juillet 2024 - Page 2 sur 9 - Journal du niger

Partenariat Renforcé: Le Niger et la Banque Mondiale

Niamey , 29 juillet 2024 – Dans un élan de coopération continue, le Premier Ministre du Niger, Ali Mahamane Lamine Zeine, a accueilli une délégation de haut niveau de la Banque Mondiale ce lundi .

La rencontre, dirigée par le Vice-président pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, M. Ousmane Diagana, a marqué un moment clé pour évaluer les progrès des initiatives financées par l’institution internationale. En effet, ces programmes, essentiels pour le développement du pays, touchent des domaines vitaux tels que l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable, l’assainissement et l’infrastructure.

Le partenariat historique entre le Niger et la Banque Mondiale s’est illustré par un engagement mutuel envers l’amélioration des conditions de vie des citoyens nigériens. M. Diagana, lors d’une conférence de presse post-réunion, a souligné l’importance de cette collaboration, en particulier dans le contexte des défis mondiaux actuels. La discussion avec le Premier Ministre a permis de mettre en lumière les succès et les défis des programmes en cours, ainsi que de planifier leur future mise en œuvre.

Cette visite de trois jours du Vice-président de la Banque Mondiale est également une opportunité pour les deux parties d’approfondir leur dialogue stratégique. Ils envisagent de renforcer leur partenariat dynamique tout en adaptant leurs efforts conjoints aux crises multiples qui touchent le monde, y compris le Niger. L’objectif reste inchangé: répondre efficacement aux besoins pressants des populations.

Les discussions prévues durant cette mission se concentreront sur des échanges concrets et orientés vers l’action, avec l’ambition de tracer une voie durable pour le développement du Niger. Ce partenariat, ancré dans une vision à long terme, témoigne de la volonté de la Banque Mondiale de soutenir le Niger dans sa quête de progrès et de stabilité.

Venezuela : Victoire de Maduro contestée par l’opposition

Venezuela , 29 juillet 2024 – Dans un climat de tension palpable, la scène politique vénézuélienne est devenue le théâtre d’une controverse électorale qui a capturé l’attention de la communauté internationale. À la suite de la proclamation des résultats des élections présidentielles, une onde de choc a traversé le pays lorsque l’opposition a rejeté la légitimité de la réélection de Nicolas Maduro. Avec une victoire revendiquée par l’opposition et soutenue par une partie de la communauté internationale, le paysage politique du Venezuela est plongé dans l’incertitude.

Avec une victoire revendiquée par l'opposition le paysage politique du Venezuela est plongé dans l'incertitude.Venezuela: L’opposition rejette les résultats électoraux et revendique la victoire

Selon les chiffres officiels publiés par le Conseil national électoral (CNE), le président sortant, Nicolas Maduro, aurait sécurisé un troisième mandat avec 51,2 % des voix, soit 5,15 millions de suffrages, après le dépouillement de 80 % des bulletins. Cependant, ces résultats sont loin de faire l’unanimité. Edmundo Gonzalez Urrutia, le candidat de l’opposition âgé de 74 ans, aurait recueilli environ 4,5 millions de voix, représentant 44,2 % des suffrages. Face à ces annonces, le président du CNE, Elvis Amoroso, a déclaré que les résultats étaient définitifs et incontestables, une affirmation qui n’a fait qu’attiser les flammes de la discorde.

L’opposition vénézuélienne, qui espérait mettre fin à plus de deux décennies de gouvernance chaviste, a immédiatement contesté les résultats proclamés. Maria Corina Machado, une figure emblématique de l’opposition, a proclamé une victoire écrasante avec 70 % des suffrages en faveur d’Edmundo Gonzalez Urrutia. Cette déclaration audacieuse révèle la profonde division qui prévaut dans la société vénézuélienne et éclaire les défis que le pays doit relever.

Malgré son exclusion de la course électorale par les autorités, Maria Corina Machado a apporté son soutien indéfectible à Gonzalez Urrutia, qui a pris le relais dans des circonstances extraordinaires. Elle a dénoncé les résultats comme étant non seulement frauduleux mais aussi comme une violation flagrante de la volonté populaire. « La vérité sur les événements d’aujourd’hui est connue de tous », a-t-elle déclaré, insistant sur le fait que la lutte pour la reconnaissance des aspirations du peuple vénézuélien se poursuivrait sans relâche.

