octobre 2024 - Page 5 sur 10 - Journal du niger

FONAF : Le numérique au cœur de l’autonomisation des femmes

Niamey, le 17 octobre 2024 – Maradi, la deuxième ville du Niger, accueille depuis mercredi 16 octobre la 8ème édition du Forum National pour l’Autonomisation des Femmes et des Jeunes (FONAF). Placé sous le thème du « Potentiel de la digitalisation pour les micro-industries au Niger », cet événement rassemble pendant cinq jours des entrepreneurs, des artisans, des acteurs de la société civile et des représentants du gouvernement autour de questions clés liées à l’autonomisation économique des femmes et des jeunes.

Le FONAF, un forum dédié à l'autonomisation des femmes et des jeunes, se tient à Maradi avec un focus sur l'utilisation du numérique pour stimuler l'économie locale.Le numérique, un levier pour l’entrepreneuriat local

La Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mme Soufiane Aghachata Guichene, a souligné l’importance de soutenir l’entrepreneuriat local comme moteur de croissance et de création d’emplois. Selon elle, le FONAF est une plateforme idéale pour favoriser les échanges et les collaborations entre les différents acteurs de l’économie sociale et solidaire.

La numérisation est au cœur de cette édition. Les participants auront l’occasion de découvrir les nombreuses opportunités offertes par les technologies numériques pour développer leurs activités. Qu’il s’agisse de la gestion de stock, de la comptabilité ou aussi de la promotion de leurs produits, le numérique est présenté comme un outil indispensable pour améliorer la compétitivité des entreprises locales.

Le FONAF, un forum dédié à l'autonomisation des femmes et des jeunes, se tient à Maradi avec un focus sur l'utilisation du numérique pour stimuler l'économie locale.Un enjeu de souveraineté

Pour le Ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique, Monsieur Sidi Mohamed Rhaliou, le FONAF est un événement d’une importance cruciale dans le contexte de la souveraineté du Niger. En privilégiant les « consommations locales », le Forum contribue ainsi à renforcer l’économie nationale et à réduire la dépendance aux importations.

Par ailleurs, la digitalisation facilite l’accès à l’information et offre de nouvelles solutions pour la gestion des entreprises, se présentant ainsi comme un levier puissant pour accélérer le développement économique du pays. Elle favorise aussi l’inclusion numérique et financière, en aidant particulièrement les femmes, souvent les plus marginalisées, à s’intégrer dans l’économie numérique.

Engagement renouvelé pour l’autonomisation des femmes au Niger

La Représentante Résidente, Kouassi Nicole, quant à elle, a confirmé le soutien continu du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et des agences affiliées à l’ONU envers la population du Niger. Soulignant l’importance des chaînes de valeur et de l’agriculture intégrée, elle a mis également en exergue leur rôle crucial dans le renforcement de la résilience des femmes face au changement climatique.

Fier de son partenariat avec la 8ᵉ édition du Forum National de l’Autonomisation Féminine (FONAF), le PNUD Niger célèbre pareillement sa neuvième année de soutien à l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, en collaboration avec Transform Niger.

Un événement fédérateur

Le FONAF est bien plus qu’un simple forum. C’est un véritable espace de rencontre, d’échange et d’inspiration. Les participants auront l’occasion de présenter leurs produits, de nouer des partenariats et de bénéficier d’un accompagnement personnalisé.

En mettant l’accent sur l’innovation, la créativité et la résilience, le FONAF s’inscrit pleinement dans la dynamique de développement du Niger. Il démontre que les femmes et les jeunes sont des acteurs clés de ce développement et qu’ils sont prêts à relever les défis de demain.

 

Kemi Séba relâché : L’enquête sur l’activiste panafricaniste se poursuit

Paris, le 17 octobre 2024 – Le suspense est enfin levé. Après près de 50 heures de garde à vue à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), l’activiste panafricaniste Kemi Séba est libre depuis mercredi soir, a indiqué le parquet ce jeudi. Interpellé lundi pour des soupçons d’ingérence étrangère, l’activiste béninois ne fera pas l’objet de poursuites à ce stade.

