septembre 2024 - Journal du niger

Bamako sous le feu : le récit d’une attaque d’une rare violence

Bamako, 19 septembre 2024 – La capitale malienne a été le théâtre d’une attaque d’une violence inouïe. Dans la journée du 17 septembre, des djihadistes ont visé simultanément un aéroport militaire et un camp de gendarmerie, semant la mort et la destruction.

Bamako sous le choc : Une attaque terroriste d'une violence rare visant l'aéroport militaire et un camp de gendarmerie, L’ attaque de Bamako : Un défi direct à l’État malien

Des échanges de tirs nourris et des détonations ont brusquement interrompu le calme de Bamako aux premières heures du jour. Le groupe terroriste JNIM, lié à Al-Qaïda, a revendiqué cette double attaque, affirmant avoir infligé de lourdes pertes aux forces armées maliennes.

Cette action audacieuse marque une escalade significative dans le conflit qui oppose les djihadistes à l’État malien. En ciblant le cœur de l’appareil sécuritaire, les assaillants ont clairement affiché leur volonté de déstabiliser le pays et de défier le pouvoir en place .

Bamako sous le choc : Une attaque terroriste d'une violence rare visant l'aéroport militaire et un camp de gendarmerie, Un bilan lourd et des interrogatoires à Bamako

Interrogé , le général Oumar Diarra, chef d’état-major des armées, a qualifié les événements de « tentatives d’infiltration complexes » visant la gendarmerie. Bien que l’armée ait affirmé avoir repoussé l’attaque et maîtrisé la situation, de nouveaux affrontements ont éclaté dans l’après-midi à proximité de l’aéroport.

Si les autorités maliennes ont confirmé l’attaque, l’ampleur des dommages reste également inconnue, les autorités gardant le silence sur cette question. Le chef d’état-major a affirmé que les forces armées ont réussi à neutraliser les terroristes infiltrés.

A cet effet, des images diffusées par la télévision nationale ont montré une vingtaine de captifs, entravés et les yeux couverts. Par ailleurs, des vidéos circulant sur les réseaux sociaux ont également révélé des cadavres calcinés par des civils et la remise de combattants djihadistes aux forces armées maliennes (FAMA). La plus médiatisée sur X est celle qui met en scène les corps des assaillants de l’aéroport.

En outre, un agent de l’aéroport, s’exprimant anonymement, a signalé la destruction de six avions et de plusieurs installations de drones, mentionnant par ailleurs des pertes en vies humaines. Il a souligné que, malgré ces tragédies, l’exécution des agresseurs constitue le fait marquant de cet événement et il a adressé des félicitations aux FAMA.

Bamako sous le choc : Une attaque terroriste d'une violence rare visant l'aéroport militaire et un camp de gendarmerie, L’horreur sans nom : Des enfants transformés en chef de groupes djihadistes

Dans une vidéo publiée le même mardi sur X, un jeune encore dans l’adolescence , le leader du groupe JNIM, implorait Allah pour que leurs opérations militaires soient couronnées de succès avant l’attentat. Cette publication intervient dans un contexte où, pour la première fois depuis des années, le JNIM, considéré comme l’un des groupes djihadistes majeurs opérant au Mali, a étendu ses actions offensives jusqu’à Bamako, la capitale.  Depuis l’instauration du gouvernement de transition malien, Bamako a largement été à l’abris de telles violences, ce qui marque un tournant alarmant dans la stratégie du groupe.

Un contexte régional

L’attaque survenue le lendemain du premier anniversaire de l’Alliance des États du Sahel soulève des questions sur ses motivations. L’ alliance des Etats du Sahel a été établie pour combattre les groupes armés dans la région. Selon les déclarations bilan anniversaire du président de la confédération de l’AES, la collaboration entre les trois nations a permis de remporter des victoires significatives contre le terrorisme.

Cependant, On pourrait interpréter l’attaque comme une tentative de déstabilisation en réponse aux progrès accomplis. Et que les projets annoncés le Colonel Assimi Goïta , qui visent à renforcer l’intégration et la coopération régionale, en sont notamment la cible.

