septembre 2024 - Page 3 sur 6 - Journal du niger

Le CHUK, fer de lance de la santé en Afrique

JDN, le 12 septembre 2024 – Dans une démarche collaborative transnationale, une délégation de scientifiques de la santé provenant de Guinée, du Niger, du Bénin et de Madagascar a effectué une visite significative ce jeudi au Centre Hospitalier Universitaire de Kigali (CHUK).

En quête de meilleures pratiques en matière de gestion des données de laboratoire, une délégation de quatre pays africains a visité le CHUK L’objectif principal de cette visite était d’observer et d’apprendre du système de gestion des données de laboratoire du CHUK, réputé pour son efficacité et son utilisation avancée des technologies de l’information. Depuis la collecte minutieuse des échantillons jusqu’à la communication des résultats via un système électronique dédié, la délégation a pu suivre toutes les étapes du processus, soulignant l’importance de l’intégration technologique dans le renforcement des systèmes de santé.

Le groupe, composé d’éminents médecins, de scientifiques de laboratoire et d’experts en informatique, a été témoin de la manière dont le CHUK gère les données de santé de manière sécurisée et efficace, garantissant ainsi une meilleure qualité de soins pour les patients. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’un voyage d’étude plus large axé sur l’utilisation des technologies de l’information dans le secteur de la santé au Rwanda, un pays qui est devenu un modèle pour de nombreux pays africains en matière d’innovation dans le domaine de la santé.

En quête de meilleures pratiques en matière de gestion des données de laboratoire, une délégation de quatre pays africains a visité le CHUK

En somme, cette initiative marque un tournant dans la manière dont l’Afrique aborde les défis sanitaires. L’adoption de solutions technologiques, couplée à une collaboration renforcée entre les États, ouvre des perspectives prometteuses pour améliorer la santé des populations. Il reste encore beaucoup à faire, mais cette dynamique positive laisse entrevoir un avenir où la technologie sera au service d’une couverture sanitaire universelle en Afrique.

Gouvernance en transition : Le Niger trouve son modèle au Mali

Bamako /Niger, le 12 septembre 2021  – Dans un mouvement stratégique visant à consolider les fondations de sa gouvernance en période de transition, le Niger envoie une délégation de haut niveau au Mali pour étudier de près le Conseil National de Transition (CNT) malien. Cette initiative, dirigée par le Colonel-Major Abdou Idé Kambé, souligne l’importance de la coopération régionale et de l’échange d’expertise dans la quête de stabilité politique et législative.

Le CNT malien : Un phare de stabilité dans la tempête politique

Par ailleurs, le CNT malien, créé en pleine crise et période de changement, a reçu des éloges pour sa capacité à manœuvrer habilement à travers la politique complexe du Mali. Il a établi une structure parlementaire robuste qui a surmonté les défis internes et a été reconnue pour son efficacité dans la législation. Cette renommée a captivé le Niger, qui, inspiré par les succès du Mali, cherche à améliorer son propre système durant une période de transition similaire.

Dans le cadre de cette visite, la délégation nigérienne participera à des échanges approfondis avec les acteurs clés du CNT. Elle assistera également aux débats parlementaires afin d’observer concrètement les mécanismes législatifs en place. Ces échanges permettent à la délégation d’appréhender les spécificités du modèle malien et d’en tirer des enseignements pour renforcer le parlement nigérien.

Le Colonel-Major Abdou Idé Kambé, à la tête d'une délégation nigérienne , effectue une visite d'étude au Mali afin de s'inspirer du CNTSolidarité législative : Quand deux pays africains unissent leurs forces pour l’avenir

Conscient des enjeux de souveraineté, le Niger souhaite doter son pays d’un parlement fort et légitime, capable de représenter les aspirations de la population et d’accompagner le pays dans cette période de transition. En s’inspirant du modèle malien, le Niger affirme également sa volonté de renforcer ses institutions tout en s’ouvrant à l’expérience des autres pays africains.