Élections au Venezuela : Une Vague de Réactions Internationales Controversées

Dans ce contexte tumultueux, la réaction internationale a été partagée. D’un côté, des alliés traditionnels du Venezuela tels que la Chine, Cuba, le Nicaragua, le Honduras et la Bolivie ont rapidement reconnu la victoire de Maduro. De l’autre, les États-Unis, l’Union européenne et plusieurs pays d’Amérique latine et d’Europe ont exprimé des réserves quant à la légitimité des résultats officiels, semant ainsi le doute et appelant à une évaluation plus approfondie de la situation électorale. Cette divergence de réactions internationales ne fait qu’ajouter une couche supplémentaire de complexité à une situation déjà extrêmement délicate.

Avec une victoire revendiquée par l'opposition le paysage politique du Venezuela est plongé dans l'incertitude.Victoire de Maduro : Une célébration au milieu des contestations

Dans une démonstration de force et de célébration, le président Maduro a marqué sa victoire électorale à Caracas. Vêtu des couleurs de la nation, il a reçu les honneurs à travers un spectacle éblouissant de feux d’artifice et de drones, tandis que ses partisans l’acclamaient en criant « Vamos Nico! » Affirmant son engagement envers la paix, la stabilité et la justice, M. Maduro a rejeté les tensions de la campagne électorale, y compris les allégations d’intimidation et d’arrestations par l’opposition, ainsi que les restrictions imposées à l’observation électorale par les autorités.

Face aux sanctions internationales, aux critiques des pays voisins et aux menaces, M. Maduro a déclaré : « Ils n’ont pas réussi à nous vaincre ! » Il a exprimé son rejet des critiques émanant d’autres nations latino-américaines, affirmant sa position malgré les défis.

L’armée vénézuélienne, clé potentielle pour déjouer la crise politique imminente

Dans le tumulte des événements qui secouent le Venezuela, la nation se tient sur un fil du rasoir, oscillant entre l’espoir d’un changement et la crainte d’une aggravation de la crise. Les récentes déclarations de M. Maduro, évoquant un possible « bain de sang » en cas de défaite, ne font qu’accentuer la tension palpable à l’approche des élections.

C’est dans ce climat de précarité que l’armée, pilier historique du pouvoir, pourrait jouer un rôle déterminant. Son choix, entre le soutien à un régime en place ou l’ouverture vers une transition démocratique, pourrait bien façonner le destin d’un pays à la recherche de stabilité. Alors que le peuple vénézuélien, éparpillé aux quatre vents, aspire à un retour à la prospérité, le monde observe, suspendu à la décision de ceux qui détiennent les armes, si le Venezuela saura renaître de ses cendres ou s’enfoncer davantage dans l’abîme.

Niger : Tiani célèbre l’anniversaire du CNSP et réaffirme la souveraineté nationale  nationale

Dans son discours à la nation à la veille du premier anniversaire de la prise de pouvoir par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le président nigérien Abdourahamane Tiani a salué les progrès réalisés en matière de souveraineté et a réaffirmé sa détermination à renforcer la défense et la sécurité du pays.

Renforcement de la défense et de la sécurité nationale

Il également  a exprimé sa gratitude et son soutien aux forces de défense et de sécurité (FDS) dans son discours à la nation . Il a souligné le sacrifice des FDS et leurs succès contre le terrorisme et le banditisme, tout en promettant de renforcer leurs capacités. Le Président a réitéré l’engagement de l’État à équiper adéquatement les FDS face aux menaces, en témoignant de la solidarité nationale envers les familles des soldats défunts.

Mesures pour la souveraineté nationale

Par ailleurs, ,  pour renforcer la souveraineté nationale, le CNSP a pris plusieurs mesures importantes, notamment la remise en question des accords de défense avec la France, l’expulsion de l’ambassadeur français, et la suspension de certains médias français. Le Niger et le Burkina Faso se sont également retirés du G5 Sahel et ont abrogé une loi sur le trafic de migrants. En outre, le retrait de plusieurs pays de la CEDEAO et la dénonciation d’accords militaires et fiscaux avec la France et les États-Unis ont été annoncés.

Lutte contre la délinquance économique et reconstruction nationale

Le Président a pareillement souligné la création de la CoLDEFF pour lutter contre la délinquance économique et a insisté sur la nécessité d’une reconstruction nationale impliquant tous les citoyens pour corriger les erreurs passées et prévenir la criminalité économique.