Toutefois, le Parquet de Paris a précisé que l’enquête se poursuivait. Les investigations sur l’infraction d’ingérence étrangère se poursuivent dans le cadre d’une enquête préliminaire.

Kemi Séba: Une libération qui ne clôt pas le dossier

Cette libération ne signifie pas pour autant la fin de l’affaire. Les soupçons qui pesaient sur Kemi Séba, notamment ceux d’avoir entretenu des liens avec une puissance étrangère, restent au cœur des préoccupations des autorités françaises. La 5ème division du Parquet de Paris, spécialisée dans les affaires militaires, est en charge de ce dossier particulièrement sensible.

L’avocat de Kemi Séba, Me Juan Branco, s’était vivement élevé contre cette arrestation qu’il jugeait « violente » et « injustifiée ». Il a mis en évidence le caractère infondé des accusations portées contre son client, en soulignant que les questions posées lors des interrogatoires ne portaient que sur des déclarations publiques qu’il avait déjà faites.

L’affaire en cours impliquant l’activiste béninois alimente le débat sur son image publique. Tandis que certains le soutiennent comme porte-parole de la cause africaine, d’autres le critiquent, le percevant comme un agitateur et un manipulateur. Cette dualité d’opinions souligne la complexité et la sensibilité des questions d’influence et d’intervention étrangère en France.

Les enjeux d’une affaire sensible

L’affaire Kemi Séba soulève de nombreuses questions sur la liberté d’expression, les limites de l’activisme politique et les relations entre la France et l’Afrique. Elle met également en lumière les difficultés de concilier la lutte contre l’ingérence étrangère et le respect des droits de la Défense.

En somme, l’affaire Kemi Séba est un révélateur des enjeux complexes du XXIe siècle. Les frontières entre activisme politique, ingérence étrangère et défense des Droits de l’Homme sont de plus en plus floues. Cette affaire nous invite à réfléchir sur notre rapport au monde et sur les valeurs que nous défendons.

 

Kémi Séba : De l’activisme panafricaniste à l’accusation d’espionnage

Paris, le 17 octobre 2024 – L’activiste panafricaniste béninois, Kémi Séba, placé en garde à vue à Paris le 14 octobre dernier, risquerait jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle. L’homme, connu pour ses discours virulents contre le néocolonialisme et son engagement en faveur des droits des populations africaines, est désormais poursuivi pour des faits graves : intelligence avec une puissance étrangère en vue de commettre des actes d’agression ou d’hostilité contre la France.

Son avocat, M. Juan Branco, a fait ces déclarations lors d’une conférence de presse mercredi. Selon le conseil de Kémi Séba, les autorités françaises reprocheraient à son client d’avoir tenté de porter atteinte à la sécurité de l’État en collaborant avec une puissance étrangère non précisée. Des accusations que Me Branco rejette catégoriquement, qualifiant cette affaire de « règlement de comptes politiques ».

Un activiste sous surveillance

Déchu de sa nationalité française en juillet dernier, Kémi Séba se trouvait à Paris en possession d’un visa de long séjour. Il avait expliqué sa présence dans la capitale française par le besoin de rencontrer des opposants béninois et de rendre visite à un proche malade. Cependant, selon les autorités, ses activités allaient bien au-delà de ces motifs déclarés.

Son ONG, Urgences Panafricanistes, a rapidement réagi, dénonçant une « persécution politique » et affirmant que les accusations portées contre son fondateur sont infondées. Sur les réseaux sociaux, de nombreux soutiens de Kémi Séba ont aussi exprimé leur indignation, dénonçant une atteinte à la liberté d’expression et un acharnement judiciaire.

Kémi Séba : un symbole du panafricanisme

Kémi Séba est une figure emblématique du Panafricanisme. Ses idées, souvent radicales, ont trouvé un écho auprès d’un parti de la jeunesse africaine. Il a fondé plusieurs organisations, dont la célèbre Tribu Ka, dissoute en 2006 en France pour incitation à la haine raciale selon le gouvernement.

