juin 2024 - Page 8 sur 9 - Journal du niger

Saguia : Laafi Kibaru sensibilise les jeunes à l’utilisation responsable des réseaux sociaux

Niamey, le 6 juin 2024 – Dans le cadre du projet Laafi Kibaru, l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC) du Niger, en partenariat avec Search For Common Ground et le soutien financier de Global Affairs Canada, a lancé un programme d’éducation aux médias sociaux dans les collèges Mariama et du CES AMINE à Saguia.

Lutter contre les fausses informations et promouvoir la paix

Par ailleurs, ce programme vise à sensibiliser les jeunes aux dangers des fausses informations et à leur apprendre à utiliser les réseaux sociaux de manière responsable. Il s’inscrit dans une démarche plus large de promotion de la paix et de la cohésion sociale dans le Sahel, une région souvent fragilisée par les tensions intercommunautaires.

Le projet Laafi Kibaru sensibilise les jeunes de Saguia aux dangers des fausses informations et à l'utilisation responsable des réseauxDes sessions de formation riches en enseignements

Les sessions de formation ont permis aux élèves de comprendre le fonctionnement des réseaux sociaux, d’identifier les fake news et de développer leur esprit critique. Ils ont également été sensibilisés à l’impact de leurs publications et à la responsabilité qui accompagne le partage d’informations.

Des retours positifs et une initiative prometteuse

Les participants ont exprimé leur satisfaction quant à ce programme, soulignant une prise de conscience accrue des dangers de la désinformation. Les enseignants et les parents ont également apprécié cette initiative, reconnaissant l’importance de former les jeunes à devenir des citoyens numériques responsables.

Laafi Kibaru : un modèle à suivre

En somme, Le projet Laafi Kibaru démontre l’efficacité de l’éducation aux médias sociaux comme outil de prévention contre les maux sociaux et comme vecteur de changement positif. Son engagement auprès des jeunes et la collaboration entre les différents partenaires font de cette initiative un modèle à suivre pour la promotion de la paix et de la cohésion sociale dans le Sahel.

Sénégal et Niger : vers une ESS sous-régionale pour l’autonomie et le progrès économique

Dakar, Sénégal –Dans une démarche visant à renforcer les liens Sud-Sud et à promouvoir une intégration africaine durable, le Dr Alioune Badara Dione , Ministre de la Microfinance, de l’Économie sociale et solidaire du Sénégal, a accueilli une délégation de haut niveau du Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage du Niger. La réunion, orchestrée par Monsieur Babacar Altine , Coordonnateur national du PRECIS, a marqué un tournant stratégique dans la coopération entre les deux nations.

Au cœur des discussions : le modèle sénégalais de financement des jeunes entrepreneurs

En outre, la délégation nigérienne a exploré avec intérêt le modèle sénégalais de financement des jeunes entrepreneurs via les structures de microfinance. Le Sénégal, à travers la Délégation Générale à l’Entreprenariat Rapide (DER), a mis en avant son approche innovante utilisant des techniques d’incubateurs pour stimuler l’emploi des jeunes.

Le Sénégal et le Niger s'engagent à renforcer la coopération Sud-Sud et à promouvoir une intégration africaine durableObjectifs communs : impact social et économique, mutualisation des ressources et approche chaîne de valeur

L’objectif commun des deux pays est clair : orienter la microfinance vers l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) pour maximiser l’impact social et économique et encourager une mutualisation des ressources. ils préconisent également l’intégration d’une approche chaîne de valeur pour renforcer cette dynamique.

Le Sénégal et le Niger s'engagent à renforcer la coopération Sud-Sud et à promouvoir une intégration africaine durableSénégal: Partage d’expériences, retours externes et stratégie sous-régionale

Afin de favoriser cette collaboration enrichissante, il est prévu de diffuser des rapports pour solliciter des commentaires externes sur les mécanismes nationaux. En outre, la mise en place de la coopération décentralisée permettra de développer une stratégie sous-régionale de souveraineté alimentaire.

