août 2024 - Page 3 sur 8 - Journal du niger

Le Polisario crée la polémique à la TICAD9

Tokyo, le 23 août 2024 – La 9ème Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD9) a été entachée d’un incident diplomatique majeur dès sa phase préparatoire. La présence inattendue de membres du Polisario, mouvement séparatiste du Sahara occidental, au cœur des discussions a suscité une vive polémique et mis à mal le bon déroulement des travaux.

Les représentants du Polisario, qui ne disposaient d’aucune invitation officielle, auraient réussi à se faire accréditer grâce à des subterfuges. En se faisant passer pour des membres de la délégation algérienne, ils ont pu pénétrer dans la salle de réunion et ainsi braver l’interdiction formelle de participer à ces assises.

Cette intrusion a provoqué l’indignation générale des participants, notamment de la délégation marocaine. Le Japon, pays hôte de la conférence, a fermement condamné cette manœuvre et réaffirmé sa non-reconnaissance de la « RASD » (République arabe sahraouie démocratique), entité proclamée par le Polisario.

Une infiltration qui en dit long

Cette nouvelle tentative du Polisario de s’immiscer dans un événement international majeur témoigne de la détermination du mouvement à gagner en visibilité sur la scène diplomatique. Cependant, cet incident risque plutôt de renforcer l’isolement du Polisario sur la scène internationale.

Le Maroc, qui considère le Sahara occidental comme une partie intégrante de son territoire, salue la réaction du Japon et de nombreux autres pays participants. Cette nouvelle affaire vient ainsi conforter la position du Royaume et souligner le soutien international dont il bénéficie dans ce dossier.

Un échec diplomatique pour le Polisario

En conclusion, cette infiltration du Polisario à la TICAD9 constitue un nouvel échec diplomatique pour ce mouvement séparatiste. Loin de remettre en cause la position internationale sur le Sahara occidental, cet incident vient plutôt renforcer le consensus autour de la proposition d’autonomie présentée par le Maroc.

Le Burkina célèbre ses meilleurs élèves

Ouagadougou, le 23 août 2024 – Le Burkina Faso a vibré au rythme de la célébration de l’excellence scolaire. Lors de cette cérémonie, le Président Ibrahim Traoré a tenu à féliciter les élèves et les enseignants qui ont brillant par leurs résultats exceptionnels. Au-delà de simples récompenses, cette journée a été l’occasion de souligner l’importance cruciale de l’éducation dans le développement du pays.

L'éducation au cœur du projet national du Burkina  : le Président Traoré récompense les meilleurs élèves et enseignants.L’éducation au cœur du projet national

Pour le Président Traoré, l’éducation n’est pas qu’une simple acquisition de connaissances, c’est le socle sur lequel se construit l’avenir d’une nation. Il a ainsi appelé à une refonte en profondeur du système éducatif burkinabè, avec l’ambition d’anciens citoyens engagés et responsables. Les écoles et les centres de formation doivent devenir, selon lui, de véritables incubateurs de talents, capables de préparer les jeunes aux défis du monde de demain.

Une vision pour un Burkina nouveau

Cette vision d’une éducation au service du développement est au cœur du projet national du Président Traoré. En fournissant l’école au centre de ses priorités, il entend ainsi bâtir un Burkina Faso plus juste, plus équitable et plus prospère. Cette ambition est partagée par de nombreux Burkinabè qui voient dans l’éducation l’arme la plus puissante pour sortir le pays de la crise.

L'éducation au cœur du projet national du Burkina  : le Président Traoré récompense les meilleurs élèves et enseignants.Des défis à relever pour l’éducation au Burkina

Si les enjeux sont immenses, les défis sont tout aussi nombreux. La mise en œuvre de cette réforme ambitieuse nécessitera des investissements conséquents, tant en termes de ressources financières qu’en termes de ressources humaines. Il faudra également repenser les programmes scolaires, anciens enseignants et adapter les infrastructures éducatives aux besoins d’un monde en constante évolution.

Un espoir pour l’avenir

Malgré les difficultés, cette journée de célébration de l’excellence scolaire est un signal fort qui témoigne de la volonté politique de faire de l’éducation une priorité au Burkina Faso. En investissant dans la jeunesse, le pays pose les fondements d’un avenir meilleur. Cependant, la réussite de cette réforme nécessite un engagement de tous et une mobilisation des ressources nécessaires. L’exemple du Burkina Faso pourrait inspirer d’autres pays africains à suivre cette voie et à faire de l’éducation un levier de développement durable.