Ces projets incluent l’introduction d’un passeport biométrique, la création d’une banque d’investissement et d’un fonds de stabilisation, ainsi que le développement d’infrastructures pour améliorer la connectivité.  Ces initiatives représentent un pas en avant vers une intégration plus étroite entre les États membres de l’Alliance, défiant ainsi les groupes qui cherchent à maintenir l’instabilité dans la région.

En bref, L’attaque de Bamako marque un nouveau chapitre sombre dans la lutte contre le terrorisme au Mali. Les conséquences de cette escalade de violence restent à évaluer. Les autorités maliennes devront redoubler d’efforts pour assurer la sécurité des populations et restaurer la confiance.

Niger : Inauguration d’un Centre de santé intégré à Badifa

Badifa, le 19 septembre 2024 — Dans un élan de progrès pour la santé publique au Niger, le Colonel-Major Garba Hakimi, Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, a officiellement inauguré le Centre de santé intégré (CSI) de type 2 à Badifa, région de Dosso. En effet, cette nouvelle infrastructure, entièrement équipée et dotée d’eau et d’électricité, représente un espoir renouvelé pour l’accès aux soins essentiels dans le pays.

Le Colonel-Major Garba Hakimi a inauguré le Centre de santé intégré de type 2 à Badifa, marquant un progrès significatif Un pas de plus vers l’accès universel aux soins à Badifa 

Lors de la cérémonie d’ouverture, Mme MahondeDjanabou, Représentante de l’UNICEF au Niger, a souligné l’importance de ce projet pour garantir un accès équitable aux services de santé pour toutes les mères, les nouveau-nés et les enfants du Niger. En remettant les clés du CSI au Ministre, elle a réaffirmé l’engagement de l’UNICEF à soutenir les efforts du gouvernement nigérien.

Le Colonel-Major Garba Hakimi a inauguré le Centre de santé intégré de type 2 à Badifa, marquant un progrès significatif Le centre de Badifa fait partie d’un ambitieux programme de construction de 65 établissements similaires à travers le pays, financé par le groupe IsDB et les Fonds Lives and Livelihoods. Ces centres, répartis dans les régions de Dosso, Maradi et Zinder, visent à améliorer considérablement le système de santé nigérien en offrant ainsi des soins de qualité accessibles aux populations les plus vulnérables. Souvent isolées et éloignées des centres de santé urbains, ces communautés bénéficieront désormais d’une meilleure proximité avec les services médicaux essentiels.

L’inauguration du CSI de Badifa est un témoignage de la collaboration fructueuse entre le gouvernement du Niger, l’UNICEF et les partenaires financiers internationaux. Ensemble, ils ont mis en place une infrastructure qui non seulement répond aux besoins immédiats de la population mais pose également les bases d’un avenir plus sain pour les générations à venir. Avec l’ouverture de ce centre, le Niger fait un pas de plus vers la réalisation de l’accès universel aux soins de santé, un objectif crucial pour le développement durable du pays.

Tchad : Le lac Fitri engloutit Gambir, une crise humanitaire sans précédent

Ati, 19 septembre 2024 – Les eaux tumultueuses du lac Fitri ont débordé, engloutissant le village de Gambir et entraînant un exode massif de sa population. Situé à seulement 65 kilomètres d’Ati, ce paisible village est désormais au cœur d’une crise humanitaire d’une ampleur inédite.

Crise humanitaire au Tchad : le village de Gambir est englouti par les eaux du lac Fitri, suscitant un appel urgent à l'aide internationale.Un désastre humanitaire

Les images sont saisissantes : des centaines de personnes, hommes, femmes et enfants, fuient leur foyer avec le peu de biens qu’ils ont pu sauver. La route menant à Ati est devenue un chemin de croix pour ces déplacements climatiques, qui cherchent désespérément un abri et de l’aide. Les organisations humanitaires sont débordées, tentant de répondre à leurs besoins les plus urgents en matière de nourriture, d’eau potable et de soins médicaux.

