial que peuvent jouer les représentants diplomatiques dans la promotion du bien-être social. Ces initiatives exemplaires servent de rappel puissant que, même dans le cadre formel des relations internationales, il est possible d’avoir un impact positif et tangible sur la vie des individus et des communautés.

Issoufou appelle l’Afrique à l’autonomie lors du Forum AfriCaribbean

Dans un discours passionné et visionnaire, SEM Mahamadou Issoufou, l’ancien président du Niger, a récemment pris la parole lors de la séance plénière du 3ème Forum AfriCaribbean, mettant en lumière une problématique cruciale pour l’avenir du continent africain : la dépendance extérieure. Avec une conviction profonde, il a exhorté l’Afrique à rompre avec ce qu’il a qualifié de « syndrome de dépendance », un état d’esprit qui laisse croire que les réponses aux défis africains résident hors des frontières du continent.

L’ancien chef d’État a souligné l’impératif pour l’Afrique de cultiver la confiance en ses propres capacités et de s’affranchir de la dépendance aux solutions importées. Il a insisté sur la nécessité de forger des chaînes de valeur robustes, d’accélérer l’industrialisation et de moderniser l’agriculture. Ces mesures, selon lui, sont essentielles pour assurer une autonomie économique et permettre aux Africains de commercer efficacement entre eux, sans dépendre des marchés extérieurs.

Issoufou a également mis en avant l’importance de renforcer les institutions démocratiques, considérées comme le socle pour mobiliser les ressources internes et pour une gouvernance efficace. Il a appelé à une réforme de l’architecture financière mondiale, la jugeant nécessaire pour établir un système plus juste et équitable, qui favoriserait le développement et l’intégration économique de l’Afrique dans l’économie mondiale.

Ces propos résonnent avec une urgence particulière dans le contexte actuel, où l’Afrique, riche de ses ressources et de son potentiel humain, cherche à redéfinir sa place dans le monde et à transformer ses défis en opportunités. En somme ,  L’appel d’Issoufou à l’action et au changement pourrait bien être le catalyseur dont le continent a besoin pour entamer une nouvelle ère de prospérité et d’autodétermination.

Le Président TRAORE encourage le don de sang au Burkina Faso

Dans un geste d’unité nationale, le Président du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a pris part à l’opération de collecte de sang au Palais de Koulouba, en harmonie avec la Journée mondiale du donneur de sang. En effet, cette action souligne l’importance vitale du don de sang, surtout en prévision de la saison des pluies, période où le paludisme est endémique au Burkina Faso.

Le Président du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a souligné l'importance du don de sang lors d'une opération de collecte Le Chef de l’État a adressé un appel passionné à ses compatriotes, les invitant à contribuer à cette cause humanitaire en offrant leur sang pour sauver des vies. “Qui ne serait fier d’apprendre que son sang a sauvé une vie ?”, a-t-il affirmé, mettant en avant l’impact personnel et significatif que chaque don peut avoir.

Par ailleurs, le don de sang est un acte altruiste qui peut être décisif entre la vie et la mort pour les patients nécessitant des transfusions vitales. Avec l’arrivée imminente des pluies, la demande en sang augmente, rendant chaque don d’autant plus précieux.

Le Capitaine TRAORE a souligné le rôle crucial que chaque individu peut jouer dans cette lutte contre la pénurie de sang, un combat qui dépasse les divisions sociales et économiques et qui rassemble également  les citoyens dans un esprit communautaire.

L’Agence d’information du Burkina a rapporté une participation enthousiaste à cette journée, témoignant de l’esprit de solidarité et du soutien mutuel qui caractérise la nation. Dans ces temps où les défis sanitaires sont nombreux, donner du sang devient un symbole fort d’engagement civique et de responsabilité collective.

En donnant l’exemple, le Président TRAORE espère susciter une vague de solidarité qui s’étendra bien au-delà des murs du Palais de Koulouba, touchant la vie de milliers de burkinabés.

Maradi : Des cendres à la verdure, l’espoir renaît grâce aux arbres

Maradi, Niger – Jadis dévastée par les inondations catastrophiques de 2021, la ville de Maradi renaît aujourd’hui sous une parure verdoyante grâce à l’initiative « Arbres et Jardins pour Maradi » de State PRM  . Cette action menée par la communauté, en complément des efforts de relogement entrepris par l’État, offre un nouveau souffle aux familles sinistrées.

