octobre 2024 - Page 2 sur 10 - Journal du niger

Tchad-Niger : visite diplomatique tchadienne à Niamey

Niamey, le 29 octobre 2024 – Dans un geste de diplomatie et de fraternité, une importante délégation tchadienne, dirigée par Abderahman Koulamallah, Ministre d’État des Affaires Étrangères du Tchad et envoyé spécial du Président Mahamat Idriss Deby Itno, a été reçue en audience par le général de brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). En effet, cette rencontre, qui s’est tenue dans un contexte de défis sécuritaires régionaux, a permis d’aborder des sujets cruciaux tels que la sécurité et le renforcement des relations bilatérales.

Le Ministre d’État Koulamallah a transmis un message de solidarité de la part du Président tchadien, soulignant l’importance de l’unité face aux défis sécuritaires communs, notamment les récents événements tragiques liés au terrorisme dans la région du lac Tchad. Il a exprimé la volonté du Tchad de soutenir le Niger dans sa quête de souveraineté et de reconstruction nationale.

Renforcement des coopérations Nigéro-tchadienne dans le domaine de la sécurité

La réunion a également servi de plateforme pour discuter des stratégies de coopération sécuritaire, un sujet d’actualité pour les deux pays qui partagent des préoccupations communes face aux menaces transfrontalières. Les deux hommes ont insisté sur l’importance de renforcer les relations bilatérales afin de faire face de manière efficace aux défis sécuritaires de la région.

La présence de figures clés telles que le colonel Ibroh Amadou, chef d’État-major particulier du Président du CNSP, Dr. Soumana Boubacar, Ministre et directeur de cabinet du Président du CNSP, ainsi que d’autres dignitaires, témoigne de l’importance de cette audience dans le contexte politique actuel. La visite marque un pas significatif vers une coopération accrue entre le Tchad et le Niger, deux pays liés par l’histoire et confrontés à des défis similaires.

Cette initiative diplomatique s’inscrit dans une série d’efforts visant à consolider les alliances régionales et à promouvoir une vision commune pour la paix et la prospérité. Elle reflète l’engagement des deux nations à travailler conjointement pour un meilleur avenir, en dépit des turbulences régionales. La solidarité et le dialogue continuent de jouer un rôle essentiel dans la construction d’une région plus forte et plus unie.

 

Le Tchad frappé de plein fouet par une nouvelle attaque terroriste

N’Djaména, 29 octobre 2024 – Le Tchad est de nouveau endeuillé. Une attaque d’une violence inouïe a visé une base militaire dans la région du lac Tchad, faisant 40 morts parmi les soldats Tchadiens. L’assaut, perpétré dans la nuit du 27 au 28 octobre, a suscité une vive émotion à travers le pays. Face à cette nouvelle menace, le président Mahamat Idriss Déby a immédiatement ordonné le lancement de l’opération militaire « Haskanite » visant à traquer et neutraliser les auteurs de cet attentat barbare.

Bien que les autorités tchadiennes n’aient pas encore identifié les assaillants, il est indéniable que le lac Tchad est une zone de forte tension régionale. Véritable poudrière régionale, il est depuis des années le théâtre d’affrontements meurtriers entre les forces de sécurité et les groupes armés . Parmi eux, Boko Haram et l’État islamique se distinguent. En effet, ces groupes djihadistes profitent de l’instabilité de la région pour lancer des attaques meurtrières sur les populations civiles et les forces de défense.

Un cycle de violence sans fin

Par ailleurs, les groupes armés tirent parti de la perméabilité des frontières et de la précarité économique des populations depuis plusieurs années pour enrôler de nouveaux membres et orchestrer des actions de guérilla. Ces mouvements insurrectionnels ont émergé dans le nord-est du Nigeria en 2009, avant de s’étendre aux régions avoisinantes, avec le Tchad comme cible récurrente. La situation d’instabilité chronique dans cette zone a rendu le Tchad un allié important pour les opérations militaires de la France et des États-Unis, qui exploitent sa localisation stratégique pour leur offensive élargie contre les groupes djihadistes dans le Sahel.