Mission d’étude du  Sénégal au Niger et engagement mutuel

En conclusion, Le ministre a informé la délégation nigérienne  qu’une mission sénégalaise se rendra prochainement au Niger pour y étudier l’approche production-encadrement-commercialisation. Cette étape cruciale permettra de jeter les bases d’une ESS sous-régionale prospère. Ce partenariat exemplaire témoigne de l’engagement des deux pays à travailler ensemble pour l’autonomie et le progrès économique de l’Afrique.

Niger : 10 000 recrues pour renforcer l’armée face aux défis sécuritaires

Niamey, le 5 juin 2024 – Dans une démarche stratégique visant à renforcer ses capacités militaires, le Niger a annoncé un plan ambitieux de recrutement destiné à augmenter significativement les rangs de ses forces armées. Cette initiative s’inscrit dans un programme plus large qui vise à porter l’effectif total à 100 000 militaires d’ici 2030.

Un contexte sécuritaire complexe

Une période de tensions terroristes qui prévaut depuis plusieurs décennies dans le pays, ainsi que des événements similaires, caractérisent le contexte de cette décision. Face aux risques de perturbation de la part de certains individus, le Niger doit renforcer sa défense nationale pour préserver sa population, protéger ses voies stratégiques et soutenir ses partenaires socio-économiques.

Renforcer les effectifs militaires pour répondre aux défis

Le Colonel Major Mounkaila Sofiani, directeur des études stratégiques au ministère de la Défense nationale, a révélé lors d’une conférence à Niamey que dix mille jeunes, hommes et femmes, intègreront l’armée nigérienne en 2024. Le Colonel Major Sofiani souligne que l’augmentation des effectifs militaires est une réponse directe à la situation sécuritaire actuelle. le Ministère de la Défense prévoit le recrutement de ces jeunes soldats pour le mois de juillet prochain, et ils serviront non seulement au sein des forces armées du Niger mais également dans le Commandement des Forces de Protection et de Développement (CFPD).

Des réactions atténuées

L’annonce de ce plan de recrutement a été accueillie avec un mélange d’optimisme et de prudence. D’une part, elle représente une opportunité pour de nombreux jeunes Nigériens de servir leur nation et de contribuer à sa sécurité. D’autre part, elle soulève des questions sur les implications d’une telle expansion militaire sur la société nigérienne et sur les relations internationales du pays.

En somme, les mois à venir seront déterminants pour observer comment ce plan se déploiera et quel impact il aura sur la stabilité et la souveraineté du Niger. Il est primordial de s’assurer que ce processus de recrutement soit équitable et inclusif, tout en respectant les droits des jeunes recrutés. Un dialogue ouvert et constructif avec les partenaires internationaux est également essentiel pour résoudre les préoccupations et renforcer la coopération dans le domaine de la sécurité.

Russo-burkinabè : une visite sous le signe de la confiance mutuel

Ouagadougou, 5 juin 2024 – Dans une déclaration marquante lors de sa première visite officielle au Burkina Faso, le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a souligné la solidité et la chaleur des relations entre la Russie et le Burkina Faso, les qualificatifs de mutuellement bénéfiques et fondées sur la confiance, la sympathie et le respect réciproques.

Cette visite historique, qui intervient après une période prolongée de relations diplomatiques limitées, marque un tournant significatif dans les efforts bilatéraux pour renforcer les liens politiques et économiques.

Un avenir prometteur pour les relations bilatérales russo-burkinabè

M. Lavrov a exprimé un optimisme quant à l’avenir des relations russo-burkinabè, soulignant l’intensité des contacts à tous les niveaux et l’importance des négociations en cours pour atteindre les objectifs communs établis par les présidents des deux nations. Il a également mis en lumière les accords conclus lors du deuxième sommet Russie-Afrique en juillet 2023, qui ont donné une nouvelle impulsion aux relations amicales entre les deux pays.