Plus qu’une simple reforestation, un tremplin vers l’autosuffisance alimentaire à Maradi

En effet, loin de se limiter à la réhabilitation des zones sinistrées, le projet « Arbres et Jardins pour Maradi » sème les graines d’une autosuffisance alimentaire durable. En distribuant des arbres fruitiers et en mettant en place des jardins potagers, l’initiative permet aux familles de subvenir à leurs besoins alimentaires et de générer des revenus.

Symboles de résilience et d’espoir

Par ailleurs, animés d’une volonté farouche et d’un espoir renouvelé, les habitants de Maradi ont pris leur avenir en main en plantant des arbres en collaboration avec les initiateurs du projets  . Des Moringas, symboles de résilience, aux majestueux Baobabs et aux Manguiers luxuriants, sans oublier une multitude d’espèces locales, ces plantations représentent bien plus qu’une simple source de nourriture. Elles incarnent aussi un engagement envers la terre et une étape cruciale dans le processus de guérison suite aux catastrophes naturelles.

L'initiative "Arbres et Jardins pour Maradi" insuffle l'espoir et la résilience dans une ville nigérienne sinistrée par les inondations,Un impact positif à multiples facettes

L’impact de l’initiative va bien au-delà de l’agriculture. En encourageant le travail en commun dans les jardins, elle favorise la cohésion sociale et renforce les liens entre les familles. De plus, elle joue un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique en améliorant la couverture végétale de la région. Les arbres plantés contribuent également à la régénération des sols, à la conservation de l’eau et à la création d’un microclimat plus frais, un élément essentiel dans une région soumise à des températures élevées.

Un modèle inspirant de transformation et de développement durable

 L’initiative “Arbres et Jardins pour Maradi” de State PRM  est un exemple remarquable de la manière dont la solidarité et l’engagement communautaire peuvent transformer une crise en une opportunité de croissance et de développement durable. En somme, elle démontre que même dans les moments les plus sombres, l’espoir peut fleurir et prospérer, donnant naissance à un avenir plus vert et plus prometteur pour tous.

 

Niger DE4A : un tournant pour le Numérique en Afrique

Niamey, le 14 juin 2024 – Une étape majeure a été franchie pour l’économie numérique du Niger le mercredi 12 juin 2024, lors d’une cérémonie officielle au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi à Niamey. Sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur Sidi Mohamed Raliou, Ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique, le lancement du Diagnostic de l’Economie Numérique du Niger (Niger DE4A) a marqué un tournant décisif dans la stratégie de développement numérique du pays.

En effet, ce programme ambitieux, soutenu par la Banque Mondiale, s’inscrit dans le cadre d’une initiative continentale plus large visant à renforcer la mise en œuvre de la Stratégie de Transformation Numérique de l’Union Africaine.

Niger DE4A : Cartographier l’écosystème numérique pour une transformation éclairée

Par ailleurs, le Niger DE4A a pour objectif de dresser un état des lieux précis de l’environnement numérique du Niger, d’évaluer la pénétration des services numériques et de mesurer l’impact des technologies de l’information et de la communication (TIC) sur le quotidien des Nigériens.

Ces données précieuses permettront de fournir aux décideurs politiques des recommandations concrètes et priorisées pour booster la transformation numérique de l’administration publique et du tissu socio-économique du pays.

Un engagement fort des autorités et des partenaires internationaux

La cérémonie de lancement a réuni un panel de personnalités de premier plan, témoignant de l’importance accordée à ce projet d’envergure. En plus du Ministre Sidi Mohamed Raliou, le Gouverneur de la Région de Niamey, le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna et la représentante de la Banque Mondiale, Madame Elise Vanornlingen, ont également assisté à l’événement.

Madame Sanadi Tchimaden Hadattan, Présidente de la Haute Autorité de la Protection des Données à caractère Personnel, ainsi que d’autres invités de marque, ont également participé à cette inauguration symbolique.