Cette visite pourrait ouvrir la voie à une nouvelle dynamique de coopération en Afrique, en démontrant comment le partage d’expériences entre pays en transition peut renforcer la gouvernance régionale. Le Niger et le Mali sont désormais au centre de toutes les attentions, et leurs réussites pourraient inspirer d’autres nations.

Le cas du CNT malien constitue une référence précieuse pour le Niger, mais il soulève également des questions plus fondamentales sur les mécanismes de transition politique en Afrique. En s’inspirant de cette expérience, le Niger pourrait ainsi contribuer à enrichir le débat sur les meilleures pratiques à mettre en œuvre pour assurer une transition démocratique réussie.

Le Niger lève le voile sur l’apatride et digitalise l’état civil

Au Niger, la question de l’apatridie, c’est-à-dire le fait de ne reconnaître légalement aucun État comme étant le sien, est au cœur des préoccupations. Face à ce défi, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a organisé, ce jeudi 12 septembre 2024, un atelier de formation destiné aux acteurs étatiques. L’objectif  est de renforcer la lutte contre l’apatridie et numériser le système d’État civil pour garantir à chaque individu, y compris les personnes déplacées, le droit fondamental à une identité.

Le droit fondamental à une identité

Le principe est clair : chaque être humain a droit à une identité. Or, l’apatridie prive les individus de nombreux droits fondamentaux tels que l’accès à l’éducation, à la santé, à l’emploi et à la justice. Au Niger, comme dans de nombreux pays, les personnes déplacées par des conflits ou des catastrophes naturelles sont particulièrement vulnérables à l’apatridie.

Un atelier au Niger vise à renforcer la lutte contre l'apatridie en digitalisant le système d'État civil et en offrant à chaque individu,Les enjeux de la digitalisation

La numérisation du système d’état civil apparaît comme une solution prometteuse pour lutter contre l’apatridie. En effet, un système numérique permet :

  • D’améliorer la fiabilité et l’accessibilité des données : Les informations sur l’état civil sont centralisées et sécurisées, notamment les risques de perte ou de falsification.
  • De faciliter les procédures administratives : Les démarches pour obtenir un acte de naissance ou une carte d’identité sont simplifiées et accélérées.
  • De renforcer la protection des personnes vulnérables : Les personnes déplacées ou les réfugiés peuvent plus facilement établir leur identité et accéder aux services publics.

Les objectifs de l’atelier sur l’apatridie

Par ailleurs, cet atelier organisé par le HCR étau à :

  • Sensibiliser les acteurs étatiques aux enjeux de l’apatridie et à l’importance de la digitalisation de l’état civil.
  • Renforcer les capacités des acteurs étatiques à mettre en œuvre des politiques et des procédures efficaces pour lutter contre l’apatridie.
  • Favoriser le partage des bonnes pratiques entre les différents acteurs impliqués.

Les défis à relever

La digitalisation de l’état civil est un progrès significatif, offrant une meilleure gestion des registres et facilitant l’accès aux services pour les citoyens. Cependant, elle implique des défis non négligeables. L’investissement initial peut être conséquent, mais il est crucial pour moderniser l’infrastructure existante. Assurer la disponibilité de ces services numériques dans les régions éloignées reste un enjeu majeur pour une couverture nationale équitable. Enfin, la protection des données personnelles est impérative, nécessitant des mesures de sécurité robustes pour prévenir toute violation de la vie privée.

En organisant cet atelier, le Niger a démontré sa volonté de lutter contre l’apatridie et de garantir à chaque individu le droit à une identité. La digitalisation de l’état civil constitue une étape essentielle dans cette démarche. Toutefois, la réussite de ce projet dépendra de la mobilisation de tous les acteurs concernés et d’un accompagnement soutenu par la communauté internationale.

Niamey appelle à l’action face aux changements climatiques

Niamey, 11 septembre 2024 – Les experts réunis à Niamey pour la 3ème Conférence Scientifique Internationale sur les Changements climatiques en Afrique de l’Ouest et au Sahel ont tiré ce jour la sonnette d’alarme sur les conséquences de plus en plus dramatiques du réchauffement climatique dans la région.