M. Lavrov a exprimé un optimisme quant à l'avenir des relations russo-burkinabè, soulignant l'intensité des contacts à tous les niveauxRéouverture de l’ambassade de Russie : un symbole de renouveau

Le ministre russe a fait ces remarques peu après son arrivée à Ouagadougou, où il a été chaleureusement accueilli. Cette hospitalité, selon lui, reflète l’esprit de camaraderie et de solidarité qui caractérise les liens entre la Russie et le Burkina Faso. Il a noté que cette visite d’amitié et de travail symbolise un renouveau des relations, stimulé par la récente réouverture de l’ambassade russe dans la capitale burkinabè, avec l’aide efficace de son homologue burkinabè, Karamoko Jean Marie Traoré.

Par ailleurs, La réouverture de l’ambassade, après une fermeture de 31 ans, est  une étape concrète vers la revitalisation des activités diplomatiques et le renforcement des échanges culturels et économiques. M. Lavrov a remercié M. Traoré pour son assistance dans ce processus et a souligné que le Burkina Faso est l’un des premiers pays avec lesquels la Russie a relancé de telles initiatives en Afrique.

Vers un partenariat renforcé

En somme, cette visite et les déclarations qui l’accompagnent sont un signe encourageant pour l’avenir des relations russo-burkinabè, offrant une perspective de coopération accrue et de partenariats stratégiques dans divers domaines. Elle témoigne aussi de la volonté des deux pays de construire un partenariat durable, basé sur la compréhension mutuelle et le respect, et de leur engagement à travailler ensemble pour le développement et la prospérité partagée.

Niger: Lutte contre les changements climatiques

Niamey, 05 juin 2024 – Face aux effets croissants des changements climatiques au Niger, les acteurs humanitaires unissent leurs forces pour soutenir les initiatives locales visant à renforcer la résilience des populations et leur capacité à résister aux chocs climatiques.

Un contexte difficile

Le Niger est l’un des pays les plus vulnérables aux changements climatiques en Afrique. La sécheresse, les inondations et les autres phénomènes météorologiques extrêmes deviennent de plus en plus fréquents et intenses, menaçant la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance et l’accès à l’eau potable des populations.

Des initiatives locales prometteuses

Pour faire face à ces défis, de nombreuses initiatives locales ont vu le jour au Niger. Ces initiatives visent à améliorer la gestion des ressources naturelles, à développer des pratiques agricoles plus résilientes et à renforcer les systèmes d’alerte précoce.

Le soutien des acteurs humanitaires

Par ailleurs, Les acteurs humanitaires, tels que les agences des Nations Unies et les organisations non gouvernementales, apportent leur soutien à ces initiatives locales en fournissant des ressources financières, techniques et humaines. Ils travaillent également à renforcer la coordination et la collaboration entre les différents acteurs impliqués.

Un appel à l’action

En somme, la lutte contre les changements climatiques et le renforcement de la résilience des populations au Niger auparavant une mobilisation collective. Les acteurs humanitaires invitent tous les partenaires, y compris les gouvernements, les organisations de la société civile et le secteur privé, à s’engager dans cet effort crucial.

Ensemble, nous pouvons agir pour un avenir durable et le bien-être des générations futures.

Corée-Afrique : Un nouveau comité pour booster le commerce

Dans un geste historique pour les relations commerciales intercontinentales, le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA) a franchi une étape décisive en signant un protocole d’entente (MoU) avec l’Agence coréenne du commerce international (KITA) lors du Sommet des affaires Corée-Afrique 2024.

Naissance du Comité économique Corée-Afrique

Cet accord marque un tournant dans les efforts de collaboration économique, car il donne naissance au Comité économique Corée-Afrique. Ce comité aura pour mission de :

  • Faciliter une coopération efficace entre les parties
  • Promouvoir les relations d’affaires entre la Corée et l’Afrique
  • Renforcer le commerce intra-africain et les échanges commerciaux entre l’Afrique et la Corée

Des objectifs ambitieux pour un partenariat mutuellement bénéfique

Le protocole d’entente met l’accent sur plusieurs objectifs clés, notamment :

  • Le renforcement des capacités productives
  • Le développement des chaînes de valeur régionales
  • La promotion de l’inclusion et du développement durable dans les deux régions
  • Le renforcement de la gouvernance et des cadres institutionnels en matière de commerce et d’investissement

Création du Comité économique Corée-Afrique pour renforcer la coopération et le commerce entre les deux continents.Un dialogue de haut niveau pour stimuler la collaboration

Le Secrétaire général de la ZLECAf, M. Wamkele Mene, a animé un panel de discussion avec des chefs d’entreprise africains et coréens. Ce panel a permis d’explorer les nuances des politiques, les opportunités d’investissement et les initiatives de collaboration. La discussion a mis en lumière les efforts déployés par leurs organisations pour soutenir l’industrialisation et encourager les investissements entre les deux partenaires stratégiques.

