août 2024 - Page 4 sur 8 - Journal du niger

Niger : Après les inondations, la reconstruction s’organise

Niger, le 20 août 2024 –Sorey et Ndounga, deux localités nigériennes durement touchées par les récentes inondations, voient enfin un rayon d’espoir. Le ministre des Transports et de l’Équipement, le Colonel Major SALISSOU MAHAMAN SALISSOU, s’est rendu sur place pour constater les dégâts et lancer les travaux de réhabilitation.

Les routes nationales 1 et 31, artères vitales de la région, ont été littéralement dévastées par les eaux. Ponts emportés, chaussées effondrées : les infrastructures routières étaient à l’arrêt, isolant des communautés entières. Face à cette situation d’urgence, le gouvernement a réagi rapidement en mobilisant les moyens nécessaires pour remettre en état ces voies de communication essentielles.

Le Niger face à l'adversité : le ministre des Transports se mobilise pour la reconstruction les infrastructures endommagées Une mobilisation générale

Sur les chantiers, l’activité bat son plein. Les entreprises SOGEA SATOM et MOREY MACHALLAH, en charge des travaux, s’affairent sans relâche pour remettre les routes en état. La présence du ministre sur le terrain a été un coup de fouet pour les équipes, soulignant véritablement l’importance de leur mission.

Pour les habitants de Sorey et Ndounga, la visite du ministre a été un moment fort. « C’est la première fois que nous voyons un ministre aussi proche de nous », confie un habitant. « Cela nous donne beaucoup d’espoir pour l’avenir ».

Le Niger face à l'adversité : le ministre des Transports se mobilise pour la reconstruction les infrastructures endommagées Au-delà de la reconstruction

Si les efforts de reconstruction sont essentiels, il est également nécessaire de se pencher sur les causes profondes de ces catastrophes. Le changement climatique, avec des pluies de plus en plus intenses et imprévisibles, rend les inondations de plus en plus fréquentes. Le Niger doit donc investir dans des infrastructures résilientes et mettre en place des systèmes d’alerte précoce pour mieux se préparer à ces événements.

Le ministre a garanti que cette catastrophe naturelle ne compromettra pas la résilience du Niger. Cependant, cette résilience nécessite une construction, en particulier en renforçant les compétences en matière de prévention et de réponse aux crises.

Les défis à venir

La reconstruction des infrastructures routières est une étape essentielle, mais elle ne suffit pas. Il faudra également reconstruire les habitations, les écoles et les centres de santé endommagés. De plus, il sera nécessaire de soutenir les populations dans leur réintégration économique et sociale..

Le Niger, ainsi que de nombreux autres pays africains, fait face à un défi majeur : il doit concilier le développement économique avec l’adaptation au changement climatique. Les récentes inondations sont un rappel brutal de l’urgence d’agir.

En conclusion, les inondations qui ont frappé le Niger ont été un choc, mais elles ont également révélé la véritable solidarité et la détermination des populations. La réponse rapide du gouvernement et l’engagement des partenaires techniques sont des signes encourageants. Cependant, le chemin vers la reconstruction sera long et semé d’embûches.

Réinsertion : Niger et Mali s’associent

Niamey, 20 août 2024 – Face à la menace persistante des groupes armés non étatiques, le Niger et le Mali ont scellé leur coopération en organisant une rencontre ministérielle dédiée à la réinsertion des ex-combattants. Tenu au Centre des Conférences Mahatma Gandhi, cet événement marque une nouvelle étape dans la lutte contre l’extrémisme violent dans la région du Sahel.

Les enjeux de la réinsertion

« La question de la prise en charge des ex-combattants des groupes armés non étatiques ne date pas d’aujourd’hui », a souligné le général de brigade Mohamed Toumba, ministre d’État nigérien. En effet, la réinsertion réussie de ces individus est essentielle pour prévenir la recrudescence de la violence et favoriser la stabilisation des régions touchées par les conflits.

« Dans le cadre de l’opérationnalisation de notre Confédération, la machine est très bien lancée », a ajouté le ministre, soulignant ainsi la volonté des deux pays de renforcer leur coopération au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Une rencontre ministérielle à Niamey a permis d'échanger sur les meilleures pratiques de réinsertion des ex-combattantsLe modèle nigérien : une source d’inspiration

Le Niger, confronté à des défis similaires depuis plusieurs années, a mis en place des programmes de réinsertion qui ont fait leurs preuves. « Le Niger a organisé au cours de l’année 2000 la flamme de la paix, sanctionnant la reddition des ex-combattants du Nord du Niger suivie d’un programme de réintégration », a rappelé le Général Toumba.