Cette arrestation intervient dans un contexte de tensions croissantes entre la France et certains pays africains. Les discours anti-français se multiplient sur le continent, alimentés par un sentiment de ressentiment vis-à-vis de l’héritage colonial et des politiques néocoloniales perçues.

L’affaire Kémi Séba risque donc de relancer le débat sur les relations entre la France et l’Afrique et sur la place de la critique politique dans les sociétés occidentales.

 

Niger : Face à la menace alimentaire, le gouvernement interdit l’exportation de céréales

Niamey, 17 octobre 2024 – Dans un contexte marqué par une insécurité alimentaire croissante et des prix des denrées de base en constante augmentation, le Niger a décidé de prendre des mesures drastiques. En effet, le gouvernement, sous la conduite du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), a annoncé mercredi l’interdiction totale de l’exportation de plusieurs céréales, piliers de l’alimentation des Nigériens.

Par ailleurs, cette décision, qui frappe de plein fouet le riz paddy, le riz blanc, le mil, le sorgho, le niébé et le maïs, vise à préserver l’approvisionnement du marché intérieur. Le pays, déjà confronté à des défis sécuritaires et humanitaires, ne peut se permettre de voir ses réserves s’amenuiser.

Interdiction d’exportation de céréales : une mesure d’urgence pour protéger les consommateurs

Cette interdiction s’inscrit dans un contexte régional marqué par une instabilité croissante et des conditions climatiques extrêmes. Les sécheresses récurrentes et les conflits armés ont fragilisé les systèmes alimentaires de nombreux pays de la région. Le Niger, bien qu’essentiellement agricole, n’est pas épargné par ces difficultés.

En plus de l’interdiction de l’exportation de ces céréales, le gouvernement envisage des mesures pour garantir que les producteurs locaux reçoivent une rémunération équitable pour leurs produits. Ainsi, les autorités espèrent stabiliser les prix et garantir l’accès de tous à une alimentation de base. Cette mesure devrait également encourager la production locale et renforcer la résilience des communautés rurales.

Des exceptions pour les voisins

Toutefois, cette interdiction ne concerne pas les exportations destinées aux pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), comme le Mali et le Burkina Faso. Une décision qui témoigne de la solidarité régionale et de la volonté de maintenir des relations économiques étroites avec les pays voisins.

Une application rigoureuse

Pour assurer le respect de cette mesure, le gouvernement a mis en place un dispositif de contrôle renforcé. Les autorités douanières, les forces de l’ordre et les services déconcentrés de l’État sont mobilisés pour traquer les contrevenants. Les sanctions encourues sont lourdes : confiscation des marchandises, amendes et poursuites judiciaires.

Cette décision du gouvernement nigérien suscite des réactions contrastées. Si les consommateurs l’apprécient, espérant voir les prix baisser, elle préoccupe les producteurs qui craignent de ne pas pouvoir vendre toute leur production. Les opérateurs économiques, quant à eux, s’interrogent sur les conséquences de cette mesure sur les échanges commerciaux avec les pays voisins.

Un enjeu de souveraineté alimentaire

Au-delà des aspects économiques, cette interdiction souligne l’importance de la souveraineté alimentaire pour le Niger. En sécurisant l’approvisionnement en céréales, le pays affirme sa volonté de maîtriser son destin alimentaire et de réduire sa dépendance vis-à-vis des importations.

Les prochains mois seront déterminants pour évaluer l’impact de cette mesure sur la situation alimentaire au Niger. Le gouvernement doit veiller à ce que cette interdiction ne pénalise pas les producteurs et ne crée pas de tensions sociales.

 

Zinder : Un important don de fournitures scolaires pour une rentrée réussie

Niamey, le 17 octobre 2024 – La région de Zinder se prépare activement pour la rentrée scolaire 2024-2025. Le Gouverneur de la région, le Colonel Issoufou Labo, a reçu lundi 15 octobre un important lot de fournitures scolaires, de matériel didactique et de motos, destiné à équiper les écoles et à renforcer l’encadrement pédagogique.

