juin 2024 - Page 7 sur 9 - Journal du niger

Le Yémen désigne premier pays à siéger à l’Assemblée générale des Nations Unies

New York, le 7 juin 2024 – Le Yémen a été désigné aujourd’hui premier pays à siéger lors de la prochaine session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette sélection s’est déroulée conformément à la tradition consistant à tirer un nom au tri parmi les États membres.

Un honneur et une responsabilité pour le Yémen

Le fait d’occuper le premier siège est  un honneur et une responsabilité. Le pays désigne ainsi à la responsabilité de présider la première réunion de l’Assemblée générale et de jouer un rôle de premier plan dans l’organisation des travaux de l’instance.

Un contexte difficile pour le Yémen

La désignation du Yémen intervient alors que le pays est en proie à une guerre civile dévastatrice depuis 2014. Cette situation a entraîné une crise humanitaire majeure, avec des millions de personnes déplacées et affamées.

Un message d’espoir

En dépit des difficultés auxquelles il fait face, la nomination du Yémen souhaite en tant que premier pays à siéger transmettra un message d’espoir et de résilience à l’échelle mondiale.
Le pays profitera également  de cette occasion pour attirer l’attention de la communauté internationale sur la crise humanitaire qu’il traverse. La session devrait débuter en septembre 2024.

Enjeux de la désignation

La désignation du Yémen comme premier pays à siéger est importante pour plusieurs raisons. Elle permet de mettre en lumière la situation difficile qui traverse le pays et de sensibiliser la communauté internationale à la crise humanitaire qui y sévit. Elle permet également au Yémen de jouer un rôle plus important sur la scène internationale et de faire entendre sa voix.

Conclusion

La désignation du Yémen comme premier pays à siéger lors de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies est une occasion importante pour le pays de se faire entendre et de défendre ses intérêts. Le Yémen espère que cette occasion permettra de mobiliser un soutien international accumulé pour mettre fin à la guerre civile et pour reconstruire le pays.

Procès de Bazoum : Tensions et Suspensions au Conseil d’État de Niamey

Niamey , Niger – Dans une atmosphère tendue, le Conseil d’État de Niamey a été le théâtre d’un procès hautement médiatisé ce vendredi 7 juin 2024, concernant l’ancien Président Mohamed Bazoum. La question brûlante de la levée de son immunité a suscité des débats houleux et a entraîné deux suspensions de séance, reflétant la complexité et la sensibilité de l’affaire.

Défense indignée : Me Coulibaly dénonce « un simulacre de justice »

Par ailleurs, La défense, menée par Me Moussa Coulibaly, a exprimé son indignation en se retirant de l’audience, qualifiant le procès de « parodie de justice ». Cette déclaration audacieuse souligne un sentiment d’injustice et de mécontentement envers le système judiciaire actuel, perçu comme inéquitable et partial.

L’incapacité de la défense à accéder à leur client, détenu depuis le coup d’État du 26 juillet 2023, soulève des questions sur la transparence et l’équité du processus judiciaire. Les critiques de Me Coulibaly exposent les défis de l’État de droit face à une “justice distributive” et une “justice à double vitesse”.

Il souligne une distribution inégale de la justice, qui favorise certains au détriment d’autres, et une variation de la justice selon les personnes et les situations, ce qui s’écarte de l’idéal d’impartialité et d’égalité devant la loi.

Un retrait symbolique : La défense de Bazoum quitte l’audience en signe de protestation

Le retrait de la défense de l’ancien président Bazoum de l’audience est un geste symbolique fort, marquant leur protestation contre ce qu’ils considèrent comme une mascarade plutôt qu’une procédure judiciaire légitime. Cette action pourrait avoir des répercussions significatives sur la perception du système judiciaire par le public et sur la confiance envers les institutions étatiques.

Alors que le pays et la communauté internationale observent attentivement, l’issue de ce procès pourrait avoir des implications profondes pour la démocratie et la gouvernance au Niger.

La situation actuelle met en évidence la nécessité d’un dialogue ouvert et d’une réforme judiciaire pour restaurer la foi dans un système judiciaire juste et équitable pour tous les citoyens.