Ces programmes ont permis de réinsérer plusieurs centaines d’ex-combattants, leur offrant des perspectives d’avenir et contribuant ainsi à la stabilisation de certaines régions. « Ce centre de Goudoumaria a enregistré plusieurs centaines de nos pensionnaires composés d’hommes, des femmes et des enfants qui ont subi avec succès le processus de resocialisation », s’est félicité le ministre.

Une collaboration renforcée pour une meilleurs réinsertion des ex-combattants

Ainsi , le Niger, qui a déjà mis en place des programmes DDR avec succès, partage son expertise avec le Mali. Selon le General, la réinsertion des ex-combattants ne se limite pas à des aspects sécuritaires. Elle nécessite une approche globale qui prend en compte les dimensions sociales, économiques et psychologiques.

« L’élaboration et la mise en œuvre d’une Stratégie Nationale de DDR inclusive qui prendra en compte les défis du moment conformément à la nouvelle vision de l’Etat » s’avère primordiale, a annoncé le Général Toumba. Alors Les deux pays se sont accordés sur l’importance de la réintégration sociale et économique des ex-combattants comme un élément clé pour prévenir la récidive.

  • Le rôle des communautés : Les participants ont convenu que l’implication des communautés locales est essentielle pour assurer la réussite des programmes DDR. Les communautés doivent être associées à toutes les étapes du processus, de la conception à la mise en œuvre.
  • L’importance de l’éducation et de la formation professionnelle: Les ex-combattants ont besoin d’acquérir de nouvelles compétences pour s’insérer dans la vie civile. L’accès à l’éducation et à la formation professionnelle est donc crucial.

Une rencontre ministérielle à Niamey a permis d'échanger sur les meilleures pratiques de réinsertion des ex-combattantsLes défis à relever

Malgré les avancées réalisées, de nombreux défis subsistent :

  • La déradicalisation : Il est difficile de changer les convictions profondes de personnes radicalisées.
  • Le financement : Les programmes DDR sont précieux et doivent nécessairement un financement durable.
  • La coordination : Une coordination efficace entre les différents acteurs impliqués est indispensable.

Une collaboration fructueuse

Le chef de la délégation malienne, M. Mahamadou Kassogue, a salué l’initiative du Niger et souligné l’importance de partager les expériences pour trouver des solutions communes. « Le motif de leur mission au Niger, qui consiste à partager leurs expériences avec le Niger, s’inscrit dans cette dynamique de prise en charge des ex-combattants issus des groupes armés non étatiques, mutualisant ainsi leurs ressources pour la stabilisation de la paix. et la cohésion sociale dans ces deux pays affectés par le terrorisme », at-il déclaré.

En bref, la rencontre de Niamey marque une étape importante dans la lutte contre l’extrémisme violent au Sahel. En s’appuyant sur des expériences réussies et en renforçant leur coopération, le Niger et le Mali offrent un exemple à suivre pour les autres pays de la région. La réinsertion des ex-combattants est un processus long et complexe, mais il est essentiel pour construire un avenir plus sûr et plus stable pour les populations du Sahel.

Jeunesse nigérienne : 8000 arbres pour un avenir vert

Niamey, le 20 août 2024 – Une nouvelle page s’est tournée dans la lutte contre la désertification au Niger. En effet, le lancement officiel d’une vaste campagne de plantation d’arbres, initiée par l’Union des écoles du Niger (USN), a rassemblé les jeunes, les autorités et la société civile autour d’un objectif commun : verdir le pays le lundi 19 août 2024.

Sous le slogan « Planter un arbre, c’est bien, l’entretenir est mieux », cette initiative vise également à sensibiliser les jeunes à l’importance de la préservation de l’environnement et à les impliquer activement dans la gestion durable des ressources naturelles. .

Par ailleurs, le colonel Alassane Makadassou, secrétaire général du ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, a salué l’engagement des jeunes et souligné l’urgence d’agir face au défi climatique. « L’environnement, c’est notre avenir », at-il martelé, appelant à une mobilisation générale pour lutter contre la désertification.