Don de fournitures scolaires: Un soutien essentiel pour l’éducation

Ce don, qui représente 100 tonnes de matériel scolaire, permettra d’améliorer les conditions d’apprentissage des élèves de la région. Cette initiative arrive à un moment crucial, juste avant la rentrée des classes prévue pour le 28 octobre.

Par ailleurs, le Gouverneur a saisi cette occasion pour lancer un appel à tous les acteurs de l’éducation, les invitant à s’investir pleinement afin de garantir le succès de cette rentrée scolaire. Il a insisté sur l’importance de l’éducation dans le développement régional et sur la nécessité d’une collaboration étroite entre les enseignants, les administrateurs et les familles. La distribution de ces ressources couvrira l’ensemble des dix départements de la région ainsi que la ville de Zinder, garantissant que chaque établissement bénéficiera de ces nouvelles fournitures.

Un geste fort en faveur des filles

En outre, la générosité s’est étendue au-delà des fournitures traditionnelles avec la réception d’un don du Fonds commun de l’éducation. Ce don, d’un montant de 23 millions de francs CFA, est destiné aux meilleurs élèves du primaire et du secondaire des 19 communes de Zinder. Il se compose de kits de gestion de l’hygiène menstruelle, un aspect souvent négligé, mais essentiel pour maintenir les filles à l’école.

Les autorités régionales ont exprimé leur gratitude pour ce geste, reconnaissant qu’il représente un pas de plus vers l’égalité des chances en matière d’éducation. Ces fournitures et le soutien matériel auront un impact non seulement dans les salles de classe, mais aussi dans la vie quotidienne des élèves, notamment des filles, qui font souvent face à des défis supplémentaires.

Une rentrée placée sous le signe de l’espoir

Cette dotation en fournitures scolaires et l’attention portée à la question de l’hygiène menstruelle démontrent la volonté des autorités de promouvoir l’éducation pour tous et de garantir l’égalité des chances entre les filles et les garçons. La rentrée scolaire 2024-2025 s’annonce donc sous les meilleurs auspices dans la région de Zinder.

Niger : Le ciment à prix plafonné pour faciliter la reconstruction

Niamey, 15 octobre 2024 – Face aux dégâts causés par les récentes inondations qui ont frappé le Niger, le Chef de l’État, le général Tiani, a pris une mesure forte pour soutenir les populations dans leurs efforts de reconstruction. Par une ordonnance signée hier, il a instauré un prix-plafond pour le ciment gris CEM II 32.5, un matériau essentiel pour les travaux de construction et de réparation qui connaîtra désormais un plafond de prix variant entre 51.000 et 59.000 francs CFA selon les différentes régions du pays.

Ce nouveau dispositif vise à rendre le ciment plus accessible à tous, en particulier aux ménages les plus vulnérables touchés par les inondations. En fixant un prix maximum par région, le Gouvernement entend ainsi réguler le marché et prévenir toute spéculation.

Une baisse significative de 35 %.

Pour accompagner cette mesure, l’État a décidé d’exonérer les entreprises du secteur de plusieurs taxes, notamment la TAFI sur les prêts, la TVA sur l’énergie de production, la taxe immobilière des personnes morales, ainsi que les droits de douane sur le charbon et les emballages de ciment. Cette série de mesures devrait entraîner une baisse significative du coût de production du ciment, estimé à environ 35 %.

L’impact attendu de cette ordonnance est notable, avec une réduction prévue de 35 % du prix du ciment gris CEM II 32.5. Cette diminution substantielle du coût devrait non seulement stimuler le secteur de la construction, mais aussi faciliter l’accès au logement pour les populations à revenu modeste. Les autorités espèrent que cette baisse de prix contribuera à la croissance économique du pays en encourageant les projets de construction et en augmentant l’accessibilité au logement.