Un défi sécuritaire majeur au Tchad 

Le Tchad, toujours en première ligne dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, subit de lourdes conséquences dues à ce conflit. Ses forces armées, connues pour leur courage, font face à des attaques de plus en plus complexes et mortelles. En dépit des efforts conjoints des autorités tchadiennes et de leurs alliés internationaux, la menace terroriste demeure et s’étend progressivement.

L’attaque récente a révélé la gravité de la menace terroriste dans la région. Les groupes armés, soutenus par un large réseau et profitant d’un environnement favorable à leurs opérations clandestines, intensifient les guet-apens et les actes de terrorisme.

Bien que la riposte du Tchad soit indispensable, elle est insuffisante pour éliminer la violence. Combattre le terrorisme dans le Sahel exige une stratégie intégrée, qui passe par une coopération accrue entre les nations de la région et un appui constant de la communauté internationale.

Les enjeux d’une région instable

Les répercussions de l’attaque récente sont considérables et diversifiées. Non seulement elle a entraîné un lourd bilan humain, mais elle menace également de compromettre la sécurité régionale et d’entraver le progrès économique. Les civils, déjà durement touchés par des conflits antérieurs, se retrouvent en première ligne face à cette escalade de violence.

Cet événement tragique souligne la nécessité d’une stratégie concertée et pérenne face au terrorisme dans le Sahel. Il est impératif que la communauté internationale, en partenariat avec le Tchad, intensifie son soutien financier et logistique aux Nations affectées, tout en cherchant des solutions politiques aux crises qui nourrissent ces actes de violence. Par ailleurs, il est crucial de s’attaquer aux racines du problème en combattant la pauvreté, le chômage et l’exclusion sociale, qui sont des facteurs clés de l’insécurité dans la région.

En somme, la lutte contre le terrorisme au Sahel représente un défi majeur qui s’étend au-delà des frontières nationales. Les récentes attaques soulignent que la victoire sur le terrorisme dans cette région est encore loin d’être acquise. Face à une situation complexe et multiforme, il est crucial de continuer à œuvrer pour la stabilisation du Sahel et pour garantir un futur prospère à ses habitants. Le Tchad, en collaboration avec ses alliés internationaux, doit relever un défi considérable : trouver les moyens d’arrêter cette spirale de violence et de rétablir la paix et la sécurité dans le bassin du lac Tchad. La solution à ce problème déterminera le destin de toute la région.

 

Zinder : Une rentrée sous le signe de la citoyenneté

Zinder, le 29 octobre 2024 – C’est à l’école primaire Tanimoune de la ville de Zinder que le gouverneur de la région, Issoufou Labo, a procédé au lancement officiel de la rentrée scolaire 2024-2025. Cette cérémonie, marquée par une ambiance festive, a rassemblé les autorités administratives, académiques, les enseignants, les élèves et leurs parents.

Placée sous le thème « Citoyenneté et souveraineté », cette rentrée scolaire vise à inculquer aux élèves les valeurs de patriotisme et de citoyenneté. Le gouverneur, dans son discours, a souligné l’importance de l’éducation dans la construction d’un meilleur avenir pour le Niger. Il a aussi exhorté les élèves à travailler dur pour acquérir les connaissances nécessaires pour devenir des citoyens responsables et engagés.

Après avoir visité plusieurs établissements scolaires de la ville, le Gouverneur a félicité les enseignants pour leur implication et les a encouragés à redoubler d’efforts dans le suivi et la formation des enfants. Il a également appelé les parents à accompagner leurs enfants dans leur parcours scolaire.

Plus de 700.000 élèves reprennent le chemin de l’école avec les insignes de la citoyenneté.

Par ailleurs, dans la région de Zinder, plus de 700 000 élèves bénéficient des efforts considérables de l’État, qui a investi dans la rénovation des salles de classe et la distribution de matériel scolaire. Cet acte citoyen vise à offrir à la jeunesse les outils nécessaires pour construire un avenir meilleur et contribuer à la résilience du pays. La rentrée scolaire de cette année se déroule dans un cadre exceptionnel, confronté à des enjeux de sécurité et des défis socio-économiques majeurs. Face à ces défis, l’éducation est affirmée comme un pilier fondamental pour le progrès et le développement durable du Niger.