Crise humanitaire au Tchad : le village de Gambir est englouti par les eaux du lac Fitri, suscitant un appel urgent à l'aide internationale.Les causes d’une catastrophe

Les pluies torrentielles de ces dernières semaines ont fait déborder le lac Fitri, inondant les terres cultivables et les habitations. Ce phénomène, bien que récurrent, s’est amplifié ces dernières années en raison du changement climatique. Les experts alertent sur les risques de maladies hydriques et sur les conséquences à long terme de cette catastrophe environnementale.

Un appel à l’aide internationale

Le gouvernement tchadien a lancé un appel à l’aide internationale pour faire face à cette crise. L’afflux massif de déplacés met à rude épreuve les capacités d’accueil des régions voisines. Les autorités s’inquiètent également des conséquences économiques et sociales de cette catastrophe, qui pourraient entraîner une insécurité alimentaire et des tensions sociales.

L’avenir incertain des habitants de Gambir

Les habitants de Gambir se demandent désormais quel avenir les attend. Pourront-ils un jour retourner dans leur village ? Ou devront-ils s’adapter à une nouvelle vie, loin de leurs terres ancestrales ? Cette tragédie met en lumière la vulnérabilité des populations face aux effets du changement climatique et souligne l’urgence d’agir pour faire face à ce défi mondial.

Niger : plus de 100 terroristes neutralisés par l’armée

Tillabéri, 19 septembre 2024 – Dans une opération d’envergure menée dans la région de Tillabéri, l’armée nigérienne a porté un coup d’État sévère aux groupes terroristes qui sévissent dans la zone. Face à une série d’attaques meurtrières ayant visé les forces de défense et de sécurité, les soldats nigériens ont riposté avec détermination, neutralisant plus d’une centaine de terroristes.

Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre de la lutte acharnée contre l’insurrection jihadiste qui frappe le pays depuis plusieurs années, marque un tournant dans la guerre contre le terrorisme au Niger. En détruisant également des caches d’armes et des bases arrière des groupes armés, l’armée a affaibli considérablement leurs capacités opérationnelles.

Cette victoire militaire intervient dans un contexte de montée des violences dans la région, où les attaques terroristes se multiplient, semant la terreur parmi les populations civiles. L’ensemble de la nation salue la détermination de l’armée nigérienne à protéger l’intégrité du territoire national et à assurer la sécurité des citoyens.

Un message fort envoyé aux groupes terroristes

En infligeant une telle défaite aux groupes terroristes, l’armée nigérienne envoie un message clair : toute attaque contre le Niger sera désormais sanctionnée avec la plus grande fermeté. Cette riposte énergique devrait contribuer à dissuader les groupes armés de poursuivre leurs actions destructrices.

La communauté internationale reste mobilisée

La communauté internationale suit avec attention la situation au Niger, où les défis sécuritaires demeurent nombreux. Plusieurs pays et organisations internationales apportent leur soutien au Niger dans sa lutte contre le terrorisme, en fournissant notamment une aide militaire et logistique.

Les enjeux sécuritaires restent élevés

Si cette opération représente une victoire importante pour l’armée nigérienne, les enjeux sécuritaires demeurent élevés dans la région. Les groupes terroristes, bien que fragilisés, pourraient tenter de se reconstituer et de mener de nouvelles attaques. Il est donc essentiel que les efforts de lutte contre le terrorisme se poursuivent avec détermination.

Israël et le Hezbollah au bord de la guerre

Le Moyen-Orient est au bord de l’embrasement. Israël et le Hezbollah se livrent une guerre de basse intensité, marquée par des attaques ciblées et des représailles sanglantes. Les dernières en date sont  des explosions de téléavertisseurs qui ont fait des dizaines de morts et de blessés au Liban.

Une escalade sans précédent entre Israël et le Hezbollah

Mercredi 18 septembre, le Liban a été secoué par une série d’explosions meurtrières visant des talkies-walkies, peu de temps après les attentats contre les téléavertisseurs des membres du Hezbollah, qui ont causé la mort de plusieurs personnes, dont des enfants, et blessé plus de 2 800 personnes. Ces attaques, qui ont eu lieu  à Beyrouth et dans le sud du pays, ont fait au moins 20 morts et plus de 450 blessés. Israël, bien qu’ayant initialement  nié toute implication, a finalement reconnu son rôle dans ces opérations, ouvrant ainsi une nouvelle ère de conflit.