 Ciment: Des prix plafonnés adaptés à chaque région

Les prix plafonds ont été fixés en fonction des spécificités de chaque région :

Niamey : 55 000 FCFA

Dosso : 56 000 FCFA

Tahoua : 51 000 FCFA

Maradi : 57 000 FCFA

Zinder : 58 000 FCFA

Diffa : 59 000 FCFA

Agadez : 59 000 FCFA

Tillabéri : 59 000 FCFA

Une mesure saluée par les populations.

En outre, cette décision est accueillie avec optimisme par les acteurs économiques et saluée par les populations, qui voient en elle une opportunité de dynamiser l’économie locale et une réponse concrète aux difficultés rencontrées après les inondations. De nombreux Nigériens ont exprimé leur satisfaction de voir le gouvernement prendre des mesures pour soutenir la reconstruction de leurs habitations.

Les défis à relever

Si cette mesure est une avancée importante, les défis restent à relever. Il s’agira notamment de veiller à la bonne application de ces prix plafonds sur l’ensemble du territoire et de lutter contre toute tentative de fraude qui pourrait annuler les bénéfices attendus de cette politique.

En conclusion, cette décision du gouvernement nigérien marque une volonté de soutenir les populations dans un contexte difficile. En rendant le ciment plus accessible, l’État facilite la reconstruction des habitations endommagées par les inondations et contribue ainsi à améliorer les conditions de vie des Nigériens.

 

Au Sahel, Think Peace forme les jeunes à bâtir la paix

Grâce à des espaces sûrs et à un soutien psychosocial, l’organisation Think Peace transforme les jeunes en acteurs de changement.

Sahel, le 15 octobre 2024- Alors que le Sahel est confronté à de multiples défis sécuritaires, une initiative novatrice voit le jour : les Forums Citoyens de Think Peace. Cette organisation, soutenue par le Danemark, a mis en place des espaces sûrs au Mali, au Burkina Faso et au Niger, offrant aux jeunes les outils nécessaires pour devenir des acteurs de paix au sein de leurs communautés.

Les Forums citoyens de Think Peace : des incubateurs de paix

Ces espaces sécurisés sont bien plus que de simples lieux de rencontre. Ce sont de véritables incubateurs d’idées où les jeunes peuvent exprimer leurs aspirations, partager leurs expériences et développer des projets pour un meilleur avenir. Trente jeunes ont déjà retenu de ces formations, acquérant ainsi les compétences nécessaires pour lutter contre l’extrémisme violent et promouvoir la cohésion sociale.

Au cœur du Sahel, des jeunes deviennent les acteurs du changement grâce aux Forums Citoyens de Think PeaceDes jeunes acteurs du changement

Armés de ces nouvelles connaissances, ces jeunes jouent désormais un rôle essentiel au sein de leurs communautés. Ils sont en première ligne pour identifier les signes de radicalisation, prévenir les conflits et promouvoir des valeurs de tolérance et de respect mutuel. Leur engagement est d’autant plus précieux qu’ils sont souvent les mieux placés pour comprendre les besoins et les aspirations de leurs couples.

Un soutien psychosocial indispensable

Parallèlement à ces formations, Think Peace propose un soutien psychosocial aux jeunes. Ce soutien est essentiel pour les aider à surmonter les traumatismes liés aux conflits et à renforcer leur résilience face aux défis futurs. En offrant un espace d’écoute et d’échange, Think Peace contribue à la guérison des blessures invisibles de la guerre et permet aux jeunes de se reconstruire.

Une lueur d’espoir

En somme, l’initiative de Think Peace est une véritable bouffée d’oxygène dans une région fréquemment associée à la violence et à l’instabilité. En investissant dans la jeunesse, l’Organisation contribue à semer les graines de la paix et à renforcer la résilience des communautés. Les Forums Citoyens sont un modèle inspirant qui démontre que la paix est possible, même dans les contextes les plus difficiles.

 

Kemi Séba arrêté à Paris : les tensions franco-africaines s’intensifient

Paris, 15 octobre 2024 – L’arrestation présumée de Kemi Séba, figure de proue du panafricanisme, à Paris le 14 octobre dernier, a jeté un pavé dans la mare des relations franco-africaines. En effet, cette nouvelle, bien qu’officiellement non confirmée, a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant une vive émotion et de nombreuses interrogations sur les raisons de cette interpellation et sur les enjeux politiques sous-jacents.