Le général  Tiani a souligné l’importance de la collaboration et de l’évaluation des erreurs passées pour reconstruire et prévenir la délinquance économique. Un comité technique a été formé pour synthétiser les contributions des assises régionales et préparer le Forum national inclusif.

Création de la Confédération des États du Sahel

En plus  , le chef de l’Etat a évoqué  la création de la Confédération des États du Sahel, une initiative conjointe avec le Burkina Faso et le Mali, formalisée lors d’un sommet à Niamey le 6 juillet 2024. Cette confédération vise à établir un espace de sécurité et de prospérité, malgré les défis à l’indépendance régionale.

Le traité, structuré autour de la défense, du développement et de la diplomatie, marque une évolution rapide de l’Alliance des États du Sahel vers une union plus solide. Le Président Tiani a remercié ses homologues pour leur collaboration et s’est engagé à rendre la confédération opérationnelle, soulignant l’importance de l’union pour les peuples du Liptako-Gourma.

Ambitions du CNSP pour le Niger

le Chef de l’État a exposé les ambitions du CNSP pour le Niger, articulées autour de quatre axes stratégiques : le renforcement de la sécurité et de la cohésion sociale, la promotion de la bonne gouvernance, le développement économique et l’accélération des réformes sociales. Il a aussi parlé  l’élan patriotique né de l’avènement du CNSP, reflétant le désir des citoyens pour la liberté et la souveraineté nationale.

Le CNSP s’engage activement à refonder le pays et à créer avec l’Alliance des États du Sahel un cadre pour répondre aux aspirations du peuple. Le gouvernement prend l’initiative de lancer un programme visant à renforcer la résilience nationale et à développer l’économie, en dépit des sanctions imposées par la CEDEAO. Les membres du gouvernement reçoivent des lettres de mission pour évaluer les avancées dans différents secteurs.

En célébrant le premier anniversaire de son accession au pouvoir, le CNSP affiche une détermination sans faille à mener à bien sa mission de refondation du Niger. Les défis sont nombreux, mais la volonté politique semble être au rendez-vous pour faire du Niger un paye souverain, stable et prospère. »

Le général Tiani promet une exploitation nationale des ressources pour l’autosuffisance

Dans son adresse à la nation de ce jeudi 25 juillet, prononcé à l’occasion du premier anniversaire du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le président du Niger, le général Abdourahamane Tiani, a réaffirmé son engagement à placer les intérêts du pays au cœur de la gestion des ressources naturelles.

« La conquête de la souveraineté passe avant tout par l’exploitation de nos ressources nationales au profit de nos populations », at-il déclaré. Pour concrétiser cette vision, le président a annoncé plusieurs mesures phares :

Il a souligné l’importance de l’exploitation des ressources naturelles locales pour atteindre l’autosuffisance alimentaire et développer les industries nationales.  Il a notamment annoncé le lancement de programmes d’irrigation à grande échelle, la construction d’une raffinerie de pétrole et d’un complexe pétrochimique, ainsi que la création d’un institut spécialisé dans le secteur pétrolier et gazier. Ces initiatives visent à renforcer l’autonomie du Niger et à créer de nouvelles opportunités économiques.

Le général Tiani a mis en garde les entreprises minières et pétrolières opérant au Niger contre toute violation des lois et réglementations en vigueur. Il a annoncé que l’État nigérien ne tolérera plus l’exploitation de ses ressources au détriment des intérêts de la population. Le président a rappelé que plusieurs permis d’exploitation avaient déjà été retirés en raison de manquements graves.

Le président Tiani a ainsi souligné la détermination du CNSP à mettre en œuvre une politique économique plus juste et plus rentable pour les Nigériens. Cette annonce intervient alors que le pays célèbre le premier anniversaire de la prise de pouvoir par les militaires, le 26 juillet 2023.

Bac Niger 2024 : 32, 9% de réussite

Le Niger a célébré, le 24 juillet dernier, les résultats du Baccalauréat 2024. Avec un taux de réussite global de 32, 9%, le pays enregistre une légère progression par rapport aux années précédentes. Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique, Professeur Mamadou Saidou, a annoncé ces résultats lors d’une cérémonie officielle.