En plus, les autorités éducatives comptent sur cette nouvelle année scolaire pour améliorer les résultats scolaires, réduire le taux de déscolarisation et renforcer la qualité de l’enseignement. De nombreux défis restent à relever, tels que le manque d’enseignants qualifiés et l’insuffisance des infrastructures scolaires.

En bref, la réussite de cette rentrée scolaire est le fruit d’un engagement collectif des autorités, des enseignants, des parents d’élèves et de la communauté toute entière. Il est désormais essentiel de maintenir cet élan et de travailler ensemble pour offrir aux élèves les meilleures conditions d’apprentissage possibles. L’avenir de notre pays repose en grande partie sur l’éducation de notre jeunesse.

La Chine offre un nouveau visage à l’école Boukoki 1 de Niamey

Niamey, le 28 octobre 2024 – Un nouveau souffle vient d’être donné à l’école Boukoki 1 de Niamey grâce à la coopération sino-nigérienne. Le gouverneur de la région, le général de brigade Assoumane Abdou Harouna, a procédé ce lundi à la réception officielle de ces nouvelles infrastructures, entièrement réhabilitées et équipées grâce à un financement chinois.

Ces travaux, d’un coût total de 20 millions de francs CFA, ont couvert plusieurs aspects de l’école, incluant le rehaussement, l’enduit des murs et des classes, ainsi que la sécurisation de la cour avec une clôture de fil barbelé. Ils ont également comporté la réparation du portail principal et la remise en état des portes et fenêtres des classes.

Par ailleurs, l’équipement des salles de classe avec 50 table-bancs, des armoires et des chaises pour les enseignants fait aussi partie des améliorations. En outre, ces travaux ont permis la rénovation des tableaux noirs, des terrasses et des plafonds des classes, l’achat de fournitures scolaires pour les élèves, la réhabilitation et l’équipement du bureau de la direction, et la remise de cadeaux aux élèves les plus méritants.

Grâce à la coopération sino-nigérienne, l'école Boukoki 1 de Niamey bénéficie de nouvelles infrastructures modernes.Un partenariat fructueux pour l’école Boukoki 1

Le général de brigade Assoumane Abdou Harouna, gouverneur de la région de Niamey, a exprimé sa profonde gratitude à la Chine pour son geste de solidarité lors de la cérémonie d’inauguration, qui a vu la participation de la directrice de l’école, du directeur régional de l’éducation nationale et du maire de la commune 2.

« Durant les moments difficiles, alors que plusieurs de nos amis nous avaient tourné le dos, ce pays est resté à nos côtés, offrant la coopération franche et sincère dont nous avions besoin », a-t-il affirmé. Le général Abdou Harouna a également mis à l’honneur l’école de l’amitié Chine-Niger, ses élèves et ses enseignants, soulignant l’importance de ce partenariat pour le développement du Niger, notamment dans le domaine de l’éducation, et ce, en moins d’un an.

Grâce à la coopération sino-nigérienne, l'école Boukoki 1 de Niamey bénéficie de nouvelles infrastructures modernes.Un partenariat solide et durable

L’ambassadeur de Chine au Niger, M. Jiang Feng, a quant à lui rappelé la solidité des relations entre les deux pays. Il a souligné l’importance que la Chine accorde à l’éducation et à la jeunesse nigérienne. « Cette époque appelle la nouvelle génération à travailler dur et à lutter non seulement pour la réussite personnelle, mais aussi pour la construction du pays », a-t-il déclaré. L’ambassadeur a ainsi exhorté les élèves à travailler dur pour construire l’avenir de leur pays.

Un investissement pour l’avenir

Cette réhabilitation de l’école Boukoki 1 est bien plus qu’un simple projet de construction. C’est un symbole de l’amitié entre la Chine et le Niger, une amitié qui se traduit par des actions concrètes en faveur du développement du pays. En plus, ces nouvelles infrastructures scolaires sont un investissement pour l’avenir du Niger. Elles offriront aux élèves de meilleures conditions d’apprentissage et contribueront à améliorer la qualité de l’éducation dans le pays.

En bref, cette inauguration marque une étape importante dans le renforcement de la coopération entre le Niger et la Chine. Elle démontre l’engagement des deux pays à investir dans l’avenir des jeunes générations. Il reste désormais à pérenniser ces acquis et à étendre ces initiatives à d’autres établissements scolaires.