Pour Efred Alassane Mouloud, secrétaire général de l’USN, « reverdir nos écoles et nos villes, c’est participer activement à la lutte contre le changement climatique ». L’objectif est de faire aussi  des écoles nigériens de véritables « éco-citoyens », conscients de leur rôle dans la préservation de la planète.

Au cours de cette cérémonie, les participants ont planté symboliquement les premiers arbres d’une campagne qui vise à en planter 8 000 dans les huit régions du Niger. Au-delà de la plantation, l’accent a été mis sur l’importance de l’entretien des arbres et de la gestion durable des espaces verts.

En bref, cette initiative marque un tournant dans la lutte contre la désertification au Niger. En plantant les graines d’un avenir plus vert, la jeunesse nigérienne démontre son engagement pour un développement durable et solidaire.

Alerte rouge à Niamey : Le fleuve Niger menace de déborder

Niamey , le 20 août , Le lundi 19 août 2024 restera gravé dans la mémoire des habitants de Niamey comme le jour où le fleuve Niger a atteint des niveaux préoccupants, déclenchant l’alerte rouge pour les riverains.

Maigari Issoufou, hydrologue éminent du centre Agrhymet de Niamey, affirme que le niveau d’eau a dépassé la côte de 620, révélant ainsi un risque significatif d’inondation malgré les efforts déployés pour renforcer les digues de protection.

Le fleuve Niger : une crue exceptionnelle menace les populations riveraines.

Cette situation critique est le résultat de la conjugaison de plusieurs facteurs, notamment les précipitations abondantes en amont et les lâchers d’eau du barrage situé au Mali. Ces conditions ont conduit à une crue exceptionnelle du fleuve, menaçant les populations vivant dans le lit majeur du Niger.

L’expert met en garde contre la possibilité de points de rupture le long des digues, qui pourraient céder sous la pression de l’eau. Il insiste sur la nécessité pour les riverains de prendre des mesures préventives immédiates pour se protéger contre les inondations potentielles, surtout que les prévisions météorologiques indiquent des conditions favorables à la formation de systèmes pluvio-orageux susceptibles d’aggraver la situation.

La communauté scientifique et les autorités locales travaillent de concert pour surveiller la montée des eaux et fournir des mises à jour régulières, tout en coordonnant les efforts de préparation et de réponse à cette urgence hydrique.

Cet événement souligne l’importance de la gestion des ressources en eau et de la planification urbaine dans la prévention des catastrophes naturelles. Il rappelle également la vulnérabilité des communautés riveraines face aux caprices de la nature et la nécessité d’une vigilance constante. Alors que Niamey se prépare à faire face à cette épreuve, l’appel est lancé aux populations pour qu’elles restent informées, prêtes à agir et solidaires dans l’adversité.

La crue du Niger de 2024 pourrait bien devenir un cas d’étude pour les gestionnaires de crise du monde entier, démontrant l’importance cruciale de la préparation et de la résilience communautaire face aux défis environnementaux de notre époque.

Alerte environnementale : Contamination radioactive critique dans le Delta du Niger

Etat du Niger, Nigeria (le 20 août 2024) – Une découverte troublante a été faite concernant la santé environnementale du fleuve Niger. Des scientifiques nigérians ont publié les résultats d’une étude indiquant une contamination radioactive et chimique significative dans le delta du Niger.

L’analyse approfondie d’échantillons prélevés dans l’eau et la faune aquatique a révélé que les niveaux d’uranium et de thorium dépassent de quatre fois les moyennes globales, tandis que le rayonnement gamma ambiant excède presque deux fois les seuils de sécurité établis internationalement.

Crise écologique : la pollution menace la biodiversité du delta et ses espèces résidentes

La présence de différents composés chimiques toxiques tels que le plomb, le benzène, le toluène, l’éthylbenzène et le xylène, souvent liés aux activités pétrolières et gazières, telles que les déversements accidentels et la combustion de gaz, accentue cette situation préoccupante. Ces substances nocives ne se limitent pas à polluer les eaux du delta, mais s’infiltrent également dans les tissus des poissons, une source alimentaire vitale pour les communautés locales.

Face à cette crise environnementale, des chercheurs appellent à une intervention rapide et décisive des autorités nigérianes. Ils recommandent des mesures de décontamination et de prévention pour protéger l’écosystème fragile du delta et prévenir d’éventuelles conséquences sur la santé publique.