Si le taux de réussite global est en hausse, des disparités persistantes. Les établissements privés affichent un taux de réussite supérieur à celui des établissements publics (39, 8% contre 31, 4%), tandis que les candidats libres enregistrent un taux de réussite de 21, 2%. Sur les 84 219 candidats inscrits, 27 719 ont obtenu leur diplôme, dont 11 512 filles et 16 207 garçons.

Le Niger célèbre une légère hausse du taux de réussite au baccalauréat 2024, avec 32,9 % de candidats admis.Au niveau régional, Niamey se distingue avec un taux de réussite de 40, 2%, tandis que Dosso et Maradi affichent les taux les plus faibles (26, 8%). Malgré ces disparités, le pays a enregistré des performances notables avec 8 mentions très bien, 236 mentions bien et 1 981 mentions assez bien.

Ces résultats sont le fruit d’efforts continus de la part des acteurs de l’éducation. Le Professeur Saidou a d’ailleurs saisi cette occasion pour les encourager à poursuivre leurs actions en faveur de l’amélioration des performances scolaires. Il a également exprimé sa gratitude envers les autorités nigérianes, notamment le Président du CNSP, le Général de Brigade Abdourahamane TIANI, et le Premier Ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, pour leur soutien indéfectible.

Ces résultats encourageants témoignent de la dynamique positive du système éducatif nigérien. Toutefois, des défis persistants, notamment en termes d’équité territoriale et de réussite des candidats libres. Le gouvernement est appelé à poursuivre ses efforts pour garantir à tous les jeunes Nigériens un accès égal à une éducation de qualité.

Le Burkina Faso renforce l’accès aux soins avec des cliniques mobiles

Burkina Faso, 25 juillet 2024- Le président de la République du Burkina Faso, dans un engagement ferme pour améliorer l’accès aux soins de santé pour tous les citoyens, a annoncé ce matin une initiative importante. Il a remis au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique quinze unités mobiles de soins équipées, qui sont de véritables cliniques ambulantes, ainsi que des équipements essentiels pour maintenir la chaîne de froid.

Le président du Burkina Faso lance 15 cliniques mobiles pour améliorer l'accès aux soins de santé dans les zones reculées, Cette action s’inscrit dans la vision du président qui aspire à garantir l’accès aux soins de santé spécialisés pour les populations courageuses du Burkina Faso, même dans les zones les plus reculées. La qualité des vaccins, un enjeu crucial pour la santé publique, est désormais une priorité à tous les niveaux du système de santé, assurée par une meilleure conservation.

Le président exprime sa satisfaction quant à ces acquisitions qui visent à renforcer l’offre de soins de santé dans le pays. Il souligne l’importance de cette avancée et invite les bénéficiaires à optimiser l’utilisation de ces ressources.

Le président du Burkina Faso lance 15 cliniques mobiles pour améliorer l'accès aux soins de santé dans les zones reculées, Cet investissement dans les infrastructures de santé mobiles est une étape significative pour le Burkina Faso, qui cherche à surmonter les défis géographiques et économiques pour offrir des soins équitables à sa population. Avec ces cliniques mobiles, les services de santé peuvent désormais atteindre les communautés isolées, offrant des examens, des traitements et des vaccinations sur place.

Cela représente un progrès notable dans la lutte contre les inégalités en matière de santé et témoigne de l’engagement du gouvernement à poursuivre des initiatives qui favorisent le bien-être de ses citoyens.

Niger : Le gouvernement s’engage à réorienter les projets financés par la Banque mondiale

Niamey, 23 juillet 2024 – Le chef du gouvernement du Niger, Ali Mahamane Lamine Zeine, a dirigé une évaluation stratégique des initiatives soutenues financièrement par la Banque mondiale. Lors de cette session organisée à Niamey ce mercredi, les participants ont examiné la progression des projets et discuté des ajustements nécessaires pour répondre aux défis présents du pays.

D’un montant total de plus de 2500 milliards de francs CFA, ce portefeuille est l’un des plus importants d’Afrique, couvrant des secteurs aussi variés que l’eau, l’énergie, l’agriculture, la santé et les infrastructures. . Si les trois quarts des fonds restent disponibles, le Premier ministre a souligné la nécessité d’accélérer leur utilisation pour répondre aux besoins urgents des populations.

