octobre 2024 - Page 9 sur 10 - Journal du niger

Niamey : Un pas de géant vers la valorisation du capital naturel

Niamey, le 3 octobre 2024. – Le Niger vient de franchir une étape décisive dans la préservation de ses richesses naturelles. Réunis à Niamey du 30 septembre au 4 octobre, des experts et acteurs clés de l’environnement ont participé à un atelier de formation intensive sur la Comptabilité du Capital Naturel des Écosystèmes (ENCA).

Cet événement, le deuxième du genre organisé au Niger, a pour ambition de renforcer les capacités des acteurs nationaux à évaluer et à valoriser les services rendus par les écosystèmes. En d’autres termes, il s’agit de donner une valeur économique à des biens naturels tels que les forêts, les sols ou encore les cours d’eau, afin de mieux les protéger et de les gérer de manière durable.

L’ENCA, un outil d’évaluation économique des écosystèmes, permet de mesurer la valeur des services rendus par la nature, tels que la régulation du climat, la production de ressources naturelles ou la protection de la biodiversité. En quantifiant cette valeur, il devient possible de mieux intégrer les enjeux environnementaux dans les décisions politiques et économiques.

Pourquoi l’ENCA est-elle importante pour le Niger ?

Le Niger, pays sahélien particulièrement vulnérable aux effets du changement climatique, a tout intérêt à mettre en place des outils de gestion durable de ses ressources naturelles. L’ENCA offre une méthodologie rigoureuse pour :

  • Mieux connaître les écosystèmes : En évaluant les services rendus par la nature, il est possible de mieux comprendre leur rôle dans le développement économique et social du pays.
  • Améliorer la prise de décision : L’ENCA permet d’intégrer les enjeux environnementaux dans les décisions politiques et économiques, favorisant ainsi un développement plus durable.
  • Mobiliser des financements : En démontrant la valeur économique des écosystèmes, il devient plus facile d’attirer des investissements pour leur conservation et leur restauration.

En conclusion, cet atelier marque une étape importante dans la prise en compte du capital naturel au Niger. En renforçant les capacités des acteurs nationaux, il contribue aussi à une meilleure gestion des ressources naturelles et à un développement plus durable. Le message est clair : pour protéger notre planète, il faut d’abord la valoriser.

Frontières ouvertes : le nouveau passeport de l’AES

Bamako, le 3 octobre 2024 –Les experts des États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont bouclé, hier mercredi, une série de réunions cruciales à Bamako. Au cœur de leurs discussions : les détails de la mise en place d’un passeport biométrique unique pour les citoyens des trois pays membres (Mali, Burkina Faso et Niger).

Annoncée par le Président en exercice de la Confédération, le colonel Assimi Goïta, cette initiative ambitieuse vise à renforcer la coopération régionale et à faciliter la libre circulation des personnes au sein de l’espace sahélien.

Passeport biométrique : Un outil d’intégration régionale

Le nouveau passeport biométrique, doté de technologies de pointe, devrait permettre de renforcer la sécurité des documents de voyage et de lutter contre la fraude documentaire. Il constituera également un symbole fort de l’intégration régionale et de la volonté des trois pays de travailler ensemble pour relever les défis communs.

Les experts réunis à Bamako ont notamment travaillé sur :

  • L’harmonisation des normes techniques : Il s’agit de s’assurer que les passeports produits dans les différents pays répondent aux mêmes normes internationales et soient interopérables.
  • La mise en place d’un système d’information sécurisé : Un système centralisé permettra de gérer les données biométriques des citoyens et de faciliter les contrôles aux frontières.
  • La définition des procédures de délivrance : Les experts ont élaboré des procédures claires et transparentes pour la demande et la délivrance des passeports.

Un pas vers une plus grande mobilité

Par ailleurs, ce projet de passeport biométrique s’inscrit dans une dynamique plus large visant à faciliter la mobilité des personnes et des biens au sein de l’espace sahélien. Il devrait contribuer à renforcer les échanges économiques et culturels entre les trois pays.

En bref, la finalisation des détails techniques du Passeport biométrique de l’AES constitue une avancée significative pour l’intégration régionale. Ce projet ambitieux porté par une volonté politique forte pourrait transformer la mobilité des personnes au sein de l’espace sahélien. Cependant, la réussite de cette initiative dépendra de nombreux facteurs, notamment de la capacité des États membres à mettre en œuvre les décisions prises et à s’adapter aux enjeux évolutifs. Il sera également crucial d’associer les populations à ce projet afin d’en faire un véritable outil d’intégration régionale.

Le Niger veut un secteur minier éthique et transparent

Niamey, le 2 octobre 2024 –Le Niger, riche en ressources minières, entend désormais les exploiter de manière responsable et transparente. C’est ce qu’a souligné le ministre des Mines, le commissaire colonel Ousmane Abarchi, à l’ouverture d’un atelier de formation sur les thèmes éthique, intégrité et déontologie professionnelle et leadership, communication et management à l’intention des cadres du ministère.