En outre, ils soulignent l’importance d’informer les populations riveraines des dangers liés à la consommation d’eau et de poissons potentiellement contaminés, afin de prévenir les risques pour la santé humaine.

Cette révélation révèle les défis environnementaux que la région affronte et met en évidence la nécessité urgente d’agir ensemble pour protéger la biodiversité et assurer un futur sain aux générations futures.

Les implications de cette étude pourraient déclencher une réévaluation des pratiques industrielles dans la région et inciter à une réglementation plus stricte pour protéger l’environnement contre de telles menaces.

La communauté internationale observe attentivement, espérant que cette situation sera un catalyseur pour le changement et la réforme environnementale en Afrique de l’Ouest et au-delà.

Tensions au Proche-Orient : le Hezbollah répond aux frappes israéliennes

Beyrouth, 20 août 2024 – Le Hezbollah libanais a annoncé ce mardi avoir lancé plusieurs salves de roquettes contre des positions de l’armée israélienne sur le plateau du Golan occupé et annexé. Cette action est présentée comme une réponse directe à une attaque israélienne sur la région de la Békaa, survenue la veille.

L’armée israélienne déclare qu’elle a identifié environ 55 projectiles. Elle a intercepté certains d’entre eux, tandis que d’autres sont tombés dans des zones inhabitées, sans causer de blessures.

Lundi soir, l’aviation israélienne a ciblé des dépôts d’armes du Hezbollah dans l’est du Liban, loin de la frontière sud, où les affrontements entre le groupe pro-iranien et Israël sont quasi-quotidiens. Selon l’armée israélienne et une source proche du mouvement islamiste libanais, ces frappes visaient à neutraliser des installations stratégiques du Hezbollah.

Plus tôt dans la journée de lundi, un soldat israélien et deux combattants du Hezbollah sont morts dans des attaques transfrontalières, exacerbant les craintes d’un embrasement régional. Ces incidents s’inscrivent dans un contexte de tensions croissantes, avec des échanges de tirs réguliers entre les deux parties depuis plusieurs mois.

Le Hezbollah a précisé que ses combattants avaient lancé “d’intenses barrages de roquettes” contre deux positions militaires israéliennes sur le Golan, en réponse à l’attaque israélienne sur la Békaa. L’armée israélienne a confirmé avoir intercepté plusieurs projectiles, tout en précisant que certains étaient tombés dans des zones inhabitées, sans faire de victimes.

Contexte Historique et Politique du conflit entre Israël et le Hezbollah

Le conflit entre Israël et le Hezbollah, un groupe militant chiite basé au Liban et soutenu par l’Iran, remonte à plusieurs décennies. Fondé dans les années 1980, le Hezbollah a pour but de contrer  l’invasion du Liban par Israël. Depuis lors, de nombreux affrontements ont impliqué les deux parties, notamment la guerre de 2006, qui a entraîné des milliers de morts et de blessés de part et d’autre.

Israël a capturé le plateau du Golan, une région stratégique, lors de la guerre des Six Jours en 1967 et l’a annexé en 1981.  la communauté internationale ne  reconnait pas cette annexion . Cette région est souvent le théâtre de tensions entre Israël et ses voisins.

Les récentes escalades sont également influencées par la situation politique interne au Liban, où le Hezbollah joue un rôle majeur, et par les dynamiques régionales, notamment les tensions entre Israël et l’Iran. Les affrontements quasi-quotidiens à la frontière sud du Liban reflètent la fragilité de la situation et la possibilité d’une escalade rapide des hostilités.

En bref, ces événements récents soulignent la fragilité de la situation au Proche-Orient et la possibilité d’une escalade rapide des hostilités. Les observateurs internationaux appellent à la retenue et à la reprise des négociations pour éviter une détérioration supplémentaire de la sécurité régionale.

L’AS GNN prête à défier le Raja de Casablanca

L’Association Sportive de la Garde Nationale du Niger (AS GNN), championne en titre du Niger, s’apprête à vivre un moment historique. Ce samedi 17 août, elle affrontera le Raja de Casablanca, un géant du football africain, dans le cadre du tour préliminaire de la Ligue des Champions de la CAF. À quelques heures de cette rencontre, le sélectionneur Cheick Omar Diabaté a tenu une conférence de presse pour présenter ses ambitions et celles de son équipe.