Une adaptation nécessaire de la la Banque mondiale 

Dans son discours, le Premier ministre Zeine a évoqué le contexte particulier marqué par les récents événements politiques et les sanctions internationales. Par ailleurs,  il regrette la position de la Banque mondiale, tout en appelant à une nouvelle dynamique de coopération. « Nous allons au cours de cet exercice regarder comment réorienter les projets pour ainsi les adapter à ce que vous-mêmes avez dit », at-il déclaré, soulignant la nécessité d’un partage des responsabilités entre le Niger et l’institution financière internationale.

Les enjeux de la revue

En fait, cette revue conjointe à pour objectif de :

  • Faire le point sur l’état d’avancement des projets
  • Identifier les obstacles à leur mise en œuvre
  • définir de nouvelles priorités
  • Accélérer l’exécution des projets
  • Renforcer la coopération entre le Niger et la Banque mondiale

Un engagement fort

En outre, le Premier ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à travailler en étroite collaboration avec la Banque mondiale pour le développement du Niger. Il a également souligné l’importance de mobiliser rapidement les fonds disponibles pour répondre aux besoins urgents des populations en matière d’infrastructures, de services sociaux et de développement économique.

la Banque mondiale : Une coopération réaffirmée

De son côté, le représentant de la Banque mondiale au Niger a salué la qualité de la relation entre les deux institutions et s’est aussi engagé à travailler en toute transparence et humilité pour garantir l’efficacité et l’impact des projets.

À l’issue de cette revue, les participants devront définir un plan d’action précis pour la mise en œuvre des projets, en tenant compte des nouvelles priorités définies. En somme, cette revue marque une nouvelle étape dans la coopération entre le Niger et la Banque mondiale, et ouvre de nouvelles perspectives pour le développement du pays.

Niger : 21 terroristes neutralisés lors d’une attaque repoussée par l’armée à Téra

Niamey, 24 juillet 2024 – Une unité des Forces de défense et de sécurité (FDS) nigérianes a repoussé avec succès une attaque de « groupes armés terroristes » dans la zone de Téra, dans le sud-ouest du pays, le 22 juillet dernier. Selon un communiqué du ministère de la Défense publié le mardi, cette opération a permis de neutraliser 21 terroristes et de saisir plusieurs de leurs véhicules.

Une attaque a tragiquement tué 15 soldats nigériens et blessé 16 autres, tandis que trois soldats sont toujours disparus. Par ailleurs, les équipes de secours ont évacué les blessés et les ont soignés à l’hôpital de Téra. De plus, selon le ministère de la Défense, la ferme riposte des Forces de Défense et de Sécurité a forcé les terroristes à battre en retraite vers le nord.

D’autre part, ce nouveau succès des forces armées nigériennes témoigne de leur engagement et de leur détermination dans la lutte contre le terrorisme. En outre, le gouvernement nigérien a salué la mémoire des soldats tombés au champ d’honneur et a réaffirmé sa volonté de poursuivre sans relâche la lutte contre les groupes armés terroristes.

Le bilan de cette attaque est le suivant :

  • Côté nigérien :
    • 15 soldats tués
    • 3 soldats portés disparus
    • 16 soldats blessés
  • Côté terroristes :
    • 21 terroristes tués 
    • 8 motos détruites
    • 2 véhicules de l’armée nigérienne détruits

En somme, les autorités du Niger invitent les citoyens à collaborer activement avec les forces de l’ordre afin de détecter et de rapporter toute activité suspecte. Cette récente attaque souligne l’importance cruciale d’une coopération accrue entre les nations de la région pour combattre le terrorisme de manière efficace dans le Sahel.

Saisie record de cocaïne à l’aéroport de Bamako

Bamako, 24 juillet 2024 – L’Office central des stupéfiants (OCS) du Mali a réalisé un coup de filet spectaculaire à l’aéroport international de Bamako, saisissant une quantité record de cocaïne. Ils ont intercepté douze kilogrammes de drogue pure, estimée à une valeur marchande de 480 millions de FCFA (environ 800 000 dollars américains), lors d’une opération minutieusement préparée.

Des trafiquants ont astucieusement dissimulé la drogue dans quatre valises à double fond, manquant de peu d’échapper aux contrôles de sécurité les plus stricts. Les deux Franco-maliens, suspects dans cette affaire, s’apprêtaient à s’envoler pour Paris avec une escale prévue à Bruxelles, mais la police les a appréhendés juste à temps.