À l’issue de trois jours d’échanges intenses, sous la présidence du Ministre Nigérien de l’Agriculture et de l’Elevage, le Colonel Elhadj Ousman Mahaman , les participants ont adopté une déclaration, dite de Niamey, contenant des recommandations fortes pour faire face à ces défis.

Une nouvelle dynamique pour la lutte contre les changements climatiques : La déclaration de Niamey

Le ministre nigérien de l’Agriculture et de l’Élevage, le colonel Elhadj Ousman Mahaman, a souligné la complexité de la mission confiée, en raison des impacts délétères des changements climatiques.

Il a exprimé sa reconnaissance aux experts pour l’engagement et la persévérance démontrés par leur participation active et continue tout au long des sessions de débat, reflétant ainsi leur profonde préoccupation face aux défis posés par les phénomènes climatiques extrêmes, qui deviennent de plus en plus manifestement un défi sans précédent.

En hommage à cet engagement, il a rendu un hommage appuyé aux scientifiques présents à la conférence, saluant leur contribution exceptionnelle et de longue date à la lutte contre le changement climatique au Niger et dans l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest.

Les experts ont mis en évidence la nécessité de renforcer les systèmes d’alerte précoce, de promouvoir des pratiques durables, de développer des infrastructures agricoles résilientes et de mobiliser davantage de financements pour soutenir les actions d’adaptation.

La déclaration de Niamey servira de feuille de route pour les États de la région. Elle appelle à une coopération renforcée entre les pays, les organisations régionales et les partenaires techniques et financiers pour mettre en œuvre les recommandations formulées.

« Nous devons transformer ces recommandations en actions concrètes », a insisté le ministre Mahaman. « L’avenir de notre région en dépend. »

La conférence de Niamey a mis en lumière l’ampleur des défis liés aux changements climatiques. Mais elle a aussi démontré la capacité de résilience et d’adaptation des populations de la région. Les solutions existantes, mais elles nécessitent une transformation profonde de nos modes de vie et de production. Les choix que nous ferons aujourd’hui auront des conséquences sur les générations futures. Quel avenir voulons-nous pour notre région ?

Après les inondations : Les défis de la reconstruction

Maradi, 11 septembre 2024 – Face aux récentes inondations qui ont frappé la région de Maradi, la ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, Aichatou Lawan Wandarama, s’est rendue sur place pour évaluer l’ampleur des dégâts et apporter son soutien aux populations sinistrées.

Durant trois jours, la ministre a sillonné la région, visitant notamment la ville de Maradi et le département de Dakoro. Elle a rencontré les personnes directement touchées par les intempéries et a inspecté les sites d’hébergement d’urgence mis en place.

Face aux récentes inondations, le ministre de l'Action Humanitaire se rend à Maradi pour évaluer les dégâts, apporter son soutien Inondés mais pas abandonnés : L’État à l’écoute des sinistrés

Au cours de son déplacement, la Ministre a évalué l’impact positif de l’assistance fournie, en particulier dans le deuxième arrondissement de Maradi, où elle a pris part à la distribution alimentaire.

Durant sa visite à l’Ecole Bagalam, lieu de relocalisation, elle a rencontré 201 femmes et enfants logés dans 17 salles de classe, qui profitent des campagnes de sensibilisation à l’hygiène et à l’assainissement organisées par des volontaires féminines leaders.

La Ministre Wandarama a également réalisé une inspection détaillée du site de relogement pour les sinistrés des inondations récentes, remarquant les progrès significatifs avec 97 tentes fonctionnelles et 20 toilettes d’urgence en cours de finalisation. Un centre de santé opérationnel a été mis en place, illustrant l’engagement gouvernemental à offrir un soutien rapide et efficace.

L’audit s’est étendu aux entrepôts de l’OPVN, où la Ministre a vérifié les stocks alimentaires et salué les contributions importantes de la population et des entreprises locales en faveur des victimes. Elle a aussi partagé les condoléances du gouvernement avec les familles endeuillées.