Rentrée scolaire : les élèves de Dosso de retour sur les bancs

Dosso, le 28 octobre 2024 –C’est dans une ambiance festive et studieuse que s’est ouverte la rentrée scolaire 2024-2025 dans la région de Dosso. Plus de 542 000 élèves ont repris le chemin de l’école, marquant ainsi un nouveau départ pour le système éducatif nigérien.

Le Gouverneur de la région, le général de brigade Iro Oumarou, a donné le coup d’envoi officiel de cette rentrée au groupement d’écoles Garanké, en présence des autorités administratives, académiques et des partenaires de l’éducation. Au cours de sa tournée dans différents établissements scolaires (l’École normale d’instituteurs (ENI), le Centre de formation professionnelle et technique (CFPT), le CES Tondobon et le centre de formation professionnelle MAZAYAKI), il a pu constater la mobilisation générale des enseignants et des élèves.

Des conditions d’apprentissage améliorées

Le Gouverneur s’est réjoui du bon déroulement de la rentrée et a souligné les efforts déployés pour offrir aux élèves les meilleures conditions d’apprentissage. Les classes occupées par les sinistrés des récentes inondations ont été libérées et désinfectées, garantissant ainsi un environnement scolaire sain et sécurisé.

« Nous avons trouvé des corps enseignants engagés, déterminés et préparés pour que l’année débute dans des bonnes conditions, et des élèves qui sont prêts pour que l’année soit sereine, dans la paix, la cohésion sociale et couronnée de succès », a-t-il déclaré.

Un appel à la mobilisation

Le Général Iro Oumarou a lancé un appel à tous les acteurs de l’éducation pour un engagement renouvelé en faveur de la réussite scolaire. Il a notamment exhorté les élèves à faire preuve d’assiduité et de discipline, et les enseignants à mettre tout en œuvre pour transmettre leurs connaissances. Il a également remercié les partenaires de l’éducation pour leur soutien inestimable.

Le directeur régional de l’Éducation nationale de Dosso, M. Awaly Barmou, a souligné l’importance d’une bonne préparation de la rentrée scolaire. Il a précisé que toutes les dispositions avaient été prises pour assurer un bon déroulement des cours, particulièrement en matière de fournitures scolaires et de matériel didactique.

Le général de brigade Iro Oumarou a transmis les salutations du Président du CNSP, du Chef de l’État, du général de brigade Abdourahamane Tiani et du gouvernement à toute la communauté éducative. Il a réaffirmé l’engagement des autorités à soutenir le secteur de l’éducation et à offrir aux élèves les meilleures conditions d’apprentissage.

Dynamisme Éducatif à Dosso

La rentrée scolaire 2024-2025 à Dosso marque un tournant décisif, témoignant de l’engagement des autorités et des acteurs éducatifs à préparer la jeunesse nigérienne pour l’avenir. Le gouverneur de la région de Dosso a confirmé que la rentrée s’est effectuée sans encombre dans la commune urbaine, soulignant que le gouvernement a pris les mesures nécessaires pour assurer le bon déroulement de cette rentrée scolaire.

Cette année, la rentrée à Dosso se distingue par une augmentation significative de la participation éducative. Avec un total de 542,709 élèves inscrits, répartis entre 21,899 en préscolaire, 361,223 en primaire, 36,831 en primaire franco-arabe, 95,248 en secondaire, 6,009 en secondaire franco-arabe, 2,788 dans les centres d’alphabétisation et 18,711 en formation professionnelle, ces chiffres reflètent l’importance accordée à l’éducation dans la région.

En bref, cette rentrée scolaire marque un nouveau départ pour l’éducation à Dosso. Malgré ces avancées, des défis persistent. La région de Dosso, comme d’autres régions du Niger, fait face à des problèmes d’accès à l’éducation, au manque d’infrastructures scolaires et à la pénurie d’enseignants qualifiés. Il est primordial de veiller à ce que tous les enfants, en particulier les filles et les enfants issus de milieux défavorisés, puissent bénéficier d’une éducation de qualité.

Niamey fait peau neuve : Une journée de salubrité réussie

Niamey, le 28 octobre 2024 – La ville de Niamey a vibré au rythme du nettoyage général ce dimanche 27 octobre. Sous l’impulsion de l’Administrateur délégué, le Colonel Boubacar Soumana Garantché, les Niaméens se sont mobilisés en masse pour rendre leur ville plus propre et plus saine.

