juillet 2024 - Journal du niger

Le Niger mobilise sa jeunesse pour la Grande Muraille Verte

Kollo, 31 juillet 2024 – Plus de 200 jeunes issus des huit régions du Niger, du Burkina Faso et du Mali se sont réunis à Kollo pour participer à la première édition du Camp international des jeunes éco-citoyens. Placé sous le haut patronage du ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, cet événement s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Fête nationale de l’arbre et vise à renforcer l’engagement des jeunes dans la lutte contre la désertification et pour la promotion d’un développement durable.

Un élan de solidarité pour l’environnement

Sous l’impulsion du thème « La Grande Muraille verte au Niger, la jeunesse passe à l’action », les jeunes campeurs se sont activement engagés dans diverses initiatives significatives. Ils ont planté 15 650 plantes d’espèces ligneuses locales dans le « Bois du 26 juillet », marquant ainsi un engagement fort pour la restauration des écosystèmes.

Par ailleurs, ils ont pris part à des conférences, ateliers et excursions qui les ont éduqués et sensibilisés aux défis environnementaux, leur apprenant des méthodes pour préserver la nature. Enfin, ils ont exploré les richesses naturelles de leur région, y compris le fleuve et la zone girafe, dans le but de mettre en valeur le patrimoine naturel et de favoriser un tourisme durable et responsable.

Un engagement fort de la jeunesse

Le ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, le Colonel Major Maizama Abdoulaye, a salué l’engagement des jeunes et souligné l’importance de leur mobilisation pour relever les défis environnementaux auxquels fait face le Niger. Le Président du Conseil National de la Jeunesse du Niger, M. Sidi Mohamed, a quant à lui réitéré l’engagement de la jeunesse à œuvrer pour un développement durable et une souveraineté alimentaire.

Ce camp international est un bel exemple de la mobilisation de la jeunesse pour la protection de l’environnement. Il démontre que les jeunes peuvent être des acteurs clés de la transition écologique et jouer un rôle essentiel dans la construction d’un avenir durable pour l’Afrique.

Le Mali relance son aviation civile avec « MALI AIRLINES-SA »

Bamako, 31 juillet 2024 – Dans une volonté de renforcer sa connectivité et de redynamiser son secteur économique, le Mali s’apprête à faire voler de nouveau son pavillon national dans les airs. Le Conseil des ministres a donné son accord pour la création de « MALI AIRLINES-SA », une nouvelle compagnie aérienne nationale.

MALI AIRLINES-SA : Un retour aux sources

Cette initiative marque un tournant historique pour le Mali, qui a déjà connu deux compagnies aériennes nationales par le passé : Air Mali (1960-1985) et la Compagnie aérienne du Mali (2005-2012). Depuis la cessation d’activité de cette dernière, le ciel malien est principalement desservi par des compagnies étrangères.

La création de « MALI AIRLINES-SA » est une réponse directe aux recommandations des États généraux des transports de 2023, qui ont souligné l’importance de renforcer la mobilité des populations et de développer les infrastructures de transport.

Des ambitions élevées

« MALI AIRLINES-SA » se lance avec des objectifs ambitieux pour dynamiser le ciel malien. La compagnie s’engage à redonner vie au fleuron national, incarnant ainsi le flambeau d’Air Mali avec une tradition d’excellence, tout en renforçant l’identité nationale.

Elle s’attelle également à améliorer la connectivité du pays, en assurant des vols réguliers vers les principales destinations, tant nationales qu’internationales, pour désenclaver les régions et booster les échanges économiques.

Enfin, « MALI AIRLINES-SA » entend stimuler le développement économique en devenant un moteur clé grâce à ses services de qualité, attirant ainsi de nouveaux investissements et favorisant la création d’emplois. Ces initiatives marquent le début d’une ère nouvelle pour le transport aérien au Mali, avec l’espoir de voir « MALI AIRLINES-SA » s’élever comme un symbole de progrès et de fierté nationale.