Un modèle pour l’Afrique et un catalyseur pour l’économie numérique nigérienne

L’initiative Niger DE4A est perçue comme un catalyseur potentiel pour l’économie numérique nationale, mais aussi comme un modèle à suivre pour d’autres nations africaines. En alignant ses objectifs nationaux sur les directives de l’Union Africaine, le Niger se positionne comme un acteur proactif dans le domaine du numérique sur le continent.

Des résultats attendus pour une transformation numérique inclusive

Les résultats attendus de ce diagnostic approfondi sont nombreux : une meilleure compréhension des infrastructures numériques existantes, une identification précise des lacunes à combler et l’élaboration d’une stratégie claire pour l’intégration des services numériques dans divers secteurs clés tels que l’éducation , la santé, l’agriculture et le commerce.

Niger DE4A:Un pas audacieux vers un avenir numérique prospère

Les experts s’accordent à dire que l’avenir économique de l’Afrique passe par une transformation numérique inclusive et durable. Le Niger, avec le soutien de partenaires internationaux tels que la Banque Mondiale, fait un pas audacieux vers cet avenir. Le Niger DE4A pourrait bien être le prélude à une ère nouvelle où le numérique devient également  un pilier central du développement économique et social du pays.

Un signal fort pour l’Afrique

En conclusion, le lancement du Niger DE4A n’est pas seulement un événement marquant pour le Niger, mais aussi un signal fort envoyé à toute l’Afrique. Il souligne l’engagement du continent à embrasser les opportunités offertes par le numérique, tout en mettant en lumière les défis communs à relever. Avec une mise en œuvre réussie, le Niger DE4A pourrait bien inspirer une révolution numérique africaine, propulsant le continent vers de nouveaux sommets de prospérité et d’innovation.

Un tournant dans la justice nigérienne

Niamey, 14 juin 2024 – Dans une décision marquante, la Cour d’Etat du Niger a levé l’immunité de l’ancien président Bazoum Mohamed, suite à un procès qui s’est tenu le 7 juin. Cette décision intervient après le coup d’état du 26  juillet dernier, qui a bouleversé la politique nigérienne.

La Cour, qui représente la plus haute autorité judiciaire depuis ces événements, a rendu son verdict ce matin  après une délibération approfondie. Elle souligne aussi l’importance de la responsabilité et de la transparence dans la gouvernance du pays.

Par ailleurs, l’ancien président Bazoum Mohamed, qui avait été au pouvoir avant le coup d’état, fait face à des accusations de haute trahison et de complot avec des terroristes. La levée de son immunité permettra d’engager des poursuites judiciaires à son encontre, ouvrant la voie à une enquête plus approfondie sur sa conduite pendant son mandat.

Cette annonce a été accueillie avec une attention considérable tant au niveau national qu’international, signalant un engagement renouvelé envers l’état de droit et la justice. Les implications de cette décision sont vastes, car elles pourraient également redéfinir le paysage politique du Niger et servir d’exemple dans la région.

Les détails supplémentaires concernant les charges précises et les prochaines étapes du processus judiciaire restent attendus. La communauté internationale, ainsi que les citoyens nigériens, suivront de près les développements futurs de cette affaire.

Jeunesse du Niger : Donner la parole pour construire l’avenir

Niamey, 13 juin 2024 – C’est une initiative qui marque un tournant décisif pour la jeunesse du Niger. Plus de 250 jeunes se sont rassemblés aujourd’hui à Niamey pour le lancement officiel de l’élaboration d’un programme dédié à la jeunesse, un projet ambitieux qui vise à transformer l’avenir de la nation en donnant la parole à ceux qui le construiront.

Consultations régionales pour une co-construction inclusive

En effet, cette cérémonie, soutenue par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le ministère de la Jeunesse, a donné le coup d’envoi à une série de consultations régionales qui s’étendront sur les huit régions du Niger. Ces consultations, qui se poursuivront jusqu’au 30 juin, constituent une plateforme précieuse pour les jeunes afin d’exprimer leurs opinions et partager leur vision pour le pays.

Recueillir les voix et perspectives de la Jeunesse du Niger

L’objectif est clair : recueillir les voix et perspectives des jeunes pour façonner un avenir meilleur. Les participants sont appelés à identifier les défis et les opportunités au sein de leurs communautés et à proposer des solutions innovantes et adaptées. Leur engagement est crucial pour la réussite de ce programme, car ils sont non seulement les bénéficiaires, mais aussi les acteurs du changement.