L’Administrateur délégué a effectué une tournée dans plusieurs quartiers de la capitale pour encourager les habitants et constater de visu les efforts déployés. De Issa Béri à Zongorzo, en passant par NY 2000 et Daressalam, les équipes de nettoyage ont œuvré sans relâche pour rendre la ville propre .

« Nous incitons la population à persévérer dans cette voie qui contribue à la propreté de la ville de Niamey », a déclaré l’Administrateur délégué. Il a souligné l’importance de maintenir ces efforts, surtout après la saison des pluies qui a laissé des traces dans la ville.

Au-delà du nettoyage, la municipalité a profité de cette journée pour mener d’autres actions d’amélioration de l’environnement urbain : réhabilitation de routes, assainissement des écoles, colmatage de voies et fabrication de pavés en plastique.

La société civile s’implique dans la journée de salubrité

Cette Journée de salubrité publique a été l’occasion de rappeler l’importance de l’engagement de chacun dans le maintien de la propreté de l’environnement. Le colonel Boubacar Soumana Garantché a salué l’implication des citoyens et des associations, notamment la Synergie des organisations de femmes pour la refondation et le Rotary Club Niamey Élite.

En effet, la Synergie des organisations de femmes pour la refondation et le Rotary Club Niamey Élite ont apporté leur contribution aux côtés des autorités municipales, jouant ainsi un rôle important dans cette journée de salubrité.

Mme Hajia Salamatou Coulibaly, présidente de la Synergie des organisations de femmes, a souligné l’importance de cette action pour la santé publique. Par la suite, elle a demandé aux autorités de prendre des mesures pour interdire les dépotoirs sauvages et à électrifier certaines zones.

De son côté, M. Moussa Mahamadou, membre du Rotary Club Niamey Élite, a rappelé l’importance de l’hygiène dans la lutte contre les maladies, en particulier la polio. « Le virus de la polio circule dans la saleté », a-t-il souligné.

En plus, il a exprimé sa gratitude envers l’Administrateur délégué de la ville de Niamey pour avoir initié ce projet. M. Moussa Mahamadou a souligné que le choix de nettoyer le site CSI DAR SALAM par son club démontre leur soutien à l’initiative et leur engagement envers un environnement sain, ce qui est crucial pour la santé publique.

Les obstacles à surmonter

Malgré ces efforts, de nombreux défis restent à relever pour assurer une gestion durable des déchets à Niamey. L’insuffisance des infrastructures de collecte et de traitement des déchets ainsi que le manque de sensibilisation d’une partie de la population sont autant d’obstacles à surmonter.

En somme, la Journée de salubrité publique du 27 octobre a été une réussite. Elle est une preuve de la prise de conscience des Niaméens quant à l’importance d’un environnement sain. Elle démontre également la volonté des autorités municipales de travailler en étroite collaboration avec la société civile pour améliorer le cadre de vie des populations.

 

Les flux d’armes en Afrique subsaharienne se réinventent

Les flux d’armes vers l’Afrique subsaharienne connaissent une transformation profonde. Tandis que la Russie et la Chine ont entre 2014 et 2018 dominé ce marché, de nouveaux acteurs émergent, modifiant ainsi les équilibres géopolitiques et les dynamiques régionales.

Une étude récente de l’Institut italien d’études politiques internationales (ISPI), s’appuyant sur les données du SIPRI, révèle une baisse significative des exportations d’armes russes de 44 % et chinoises de 23 % vers la région entre 2019 et 2023. Cette tendance est attribuable à plusieurs facteurs : les contraintes économiques liées à la guerre en Ukraine, les changements dans les relations internationales et les problèmes de chaîne d’approvisionnement.

La Chine, malgré cette baisse, reste le principal fournisseur d’armes de la région, dépassant la Russie depuis 2019. Son offre se diversifie, allant des armes légères aux technologies plus avancées comme les drones de combat. Toutefois, Pékin maintient un contrôle strict sur ses exportations d’armes les plus protégées, préservant ainsi son avantage militaire.