Des défis à relever

Pour assurer le succès de son projet, « MALI AIRLINES-SA » doit relever plusieurs défis. Face à un marché aérien africain hautement compétitif, la compagnie s’efforce de se distinguer en offrant des services innovants et attractifs pour capter l’attention des voyageurs.

En outre, la nécessité d’investissements conséquents pour créer et développer une compagnie aérienne impose au gouvernement malien l’élaboration d’un plan de financement robuste. De plus, la société doit se conformer à des normes réglementaires rigoureuses en matière de sécurité et de sûreté, ce qui implique une conformité rigoureuse à tous les règlements du secteur aérien.

Le succès de « MALI AIRLINES-SA » dépendra de la capacité des autorités maliennes à mettre en œuvre une stratégie ambitieuse et à mobiliser les ressources nécessaires. Les attentes élevées convergent vers cette nouvelle entreprise, perçue comme le potentiel symbole de la renaissance malienne. L’anticipation grandit alors que les yeux se tournent vers elle, suggérant un avenir prometteur. Cette compagnie émerge dans un contexte d’espoir et de renouveau, portant avec elle les aspirations d’une nation.

Police et Gendarmerie : Des missions désormais bien définies

Ouagadougou, le 31 juillet 2024 – Le gouvernement burkinabè vient de franchir une étape décisive dans la réforme de son dispositif sécuritaire. Un nouveau décret, adopté en Conseil des ministres le mercredi 31 juillet 2024 , redéfinit de manière claire les zones d’intervention de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale.

Police et Gendarmerie : Une répartition des tâches pour une meilleure efficacité

Cette réforme, longtemps attendue, vise à optimiser la gestion des missions de sécurité en attribuant à chaque corps de sécurité des compétences spécifiques. Selon le Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou SANA, ministre délégué chargé de la sécurité, « la Police nationale exerce désormais sa juridiction sur les communes urbaines ainsi que sur les autres communes de la province du Kadiogo, tandis que la Gendarmerie nationale se concentrera sur les communes. rurales ».

La nouvelle répartition des tâches optimise les compétences spécifiques de chaque force de l’ordre. La Police nationale prend désormais l’initiative de sécuriser les zones urbaines densément peuplées, où la nécessité de maintenir l’ordre et de prévenir la criminalité est primordiale.

Parallèlement, la Gendarmerie nationale se consacre à la protection des zones rurales, qui, de par leur vaste étendue et leur faible densité de population, requièrent des stratégies de surveillance et d’intervention adaptées à leur contexte particulier.

Une flexibilité adaptée aux enjeux sécuritaires

En plus, ce nouveau cadre ne fige pas les compétences de chaque corps. Un mécanisme de basculement est prévu, permettant d’ajuster les zones d’intervention en fonction de l’évolution de la situation sécuritaire. Cette flexibilité est essentielle pour faire face aux défis complexes et changeants auxquels sont confrontés les forces de sécurité.

Les bénéfices attendus de cette réforme

La récente clarification des compétences entre les corps de sécurité marque un progrès significatif. Elle promet une coordination améliorée en supprimant les ambiguïtés qui entravaient auparavant la collaboration. Désormais, chaque corps se spécialise dans ses missions propres, ce qui renforce leur efficacité opérationnelle.

En outre, cette réforme garantit une réactivité accrue lors des incidents, grâce à des responsabilités préalablement établies qui assurent des interventions rapides et ciblées. Cette avancée constitue donc un tournant décisif pour l’efficience et la synergie des forces de sécurité.

Cette réforme est le fruit d’un long processus de concertation et témoigne de la volonté du gouvernement de renforcer la sécurité du pays. Les acteurs de la société civile et les spécialistes de la sécurité l’apprécient, considérant qu’elle représente une étape cruciale vers une meilleure protection des citoyens.

L’UEFA révolutionne la Ligue des Champions : place à l’algorithme !