En effet , lors d’une inspection à la base aérienne de Ramat-David située au nord d’Israël, le ministre de la Défense, Yoav Gallant, a évoqué les récentes attaques. M. Gallant a souligné que nous entrons dans une ère inédite de ce conflit, nécessitant une adaptation stratégique. Il a aussi exprimé son admiration pour l’efficacité des Forces de défense israéliennes, du Shin Bet et du Mossad pour leur rôle crucial dans la sécurité nationale.

Une nouvelle ère de conflit s'ouvre entre Israël et le Hezbollah : Les téléavertisseurs au cœur d'une escalade meurtrière.Une guerre de l’ombre

Quelques heures après la décision du gouvernement israélien, lundi, d’élargir ses objectifs militaires dans le conflit avec le Hamas et le Hezbollah soutenus par l’Iran, on a signalé des explosions de téléavertisseurs. Les détails de ces attaques sont encore flous. 

Selon certaines sources, Israël aurait dissimulé des explosifs dans des téléavertisseurs et des talkies-walkies, déclenchés à distance. Cette méthode de guerre, aussi insidieuse qu’efficace, permet de frapper l’adversaire sans engager de troupes au sol. En plus, cette décision vise principalement à garantir le retour sécurisé des résidents des zones frontalières avec le Liban dans leurs maisons.

Une nouvelle ère de conflit s'ouvre au Moyen-Orient : Les téléavertisseurs au cœur d'une escalade meurtrière.Les conséquences humanitaires de part et d’autre 

Par ailleurs, ces attaques ont des conséquences désastreuses pour les populations civiles.  Aujourd’hui la réintégration des citoyens israéliens est devenue un objectif militaire explicite pour le gouvernement de Benjamin Netanyahu, une première dans le contexte politique actuel. Après une année de conflits réciproques avec le Hezbollah, les résidents ont dû quitter en grand nombre leurs maisons situées au sud du Liban et au nord d’Israël.

Netanyahu a renouvelé son engagement à sécuriser le retour des habitants du nord. Parallèlement, des mouvements militaires sont en cours, avec le redéploiement de la 98e division d’élite depuis Gaza vers le nord, indiquant un transfert stratégique de ressources vers cette région. Cependant , le Liban est celui qui paie le plus lourd tribut avec  des familles décimées, des communautés entières  traumatisées et l’économie libanaise, déjà fragilisée, subit un nouveau coup dur.

Les enjeux stratégiques d’Israël et du Hezbollah

Au-delà de l’aspect humanitaire, cette escalade soulève de nombreuses questions sur les enjeux stratégiques. Israël cherche à affaiblir le Hezbollah et à dissuader ses ennemis. Mais, le Hezbollah, de son côté, est déterminé à défendre son territoire et à venger ses morts.

Une nouvelle ère de conflit s'ouvre entre Israël et le Hezbollah : Les téléavertisseurs au cœur d'une escalade meurtrière.Prévenance  des talkies-walkies qui a causé l’explosion

Les explosions de talkies-walkies ont provoqué des incendies dans soixante résidences et commerces. Dans un magasin de batteries au lithium, un appareil sans fil a explosé, arrachant les mains du vendeur. Le ministère des Communications du Liban a découvert que les talkies-walkies incriminés, modèle IC-V82 fabriqué par ICOM, n’étaient plus commercialisés.

Non distribués par un agent autorisé, ils n’avaient pas non plus reçu d’homologation officielle. ICOM, dans un communiqué, a informé qu’une enquête était en cours concernant des rapports récents et a confirmé le retrait du modèle concerné du marché depuis dix ans. L’entreprise ne peut cependant pas confirmer si les appareils étaient des contrefaçons ou distribués par elle-même, malgré l’affirmation sur son site web que tous les modèles IC-V82 en circulation sont des imitations.