Investir dans le potentiel de la jeunesse nigérienne

Le programme Jeunesse est une promesse d’investissement dans le potentiel de la jeunesse nigérienne. Il reconnaît que les jeunes ne sont pas juste l’avenir du pays, mais aussi son présent. En mettant en avant leurs expériences et leurs aspirations, ils contribuent à bâtir un Niger résilient et prospère.

Un programme co-construit et participatif

Par ailleurs, les résultats de ces consultations régionales seront essentiels pour élaborer un programme qui répond véritablement aux besoins et aux attentes des jeunes. C’est une démarche participative qui reflète l’engagement du Niger à impliquer sa jeunesse dans la prise de décision et la planification de son développement.

Donner la parole aux jeunes pour les autonomiser

Le PNUD Niger et le ministère de la Jeunesse ont exprimé leur optimisme quant à l’impact positif de ce programme. Ils soulignent l’importance de cette initiative qui, au-delà de son aspect consultatif, est un acte d’empowerment des jeunes. En leur donnant la parole, on leur confère le pouvoir d’influencer les politiques et les stratégies qui les concernent directement.

Des discussions riches et des perspectives variées

La cérémonie de lancement a été marquée par des discours inspirants, des ateliers interactifs et des sessions de brainstorming. Les jeunes ont abordé divers sujets, allant de l’éducation à l’emploi, en passant par l’entrepreneuriat et la santé. Chaque région du Niger doit contribuer à cette réflexion collective et enrichir le programme avec des perspectives locales.

Vers un avenir prometteur pour la jeunesse nigérienne

En conclusion, le programme Jeunesse est une étape significative vers l’autonomisation de la jeunesse nigérienne. Il offre une opportunité unique de dialoguer, d’innover et de collaborer pour un avenir commun. Les résultats de ces consultations attirent désormais l’attention et détermineront les contours d’un programme ambitieux élaboré par la jeunesse, pour la jeunesse et pour le Niger.

Niger : durcissement de la loi sur la cybercriminalité

Niamey, le 13 juin 2024 – Dans une volonté de renforcer le contrôle de l’espace numérique, le chef d’Etat, le général Abdourahamane Tiani, a promulgué une modification majeure de la loi relative aux commissions d’infractions par voie électronique. Cette ordonnance, signée le 7 juin et publiée le 12 juin, révise la loi de 2019 en instaurant des sanctions plus sévères pour la diffusion de contenus susceptibles de troubler l’ordre public ou de porter atteinte à la dignité humaine.

Loi sur la cybercriminalité : Vers un juste équilibre entre liberté d’expression et protection des droits ?

Désormais, les individus reconnus coupables de tels actes encourent des peines d’emprisonnement allant de deux à cinq ans, assorties d’amendes conséquentes pouvant s’élever entre deux et cinq millions de francs CFA. De plus, la diffamation et les blessures proférées par le biais de moyens de communication électroniques sont également passibles de peines d’emprisonnement d’un à trois ans et d’amendes d’un à cinq millions de francs CFA.

Cette mesure législative fait suite à une modification antérieure opérée en juillet 2022 par l’ancien gouvernement civil, qui avait supprimé les peines d’emprisonnement pour ces infractions au profit d’amendes. Le ministre de la Justice a précisé que le rétablissement des peines d’emprisonnement par le général Tiani vise à rétablir un juste équilibre entre la liberté d’expression et la protection des droits individuels.

 Le Niger durcit sa loi sur la cybercriminalité en rétablissant les peines d'emprisonnement et en appelant à la responsabilité des citoyens

Le gouvernement incite à l’usage responsable et attentif des médias et plateformes numériques. Il souligne que les citoyens, journalistes et professionnels des médias doivent honorer les droits individuels et éviter de publier des contenus qui pourraient nuire à l’unité du pays. Des directives strictes ont été émises pour que les procureurs engagent des poursuites rigoureuses contre ceux qui commettent de tels actes.

Cette décision soulève néanmoins des interrogations importantes sur l’étendue de la liberté d’expression dans le pays et sur la manière dont les lois peuvent réguler le discours en ligne tout en préservant les droits fondamentaux des citoyens.