Un avenir prometteur pour les relations économiques Corée et Afrique

Ce partenariat est perçu comme une avancée majeure pour l’économie africaine. Il offre un potentiel considérable pour l’avenir des relations commerciales et le développement économique du continent.

Zinder : Maizama Abdoulaye en visite pour booster l’eau potable

Au cours d’une mission de deux jours, du 2 au 3 juin 2024, le Colonel Maizama Abdoulaye, Ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, s’est rendu dans la région de Zinder. En effet,  Cette visite avait pour but de superviser le progrès des projets hydrauliques et environnementaux et de dialoguer directement avec les habitants sur l’accès à l’eau potable et les enjeux d’assainissement.

Eau potable : Des solutions à court, moyen et long termes pour Zinder

Lors de la visite du ministre, il a abordé la question cruciale de l’eau potable à Zinder. La ville subit un déficit quotidien de 12 000 m³ d’eau. Pour pallier ce manque, les autorités ont lancé un plan d’urgence incluant la création de nouveaux puits, le nettoyage des bassins d’infiltration et la réparation des puits existants.

Dans une perspective à moyen terme, les projets comprennent la construction de puits supplémentaires, d’une station de pompage, d’une mini-centrale électrique et d’une installation pour le traitement des boues de vidange. La recherche et le développement de nouveaux sites de captage d’eau font aussi partie des plans envisagés.

Hydraulique rurale : Accès à l’eau potable pour des milliers de personnes

Le ministre a également visité des mini-AEP multi-villages à Gountou et Samkaka. Ces infrastructures permettent à des milliers de personnes d’accéder à l’eau potable. Des extensions sont prévues pour desservir encore plus de villages.

Environnement : Restauration des terres pastorales, éducation à l’environnement et protection des oasis à Zinder

Le ministre a visité le site de récupération des terres pastorales du Projet PGIP à Zangouria. Ce projet vise à restaurer les bases productives et à bénéficier à 120 personnes.

La délégation ministérielle a également visité le site World Vision d’éducation environnementale à Dogo. 300 enfants sont sensibilisés à la protection de l’environnement et à la résilience face au changement climatique.

Le ministre a également visité la coopérative de production de miel de Bandé et le site de protection de la cuvette oasienne de Koublé Yalamou.

Mobilisation contre les ennemis internes et externes

Partout où il est passé, le ministre a appelé les populations à soutenir les actions du CNSP pour « l’affirmation de la souveraineté nationale, la sécurité des personnes et des biens, la souveraineté alimentaire et la cohésion sociale ». Il les a également invités à « intensifier la lecture du Saint Coran et les prières collectives pour éloigner les ennemis externes et internes du Niger ».

En résumé, la visite du ministre Maizama Abdoulaye à Zinder a permis de faire le point sur les avancées et les défis en matière d’eau potable, d’assainissement et d’environnement. Le gouvernement s’est engagé à poursuivre ses efforts pour améliorer les conditions de vie des populations de la région.

Burkina Faso : Lavrov en visite pour renforcer les liens

Ouagadougou, Burkina Faso – Dans un élan de diplomatie et de coopération internationale, le ministre russe des Affaires étrangères, SEM Sergueï Lavrov, a entamé une visite d’amitié et de travail de 48 heures au Burkina Faso. Accueilli chaleureusement par son homologue burkinabè, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, à l’aéroport international de Ouagadougou, cette visite marque un tournant significatif dans les relations bilatérales entre la Fédération de Russie et le Burkina Faso.