Des allégations ont fait surface, accusant Israël d’avoir caché des explosifs dans des téléavertisseurs de Gold Apollo, destinés au Hezbollah, pouvant être déclenchés à distance. Gold Apollo a nié ces allégations, affirmant qu’un distributeur de Budapest était le fabricant. Les autorités hongroises ont démenti, précisant que BAC Consulting, basé en Hongrie, ne fabrique pas mais sert d’intermédiaire commercial.

Les risques d’une escalade incontrôlée entre Israël et le Hezbollah

La situation est extrêmement volatile et le risque d’une escalade incontrôlée est réel. Les experts s’inquiètent des conséquences d’un conflit ouvert entre Israël et le Hezbollah, qui pourrait entraîner une nouvelle crise humanitaire et déstabiliser toute la région.

La communauté internationale face à ses responsabilités

Face à cette nouvelle crise, la communauté internationale doit agir. Il est urgent de mettre en place une médiation internationale pour tenter de désamorcer les tensions et de trouver également une solution pacifique à ce conflit.

En conclusion, Les attaques par téléavertisseurs marquent une escalade dangereuse dans le conflit israélo-libanais. Les conséquences humanitaires sont dramatiques et les risques d’une guerre à grande échelle sont réels. Il est impératif que la communauté internationale agisse rapidement pour éviter le pire.

l’UNFPA soutient les victimes de catastrophes à Tahoua

Tahoua, 18 septembre 2024 – Face à l’urgence humanitaire provoquée par les récentes inondations et l’épidémie de choléra, l’UNFPA a apporté une réponse concrète en offrant un don important en nature à la région de Tahoua. En effet, cette aide, d’une valeur de plus de 6 millions de francs CFA, est destinée à soulager les souffrances des populations les plus vulnérables.

L’UNFPA : Un soutien indispensable pour les sinistres

Composés de denrées alimentaires, de produits d’hygiène et de médicaments, les kits distribués permettront de répondre aux besoins immédiats des milliers de personnes touchées par ces catastrophes naturelles et sanitaires. Le Gouverneur de Tahoua, le Colonel-Major Oumarou Tawayé, s’est félicité de cette initiative, soulignant l’importance de cette aide pour renforcer la résilience des populations.

Dr Doudou Boukary, Consultant à l’UNFPA, a rappelé que cette initiative est une réponse directe à l’appel des autorités régionales, qui ont sollicité un soutien pour alléger les souffrances des populations touchées. Il a exprimé l’espoir que ce geste contribuera à soulager les victimes et à renforcer leur résilience face aux défis imposés par ces événements dévastateurs.

Une collaboration fructueuse pour faire face à la crise

Ce don est le fruit d’une collaboration étroite entre l’UNFPA, les autorités locales et l’ONG APBE. Cette synergie démontre l’importance de travailler ensemble pour faire face aux crises complexes et apporter une aide rapide et efficace aux populations les plus vulnérables.

Au-delà de l’urgence : bâtir un avenir plus résilient

Au-delà de l’urgence actuelle, cette intervention de l’UNFPA s’inscrit dans une perspective de développement à long terme. En renforçant la résilience des communautés face aux chocs, cette aide contribue à bâtir un avenir plus sûr et plus stable pour les populations de Tahoua.

En conclusion, l’élan de solidarité de l’UNFPA est un signal fort qui témoigne de l’importance accordée à la situation humanitaire au Niger. Ce geste généreux est une source d’espoir pour les populations de Tahoua, qui peuvent désormais compter sur le soutien de la communauté internationale pour surmonter cette épreuve.

La Turquie condamne fermement l’attaque terroriste à Bamako

Bamako, le 18 septembre 2024 – La Turquie a vivement condamné les attaques terroristes qui ont visé l’aéroport international de Bamako et les écoles de la gendarmerie le 17 septembre, faisant de nombreuses victimes. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, l’ambassadeur de Turquie au Mali, Efe Ceylan, a assuré que son pays continuerait à soutenir le gouvernement malien et le peuple malien dans leur lutte contre le terrorisme.

« Nous réaffirmons notre solidarité et notre coopération avec la République du Mali », a déclaré l’ambassadeur, soulignant ainsi la profondeur des relations entre les deux pays.