Le gouvernement nigérien lance une grande réforme du secteur minier, privilégiant l'éthique et l'intégrité pour un développement durableEn effet, dans son discours, le Ministre a insisté sur l’importance de placer l’éthique, l’intégrité et la bonne gouvernance au cœur des activités minières. « Il ne suffit plus de posséder des ressources naturelles ». Nous devons les gérer avec sagesse, compétence et responsabilité», a-t-il martelé.  

Un nouveau départ pour le secteur minier nigérien

Par ailleurs, cet atelier, organisé dans un contexte de transition politique, marque une nouvelle étape dans la gestion des ressources minières du Niger. Le ministre a rappelé que « depuis les événements du 26 juillet dernier, notre pays a emprunté une nouvelle voie, celle de la liberté véritable ». Cette nouvelle orientation se traduit également par une volonté de mettre fin aux pratiques opaques et de garantir que les richesses du pays profitent à l’ensemble de la population.

L’orpaillage artisanal, un défi majeur

L’orpaillage artisanal, bien qu’étant une source de revenu pour de nombreuses familles, pose de nombreux problèmes environnementaux et sociaux. Le ministre a reconnu aussi que cette activité devait être mieux régulée et encadrée. « L’or du Niger, comme toutes nos ressources minières, doit être exploité de manière responsable », a-t-il affirmé.

Le gouvernement nigérien lance une grande réforme du secteur minier, privilégiant l'éthique et l'intégrité pour un développement durableUn appel à la responsabilité

S’adressant aux participants, le Ministre a souligné leur rôle clé dans la transformation du secteur minier. « Vous êtes les bâtisseurs du Niger de demain », a-t-il déclaré. Il les a appelés ainsi à incarner les valeurs d’intégrité, de compétence et de leadership, et à placer l’intérêt général au-dessus de tout.

Une vision ambitieuse pour le futur

Le ministre a présenté une vision ambitieuse pour le secteur minier nigérien, visant à faire un modèle de bonne gouvernance pour toute la région. Il a également souligné que la souveraineté du Niger passait par une maîtrise totale de ses ressources naturelles.

En conclusion, cet atelier marque un tournant dans la gestion des ressources minières du Niger. En mettant l’accent sur l’éthique, l’intégrité et la bonne gouvernance, le gouvernement nigérien entend assurer un développement durable et équitable de ce secteur vital pour l’économie du pays. Cette nouvelle approche réussira-t-elle à concilier les enjeux économiques, sociaux et environnementaux liés à l’exploitation des ressources minières ? Est-ce que les communautés locales s’associeront véritablement à cette nouvelle dynamique ?

Naufrage tragique dans Etat du Niger : plus de 150 personnes disparues

Mokwa (Etat du  Niger), 2 octobre 2024Un drame de grande ampleur a endeuillé l’État du Niger. Un bateau transportant plus de 300 passagers, principalement des femmes et des enfants, a fait naufrage mardi soir sur le fleuve Niger, près du barrage de Jebba. Les autorités locales ont confirmé que plus de 150 personnes étaient portées disparues.

Selon Alhaji Absullahi Baba-Arah, directeur général de l’Agence de gestion des urgences de l’État du Niger, le bateau avait quitté la communauté de Mundi pour se rendre à Gbajibo afin de célébrer le Maulid, une fête religieuse importante. Les enquêteurs ouvrent une enquête pour déterminer les circonstances exactes de ce naufrage, qui restent inconnues pour l’instant. Cette démarche vise à éclaircir les causes de cette tragédie.

L’Agence de gestion des urgences, le ministère des Transports de l’État, ainsi que des plongeurs locaux et des bénévoles ont immédiatement lancé les opérations de secours. Leur intervention rapide a permis de sauver plus de 150 personnes. Malheureusement, les recherches se poursuivent pour retrouver les nombreux disparus.

Ce drame rappelle les risques liés aux transports fluviaux, notamment en période de forte affluence. Il souligne également l’importance de renforcer les mesures de sécurité sur les voies navigables et de sensibiliser les populations aux dangers de la surtaxation des embarcations.

Les autorités nigérianes ont présenté leurs condoléances aux familles des victimes et ont assuré qu’elles mettaient tout en œuvre pour retrouver les disparus.

En somme, ce tragique naufrage, qui a causé la mort de nombreuses personnes, souligne les difficultés auxquelles font face les transports fluviaux en Afrique. Au-delà des opérations de secours en cours, il est urgent de renforcer les réglementations en matière de sécurité maritime et d’investir dans des infrastructures adaptées pour prévenir de telles catastrophes à l’avenir.

Le Niger lance un ambitieux projet de logements sociaux

Niamey, le 2 octobre 2024 – Dans le but d’améliorer les conditions de vie de ses citoyens, le Niger a franchi une étape importante en lançant la construction de 1000 logements sociaux abordables à Sorey, près de Niamey. Cette initiative, baptisée « Cité de la Refondation », vise à répondre à un besoin croissant en matière d’habitat décent et accessible.

C’est le colonel-major Garba Hakimi, ministre chargé de la Santé et représentant du Premier ministre, qui a procédé à la pose de la première pierre de ce projet d’envergure hier 1er octobre 2024. Cette cérémonie marque le début d’une collaboration entre la Société Nigérienne d’Urbanisme et de Construction Immobilière (SONUCI) et le Groupe BANGA IMMOBILIER, deux acteurs clés du secteur de l’immobilier au Niger.