La visite ministérielle s’est achevée à Soli Tagriss, commune rurale durement frappée, où des mesures de réactivité et de prévention ont permis d’éviter des pertes humaines, malgré les dommages subis par 22 villages et 2615 foyers.

Un bilan mitigé face à l’inondations

Si l’État a réagi rapidement en distribuant des vies et en mettant à disposition des abris, la situation reste préoccupante dans certains secteurs. À Maradi, si les efforts de relogement sont appréciables, la question de l’accès à l’eau potable demeure une priorité. Dans le département de Dakoro, le débordement du kori de la Tarka a causé d’importants dégâts et a contraint la population à quitter ses habitations.

Les défis à relever

Plusieurs défis confrontent les autorités locales et nationales :

  • La réinstallation durable des sinistrés : Il s’agit de trouver des solutions pérennes pour permettre aux personnes déplacées de retrouver une vie normale.
  • La prévention des maladies hydriques : L’accès à l’eau potable et l’assainissement sont essentiels pour éviter les épidémies.
  • La reconstruction des infrastructures : De nombreux bâtiments et routes ont été endommagés par les inondations.

Une mobilisation générale

La ministre Wandarama a salué la mobilisation des acteurs locaux et a souligné l’importance de la coordination des efforts pour faire face à cette crise. « Cette synergie d’actions témoigne d’une forte volonté collective d’atténuer les impacts des inondations », at-elle déclaré.

À l’issue de sa mission, le ministre a formulé plusieurs recommandations, notamment la nécessité de viabiliser rapidement les sites de relogement, de faciliter la délivrance des papiers d’identité et de renforcer le dispositif sanitaire.

Les inondations, un phénomène récurrent

En bref, ces inondations rappellent la vulnérabilité de la région face aux changements climatiques. Il est urgent de mettre en place des stratégies de prévention à long terme pour mieux faire face à ce type d’événement.

CCRS et CSE : Des projets concrets pour un avenir plus vert

Niamey, 11 septembre 2024 – Dans une démarche historique pour la coopération environnementale, le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS), SEM. Issifi Boureima, a accueilli hier Dr Cheikh Mbow, Directeur général du Centre de Suivi Ecologique de Dakar, pour une rencontre stratégique à Niamey.

Une rencontre axée sur l’avenir climatique du Sahel

Cette visite de courtoisie, qui fait suite à la récente mission de travail de SEM. Boureima à Dakar, a ouvert la voie à des discussions fructueuses sur des sujets d’intérêt commun. Au cœur des échanges : la perspective d’une collaboration étroite entre la CCRS et le CSE pour relever les défis climatiques de la région du Sahel.

Un partenariat prometteur pour le climat au Sahel a été lancé lors de la rencontre entre le CCRS et le CSE à Niamey.Une vision commune pour un agenda climatique régional

Les deux dirigeants ont également partagé une vision commune sur l’importance de l’agenda climatique pour le Sahel, soulignant la nécessité d’une action coordonnée. Par ailleurs, SEM. Boureima a exprimé sa satisfaction quant à la qualité des discussions et l’alignement des visions entre les deux institutions.

Un engagement renouvelé pour le développement durable

La visite a également été l’occasion pour SEM. Boureima de saluer l’engagement du Dr Mbow et du CSE à travailler de concert avec la CCRS. L’objectif : exploiter le potentiel des ressources endogènes de la région pour mieux comprendre et répondre aux défis environnementaux.

Dans un esprit de collaboration, les deux parties ont convenu de préparer un Mémorandum d’entente (MoU) pour formaliser leur partenariat. Ce document, prévu pour être finalisé avant la fin octobre 2024, marquera ainsi une étape clé dans la consolidation des efforts de la région pour un avenir climatique plus sûr et plus durable.

Niamey : Capitale de la formation islamique

Niamey, 11 septembre 2024 – Une cérémonie marquante s’est tenue hier au Campus Universitaire Roi Abdallah ben Abdulaziz Al Saud de Niamey, où l’Ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Niger, Son Excellence Dr. Zaid Alharbi, a honoré de sa présence la clôture d’une session de formation significative. Organisée par le Ministère des Affaires Islamiques, de l’Appel et de l’Encadrement du Royaume d’Arabie Saoudite, cette session s’inscrit en effet dans une démarche d’approfondissement des connaissances et de renforcement des compétences dans le domaine des études islamiques.