Niger : les soins à moitié prix dès septembre

Niamey , 23 août 2024 – Le Niger vient de franchir un cap historique en matière de santé. Dès le 1er septembre prochain, les frais de soins dans les établissements publics seront réduits de moitié, une mesure sans précédent qui devrait bouleverser le quotidien de millions de Nigériens.

Les soins à moitié prix : Un tournant pour la santé publique

Cette décision, annoncée lors du Conseil des ministres du 22 août, vise à réduire de 50% les tarifs des prestations de soins actuellement en vigueur. En particulier drastiquement le coût des consultations, des hospitalisations et des examens, le gouvernement espère encourager un plus grand nombre de personnes à se faire soigner. L’accouchement gratuit et la suppression du forfait à vie de 150 000 FCFA pour la dialyse sont autant de mesures fortes qui témoignent de cet engagement.

Une réponse aux enjeux sociaux

      Cette réforme s’inscrit dans un contexte marqué par les inégalités sociales et l’accès limité aux soins, notamment en milieu rural. En imposant les coûts, le gouvernement vise à corriger ces déséquilibres et à garantir une meilleure équité en matière de santé. Comme l’a souligné le communiqué du Conseil des ministres, il s’agit d’une question de justice sociale.

Des défis à relever

   Si cette mesure est appréciée par la population, elle soulève également des questions. Comment assurer une mise en œuvre efficace de cette réforme dans l’ensemble du pays ? Les établissements de santé seront-ils en mesure de faire face à une demande accumulée ? Et comment garantir le maintien de la qualité des soins malgré la baisse des tarifs ? Autant de défis que les autorités sanitaires relèveront dans les mois à venir.

Un espoir pour l’avenir

   Les experts s’accordent à dire que cette réduction des frais de soins représente une avancée majeure pour le Niger. Elle pourrait non seulement améliorer la santé de la population mais aussi contribuer à renforcer le système de santé publique. Reste à savoir si cette réforme sera durable et si elle permettra d’atteindre les objectifs fixés. Les Nigériens attendent avec impatience de voir les premiers résultats de cette politique ambitieuse.

En somme, cette réforme historique marque un tournant pour le Niger. En rendant les soins plus accessibles, le gouvernement pose les bases d’une meilleure santé pour tous. Cependant, la réussite de cette initiative dépendra de la mise en place d’un dispositif solide pour garantir la qualité des soins et une équité territoriale. Les années à venir seront déterminantes pour évaluer l’impact de cette mesure et pour inspirer d’autres pays à suivre cet exemple.

Jeunes Nigériens : un avenir plus prometteur

Niamey, 22 août 2024 – Un souffle nouveau pour l’emploi des jeunes au Niger. L’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE) et le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) ont officialisé, ce jeudi, un partenariat stratégique visant à lutter contre le chômage des jeunes. En effet, Cette alliance inédite, scellée lors d’une réunion de haut niveau, ouvre de nouvelles perspectives pour l’insertion professionnelle des jeunes Nigériens.

Une synergie pour un impact maximal

Le Directeur Général de l’ANPE, Hamadou Siddo, a souligné les difficultés rencontrées par les jeunes diplômés à trouver un emploi stable. « Les coûts d’insertion sont élevés et limitent notre action », at-il reconnu. C’est dans ce contexte que le partenariat avec la FSSP apparaît comme une bouée de sauvetage. Par ailleurs, ce fonds, créé par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), dispose de ressources importantes qui pourront financer des projets innovants en faveur de l’emploi des jeunes.

« Cette collaboration nous permettra d’élargir nos programmes et de toucher un plus grand nombre de jeunes », s’est réjoui M. Siddo. En plus,  Les deux institutions comptent notamment renforcer le Programme d’Aide à l’Insertion des Jeunes Diplômés (PAIJ) et développer de nouvelles initiatives adaptées aux besoins du marché du travail.