AS GNN vs Raja de Casablanca : Le choc des titans approche

En effet, le technicien nigérien s’est montré confiant quant aux capacités de ses joueurs à rivaliser avec le club marocain. « Malgré un temps de préparation relativement court, nous avons travaillé dur et sommes prêts à relever ce défi », a-t-il assuré. Diabaté a également souligné l’importance des matchs amicaux disputés en amont de cette rencontre, qui ont permis à son équipe de se roder.

L’absence de Zakari Adebayor, meilleur joueur de la saison précédente, sera un handicap indéniable pour l’AS GNN. Cependant, le sélectionneur a tenu à rassurer : « Adebayor a apporté beaucoup à l’équipe, mais nous avons d’autres joueurs de qualité qui sont prêts à prendre le relais. Nous avons travaillé sur de nouvelles stratégies pour compenser son absence. »

De son côté, le capitaine de l’AS GNN, Biniyamine Moussa, a appelé les supporters nigériens à venir en masse au stade pour soutenir leur équipe. « Nous avons besoin de vous pour nous pousser vers la victoire », a-t-il lancé.

Le Haut commandant de la Garde Nationale du Niger, le Colonel Mohamed Sidian, a également apporté son soutien à l’équipe. Il a invité l’ensemble de la population nigérienne à se mobiliser pour encourager les joueurs de l’AS GNN. « Tous ensemble, nous pouvons créer la surprise et aller le plus loin possible dans cette compétition », a-t-il déclaré.

En somme, le match entre l’AS GNN et le Raja de Casablanca s’annonce passionnant. Les Nigériens espèrent voir leur équipe créer l’exploit et se qualifier pour la prochaine tournée. Le football nigérien retient son souffle.

Chidimma Adetshina : Entre deux feux, d’une couronne à l’autre

Chidimma Adetshina, une jeune femme de 23 ans aux racines multiples, s’est retrouvée au cœur d’une polémique qui dépasse largement le cadre d’un concours de beauté. Née d’un père nigérian et d’une mère sud-africaine, sélectionnée pour représenter l’Afrique du Sud lors du concours Miss Afrique du Sud, elle a été confrontée à des attaques xénophobes en ligne et à des interrogatoires sur son éligibilité Face à cette pression, elle a choisi de se retirer du concours.

Surprise par la tournure des événements, Adetshina a reçu une proposition inattendue, celle de représenter le Nigeria, pays d’origine de son père, à Miss Univers. Enthousiasmée par cette nouvelle perspective, elle a accepté l’invitation, voyant en Miss Univers Nigeria une scène prestigieuse pour représenter ses racines.

Une affaire de citoyenneté complexe pour Chidimma Adetshina

En parallèle, le ministère sud-africain de l’Intérieur a ouvert une enquête sur la citoyenneté d’Adetshina, suite à des soupçons de fraude et de vol d’identité concernant sa mère.

Mais, les soupçons de fraude concernant l’obtention de la citoyenneté sud-africaine par la mère d’Adetshina ont jeté une ombre sur le parcours de la jeune femme, révélant les complexités juridiques liées à la double nationalité et les risques de discriminations à la rencontre des personnes issues de l’immigration.

Cependant, Le ministère a précisé les sud-africains ne peuvent pas tenir Adetshina responsable d’actes commis avant sa naissance.

Réactions mitigées et solidarité

Cette affaire a provoqué de vives réactions en Afrique du Sud, où les questions de nationalité et d’identité sont très préoccupantes. Alors que certaines personnes ont révoqué Adetshina en affirmant clairement leur attitude xénophobe à son égard, d’autres, tels que le chanteur Tyla, ont manifesté leur soutien en condamnant le harcèlement en ligne dont est victime celle-ci.

Un nouveau chapitre pour Adetshina

En participant à Miss Univers Nigeria, Adetshina espère tourner la page et représenter avec fierté le pays de ses origines. Son parcours inspirera sans doute de nombreuses jeunes femmes à travers le continent.

En somme, l’affaire Chidimma Adetshina met en lumière les défis liés à la construction d’une identité nationale dans un contexte de mondialisation et de migrations. Elle interroge également sur les limites de la notion de citoyenneté et sur les risques de dérives xénophobes.