La suite des événements sera cruciale pour déterminer si la justice peut être rendue de manière transparente et sans préjugés, conformément aux principes démocratiques et aux droits de l’homme.

Incident à WAPCO Bénin : Cinq Nigériens arrêtés pour violation de la sécurité, deux agents du CNSP

Cotonou, Bénin – 7 juin 2024 – Un incident survenu à la gare terminale de WAPCO Bénin à Sèmè-Kpodji soulève des inquiétudes quant à la sécurité nationale et aux relations diplomatiques entre le Bénin et le Niger. Le 5 juin 2024, cinq ressortissants nigériens se sont introduits frauduleusement sur le site, déclenchant une enquête approfondie par les autorités béninoises.

Contexte et Accord à WAPCO Bénin

En août 2019, un accord a été conclu entre le Bénin et la société West African Oil Pipeline (Bénin) Company S. A. (WAPCO) pour la construction et l’exploitation d’un pipeline destiné à transporter le pétrole brut du Niger vers les marchés internationaux via les côtes béninoises. Cet accord, qui s’inscrit dans le cadre de plusieurs conventions avec le Niger, comprend une disposition permettant aux autorités nigériennes d’accéder au compteur du terminal situé dans les installations de WAPCO Bénin.

Préoccupations sécuritaires et intrusion à WAPCO Bénin

Le 3 juin 2024, le Ministre béninois de l’Énergie, de l’Eau et des Mines a exprimé des préoccupations sécuritaires et a demandé un contrôle plus strict des identités des personnes accédant au site de WAPCO Bénin. Deux jours plus tard, le 5 juin 2024, cinq individus nigériens, se présentant comme des employés de WAPCO Niger, ont pénétré frauduleusement sur le site par une entrée secondaire, en contournant la procédure d’enregistrement standard.

Complicité privilégiée et Agents du CNSP

L’enquête en cours révèle que la complicité présumée de l’Administrateur Général de WAPCO Bénin a facilité l’intrusion. De manière plus inquiétante, l’arrestation de deux individus a permis d’établir qu’ils sont agents du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) du Niger et qu’ils possédaient de faux badges d’employés de WAPCO Niger.

Motivations et implications

Les motivations exactes des suspects font l’objet d’une enquête approfondie, d’autant plus que des informations circulent concernant des menaces potentielles à la sûreté de l’État béninois. Cet incident met en lumière la question de la sécurité des infrastructures critiques et pourrait avoir des implications importantes pour les relations diplomatiques entre le Bénin et le Niger.

En somme, Les autorités béninoises ont réaffirmé leur engagement à faire la lumière sur cette affaire et à prendre les mesures appropriées. Elles ont également promis de communiquer des informations complémentaires au fur et à mesure de l’avancement de l’enquête.

Tensions diplomatiques : Le pipeline Niger-Bénin menacé de fermeture

Niamey, le 7 juin 2024 – Les relations entre le Niger et le Bénin se sont tendues ces dernières heures suite à l’arrestation de cinq inspecteurs du pétrole nigériens par les autorités béninoises. Le gouvernement nigérien a menacé de fermer le pipeline Niger-Bénin si ses ressortissants ne sont pas libérés d’ici 17 heures aujourd’hui.

Les faits qui ont suscité la menace de fermeture du Le pipeline Niger-Bénin

En effet, l’armée béninoise a arrêté les cinq inspecteurs du pétrole nigériens qui étaient en mission pour contrôler une cargaison de pétrole en cours de chargement au Bénin. Elle a également confisqué leurs téléphones, ce qui a suscité des inquiétudes concernant leur localisation et leur bien-être.

Par ailleurs Le ministre nigérien de la Justice, Alio Daouda, a déclaré que le gouvernement nigérien n’a pas encore reçu de détails clairs sur l’état des inspecteurs. Il a ajouté que les assurances de non-maltraitance de la part du Bénin n’ont pas suffi à apaiser les tensions.

La réaction du Niger

Face à cette situation, le président du Niger a exigé la libération immédiate des inspecteurs nigériens et leur réintégration dans leurs fonctions avant 17 heures aujourd’hui. Le Niger menace de suspendre le chargement du pétrole via le pipeline Niger-Bénin si le Bénin ne respecte pas cette condition.