Un engagement fort pour l’avenir des Jeunes Nigériens 

En outre, la présidente de la FSSP, Brah Réki Djermakoye, a rappelé que la fondation avait pour mission de soutenir le développement socio-économique du Niger. « L’emploi des jeunes et des femmes est au cœur de nos préoccupations », a-t-elle affirmé. Elle a présenté les cinq axes stratégiques du FSSP, en insistant sur la création d’emplois innovants, notamment dans le secteur agricole.

« Nous allons travailler en collaboration étroite avec tous les acteurs concernés pour élaborer une stratégie globale en faveur de l’emploi des jeunes », a-t-elle annoncé. Cette stratégie sera soumise aux autorités compétentes pour approbation et mise en œuvre.

Un espoir renouvelé pour la jeunesse

Le Président du Conseil National de la Jeunesse s’est félicité de ce partenariat, qui s’inscrit pleinement dans le programme d’irrigation lancé par le CNSP. « Ce programme va aussi créer des emplois pour les jeunes et par les jeunes », a-t-il souligné.

En bref, cette alliance entre l’ANPE et la FSSP suscite un grand espoir chez les jeunes Nigériens. Elle pourrait bien marquer un tournant dans la lutte contre le chômage et offrir de nouvelles perspectives à toute une génération.

Niger : Les semences paysannes au cœur de conférences d’AFSA

Niamey, 22 août 2024 – L’Afrique s’est donnée rendez-vous à Niamey pour discuter de la souveraineté alimentaire. Du 21 au 23 août, la troisième Conférence panafricaine sur la gouvernance des semences, organisée par l’Alliance pour la Souveraineté Alimentaire en Afrique (AFSA), réunit des acteurs de 23 pays dont le Bénin ( JINUKUN/FAEB) .

Des semences paysannes pour une souveraineté alimentaire

Au cœur des débats, les semences paysannes. Ces semences, adaptées aux conditions locales et souvent transmises de génération en génération, sont essentielles pour garantir la sécurité alimentaire et la diversité agricole du continent. Les participants à cette conférence plaident pour une reconnaissance officielle et une protection renforcée de ces semences, afin de préserver le savoir-faire des paysans et de renforcer leur autonomie.

Un enjeu de souveraineté

« Il est urgent de reconnaître les systèmes semenciers paysans et de les protéger dans l’intérêt des paysans et des pays », a déclaré le Colonel Maizama Abdoulaye, ministre nigérien de l’hydraulique, de l’assainissement et de l’environnement, qui a présidé la cérémonie d’ouverture. En effet, cette déclaration souligne l’importance de cette question pour l’Afrique, qui cherche à renforcer sa souveraineté alimentaire face aux défis du changement climatique et de la mondialisation.

Un événement majeur

Cette troisième édition de la conférence, après le Sénégal en 2022 et la Tanzanie en 2023, témoigne aussi de l’intérêt croissant pour les semences paysannes sur le continent. Les participants échangeront sur les législations nationales en matière de semences, les politiques publiques à mettre en œuvre et les bonnes pratiques à promouvoir.

Les semences paysannes, un patrimoine à préserver

À l’issue de la cérémonie d’ouverture, les participants ont pu visiter des stands présentant une diversité de germes  paysannes. En plus, cette exposition a permis de mettre en valeur la richesse de ce patrimoine agricole et de sensibiliser le public à l’importance de le préserver.

En bref, cette conférence est une étape importante dans le processus de reconnaissance et de valorisation des semences paysannes en Afrique. Les décisions qui seront prises à Niamey auront un impact significatif sur l’avenir de l’agriculture et de l’alimentation sur le continent.

L’AES renforce sa communication face aux défis sécuritaires

Bamako, le 22 août 2024 – Les ministres de la Communication du Mali, du Burkina Faso et du Niger se sont réunis à Bamako pour un atelier crucial visant à renforcer la communication de l’Alliance des États du Sahel (AES). Face à une région sahélo-saharienne en proie à l’insécurité et à la désinformation, les trois pays cherchent à mieux coordonner leurs efforts et à gagner la bataille de l’opinion publique.

 Les ministres de la Communication du Sahel se réunissent pour renforcer la lutte contre la désinformation et améliorer la coordination régionale face aux défis sécuritaires.Un contexte sécuritaire tendu

La confédération de l’AES, créée en 2024, regroupe le Mali, le Burkina Faso et le Niger, trois pays confrontés à des défis sécuritaires similaires : attaques terroristes, trafics illicites et crises humanitaires. Dans ce contexte, la communication joue un rôle primordial pour renforcer la cohésion sociale, mobiliser les populations et gagner ainsi le soutien de la communauté internationale.