Opération NIYA : Une Victoire ternie par la perte civile à Tillabéri

Dans une série d’opérations audacieuses baptisées NIYA, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) du Niger ont infligé un coup significatif aux groupes terroristes opérant dans la région de Tillabéri. Le 13 août 2024, un raid stratégique a permis la capture d’un chef de gang influent dans la localité de Torodi, signalant un progrès notable dans les efforts de contre-terrorisme du pays.

Cependant, les événements tragiques survenus à Chatoumane ont assombri cette réussite. Une unité des Forces de Défense et de Sécurité, patrouillant en reconnaissance, a violemment affronté un groupe de terroristes. Le face-à-face a dégénéré en un affrontement intense, au cours duquel les forces de sécurité ont fait preuve d’une résilience remarquable, neutralisant plusieurs combattants ennemis. La victoire des FDS a cependant été ternie par la perte d’une vie innocente; un civil a été fatalement touché lors de l’escarmouche. En outre, trois autres personnes ont subi des blessures nécessitant une évacuation d’urgence et des soins médicaux à l’hôpital de district de Téra.

Ce dernier développement fait émerger des interrogations essentielles concernant la sécurité des civils dans les zones de conflit et illustre les défis que les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) rencontrent dans l’exécution de leur mission de protection des citoyens. Alors que le gouvernement et les forces armées célèbrent la capture d’un chef terroriste, la nation pleure également la perte d’un des siens, rappelant ainsi le coût humain de la guerre contre le terrorisme.

L’opération NIYA continue de recevoir un soutien de la confédération, avec des partenaires affirmant leur engagement à soutenir le Niger dans sa quête de paix et de sécurité. Malgré les pertes, l’espoir demeure que de telles opérations contribueront à établir une stabilité durable dans la région, permettant ainsi à ses habitants de regarder vers l’avenir avec optimisme.

Consécration de la 19ème Promotion de l’EFOFAN

Niamey, la capitale du Niger, a été le théâtre d’un événement mémorable le mercredi 16 août 2024, avec la cérémonie de consécration de la 19ème promotion de l’école militaire EFOFAN. La base aérienne 101 a accueilli cet événement prestigieux sous la présidence du Ministre d’Etat, Ministre de la Défense Nationale, le Général de Corps d’Armée Salifou Mody.

La cérémonie de consécration de la 19ème promotion de l'école militaire EFOFAN s'est tenue avec éclat à Niamey, 19ème promotion : Le Niger renforce son armée avec de nouveaux officiers

La promotion honorifique « Lieutenant Seydou Djremakoye Moussa » regroupe 229 officiers qui ont réussi deux années d’études rigoureuses et intensives. Ces officiers ont complété avec succès leur formation, marquant ainsi l’achèvement de leur parcours académique exigeant. À ces officiers s’ajoutent 82 de leurs camarades de la promotion « Sauvegarde de la Nation », unissant ainsi les générations dans un même engagement envers la défense de leur pays.

La cérémonie a été marquée par des moments de fierté et de solennité, reflétant l’importance de l’occasion pour les officiers et pour la nation. Les nouveaux officiers, vêtus de leurs uniformes impeccables, ont défilé devant un parterre de hautes autorités nigériennes et d’invités étrangers venus témoigner de ce moment historique.

La cérémonie de consécration de la 19ème promotion de l'école militaire EFOFAN s'est tenue avec éclat à Niamey, Les discours prononcés ont souligné l’engagement des officiers à servir leur pays avec honneur et dévouement, et la confiance placée en eux par la nation pour assurer la sécurité et la stabilité de la région.

Cette cérémonie n’est pas seulement une formalité; elle symbolise la transition des officiers de leur formation académique à leurs responsabilités dans l’armée active. Elle représente également un engagement renouvelé envers les valeurs de l’EFOFAN, qui prône l’excellence, le leadership et le service.

Les officiers de la 19ème promotion, désormais prêts à assumer leur rôle dans l’armée nigérienne, portent avec eux l’espoir et les attentes d’une nation reconnaissante pour leur sacrifice et leur détermination à préserver la paix et la sécurité.

En conclusion, la cérémonie de consécration de la 19ème promotion de l’EFOFAN est un rappel poignant de l’importance de la formation militaire et du rôle vital que jouent les forces armées dans la sauvegarde de la souveraineté nationale. Alors que ces officiers entament leur carrière, ils incarnent la résilience et l’avenir prometteur du Niger.