La Turquie réaffirme son soutien  au Mali dans un contexte tendu

Cette déclaration intervient alors que le Mali fait face à une recrudescence des attaques terroristes. Les liens entre Ankara et Bamako se sont renforcés ces dernières années, notamment dans les domaines de la sécurité et du développement. En juillet dernier, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait déjà réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir le Mali dans sa lutte contre le terrorisme et à renforcer la coopération bilatérale.

Des attaques qui visent le cœur de l’État

Les attaques contre l’aéroport et les écoles de gendarmerie, symboles de l’État malien, témoignent de la détermination des groupes terroristes à déstabiliser le pays. Ces événements tragiques ont suscité une vague de condamnations de la part de la CEDEAO et de communauté internationale.

La coopération internationale au cœur de la lutte contre le terrorisme

Face à cette menace, la coopération internationale s’avère plus que nécessaire. Le soutien de la Turquie au Mali s’inscrit dans ce cadre et témoigne de la solidarité de la communauté internationale face au fléau du terrorisme.

Malgré les épreuves, le Mali peut compter sur le soutien de ses partenaires internationaux. La détermination des autorités maliennes à lutter contre le terrorisme, associée à la solidarité de la confédération, laisse entrevoir un avenir plus prometteur pour le pays. La Turquie, en tant que partenaire , jouera certainement un rôle clé dans ce processus.

Bamako : L’AES uni face aux défis

Bamako, le 18 septembre 2024 – Dans une ambiance de solidarité et de détermination, le Mali a accueilli hier une délégation de haut niveau de la Confédération de l’AES, menée par les ministres Abdoulaye DIOP et Colonel Ismaël WAGUÉ. Cette rencontre, qui s’est tenue en marge de la Semaine nationale de la réconciliation, marque une nouvelle étape dans la coopération régionale face aux défis complexes auxquels est confronté le Sahel.

Les discussions, qui ont duré plusieurs heures, ont porté sur un large éventail de sujets, de la sécurité à l’économie en passant par l’action humanitaire. Les dirigeants de l’AES et le Président de la Transition malienne, le Colonel Assimi Goïta, ont souligné l’importance d’une coordination renforcée pour faire face aux menaces terroristes, aux crises humanitaires et aux défis liés au développement.

L’AES face aux inondations

Un enjeu majeur a particulièrement marqué ces échanges : les récentes inondations qui ont dévasté plusieurs régions de la sous-région. Les dirigeants de l’AES ont exprimé leur solidarité avec les populations sinistrées et se sont engagés à intensifier les efforts d’aide humanitaire. Le Président Goïta a, quant à lui, salué cette mobilisation et a appelé à une coordination accrue pour reconstruire les infrastructures endommagées et renforcer la résilience des communautés.

Le Colonel Goïta et les dirigeants de l'AES s'engagent à renforcer la coopération régionale pour stabiliser le Sahel et faire face aux défis communs.Un anniversaire sous le signe de l’unité

Coïncidant avec le premier anniversaire de la Confédération, cette réunion a également permis de faire le point sur les progrès accomplis et de définir de nouvelles perspectives. En plus, les dirigeants de l’AES ont salué les progrès accomplis dans la mise en œuvre des projets communs et ont réaffirmé leur détermination à œuvrer pour une intégration régionale plus poussée.

Les prochaines étapes dans l’AES 

À l’issue de cette rencontre, le Président Goïta a donné des instructions claires aux autorités maliennes pour garantir la mise en œuvre rapide des décisions prises. Les dirigeants de l’AES, de leur côté, se sont engagés à renforcer la coopération entre les États membres et à mobiliser davantage de ressources pour soutenir les initiatives régionales.

En somme, cette rencontre de haut niveau démontre la volonté des pays du Sahel de faire front commun face aux défis communs. En renforçant leur coopération, ils espèrent contribuer à la stabilité et au développement durable de la région.