 Les ministres de la Communication du Sahel se réunissent pour renforcer la lutte contre la désinformation et améliorer la coordination régionale face aux défis sécuritaires.Une stratégie de communication ambitieuse

Lors de la cérémonie d’ouverture, le ministre malien de la Communication, Alhamdou AG ILYENE, a souligné l’importance de cet atelier. « Nous devons faire face à une guerre de l’information », at-il déclaré. « Nos ennemis utilisent tous les moyens pour semer le doute et la division. Il est donc essentiel que nous développions une stratégie de communication robuste et cohérente ».

Les travaux de l’atelier porteront notamment sur l’élaboration d’une plateforme numérique de communication, qui permettra de diffuser des informations fiables et rapides sur les actions de l’AES. Les réseaux sociaux seront également au cœur de cette stratégie, avec la création de comptes officiels et la production de contenus adaptés aux différents publics.

Un soutien gouvernemental fort

Le gouvernement malien a apporté son soutien sans réserve à cet atelier, preuve de l’importance qu’il accorde à la coopération régionale. Le ministre d’État, ministre en charge de l’Administration Territoriale, a d’ailleurs participé à la cérémonie d’ouverture, souligne ainsi l’engagement du Mali aux côtés de ses partenaires du Burkina Faso et du Niger.

Les enjeux de la communication au Sahel

La communication est un enjeu de souveraineté dans une région où la désinformation prolifère. En développant une stratégie de communication efficace, l’Alliance des Etats du Sahel espère :

  • Lutter contre la propagande terroriste et déconstruire les discours haineux.
  • Renforcer la confiance des populations envers les institutions et les projets de développement.
  • Mobiliser les partenaires internationaux pour soutenir les efforts de stabilisation de la région.
  • Préserver la cohésion sociale face aux divisions et aux manipulations.

 Les ministres de la Communication du Sahel se réunissent pour renforcer la lutte contre la désinformation et améliorer la coordination régionale face aux défis sécuritaires.Les défis à relever

Si les ambitions de l’Alliance des Etats du Sahel sont louables, la mise en œuvre de cette stratégie de communication ne sera pas sans défis.  Une attention particulière devra être portée à l’adaptation des messages pour qu’ils résonnent avec les divers publics tout en respectant les particularités culturelles propres à chaque nation.

De plus, il est crucial de former les communicateurs aux méthodes de communication digitale et de les sensibiliser aux problématiques liées à la désinformation. Enfin, une coordination sans faille est requise pour assurer une communication cohérente et efficace au sein de l’Alliance des États du Sahel.

En conclusion, l’atelier de Bamako marque une étape importante dans la construction d’une communication plus efficace et plus coordonnée pour l’AES. En renforçant sa capacité à communiquer, la confédération de l’AES pourra mieux faire face aux défis sécuritaires et humanitaires qui pèsent sur la région.

Sambo, l’espoir du Niger pour une OMS africaine plus forte

Niamey, 22 août 2024 – La communauté médicale nigérienne s’est unie derrière la candidature du Dr Boureima Hama Sambo au poste de Directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique. Un soutien de poids qui pourrait propulser le pays à un poste de premier plan dans la gouvernance sanitaire mondiale.

Lors d’une déclaration publique, le Regroupement des ONG et associations du secteur de la santé du Niger (ROASSAN) a salué le profil du candidat nigérien, le qualifiant d’« expérience confirmée » dans le domaine de la santé publique. Son parcours académique, couronné par un doctorat en épidémiologie obtenu aux États-Unis, ainsi que ses nombreuses années d’expérience au sein de l’OMS dans différents pays d’Afrique ont été mis en avant.

« Le Dr Sambo est un véritable expert en santé publique, avec une connaissance approfondie des défis de notre continent  », a déclaré M. Assoumane Mahamadou Issifou, membre du ROASSAN. « Sa nomination serait aussi  une reconnaissance du savoir-faire nigérien et un atout majeur pour renforcer les systèmes de santé en Afrique. »

Par ailleurs, le gouvernement nigérien a souligné son soutien à cette candidature, mettant en avant l’« offensive diplomatique » qu’il mène auprès des autres pays africains.