Fin d’une époque. Le tirage au sort de la Ligue des Champions 2024/25 ne ressemblera à aucun autre. Pour la première fois dans l’histoire de la compétition, l’UEFA a décidé de confier cette tâche cruciale à un algorithme. Adieu les boules tirées au sort à la main, place à un logiciel ultra-sophistiqué !

Pourquoi ce changement ?

Avec le nouveau format de la compétition, les tirages au tri sont devenus bien plus complexes. Pour garantir une répartition équitable des équipes dans les groupes et éviter toute erreur humaine, l’UEFA a opté pour une solution entièrement automatisée. Un logiciel a été spécialement conçu pour attribuer aléatoirement huit adversaires à chaque équipe, en tenant compte de toutes les contraintes.

Un tirage au sort en deux temps

Si le logiciel déterminera les groupes le jeudi 29 août, il faudra patienter jusqu’au samedi 31 août pour connaître le calendrier détaillé des matchs. L’UEFA maintient ainsi une part de mystère et laisse les fans sur le qui-vive.

Vers une nouvelle ère

Cette décision marque un tournant pour la Ligue des Champions. En s’appuyant sur la technologie, l’UEFA vise à rendre la compétition plus équitable, plus transparente et plus efficace. Bien que certains puristes regrettent la disparition des tirages au sort traditionnels, il est indéniable que cette innovation ouvre de nouvelles perspectives pour le football européen.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Ce changement est-il une bonne nouvelle pour le football ? Partagez votre avis dans les commentaires !

Niger : L’alimentation scolaire, un atout pour l’éducation et la nutrition

Niamey, 30 juillet 2024 – Le Niger a organisé un atelier de bilan pour évaluer l’efficacité de son programme d’alimentation scolaire. Cet événement, présidé par la ministre de l’Éducation nationale, Elisabeth Shérif, a rassemblé les acteurs clés du secteur pour discuter des améliorations à apporter à ce programme essentiel.

En effet, Le programme d’alimentation scolaire, soutenu par le Programme Alimentaire Mondial (PAM), vise à améliorer l’accès à l’éducation, à réduire le taux d’abandon scolaire et à améliorer la nutrition des élèves. Les participants à l’atelier ont analysé les résultats de l’année scolaire écoulée, identifié les défis rencontrés et formulé des recommandations pour optimiser l’impact de ce programme.

Des résultats encourageants et des défis à relever

Les données présentées lors de l’atelier ont montré des résultats encourageants. Grâce au programme d’alimentation scolaire, le taux de scolarisation a augmenté de manière significative, en particulier chez les filles. Cependant, les participants ont également souligné la nécessité de renforcer certains aspects du programme, tels que la qualité des repas et la logistique de distribution.

programme d’alimentation : Un partenariat fructueux

La ministre Elisabeth Shérif a salué le partenariat avec le PAM et a souligné l’importance de cette collaboration pour garantir la réussite du programme d’alimentation scolaire. Elle a également réaffirmé l’engagement du gouvernement à améliorer la qualité de l’éducation et à lutter contre la malnutrition.

La directrice pays du PAM au Niger, Mme. Kinday Samba, a rappelé les nombreux avantages du programme d’alimentation scolaire, notamment la réduction du taux d’abandon scolaire et l’amélioration de la concentration des élèves. Elle a souligné l’importance de continuer à investir dans ce programme pour garantir un avenir meilleur aux enfants nigériens.

Les prochaines étapes

À l’issue de cet atelier, les participants ont élaboré un plan d’action pour améliorer l’efficacité du programme d’alimentation scolaire. Ce plan d’action comprendra des mesures concrètes pour renforcer la coordination entre les différents acteurs, améliorer la qualité des repas et élargir la couverture du programme.

En conclusion, cet atelier a permis de faire le point sur les avancées du programme d’alimentation scolaire au Niger et de définir les orientations futures. Grâce à cet engagement collectif, le Niger pourra continuer à améliorer l’accès à l’éducation et à la nutrition pour tous les enfants.