Agenda Chargé pour la Délégation Russe au Burkina Faso : Sécurité et Coopération au Cœur des Discussions

La délégation russe, composée de plusieurs personnalités de haut rang, a prévu une séance de travail intensive avec les autorités burkinabè dès son arrivée. L’agenda de cette visite est dense, reflétant l’importance des discussions à venir, qui porteront sur des sujets variés tels que la coopération économique, la sécurité régionale et le développement durable.

Le 5 juin, un moment clé de cette visite diplomatique se déroulera lorsque SEM Lavrov aura une   audience avec  le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE. La grande Elite attend avec impatience cette rencontre au sommet, car elle représente l’engagement des deux pays à renforcer leurs liens et à explorer de nouvelles possibilités de coopération.

Le ministre russe des Affaires étrangères,Sergueï Lavrov,est en visite au Burkina Faso pour approfondir la coopération économique,Transparence et Engagement : Conférence de Presse Post-Audience pour Partager les Avancées Diplomatiques

À l’issue de cette audience, une conférence de presse conjointe est prévue, offrant aux deux ministres des Affaires étrangères l’opportunité de partager les résultats de leurs entretiens et de souligner les accords ou engagements pris. Cette conférence sera un moment crucial pour la transparence et la communication entre les deux pays, ainsi que pour informer la communauté internationale des progrès réalisés.

Cette visite intervient dans un contexte où le Burkina Faso, comme de nombreux pays de la région, cherche à diversifier ses partenariats internationaux et à renforcer sa position sur la scène mondiale. L’intérêt manifesté par la Russie à travers cette visite de SEM Lavrov témoigne de la volonté mutuelle d’approfondir les relations diplomatiques et de coopération.

Les Yeux du Monde sur Ouagadougou : Une Visite de Lavrov qui pourra Redéfinir les Relations Internationales de l’Afrique

Les observateurs internationaux suivent attentivement cette visite, qui pourrait déboucher sur des accords bilatéraux bénéfiques pour les deux parties. Elle représente également une occasion pour le Burkina Faso de mettre en avant ses priorités en matière de développement et de sécurité, et pour la Russie de réaffirmer son rôle en tant qu’acteur clé dans les affaires africaines.

En conclusion, la visite de SEM Sergueï Lavrov au Burkina Faso est un événement de grande importance, illustrant l’aspiration des deux pays à construire un avenir commun prospère et sécurisé. Les résultats de cette visite pourraient bien influencer non seulement les relations russo-burkinabè, mais aussi le paysage géopolitique régional dans son ensemble.

Niger : Croissance de 10,6% en 2024, le pétrole dopent l’économie

Niamey, le 4 juin 2024 – Le Niger se prépare à une croissance économique fulgurante de 10,6 % en 2024, selon le Fonds monétaire international (FMI). Cette perspective prometteuse s’explique par une combinaison de facteurs favorables, dont l’arrivée tant attendue du pétrole sur le marché nigérien, la levée des sanctions économiques et une augmentation anticipée de la production agricole.

« Les perspectives économiques pour le Niger sont favorables à court et moyen terme », a déclaré Antonio David, chef de mission du FMI à Niamey. Cette croissance à deux chiffres du PIB marque un contraste saisissant avec les 4,2% enregistrés en 2023, une année assortie par le ralentissement de l’activité économique dû aux effets des sanctions et à une campagne agricole défavorable.

Le Pétrole alimente les espoirs

L’avènement du pétrole constitue un tournant majeur pour l’économie nigérienne. Les premières exportations de pétrole devraient avoir un effet d’entraînement significatif sur tous les secteurs économiques, stimulant la croissance et générant des recettes fiscales cruciales pour l’État. Cette manière financière permettra au gouvernement d’investir dans des infrastructures essentielles, de renforcer les programmes sociaux et de réduire la pauvreté.

Levée des sanctions : un nouveau souffle

La levée des sanctions, imposées suite aux événements du 26 juillet 2023, devrait également contribuer à la relance économique. La normalisation des relations commerciales et financières permettra au Niger d’accéder plus facilement aux financements internationaux et de relancer les investissements étrangers. Cette nouvelle dynamique permettra de diversifier l’économie et de créer des emplois indispensables pour une population en croissance rapide.