La Russie, quant à elle, voit ses exportations fortement réduites, en partie à cause de l’invasion de l’Ukraine qui a considérablement affaibli la position de Moscou. Des pays comme l’Angola, autrefois principal importateur d’armements russes en Afrique, l’Angola, sous la présidence de João Lourenço, a initié la production locale d’armes russes en 2019.

Cependant, en 2022, le pays a manifesté son intention de réduire sa dépendance aux armes russes, tout en désirant renforcer ses relations avec les États-Unis. Lourenço a exprimé cette volonté en invitant les États-Unis à collaborer sur le programme militaire angolais, marquant un écart avec la traditionnelle influence soviétique sur l’équipement militaire angolais. Pendant ce temps, malgré le retrait de certains pays, la Russie continue de fournir des armements dans des régions en conflit, comme au Soudan, au Mali et à l’Armée nationale libyenne du maréchal Khalifa Haftar.

Transferts d’armes: de nouveaux acteurs sur la scène

Face à ce recul des deux géants, d’autres pays renforcent leur présence sur le marché africain des armes. L’Italie, les Émirats Arabes Unis et les États-Unis sont particulièrement actifs.

L’Italie, par exemple, de 2019 à 2023, a représenté 4,9 % des exportations d’armes vers la région. Il a conclu un important contrat avec le Nigeria, notamment pour la livraison de 24 avions de combat légers. Cette commande, combinée à des achats plus modestes par d’autres pays, pourrait faire de l’Italie le plus grand fournisseur d’armes du Nigeria et renforcer son classement en tant que fournisseur d’armes dans la région.

Il est aussi prévu que le Nigeria accroisse ses importations d’armements en provenance des États-Unis, particulièrement avec l’arrivée de douze hélicoptères de combat de pointe dans les années à venir. Cette expansion fait suite à l’assouplissement par les États-Unis des contraintes régissant les importations d’armes vers ce pays.

Les Émirats arabes unis, quant à eux, se sont positionnés comme un fournisseur de choix pour les pays d’Afrique de l’Est, en leur fournissant des véhicules blindés et d’autres équipements militaires. C’est le car du groupe Streit, un constructeur privé de véhicules blindés émirati disposant d’une usine en Ouganda, fournissant des véhicules à la République démocratique du Congo, au Mali, au Nigeria, au Soudan du Sud et au Soudan. Un autre constructeur émirati de véhicules blindés livre des armes au Tchad, à la RDC, à l’Éthiopie, à la Mauritanie, au Mozambique, au Rwanda et au Soudan.

Les conséquences de cette évolution sont multiples. 

L’évolution du marché des armes a des répercussions significatives sur la dynamique géopolitique, en particulier en Afrique. Avec une diversification des fournisseurs d’armes, les pays africains bénéficient désormais d’une autonomie accrue, leur permettant de négocier des accords plus avantageux et de s’adapter aux changements rapides des besoins sécuritaires.

Cette indépendance vis-à-vis d’un unique fournisseur contribue à une meilleure capacité de réponse face aux défis tels que le terrorisme et la criminalité organisée. Par ailleurs, les accords d’armement ne sont pas seulement des transactions commerciales ; ils peuvent aussi tisser des liens politiques et économiques plus étroits entre les nations.

Cependant, cette situation alimente également une compétition stratégique entre grandes puissances désireuses d’étendre leur influence en Afrique, souvent par le biais de contrats d’armement. Cette compétition peut avoir des implications profondes, non seulement pour la sécurité régionale, mais aussi pour l’équilibre des pouvoirs au niveau international.

Les enjeux pour la stabilité régionale

Les flux d’armes entraînent des changements aux implications importantes pour la stabilité régionale. La prolifération des armes légères et de petit calibre ainsi que la présence de groupes armés non étatiques demeurent une menace sérieuse pour la sécurité en Afrique. Il est crucial d’instaurer des mécanismes efficaces de contrôle et de suivi des transferts d’armes pour prévenir les conflits et réduire les violences. Ces mesures sont essentielles pour maintenir la paix et la sécurité sur le continent.

En conclusion, le marché des armes en Afrique subsaharienne est en pleine mutation. La baisse des exportations russes et chinoises ouvre de nouvelles perspectives pour d’autres acteurs, mais aussi de nouveaux défis pour la stabilité régionale. Il est essentiel de suivre de près ces évolutions pour comprendre les enjeux géopolitiques et sécuritaires qui en découlent.