Crise budgétaire en France: Michel Barnier tire la sonnette d’alarme

Dans un contexte économique tendu, le Premier ministre Michel Barnier a exprimé des inquiétudes profondes concernant la situation budgétaire de la nation, la qualifiant de « très grave ». En effet, dans une déclaration à l’Agence France-Presse, M. Barnier a révélé avoir sollicité une évaluation complète pour saisir « l’exacte réalité » des finances publiques. 

Cette annonce intervient à un moment où les tensions montent avec les futurs partenaires de coalition, qui se montrent fermement opposés à toute proposition de hausse d’impôts. Le groupe macroniste à l’Assemblée devait initialement tenir une réunion pour discuter des questions fiscales, mais les proches du Premier ministre ont « reporté » cette réunion de manière inattendue.

 La réunion de ce mercredi 10H30, qui devait marquer un tournant dans les négociations budgétaires, a été reportée sine die en raison d’un manque d’accord entre les parties prenantes. Par ailleurs, cette annulation inattendue met en évidence les profondes divisions au sein du gouvernement et les enjeux considérables liés à la gestion de cette crise financière. Les questions relatives à la politique fiscale devraient dominer le débat public dans les jours à venir.

L’absence de consensus sur des questions clés et le report continu des discussions politiques sont des signes préoccupants pour l’avenir économique du pays. Cette situation crée un climat d’incertitude qui peut décourager l’investissement et freiner la croissance. Cependant,  Premier ministre Michel Barnier pourrait marquer un tournant décisif. Avec sa prise de position sur des dossiers majeurs, il a l’opportunité d’impulser des changements significatifs qui pourraient améliorer les conditions de vie des Français et redynamiser l’économie nationale.

Les États-Unis achèvent leur retrait militaire du Niger

Niamey, 17 septembre 2024- Un nouveau chapitre s’ouvre dans les relations entre les États-Unis et le Niger. Comme annoncé ce mardi 17 septembre, le retrait complet des forces américaines du territoire nigérien est désormais effectif. Cette décision, prise d’un commun accord entre les deux pays, marque la fin d’une présence militaire américaine d’une dizaine d’années.

Un retrait militaire ordonné et sécurisé

Le processus de retrait, entamé le 19 mai dernier, s’est déroulé sans incident majeur. Les dernières troupes américaines ont quitté les bases aériennes de Niamey et d’Agadez respectivement en juillet et août. Cette opération a été menée dans le respect des engagements mutuels, grâce à une coopération étroite entre les forces armées des deux pays.

Tel que prévu, l’Élément de Coordination du Commandement Afrique des États-Unis, sous la direction d’un général de division, a quitté le territoire nigérien le 15 septembre 2024. Cette opération de retrait, réalisée dans le calme et la coopération, témoigne de la qualité des relations entre les deux armées

Après un  retrait militaire  ordonné, les forces américaines quittent définitivement le Niger, après une décennie de coopération.Une décennie de partenariat

Pendant une dizaine d’années, les forces américaines ont été présentes au Niger pour soutenir le pays dans sa lutte contre les groupes terroristes tels que l’État islamique et Al-Qaïda. Les soldats américains ont notamment formé les forces armées nigériennes et participé à des opérations conjointes.

Les raisons de ce retrait

Par ailleurs, le retrait des forces américaines fait suite à des divergences de vues entre les deux gouvernements sur la manière de mener à bien leur coopération, le Niger estimant que les modalités de cette collaboration n’étaient pas conformes aux attentes. Ce retrait intervient dans un contexte de tensions entre les autorités nigériennes et les partenaires occidentaux, suite au coup d’État militaire survenu en juillet 2023.

Les conséquences de ce retrait militaire

Le retrait des forces américaines du Niger soulève de nombreuses questions sur les conséquences pour la sécurité régionale. Les experts s’interrogent sur la capacité des forces armées nigériennes à maintenir la pression sur les groupes terroristes sans le soutien logistique et aérien des États Européens.

En bref, le retrait des forces américaines du Niger marque un tournant dans les relations entre les deux pays et pourrait avoir des répercussions importantes sur la sécurité régionale. Les prochains mois permettront d’évaluer les conséquences de cette décision sur la lutte contre le terrorisme au Sahel.