L’agriculture s’annonce prometteuse

L’augmentation attendue de la production agricole est un autre élément positif pour l’économie nigérienne. Cette embellie devrait contribuer à la sécurité alimentaire du pays, à la réduction de l’inflation et à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales. Le Niger, confronté à des défis chroniques de sécheresse, pourra ainsi mieux se prémunir contre les crises alimentaires et garantir la subsistance de ses citoyens.

Des risques à ne pas négliger pour pouvoir profiter des avantage du pétrole

Malgré ces perspectives encourageantes, le FMI souligne que la situation reste sujette à des risques, notamment liés à la vulnérabilité du contexte sécuritaire et aux vulnérabilités aux chocs climatiques.

Les autorités nigérianes devront donc poursuivre leurs efforts pour renforcer la stabilité macroéconomique, promouvoir une gestion prudente des ressources pétrolières et s’attaquer aux défis structurels qui entravent le développement à long terme du pays.

En somme, une gouvernance transparente et inclusive, couplé à des politiques publiques judicieuses, seront essentiels pour garantir que les fruits de cette croissance tant attendus soient partagés équitablement par l’ensemble de la population nigérienne.

SNEDAI perd le marché burkinabè : Bictogo face à un coup dur

Dans un revirement de situation inattendue, la Société Nationale d’Edition de Documents Administratifs et d’Identification (SNEDAI) d’Adama Bictogo, figure politique de premier plan en Côte d’Ivoire, se voit exclue du marché burkinabè. Depuis 2013, la SNEDAI était en charge de la production de cartes consulaires sécurisées pour le Burkina Faso, dans le cadre d’un Partenariat public-privé (PPP). Cependant, les autorités burkinabè ont décidé de ne pas renouveler le contrat, mettant fin à une collaboration de près d’une décennie.

Fin du contrat avec le Burkina Faso : quel avenir pour la SNEDAI ?

Cette décision fait suite à un bilan jugé insuffisant par les autorités burkinabè, malgré les efforts et les investissements réalisés par la société ivoirienne. La fin de ce partenariat soulève des questions sur l’avenir de la SNEDAI et les implications pour les citoyens burkinabè qui dépendaient de ses services.

La SNEDAI, sous la direction d’Adama Bictogo, qui occupe également les fonctions de président de l’Assemblée nationale ivoirienne et maire de Yopougon, se retrouve face à un marché en mutation et à la nécessité de trouver de nouveaux horizons. L’entreprise, qui s’était également  imposée comme un acteur clé dans le domaine de l’édition de documents sécurisés, voit son expertise et sa réputation mises à l’épreuve.

Répercussions internationales : d’autres pays réévaluent leurs contrats

Les répercussions de cette rupture de contrat pourraient s’étendre au-delà du Burkina Faso, incitant d’autres pays à réévaluer leurs contrats avec la SNEDAI. De plus, cette situation souligne les difficultés auxquelles font face les entreprises africaines dans un contexte économique mondialisé et compétitif. La SNEDAI devra démontrer sa capacité à se réinventer et à continuer à offrir des services de qualité pour maintenir sa position sur le marché international.

Changements à prévoir pour les citoyens burkinabè

Pour les citoyens burkinabè, la fin de ce contrat avec la SNEDAI pourrait entraîner des changements dans la procédure d’obtention de documents administratifs et d’identification. Il reste à voir comment les autorités burkinabè géreront la transition et quelles seront les répercussions sur les services offerts à la population. La décision de ne pas renouveler le contrat avec la SNEDAI pourrait ouvrir la porte à de nouveaux acteurs dans le secteur, en améliorant l’efficacité et en imposant les coûts pour les utilisateurs finaux.

En conclusion, le non-renouvellement du contrat de la SNEDAI par le Burkina Faso est un événement important qui pourrait redéfinir le paysage de l’édition de documents administratifs et d’identification en Afrique de l’Ouest. Alors que la SNEDAI réévalue sa stratégie commerciale, les conséquences de cette décision continueront de se faire sentir dans les mois et les années à venir, tant pour les entreprises que pour les citoyens de la région.