Niger : 1 milliard de dollars pour l’agriculture

Niamey, 30 juillet 2024 – Le Niger a franchi une étape majeure dans sa quête d’autonomie alimentaire. Le Premier ministre, Ali Mahamane Lamine Zeine, a présidé le lancement officiel d’un programme de modernisation du secteur agricole et de l’élevage, doté d’un financement de 1 milliard de dollars américains.

En effet, ce projet, inédit par son ampleur, vise à améliorer la productivité agricole, renforcer la résilience face au changement climatique et garantir la sécurité alimentaire du pays. Le Premier ministre a souligné l’importance de ce défi pour le Niger, rappelant l’engagement du chef de l’État à faire de l’agriculture un moteur de développement.

Un panel d’experts pour un avenir agricole durable

Par ailleurs, un panel de haut niveau a réuni des experts pour discuter des enjeux du financement de la sécurité alimentaire au Niger. Les participants ont aussi souligné l’impact des sanctions régionales sur la nécessité d’une autonomie alimentaire et ont mis en avant les défis liés au changement climatique et à la faible productivité agricole.

Le ministre de l’Agriculture, le colonel Mahaman Elhadj Ousman, a insisté sur la nécessité de valoriser la production locale, notamment à travers la grande irrigation et le développement de l’élevage. Le Secrétaire exécutif du CILSS, Dr Abdoulaye Mahamadou, a quant à lui souligné les défis spécifiques du Sahel, tels que la sécheresse et les inondations.

La Banque mondiale aux côtés du Niger avec 1 milliard de dollars

Le vice-président de la Banque mondiale, Ousman Diagana, a réaffirmé l’engagement de son institution à soutenir le Niger dans sa transformation agricole. Il a souligné l’importance d’investir dans l’agriculture pour améliorer le bien-être des populations et stimuler la croissance économique.

Un financement sur trois ans

Le projet de modernisation de l’agriculture, qui s’étalera sur plusieurs phases, bénéficiera d’un financement initial de 350 millions de dollars US. Ce financement permettra de mettre en œuvre des actions concrètes pour améliorer la productivité, renforcer les infrastructures agricoles et soutenir les producteurs.

En résumé, le lancement de ce programme marque une étape décisive dans la stratégie de développement du Niger. En investissant massivement dans l’agriculture, le pays vise à renforcer sa résilience alimentaire, à réduire sa dépendance aux importations et à améliorer les conditions de vie de ses populations rurales.

La France réaffirme son soutien indéfectible à la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental

Rabat, 30 juillet 2024 – Dans une déclaration historique, le président français Emmanuel Macron a réaffirmé, ce mardi, le soutien inconditionnel de la France à la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Dans un message adressé à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le chef de l’État français a clairement indiqué que la France considère « le présent et l’avenir du Sahara occidental (Sahara marocain) dans le cadre de la souveraineté marocaine ». Cette annonce intervient alors que le Maroc célèbre le 25ème anniversaire de la Fête du Trône.

Un soutien ferme et constant

Le président Macron a souligné l’intangibilité de la position française sur cette question, le qualificatif d' »enjeu de sécurité nationale pour le Royaume ». Il a réaffirmé l’engagement de la France à agir en cohérence avec cette position, tant au niveau national qu’international.

Pour la France, le plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 reste la seule solution viable et durable pour résoudre ce conflit. En outre,  le président français a souligné que ce plan bénéficie désormais d’un consensus international de plus en plus large et qu’il est temps d’avancer vers une solution politique négociée.

Un partenariat stratégique renforcé

Au-delà du soutien politique, la France s’engage à accompagner le Maroc dans le développement économique et social du Sahara marocain. Cette coopération renforcée témoigne également  de la profondeur des relations bilatérales entre les deux pays et de leur volonté de construire un partenariat stratégique à long terme.