Un symbole de la contestation panafricaniste

Stellio Gilles Robert Capo Chichi alias Kemi Séba, connu pour ses positions anti-françaises et ses discours virulents contre l’héritage colonial, a vu son influence s’accroître considérablement ces derniers mois, notamment auprès des jeunes générations africaines et de certains dirigeants militaires. Son obtention récente d’un passeport diplomatique nigérien, tout en complexifiant sa situation juridique en France, témoigne de son rayonnement sur la scène politique africaine.

Les raisons de l’arrestation restent floues.

Interpellée dans un restaurant parisien pour des raisons encore floues, Kemi Séba se retrouve au cœur d’une nouvelle polémique. Son arrestation intervient dans un contexte de tensions croissantes entre la France et plusieurs pays africains. Cette arrestation fait également suite au retrait de la nationalité française de Séba en juillet 2024, une mesure qui avait déjà provoqué un vif débat public et des réactions mitigées.

Les enjeux au-delà de l’individu

Au-delà du cas personnel de Kemi Séba, cette arrestation met en lumière plusieurs enjeux majeurs :

  • Les relations franco-africaines à l’épreuve : L’interpellation de cette figure emblématique du panafricanisme intervient dans un contexte de remise en question profonde des relations entre la France et ses anciennes colonies. Les discours anti-français se multiplient sur le continent, alimenté par un sentiment de ressentiment vis-à-vis de l’héritage colonial et des politiques néocoloniales perçues.
  • La montée en puissance de nouvelles voix : le panafricanisme, dont Kemi Séba est l’un des porte-voix, représente une alternative aux discours traditionnels et aux élites politiques africaines souvent perçues comme complices des anciennes puissances coloniales.
  • Les défis de la France en Afrique : L’arrestation de Kemi Séba révèle les difficultés de la France à adapter sa politique africaine à un contexte en pleine mutation. La France doit désormais composer avec des acteurs politiques africains de plus en plus autonomes et critiques vis-à-vis de son influence.

Arrestation de Kemi Séba : Des répercussions diplomatiques à prévoir

Par ailleurs, cette affaire pourrait avoir des conséquences importantes sur les relations franco-africaines. L’arrestation de Kemi Séba soulève des questions sur la politique française en Afrique et risque d’exacerber les critiques, tout en renforçant les sentiments anti-français et le sentiment de persécution chez les partisans du panafricanisme.

À l’échelle internationale, des pays comme la Russie et le Venezuela, où Kemi Séba est populaire, pourraient aussi réagir fortement, aggravant potentiellement les tensions diplomatiques avec la France. Paradoxalement, l’arrestation de Kemi Séba pourrait contribuer à renforcer le mouvement panafricaniste en le dotant d’un nouveau martyr.

Ce mouvement, qui milite pour l’unité et l’autonomie de l’Afrique, gagne en popularité, notamment auprès des jeunes Africains en quête d’identité et de souveraineté. Kemi Séba, en tant que figure de proue, joue un rôle clé dans cette dynamique, symbolisant la lutte pour l’indépendance et l’unité africaine.

En résumé : l’arrestation de Kemi Séba est bien plus qu’un simple fait divers. Elle symbolise les mutations profondes que connaissent les relations franco-africaines et les défis auxquels la France est confrontée sur le continent. L’avenir dira si cette affaire marque un tournant dans l’histoire des relations entre la France et l’Afrique.

Mbappé : Entre gloire et accusations

JDN, le 15 octobre 2024 – Une nouvelle affaire vient secouer le monde du football. Kylian Mbappé, la star du Paris Saint-Germain, est au cœur d’une enquête pour viol en Suède. Les quotidiens suédois Aftonbladet et Expressen ont révélé l’information, affirmant que l’attaquant français fait l’objet d’une enquête pour des faits qui se sont produits pendant son séjour à Stockholm.