Le ministre Daouda a précisé que cette mesure aurait des répercussions importantes sur les opérations du pipeline. Le Niger cesserait également d’envoyer son pétrole via le pipeline jusqu’à ce que le Bénin respecte ses engagements et que le partenaire chinois intervienne pour résoudre la situation.

Un contexte diplomatique tendu

Cette crise diplomatique survient dans un contexte de tensions déjà existantes entre le Niger et le Bénin. Les deux pays se disputent récemment le contrôle d’une île située dans le Niger.

La communauté internationale a appelé à une résolution pacifique et rapide de cette crise diplomatique. Certains médias ont rapporté, à tort, la libération des employés nigériens. Cependant, la situation reste tendue et le compte à rebours vers l’ultimatum fixé par le Niger continue.

Le Capitaine Ibrahim Traoré incite à la combativité pour la paix

Dans une société où la prédation prévaut, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a adressé un appel vibrant aux forces armées, les exhortant à « faire la guerre pour obtenir la paix ». Lors d’une cérémonie officielle de remise de matériel militaire, le président a souligné l’importance de la combativité face à l’adversité.

Le capitaine Ibrahim Traoré, a adressé un appel vibrant aux forces armées, les exhortant à "faire la guerre pour obtenir la paix".« Nous vivons dans un monde de prédateur et pour avoir la paix, il faut parfois faire la guerre. Alors, engagez-vous dans cette lutte », a insisté le président Traoré, insufflant ainsi un esprit de résilience parmi les troupes. Le matériel distribué, qui inclut des blindés spécialisés contre les engins explosifs improvisés, de l’armement lourd, des munitions et des équipements de génie militaire, est destiné à améliorer les capacités offensives des forces armées dans leur combat tenace contre le terrorisme.

Le président a aussi mis l’accent sur l’importance d’une préparation minutieuse, encourageant les soldats à se familiariser avec ce nouvel arsenal.  “Il a conseillé de donner le temps nécessaire pour former les équipages afin qu’ils se préparent parfaitement à utiliser ces équipements avec efficacité, soulignant l’efficacité et la précision nécessaires dans l’art de la guerre moderne.”

Le capitaine Ibrahim Traoré, a adressé un appel vibrant aux forces armées, les exhortant à "faire la guerre pour obtenir la paix".Le général Kassoum Coulibaly, ministre de la Défense, a exprimé la reconnaissance des forces armées envers le président Traoré pour son soutien constant dans l’acquisition d’équipements militaires avancés. Il a également salué le peuple burkinabè pour son soutien financier sans faille, reflétant une solidarité nationale face à la menace terroriste.

Le discours du président Traoré représente un changement significatif dans la stratégie de défense nationale, envisageant la paix non pas comme un état passif, mais comme le résultat d’un combat actif et résolu pour la sécurité et la stabilité de la nation.

Sahel : La CCRS et Mercy Corps renforcent leur lutte contre le changement climatique

Niamey, 6 juin 2024 – Le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la région du Sahel (CCRS), M. Issifi Boureima, a reçu ce jour la Directrice Régionale de Mercy Corps pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Dr . Fatoumata Haïdara. En effet, cette rencontre a permis de discuter des opportunités de collaboration entre les deux entités dans la lutte contre le changement climatique dans la région du Sahel.

Un engagement commun pour la résilience

Les discussions ont porté sur l’élargissement de la coopération opérationnelle et stratégique entre les deux organisations, notamment dans le cadre de l’agenda de plaidoyer. L’objectif est de créer un modèle de collaboration exemplaire pour le Sahel, en renforçant les synergies et en mobilisant des ressources supplémentaires.

La Commission Climat pour le Sahel (CCRS) et Mercy Corps s'engagent à renforcer leur collaboration pour promouvoir la résilienceUn partenariat crucial pour les communautés sahéliennes

Par ailleurs, le partenariat entre Mercy Corps et le CCRS est considéré comme un levier essentiel pour l’élaboration de stratégies efficaces d’adaptation et de résilience au changement climatique. Ces stratégies sont vitales pour les communautés sahéliennes, particulièrement vulnérables aux impacts du changement climatique.