Au Niger, l'ambassadeur d'Arabie Saoudite a souligné l'importance de la formation islamique pour promouvoir la modération.Par ailleurs, l’Ambassadeur Alharbi a souligné l’importance de cette formation qui reflète l’engagement continu du Gouvernement saoudien à servir l’Islam et à soutenir les communautés musulmanes à travers le monde. Il a mis également  en lumière le rôle pivot de l’éducation dans la promotion des valeurs de dévouement, de sincérité et de modération, des principes qu’il a vivement encouragés chez les participants.

Au Niger, l'ambassadeur d'Arabie Saoudite a souligné l'importance de la formation islamique pour promouvoir la modération.Les bénéficiaires de cette formation, venus de divers horizons, ont eu l’opportunité d’approfondir leur compréhension des enseignements islamiques et de développer des compétences qui leur seront utiles dans leurs futures missions d’encadrement et d’appel. La cérémonie a été l’occasion de mettre en avant les efforts conjoints du Niger et de l’Arabie Saoudite dans la promotion d’un islam éclairé et modéré.

En bref, Ce partenariat éducatif entre les deux nations témoigne de la solidarité et de la fraternité qui unissent le Niger et le Royaume d’Arabie Saoudite, deux pays engagés dans la voie de l’éducation et de la paix religieuse. La session de formation clôturée hier n’est qu’un exemple parmi d’autres des initiatives prises pour renforcer les liens culturels et spirituels, tout en offrant des perspectives d’avenir prometteuses aux jeunes générations.

 

Face aux inondations, l’État réagit

Le Premier Ministre Ali Mahaman Lamine Zeine a dirigé avec détermination la sixième session ordinaire du comité de prévention et gestion des inondations, soulignant l’importance de la réactivité et de l’efficacité face aux catastrophes naturelles. Cette réunion a été une plateforme cruciale pour évaluer les interventions en cours et renforcer les mesures de soutien aux populations affectées par les récentes inondations. L’engagement du gouvernement à utiliser des fonds propres pour aider les sinistrés reflète une volonté de répondre rapidement aux besoins urgents des citoyens.

Mobilisation nationale face aux inondations : Un combat pour la résilience et la sécurité

La sixième session ordinaire du Conseil National de la Sauvegarde de la Patrie s’est tenue avec un objectif clair d’ évaluer et adresser la crise des inondations qui a causé des pertes tragiques en vies humaines et des dégâts matériels considérables à travers le pays. Ali Mahaman Lamine Zeine a souligné l’urgence de la situation et a insisté sur la nécessité d’une action rapide et efficace. Il a suivi les directives du Général de Brigade Abdourahamane Tiani pour répondre aux besoins urgents des populations affectées.

Le bilan présenté par le Premier vice-président du Comité, le Colonel Major Salissou Mahaman Salissou, révèle une mobilisation impressionnante : dix opérations logistiques ont permis la distribution de plus de 8700 tonnes de vivres, ainsi que des biens de première nécessité, à plus de 100 000 ménages, touchant près de 765 000 individus. L’État a réalisé ces efforts remarquables grâce à ses fonds propres, démontrant ainsi son engagement national face à cette calamité.

En conclusion de cette session, le Premier Ministre a appelé à une vigilance accrue et à une mobilisation continue des membres du Comité, des services techniques, et des autorités à tous les niveaux pour anticiper et gérer l’évolution de la situation. Ali Mahaman Lamine Zeine a également lancé un appel à la population pour le respect strict des consignes de sécurité, afin de réduire l’impact des inondations, tout en exprimant sa profonde compassion pour les familles endeuillées et ses vœux de rétablissement aux blessés.

Cette session a mis en lumière non seulement les défis posés par les catastrophes naturelles, mais aussi la capacité de résilience et la solidarité du peuple et du gouvernement. L’heure est à l’action coordonnée et à la prévention, car chaque mesure prise aujourd’hui est un pas vers la sécurité et le bien-être de la nation demain.