L’analyse de la saisie des substances, effectuée dans le laboratoire spécialisé de l’OCS, a révélé une pureté de 98,47 % , une qualité rarement vue, soulignant la gravité et l’ampleur du trafic de stupéfiants auquel les autorités font face.

Mali : Opération décisive dans la guerre contre le trafic de cocaïne

Cette opération représente une étape cruciale dans la lutte contre le trafic de drogue au Mali. Elle reflète les efforts constants des autorités pour éradiquer ce fléau et préserver la population de ses risques.   En outre , l’enquête en cours vise à démanteler tous le réseau international de trafiquants impliqués dans cette affaire et à traduire en justice les responsables de ce commerce illicite.

Par ailleurs, les ramifications de ce réseau pourraient s’étendre bien au-delà des frontières maliennes, touchant potentiellement plusieurs pays et révélant les méthodes sophistiquées employées par les trafiquants pour contourner les mesures de sécurité.

L’arrestation des deux individus soulève également des questions sur les mesures de sécurité en place dans les aéroports . Le renforcement des contrôles et une collaboration internationale apparaissent essentiels pour lutter efficacement contre le trafic de drogue, qui constitue une menace majeure pour la sécurité et la santé publique.

Déterminées à poursuivre leur combat contre les réseaux de trafiquants et à faire respecter la loi , les autorités maliennes restent vigilantes pendant que l’enquête progresse.

Chaque saisie de drogue représente une victoire dans la lutte pour la protection des communautés contre les ravages causés par ces substances illégales.

Niger : Le ministre Mahaman dévoile son plan pour la souveraineté alimentaire

Niamey, 23 juillet 2024 – Le ministre nigérien de l’agriculture et de l’élevage, Ousmane Elhadj Mahaman, a présenté ce mardi son bilan annuel et les grandes lignes de son plan pour la souveraineté alimentaire du pays.

Un cahier des charges ambitieux pour la souveraineté alimentaire

Nommé à la tête du ministère suite à la prise de pouvoir du Conseil national pour le salut de la patrie (CNSP) en juillet 2023, M. Mahaman a reçu pour mission de développer un programme ambitieux pour transformer le potentiel agro-pastoral du Niger. Ce programme doit notamment :

  • Promouvoir les cultures de rente et les produits d’élevage en lien avec l’évolution des marchés nationaux, régionaux et internationaux.
  • Valoriser les terres récupérées, mobiliser l’eau et promouvoir les infrastructures nécessaires à la production agro-pastorale.
  • Développer une agriculture orientée vers le marché en diversifiant les cultures à haute valeur commerciale et nutritionnelle.
  • Promouvoir des outils innovants et adaptés au financement du secteur agro-pastoral.
  • Sensibiliser les communautés locales aux enjeux de la souveraineté alimentaire et à l’importance de soutenir les filières locales.
  • Mettre en place un cadre de mesure des résultats et d’appréciation de la performance des actions du ministère.

Un bilan positif malgré les défis

Malgré les sanctions économiques qui ont frappé le pays suite à la prise de pouvoir du CNSP, le ministre Mahaman a dressé un bilan positif de son action à la tête du ministère. Il a notamment souligné les réalisations suivantes :

  • Aménagement de 317 649 hectares de terres irriguées et en décrue.
  • Financement de l’aménagement de 2000 hectares de nouveaux périmètres irrigués et de la réhabilitation de 2000 hectares de périmètres existants.
  • Réalisation de 1171 hectares de petite irrigation.
  • Construction ou réhabilitation de 46 ouvrages de mobilisation d’eau.
  • Réhabilitation de 53,99 km d’équipements ruraux agricoles.
  • Construction de 70 petites unités de transformation de produits agricoles pour les femmes.

Des perspectives prometteuses pour la souveraineté alimentaire

Le ministre Mahaman s’est dit confiant dans la capacité du Niger à atteindre ses objectifs de souveraineté alimentaire. Il a appelé à une mobilisation collective de tous les acteurs du secteur agro-pastoral pour relever les défis qui restent à venir.

En résumé, le ministre nigérien de l’agriculture et de l’élevage a présenté un plan ambitieux pour développer le secteur agro-pastoral du pays et assurer la souveraineté alimentaire. Malgré les défis, le bilan de son action à la tête du ministère est positif et les perspectives sont prometteuses.