Les implications de cette annonce

En plus , cette déclaration de la France marque un tournant majeur dans le dossier du Sahara occidental. Elle vient renforcer la position du Maroc sur la scène internationale et affaiblir les thèses séparatistes. De plus, elle témoigne de la convergence de vues entre les deux pays sur de nombreux sujets régionaux et internationaux.

En somme, le soutien ferme et renouvelé de la France au Maroc constitue un événement majeur dans l’histoire des relations entre les deux pays. Cette nouvelle dynamique des perspectives prometteuses pour le renforcement de leur coopération et pour une résolution définitive du conflit du Sahara occidental.

Niger : Libération des ex-ministres, est-ce un tournant politique ?

Niamey , 30 juillet 2024 – Dans un revirement remarquable des événements politiques au Niger, quatre anciens ministres du gouvernement de Mohamed Bazoum, capturés à la suite du coup d’État du 26 juillet 2023, ont retrouvé la liberté le 29 juillet 2024. Les citoyens et les observateurs politiques ont reçu cette nouvelle avec un mélange de soulagement et de spéculation.

Libération des Cadres du PNDS-TARRAYA: Un Tournant dans la Crise Politique Nigérienne

Hama Adamou Souley, Ahmat Djidoud, Rabiou Abdou et Yacouba Ibrahim, ministres de l’Intérieur, des Finances, du Plan et de l’Énergie respectivement, ont fait une année de détention. Leur libération a provoqué des débats intenses concernant la légitimité et la légalité de cet emprisonnement.

La libération a été confirmée par le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARRAYA), avec Moussa Harouna, un haut responsable du parti, annonçant la nouvelle. Les circonstances entourant leur libération restent floues, soulevant des questions sur la nature de leur libération – s’il s’agit d’une libération conditionnelle ou d’un abandon complet des charges.

Les autorités ont initialement arrêté ces individus dans les heures suivant le coup d’État, les accusant de complot contre l’autorité de l’État. Cette allégation a par la suite suscité de nombreuses controverses et débats juridiques.

La gendarmerie a commencé par détenir les individus dans ses locaux avant de les transférer dans diverses prisons éloignées de la capitale. Certains ont interprété cette mesure comme une tentative d’isoler les figures politiques influentes du dialogue national. La libération des anciens ministres pourrait signaler un changement dans la dynamique politique du pays, bien que plusieurs de leurs collègues restent en détention sous les mêmes accusations.

L’impact de cette libération sur le paysage politique nigérien est encore incertain. Les analystes suggèrent que cela pourrait soit apaiser les tensions politiques, soit servir de prélude à d’autres développements imprévus.

Les prochains jours seront cruciaux pour observer comment les différentes factions politiques et la population en général réagiront à cette nouvelle donne. L’histoire politique du Niger s’écrit certainement avec des rebondissements inattendus, ce qui reflète la complexité de la gouvernance dans cette région.

L’Ukraine accusée de soutenir des groupes rebelles au Mali

Mali, 29 juillet 2024- De nouvelles révélations mettent en lumière une possible coopération entre l’Ukraine et des groupes rebelles au Mali. Selon des déclarations du porte-parole de la direction principale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense, Kiev aurait fourni des informations et des soutien logistique à la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), un groupe armé séparatiste actif dans le nord. du Mali.

Ces allégations ont été corroborées par des images publiées sur les réseaux sociaux, montrant des combattants touaregs posant avec des drapeaux ukrainiens. Par ailleurs, des journalistes ont rapporté la présence de militaires ukrainiens sur le théâtre des opérations au Mali.

Cette coopération entre l’Ukraine et les groupes terroristes au Mali  soulève de nombreuses interrogations. Quelles sont les motivations de Kiev à s’engager dans un conflit aussi lointain ? Cherche-t-elle à déstabiliser les intérêts russes en Afrique, ou à obtenir un soutien militaire en échange de son aide ? Les réponses à ces questions restent pour l’instant floues.