Sambo : Un candidat apprécié de tous

Au-delà de son parcours professionnel impressionnant, le Dr Boureima Sambo est également une icône grâce ses qualités humaines. De nombreux témoignages ont souligné sa grande disponibilité et son engagement en faveur des populations les plus vulnérables.

« C’est un homme de cœur », a affirmé Mme Guébé Fati Ibrahim, une connaissance de longue date du candidat. « Il a toujours été prêt à aider les autres, que ce soit dans le cadre de son travail ou dans la vie de tous les jours. »

Enjeu majeur pour le Niger

L’élection du Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique est un enjeu majeur pour le continent. Le titulaire de ce poste aura pour mission de définir les orientations stratégiques de l’organisation en Afrique et de coordonner les actions des États membres pour améliorer la santé de millions de personnes.

En cas d’élection du Dr Boureima Sambo, cela constituerait une première au Niger, qui verrait ainsi l’un de ses ressortissants occuper un poste de très haute responsabilité au sein d’une organisation internationale aussi prestigieuse que l’OMS.

Diplomatie et Développement : une nouvelle ère pour le Sahel

Niamey, 21 août 2024 – Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le Premier Ministre de la Transition, M. Ali Mahaman Lamine Zeine, a reçu aujourd’hui Mme Hawa Aw, Secrétaire Exécutive par intérim de l’Autorité de Développement Intégré des États du Liptako Gourma (ALG), pour une discussion stratégique sur le projet communautaire de stabilisation du Sahel.

En effet, cette initiative, qui s’étend sur trois pays, Mali, Burkina Faso et Niger  vise à instaurer une stabilité durable et à promouvoir le développement régional à travers une série de mesures coordonnées.

L’entretien a mis en lumière l’importance de la collaboration entre les États membres pour la réussite du projet. Mme Aw a souligné l’impératif de discuter des aspects spécifiques au Niger ainsi que du projet dans son ensemble, affirmant ainsi l’engagement de l’ALG à assurer une coordination efficace entre les trois nations. « L’objectif de cet entretien est de voir comment nous pouvons progresser dans la mise en œuvre de ce projet crucial pour la région, » a-t-elle déclaré.

Fondée en 1970, l’ALG a pour mission de promouvoir les ressources minières, énergétiques, hydrauliques et agropastorales des États membres, en visant un développement harmonieux et intégré. Les objectifs spécifiques incluent la sécurité alimentaire, le désenclavement des zones isolées, la protection de l’environnement et le développement social.

En bref, cette réunion est un pas de plus vers la réalisation des ambitions de l’ALG, en mettant l’accent sur la coopération et la coordination. Elle reflète aussi une prise de conscience accrue de l’interdépendance des nations du Sahel et de la nécessité d’une approche unifiée pour surmonter les défis communs. Avec des leaders engagés et des projets concrets, l’espoir d’un Sahel stable et prospère se dessine à l’horizon.

Le Niger relance sa production pétrolière de Sèmè-Podji

Niamey, 21 août 2024 – Le Niger a marqué un tournant décisif dans son secteur pétrolier. Après une interruption due à des tensions locales, le pays a repris avec vigueur ses activités d’exportation. Le 20 août, un pétrolier libérien, l’Aura M, a quitté la plateforme de Sèmè-Podji, chargé d’un million de barils de brut nigérien à destination de la Chine.

En effet, cette reprise des exportations témoigne de la résilience du Niger face aux défis. La plateforme de Sèmè-Kpodji, située à la frontière avec le Bénin, avait été le théâtre d’incidents qui avaient temporairement paralysé les activités pétrolières. Grâce à des efforts diplomatiques et à une collaboration renforcée avec les pays voisins, le Niger a réussi à surmonter ces obstacles et à relancer sa production.

Reprise de la production pétrolière, un signal fort pour l’économie nigérienne

En outre, ce nouveau départ pour le secteur pétrolier nigérien est une excellente nouvelle pour l’économie du pays. Les revenus générés par les exportations de pétrole devraient permettre de financer des projets d’infrastructures, de créer des emplois et d’améliorer le niveau de vie des populations.