 

Le SIAO 2024, un rayon de soleil sur le Burkina Faso

Ouagadougou, 25 octobre 2024 – Malgré un contexte sécuritaire complexe, le Burkina Faso a choisi de célébrer sa culture et son artisanat en ouvrant les portes de la 17e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO). Un événement qui, au-delà de son aspect commercial, est une véritable affirmation de l’identité nationale et un symbole de résilience.

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé cette cérémonie d’ouverture, soulignant l’importance de cet événement pour le peuple burkinabè. « Le SIAO est plus qu’une simple exposition, c’est un témoignage de notre détermination à préserver notre patrimoine culturel », a-t-il déclaré.

Le Capitaine Ibrahim Traoré inaugure la 17ème édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou(SIAO)SIAO : Un rendez-vous incontournable pour l’artisanat africain

Par ailleurs, Le SIAO, reconnu comme l’un des plus grands salons d’artisanat en Afrique, rassemble chaque année des milliers de visiteurs et d’exposants. Cette année, le Niger, pays invité d’honneur, est particulièrement mis à l’honneur. Les artisans nigériens présenteront leurs plus belles créations aux côtés de leurs homologues burkinabè.

« C’est un honneur pour le Niger d’être invité d’honneur de cette édition », a déclaré la ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Sofiane Agaichata Guichene. « Ce salon est une opportunité pour nous de renforcer les liens culturels et économiques entre nos deux pays. »

En plus, le SIAO offre un espace unique aux artisans pour valoriser leur savoir-faire et aux visiteurs pour découvrir la richesse des traditions burkinabè. La participation enthousiaste des professionnels de l’artisanat souligne l’importance de cet événement comme une vitrine internationale pour les œuvres indigènes et un moteur de développement économique.

Un moteur pour l’économie locale

Au-delà de son aspect culturel, le SIAO joue un rôle essentiel dans le développement économique du Burkina Faso. En effet, il permet aux artisans de trouver de nouveaux marchés, de valoriser leurs produits et de générer des revenus.

Le Président TRAORÉ a souligné l’importance de cet événement, affirmant que le SIAO est plus qu’une simple exposition ; « c’est une affirmation de l’identité burkinabè et une preuve de la capacité du pays à surmonter les adversités ».

Il a également exprimé sa gratitude envers les pays participants, en particulier les Républiques sœurs du Mali et du Niger, invitées d’honneur de cette édition. Cela renforce ainsi les liens de solidarité et de fraternité entre les Nations.

En bref, l’engagement du Burkina Faso à promouvoir ses valeurs culturelles et son artisanat est clair, et le SIAO 2024 promet d’être un événement mémorable qui mettra en lumière la diversité et la créativité africaine. Le Président a conclu en souhaitant un bon salon et un séjour fructueux à tous les exposants, professionnels de l’artisanat et visiteurs, marquant le début d’une célébration de l’artisanat qui résonnera bien au-delà des frontières du Burkina Faso.

 

Des écoles flambant neuves pour une jeunesse pleine d’avenir

Niamey, le 25 octobre 2024 – À quelques jours de la rentrée scolaire prévue pour le 28 octobre prochain, les autorités nigériennes redoublent d’efforts pour garantir le bon déroulement des cours. C’est dans ce cadre que la ministre de l’Éducation nationale, Dr Elizabeth Chérif, et le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, M. Salissou Sahirou Adamou, se sont rendus dans la région de Zinder, durement touchée par les récentes inondations durant deux jours, afin de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de réfection des écoles.

Accompagnés d’une délégation gouvernementale, les ministres ont visité plusieurs chantiers et ont pu constater de visu les travaux réalisés. Les entrepreneurs chargés des travaux ont été exhortés à redoubler d’efforts pour réaliser les rénovations dans les délais impartis.

Nouvelles écoles : un investissement majeur pour l’éducation

Pour faire face à cette situation d’urgence, l’État nigérien a débloqué une enveloppe budgétaire de plus de 2 milliards de francs CFA, destinée à la construction de 213 nouvelles classes dans la région de Zinder. Cet investissement témoigne de la volonté du gouvernement d’offrir aux élèves des conditions d’études dignes de ce nom, malgré les restrictions budgétaires.