Ukraine  : Des implications géopolitiques majeures

Cette affaire a des implications géopolitiques majeures. Elle tend à complexifier encore davantage les relations entre la Russie et l’Ukraine, déjà tendues par le conflit en cours. Elle met également en lumière le rôle de plus en plus important des acteurs non étatiques dans les conflits contemporains, et les difficultés à réguler leurs actions.

En soutenant des groupes rebelles au Mali, l’Ukraine risque de se mettre à dos une partie de la communauté internationale et de fragiliser davantage la stabilité de la région du Sahel. Cette affaire pourrait également avoir des répercussions sur les relations entre l’Ukraine et ses partenaires occidentaux, qui pourraient remettre en question le soutien apporté à Kiev dans le cadre de la guerre contre la Russie.

Des questions demeurent 

De nombreuses questions restent en suspens. Les informations fournies par les différentes parties sont-elles fiables ? Quels sont les risques encourus par l’Ukraine en s’engageant dans de telles opérations ? Quelles seront les conséquences à long terme de cette coopération pour le Mali et la région du Sahel ?

Il est important de noter que ces allégations n’ont pour l’instant pas été confirmées de manière indépendante. Une enquête approfondie est nécessaire pour établir les faits et déterminer les responsabilités de chacun.

En conclusion, les révélations concernant la coopération entre l’Ukraine et les groupes rebelles au Mali constituent un nouveau chapitre dans un conflit complexe et multiforme. Cette affaire souligne les défis géopolitiques mondiaux et les difficultés auxquelles les communautés internationales font face en raison de la multiplication des conflits et de l’apparition de nouveaux acteurs.

sécurité routière : Le Niger passe à la vitesse supérieure

Dosso, 29 juillet 2024 – Face au lourd tribut que les accidents de la route continuent d’exiger au Niger, le gouvernement, en partenariat avec l’Agence Nigérienne de la Sécurité Routière (ANISER), déploie des efforts considérables pour améliorer la sécurité routière . En effet, un atelier de renforcement des capacités, organisé à Dosso, marque une étape décisive dans cette démarche en introduisant la collecte numérisée des données d’accidents.

Une révolution numérique au service de la sécurité routière

Pendant longtemps, la collecte des données d’accidents de la route au Niger s’est faite de manière manuelle, entraînant des délais importants dans le traitement de l’information et limitant la précision des analyses. Pour remédier à cette situation, l’ANISER a décidé d’adopter une approche plus moderne et efficace en misant sur le numérique.

Ainsi, avec le soutien financier de l’Union Européenne, les gendarmes et policiers disposent maintenant d’appareils qui leur permettent d’enregistrer les données des accidents directement sur le terrain. Cette innovation majeure va révolutionner la gestion des accidents de la route au Niger en offrant les avantages suivants :

  • Rapidité : Les données sont transmises en temps réel, permettant une intervention plus rapide des secours et une meilleure coordination des actions.
  • Précision : La saisie numérique réduit les risques d’erreurs et garantit une plus grande fiabilité des informations.
  • Analyse approfondie : Les données permettent de réaliser des analyses statistiques plus poussées, permettant d’identifier les principales causes des accidents et d’adapter les mesures de prévention en conséquence.

Des résultats encourageants et des perspectives prometteuses

Le secrétaire général du gouvernorat de Dosso, M. Soumana Karimou, a souligné les progrès réalisés ces dernières années en matière de sécurité routière au Niger, notamment une baisse significative du nombre d’accidents et de décès. Cependant, il a rappelé que le chemin reste encore long et que la lutte contre l’insécurité routière nécessite un engagement de tous.

Cet atelier s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation du secteur des transports au Niger. Le gouvernement a adopté de nombreuses mesures pour améliorer la sécurité routière, telles que la révision du code de la route, la construction de nouvelles infrastructures et le renforcement du contrôle routier.

En somme, la digitalisation de la collecte des données d’accidents est un tournant majeur dans la lutte contre l’insécurité routière au Niger. En permettant une meilleure compréhension des phénomènes, elle contribuera à mettre en place des politiques publiques plus efficaces et à sauver des vies.