Alerte au choléra à Karofane (Niger)

Karofane, Niger – Une épidémie de choléra sévit depuis quelques jours à Karofane, chef-lieu de la commune de Bouza. Confirmée le 6 septembre dernier, l’épidémie a déjà provoqué la mort de trois personnes et infectées plus de quarante autres.

La population a observé les premiers symptômes, notamment des diarrhées aiguës, depuis plusieurs jours. C’est suite à une alerte lancée par les habitants que le district sanitaire de Bouza a dépêché une équipe sur place pour effectuer les analyses nécessaires. Les résultats ont malheureusement confirmé les craintes de la population : il s’agit bien d’une épidémie de choléra.

Choléra : Des mesures urgentes mises en place

Face à cette situation d’urgence, les autorités sanitaires ont rapidement mis en place des mesures préventives pour endiguer la propagation de la maladie. Des équipes de désinfection ont déployé des efforts pour traiter les maisons, les mosquées, le château d’eau et les points d’eau naturels. Elles ont pris des mesures actives pour assurer la sécurité et l’hygiène des lieux publics et privés.

Parallèlement, les personnes malades sont prises en charge au centre de santé intégré de Karofane, qui bénéficie du soutien du district sanitaire de Bouza. Selon les derniers retours, plusieurs patients ont déjà pu quitter l’établissement après avoir suivi le traitement adéquat, laissant espérer une de la situation.

Une population inquiète

L’épidémie de choléra suscite une vive inquiétude au sein de la population de Karofane. Les habitants, déjà fragilisés par les conditions de vie difficiles, craignent également une aggravation de la situation. Les autorités sanitaires appellent la population à redoubler de vigilance et à respecter les mesures d’hygiène pour limiter la propagation de la maladie.

Les défis à relever

L’éradication de cette épidémie représente un défi majeur pour les autorités sanitaires. Les conditions d’hygiène précaires dans certaines zones, notamment l’accès limité à l’eau potable, favorisent la propagation du choléra. Il est donc essentiel de renforcer les systèmes d’assainissement et de sensibiliser la population aux gestes barrières.

Les Puma M36 : un refus américain qui fait du bruit

Dans une évolution surprenante des alliances militaires en Afrique de l’Ouest, le Bénin et la Côte d’Ivoire se préparent à accueillir un don de 38 véhicules blindés Puma M36, initialement destinés au Niger. En effet, cette décision fait suite à la cessation de la coopération militaire entre le Niger et les États-Unis, orchestrée par le général Abdourahmane Tchiani.

Le programme Africa Peacekeeping, conçu pour renforcer la stabilité régionale, se trouve au cœur de cette redistribution stratégique. Les véhicules, d’une valeur estimée à 20 millions d’euros, représentent un appui non négligeable pour les forces armées bénéficiaires. Le retrait du Niger du programme soulève des questions sur l’équilibre des pouvoirs et la sécurité dans la région.

Pour le Bénin et la Côte d’Ivoire, ce transfert matériel est une aubaine. Les Forces armées béninoises (FAB) et les Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) verront leur capacité de transport de troupes renforcée, ce qui pourrait avoir des répercussions positives sur leurs opérations de maintien de la paix et de sécurité intérieure.

La réaction du Ghana, également intéressé par le programme, reste à observer. Les implications de ce don de véhicules blindés Puma M36 pour les dynamiques régionales et les relations entre les pays africains et les États-Unis seront suivies de près par les analystes et pourraient préfigurer de nouveaux alignements stratégiques en Afrique de l’Ouest.

En conclusion, ce réalignement des ressources militaires américaines en Afrique de l’Ouest pourrait marquer un nouveau chapitre dans la politique de défense de la région. Alors que le Bénin et la Côte d’Ivoire se préparent à intégrer ces nouveaux équipements dans leurs arsenaux, l’impact de ce geste sur la coopération internationale et la stabilité régionale reste à déterminer.