Une révolution dans le foncier urbain

Au-delà des travaux de réflexion, les ministres ont souligné l’importance d’une réflexion globale sur l’aménagement du territoire urbain. Une véritable révolution dans le foncier urbain est en cours, visant à garantir un accès équitable de tous les enfants à une éducation de qualité.

La reconnaissance du CNSP

Les deux ministres ont également exprimé la gratitude du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) envers les populations de Zinder pour leur résilience face aux épreuves. Ils ont souligné l’importance de la persévérance des populations durant ces périodes éprouvantes. La détermination du général de brigade Abdourahmane Tiani et du gouvernement de transition est de créer un cadre d’apprentissage propice à tous les élèves nigériens.

En somme, grâce aux efforts conjugués de l’État et des acteurs locaux, la rentrée scolaire 2024-2025 s’annonce sous les meilleurs auspices dans la région de Zinder. Les élèves pourront ainsi reprendre le chemin de l’école dans des établissements scolaires rénovés et adaptés.

 

Le Niger, une perle artisanale à découvrir au SIAO 2024

Niamey, le 25 octobre 2024 – Le Niger sera à l’honneur lors de la 17ᵉ édition du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO), qui se tiendra du 25 octobre au 3 novembre au Burkina Faso. En effet, la ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Sofiane Agaichata Guichene, l’a annoncé lors d’un point de presse, a souligné l’importance de cet événement pour promouvoir le savoir-faire des artisans nigériens le mercredi.

« Cette manifestation représente bien plus qu’une simple exposition ; elle est une vitrine de la richesse culturelle et de l’héritage artisanal du Niger », a déclaré le ministre.

SIAO 2024 : Une délégation nationale forte

Pour cette édition, le Niger a mis les moyens. Une délégation composée de la ministre elle-même, d’autres cadres du ministère et d’artisans talentueux représentera le pays. Pour la première fois, les autorités nigériennes ont pris en charge l’intégralité des frais de déplacement et ont offert aux artisans des stands équipés, dont dix (10) climatisés et vingt (20) ventilés, ainsi que leur branding.

En s’adressant à la communauté des artisans, la ministre Guichene a souligné « que chaque produit que nous présenterons doit être le reflet fidèle de notre savoir-faire, de notre culture et de notre identité», a insisté la ministre, appelant les artisans à la qualité et au professionnalisme.

Elle a également mis en exergue le rôle central du professionnalisme et de l’excellence, encourageant les artisans du Niger à profiter de cette chance pour se distinguer par leur inventivité et leur savoir-faire, en offrant au monde des produits de premier choix qui reflètent la diversité et la richesse de notre artisanat ainsi que la fierté de notre nation.

Un soutien sans faille des autorités

Par ailleurs, la ministre a exprimé sa profonde gratitude envers le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le général Abdourahamane Tiani, et le Premier ministre, Ali Mahaman Lamine Zeine, pour leur soutien indéfectible au secteur de l’artisanat. Ce soutien se traduit par une prise en charge complète de la participation du Niger au SIAO, témoignant ainsi de l’importance accordée à la promotion du patrimoine culturel du pays.

Un événement pour renforcer la visibilité du Niger

Le SIAO est une opportunité unique pour les artisans nigériens de se faire connaître à l’échelle internationale, de nouer des contacts et de développer de nouveaux marchés. C’est également l’occasion de renforcer la visibilité du Niger en tant que destination touristique et culturelle.

« Ensemble, faisons briller le Niger sur la scène internationale et montrons à tous que notre patrimoine artisanal mérite d’être reconnu et célébré », a conclu la ministre Agaichata.

La participation du Niger au SIAO 2024 s’annonce comme un tournant pour l’artisanat nigérien. En exposant le meilleur de son savoir-faire, le pays espère non seulement séduire de nouveaux clients, mais aussi renforcer sa réputation internationale. Les retombées de cet événement pourraient être nombreuses, allant du développement de nouvelles filières artisanales à la création d’emplois. L’avenir dira si cette participation aura été un succès et si elle aura permis de donner un nouvel élan à l’artisanat nigérien.