Le Parquet suédois a confirmé l’existence d’une telle enquête, sans toutefois citer le nom du joueur. Les autorités ont indiqué que les enquêtes sont en cours et qu’il est trop tôt pour tirer des conclusions définitives.

De son côté, Kylian Mbappé a rapidement réagi sur le réseau social X, dénonçant une « fake news » et réalisant un lien entre cette accusation et l’audience prévue ce mardi devant une commission de la Ligue de football professionnel dans le cadre de son litige financier avec le PSG. Le joueur français semble soupçonner une tentative de manipulation visant à nuire à sa réputation et à affaiblir sa position dans ce conflit.

Le quotidien Expressen considère Kylian Mbappé comme « raisonnablement suspect » dans cette enquête, ce qui représente le degré de suspicion le plus faible selon la législation suédoise.

Cette affaire suscite une vive polémique et interroge sur les méthodes utilisées dans certaines enquêtes. Il est important de rappeler que toute personne est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité soit établie par un tribunal.

En bref, l’affaire Kylian Mbappé vient une nouvelle fois rappeler la complexité du monde du football et les enjeux qui y sont liés. Au-delà des aspects sportifs, cette affaire soulève des questions fondamentales sur la justice, la présomption d’innocence et le droit à la vie privée. Les prochains mois s’annoncent décisifs pour l’avenir de la Star française, tant sur le plan professionnel que personnel. Cette affaire aura-t-elle un impact sur sa carrière ?

Croissance économique en Afrique subsaharienne : un répit fragile

Niamey, le 14 octobre 2024 – L’Afrique subsaharienne connaît une légère reprise économique, selon les dernières prévisions de la Banque mondiale. Le continent devrait enregistrer une croissance de 3% en 2024, contre 2,4% en 2023. Ceci est principalement dû à la hausse de la consommation des ménages et à la reprise de l’investissement privé.

Une croissance accrue en Afrique subsaharienne

Toutefois, cette croissance demeure fragile et insuffisante pour résoudre les problèmes de développement de la région. Le PIB par habitant ne progresse que de 0,5% en 2024, un chiffre bien en deçà de la moyenne des années 2000. Plusieurs facteurs expliquent cette situation :

  • Le poids de la dette : le service de la dette absorbe une part importante des recettes publiques, limitant ainsi les investissements dans les secteurs sociaux et productifs.
  • Les conflits et le changement climatique : ces phénomènes perturbent l’activité économique et aggravent la pauvreté.

La Banque mondiale annonce une légère reprise économique en Afrique subsaharienne, tout en soulignant les défis persistants.Le fardeau de la dette, un frein majeur

Le service de la dette représente désormais 34% des recettes publiques en Afrique subsaharienne, limitant ainsi les investissements dans des secteurs clés comme l’éducation, la santé et les infrastructures. Andrew Dabalen, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique, souligne que « le lourd fardeau de la dette limite leurs investissements dans des secteurs cruciaux ».

L’éducation, un enjeu majeur

La Banque mondiale souligne l’importance d’investir davantage dans l’éducation pour stimuler la croissance à long terme. Le continent accuse un retard considérable en matière d’éducation, notamment en ce qui concerne l’enseignement préscolaire et la formation professionnelle.

« Il est indispensable de combler ces lacunes pour permettre à l’Afrique subsaharienne de réaliser tout son potentiel économique », a déclaré Andrew Dabalen, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique.

Soutenir l’entrepreneuriat pour créer des emplois

Pour tirer pleinement parti du potentiel économique de la région, la Banque mondiale appelle également à soutenir l’entrepreneuriat et les petites entreprises, afin de créer des emplois et de favoriser l’émergence d’une classe moyenne.

En résumé, si l’Afrique subsaharienne semble sortir d’une période difficile, la croissance reste fragile et inégale. Pour accélérer le développement économique et réduire la pauvreté, il est urgent de s’attaquer aux défis liés à la dette, à l’éducation et à l’entrepreneuriat.