Vers une collaboration renforcée pour un Sahel durable

En somme, cette rencontre marque une étape importante dans le renforcement de la collaboration entre le CCRS et Mercy Corps. Les deux organisations ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour un Sahel plus durable et plus résilient face aux défis climatiques.

Le Congo Brazzaville se retire du match contre le Niger en signe de protestation

Brazzaville, 6 juin 2024 – La sélection nationale du Congo Brazzaville a créé la surprise en annonçant son retrait du match crucial contre le Niger, prévu pour ce jeudi  6 juin 2024, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA 2026 . En effet, cette décision fait suite à la décision controversée de la FIFA de déplacer le match à Kinshasa, en République Démocratique du Congo.

Un désavantage pour le Congo Brazzaville

Les « Diables Rouges » du Congo estiment que ce changement de lieu est déstabilisant, et ils qualifient cela d’injustice. En outre, ils estiment que le déplacement du match constitue un désavantage important pour leur préparation et leurs chances de victoire. Actuellement cinquième du Groupe E, derrière des équipes comme le Maroc, la Zambie et le Niger, le Congo voit ses espoirs de qualification s’amenuiser considérablement.

La FIFA envisage une reprogrammation pour  le Congo Brazzaville

Par ailleurs, face à la colère du Congo, la FIFA semble prête à revoir sa position. L’instance dirigeante du football mondial envisage de reprogrammer le match entre le Congo et le Maroc à Brazzaville, suite à l’approbation du Stade Alphonse Massamba-Débat pour accueillir des rencontres internationales. Si cette reprogrammation se confirme, le Congo aura l’occasion de jouer à domicile contre le Maroc le 11 juin, ce qui lui redonnerait une chance de se qualifier.

Un défi pour les équipes africaines

Cet incident met en lumière les défis logistiques et politiques auxquels sont confrontées les équipes africaines dans les compétitions internationales. Les implications de telles décisions vont également au-delà du terrain de jeu, affectant la stratégie, la préparation et le moral des joueurs. Les supporters congolais, déjà fervents, attendent  aussi avec impatience le dénouement de cette affaire, espérant que leur équipe nationale pourra jouer dans des conditions équitables.

Vers une remise en question des procédures de la FIFA ?

En somme, l’issue de cette controverse pourrait avoir des répercussions importantes sur l’organisation future des matchs internationaux en Afrique. Elle pourrait inciter la FIFA à revoir ses procédures de sélection des sites de match pour garantir une approche plus inclusive et équitable. En attendant, le monde du football observe de près la situation au Congo Brazzaville, curieux de connaître la prochaine étape de cette saga footballistique.

Niger : Création d’un Commandement pour la sécurité et le développement

Niamey, le 6 juin 2024 – Le Niger a franchi une étape importante dans le renforcement de sa sécurité nationale et la promotion du développement avec la création du Commandement des Forces de Protection et de Développement (CFDP). Ce nouveau commandement, inauguré le 9 mai 2024, a pour mission de sécuriser les sites et installations stratégiques, ainsi que de soutenir les projets de développement socio-économique du pays.

Un rôle crucial pour la sécurité et le développement

La CFDP aura un rôle crucial à jouer dans la protection des ressources naturelles du Niger, notamment l’or, le pétrole et l’uranium. Il assurera également la sécurité des infrastructures critiques telles que le pipeline WAPCO, CNPC-NP et SORAZ, ainsi que des corridors stratégiques essentiels pour le commerce et les échanges économiques.

Engagement envers le développement durable

En plus de ses missions de sécurité, le CFDP participera activement aux programmes d’aménagement du territoire, d’irrigation et d’exploitation des domaines agro-sylvo-pastoraux. Il veillera également à la protection de l’environnement et au reboisement, et soutiendra des projets de développement industriel.

Une réponse stratégique aux défis sécuritaires

La création du CFDP est une réponse stratégique de l’État nigérien à l’environnement sécuritaire actuel, caractérisé par des menaces internes et externes. Ce nouveau commandement permettra au Niger de renforcer sa capacité à maintenir son intégrité territoriale et à poursuivre son chemin vers la prospérité et la stabilité.

Un signe d’espoir pour l’avenir

Le développement du CFDP marque une nouvelle ère pour la sécurité et le progrès économique au Niger. Il offre une lueur d’espoir pour un avenir plus sûr et plus prospère pour le peuple nigérien.