La Chine, un partenaire

Il est important de préciser qu’un premier chargement du pétrole brut nigérien dans les eaux béninoises à partir du pipeline Niger-Bénin à Sèmè a eu lieu 19 mai 2024.  Par ailleurs, le choix de la Chine comme destination pour le pétrole nigérien est révélateur des nouvelles dynamiques géopolitiques. Pékin, en quête de nouvelles sources d’énergie pour alimenter sa croissance économique, voit dans l’Afrique un continent riche en ressources. Ce partenariat avec la Chine pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour le Niger, notamment en termes d’investissements et de transferts de technologies.

Des enjeux géopolitiques de l’activité pétrolière

La reprise des activités pétrolières au Niger a des implications dépassant quint les frontières du pays. Cette région de l’Afrique est riche en ressources naturelles, ce qui en fait un enjeu stratégique pour les grandes puissances. La compétition pour l’accès à ces ressources est susceptible d’intensifier les rivalités géopolitiques dans la région.

Les défis à relever

Si la reprise des exportations de pétrole est une bonne nouvelle, le Niger doit relever de nombreux défis pour tirer pleinement parti de ses ressources naturelles. Il s’agit notamment de garantir une exploitation durable des ressources, de lutter contre la corruption et de promouvoir le développement local.

En conclusion, la relance de la production pétrolière au Niger marque un tournant pour le pays. En s’appuyant sur ses partenaires internationaux et en mettant en œuvre des politiques économiques judicieuses, le Niger à toutes les cartes en main pour devenir un acteur majeur du marché énergétique mondial.

Le Niger et le Burkina unissent leurs forces dans le secteur minier

Niamey, le 21 août 2024 – Le Niger et le Burkina Faso, deux poids lourds de l’économie minière en Afrique de l’Ouest, renforcent leurs privilèges. Une délégation de la société minière burkinabè ‘Lilium Mining Services’ a été reçue à Niamey par le Ministre des Mines, le Commissaire Colonel Abarchi Ousmane.

Cette rencontre, riche en enjeux, a permis d’explorer les nombreuses opportunités qu’offre le secteur minier des deux pays. Les échanges ont été portés sur des sujets aussi variés que les technologies d’exploitation, les normes environnementales, la gouvernance minière et les investissements.

Un partenariat gagnant-gagnant pour le secteur minier

Les deux parties ont souligné l’importance d’un partenariat solide et durable. Le Ministre Ousmane a salué l’expertise de ‘Lilium Mining Services’ et a réaffirmé l’engagement du Niger à créer un environnement des affaires attractif pour les investisseurs. De son côté, la délégation burkinabè a aussi exprimé sa volonté de contribuer au développement du secteur minier nigérien tout en respectant les normes internationales les plus élevées.

Le Niger et le Burkina Faso s'unissent pour développer leur secteur minier, ouvrant de nouvelles perspectives économiques Des enjeux clés pour l’Afrique

Cette coopération entre le Niger et le Burkina Faso revêt une importance stratégique pour toute l’Afrique. En effet, le secteur minier est un moteur de croissance économique, mais il pose également des défis en termes de développement durable, de protection de l’environnement et de lutte contre la corruption. Les deux pays ont l’opportunité de montrer l’exemple en matière de bonne gouvernance minière.

Les prochaines étapes

A l’issue de cette rencontre, les deux parties ont convenu de renforcer leur collaboration et d’explorer de nouvelles pistes de partenariat. Des groupes de travail examineront les projets d’investissement les plus prometteurs pour établir un cadre juridique et fiscal approprié.

Jeux et perspectives d’avenir grâce au secteur minier

Le partenariat stratégique récemment formé entre le Niger et le Burkina Faso est un pas en avant prometteur pour l’essor du secteur minier régional. Cette collaboration est susceptible de déclencher une vague d’opportunités économiques, notamment par la création d’emplois significatifs et le transfert de technologies avancées.

En outre, elle promet d’améliorer les infrastructures essentielles et de favoriser une diversification économique qui pourrait revitaliser d’autres industries vitales, renforçant ainsi la résilience et la prospérité des économies nationales.

En bref, La coopération entre le Niger et le Burkina Faso dans le domaine minier est une excellente nouvelle pour les deux pays et pour toute l’Afrique. Elle démontre que les pays africains peuvent travailler ensemble pour développer leurs ressources naturelles de manière durable et équitable.