Tragédie minière au Nigeria : un lourd bilan et un appel à l’action

État du Niger, Nigéria, le 6 juin 2024 – Un effondrement de mine dans l’État du Niger au Nigeria a fait au moins un mort et piégé plus de trente mineurs sous terre. Les opérations de secours sont en cours, mais les chances de retrouver les mineurs vivants s’amenuisent.

Un drame provoqué par des pluies diluviennes

L’effondrement s’est produit lundi dernier dans la région de Shiroro, où des pluies diluviennes ont fragilisé le terrain. Les autorités soupçonnent que les intempéries sont à l’origine de la catastrophe.

par ailleurs, quatre excavateurs et une équipe de secouristes sont sur place pour tenter de retrouver les mineurs ensevelis. Le ministre nigérian des Minéraux solides, Dele Alake, a annoncé l’envoi d’inspecteurs des mines sur le site pour mener une enquête approfondie sur les causes de l’accident et prévenir de futures tragédies.

Un rappel des risques liés à l’exploitation minière

En outre, cet accident met en lumière les dangers de l’exploitation minière au Nigeria, où les accidents sont fréquents, souvent liés à des opérations illégales et des conditions de sécurité défaillantes. En janvier dernier, une explosion dans une mine illégale à Ibadan a fait deux morts et 77 blessés.

Un appel à une réglementation plus stricte et à des mesures de sécurité renforcées

En somme, Ce drame tragique appelle à une prise de conscience des risques liés à l’exploitation minière et à l’adoption de mesures concrètes pour améliorer la sécurité des mineurs. Les autorités nigérianes doivent renforcer la réglementation du secteur minier, lutter également contre l’exploitation illégale et investir dans la formation et l’équipement des mineurs.

Hommage aux victimes et soutien aux familles

Les pensées de la communauté vont aux victimes de cet accident et à leurs familles. Il est important de leur apporter tout le soutien nécessaire dans ces moments difficiles.

Lutte contre la désinformation au Sahel : Un atelier renforcer les capacités des acteurs clés à Niamey

Niamey, le 6 juin 2024 – Un atelier de renforcement des capacités s’est tenu à Niamey du 3 au 4 juin 2024, dans le cadre du projet Laafi Kibaru, afin de lutter contre la désinformation dans la région du Sahel.

Equiper les acteurs clés pour lutter contre la désinformation

Organisé par le Centre National d’Alerte Précoce (CNAP), cet atelier a réuni des cadres spécialisés dans les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC), ainsi que des représentants de divers ministères. L’objectif était de leur fournir les compétences nécessaires pour identifier et démanteler les fausses nouvelles, qui peuvent aggraver les conflits communautaires.

Un atelier à Niamey renforce les capacités des acteurs clés du Sahel pour lutter contre la désinformation et promouvoir la paixDes sessions de formation riches en enseignements sur comment lutter contre la désinformation 

Au cours de l’atelier, les participants ont exploré les mécanismes de manipulation de l’information, appris à vérifier les sources avec rigueur et à adopter des pratiques de diffusion d’informations authentiques et vérifiées. Ils ont également pris conscience des difficultés auxquelles les sociétés font face à l’ère numérique, où les fausses informations se propagent rapidement à travers les réseaux sociaux et autres plateformes en ligne.

Un engagement fort pour un Sahel plus informé

La clôture de l’atelier a été marquée par un engagement renouvelé des participants à appliquer les connaissances acquises et à collaborer étroitement pour un Sahel plus informé et uni. Les organisateurs ont salué le succès de l’atelier et ont souligné l’importance de poursuivre les efforts de lutte contre la désinformation dans la région.

Un projet porteur d’espoir pour la paix et la stabilité

En somme, l’atelier de Niamey constitue une étape importante dans le projet Laafi Kibaru et reflète une prise de conscience croissante de la nécessité de combattre activement les fausses informations. Avec le soutien continu des partenaires internationaux et l’engagement des acteurs locaux, il y a un espoir tangible pour un avenir où la vérité et la transparence prévalente, contribuant ainsi à la stabilité et à la prospérité de la région du Sahel.