Un projet ambitieux au service des populations

Le gouvernement nigérien a clairement affiché sa volonté de faire du développement urbain et de l’habitat une priorité. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie, qui vise à améliorer le cadre de vie des populations, tant en zones rurales qu’urbaines.

Les promoteurs répartiront les 1000 logements prévus en différents types (F2, F3, F4) pour satisfaire les besoins de diverses catégories de ménages. Ils réaliseront la construction de ces logements en plusieurs phases et livreront une première tranche de 200 unités dans un délai de 12 mois.

Un partenariat public-privé gagnant-gagnant

La collaboration entre la SONUCI et le Groupe BANGA IMMOBILIER, qui représente un exemple de partenariat entre l’État et le privé, est particulièrement significative. En effet, le Colonel-major Garba Hakimi a salué ce partenariat comme un modèle exceptionnel de coopération public-privé.

De plus, ce partenariat, concrétisé par la signature d’un Mémorandum d’Entente et d’une Convention cadre en août dernier, permettra de construire une cité de plusieurs logements sociaux. Ce projet ambitieux bénéficiera de l’expertise de chacun des partenaires.

D’autre part, le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat Salissou Sahirou Adamou a, dans sa prise de parole, saisi l’opportunité pour exprimer, au nom des futurs habitants de ces logements, sa profonde gratitude au groupe BANGA IMMOBILIER pour la confiance accordée à la SONUCI et, par extension, à l’État du Niger.

En outre, pour le Groupe BANGA IMMOBILIER, ce projet représente une opportunité de contribuer au développement du Niger et de répondre à un besoin social important. Finalement, le PDG du groupe, Hadi GNANGADOU, a souligné l’importance de fournir des logements décents et abordables à tous les Nigériens.

Une réponse aux défis de logements 

Comme de nombreux pays en développement, le Niger fait face à un déficit considérable en termes de logements. Ce projet de construction de 1000 logements sociaux constitue une réponse concrète à cette problématique. Il permettra non seulement d’améliorer les conditions de vie des bénéficiaires mais aussi de stimuler l’économie locale en créant des emplois.

En conclusion, le lancement de la « Cité de la Refondation » marque une étape significative dans la politique de développement urbain du Niger. Ce projet ambitieux, inscrit dans le cadre du Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie, vise à améliorer considérablement le cadre de vie des Nigériens en leur offrant un accès à des logements décents et à des infrastructures de qualité.

En allant au-delà de la simple construction de logements, cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de revitalisation urbaine, susceptible de stimuler l’ économie locale et de renforcer le tissu social. Néanmoins, pour garantir le succès de ce projet sur le long terme, il sera essentiel de veiller à sa pérennité en assurant un entretien adéquat des infrastructures et en impliquant les populations dans sa gestion.

Le Niger espère une reprise économique en 2024, porté par le pétrole

Niamey, le 2 octobre 2024  –Après une année 2023 marquée par une crise politique et des sanctions économiques, le Niger entrevoit un horizon plus prometteur. La Banque mondiale projette en effet une croissance économique de 5,7 % pour l’année en cours, portée principalement par la reprise des exportations de pétrole.

Cette embellie est liée à la levée des sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA, ainsi qu’au rétablissement partiel des financements. Cependant, la Banque mondiale met en garde contre une trop grande dépendance à l’or noir. « Alors que la production et les exportations de pétrole devraient augmenter les recettes publiques, elles vont également amplifier la possibilité de la croissance ». Il s’agit en outre d’une ressource limitée, souligne l’institution financière.

Investir dans l’éducation pour un avenir durable

Pour assurer une croissance durable et inclusive, la Banque mondiale recommande au Niger de diversifier son économie et d’investir massivement dans le secteur de l’éducation. « Il est crucial de se concentrer sur l’amélioration de la productivité en investissant notamment dans le domaine de l’éducation », affirme Mahama Samir Bandaogo, économiste senior à la Banque mondiale.

Selon le rapport, le secteur éducatif nigérien est confronté à de nombreux défis qui nécessitent des investissements considérables. Toutefois, la Banque mondiale propose plusieurs solutions pour financer ces dépenses supplémentaires, notamment en améliorant l’efficacité des dépenses publiques dans l’éducation et en renforçant la mobilisation des recettes intérieures.

Réduire la pauvreté et assurer la stabilité du pays grâce à une performance économique accrue

La croissance économique attendue devrait permettre de réduire le taux d’extrême pauvreté, qui devrait passer à 42,5 % d’ici à la fin de 2026. Cependant, la Banque mondiale souligne que cette projection repose sur plusieurs hypothèses, notamment une bonne campagne agricole et une gestion efficace des revenus pétroliers.

Pour maintenir cette dynamique positive, il sera essentiel de préserver la stabilité politique et sociale, de renforcer les institutions et de lutter contre la corruption. Le Niger devra également relever d’autres défis, tels que l’insécurité alimentaire, le changement climatique et les inégalités régionales.

En conclusion, le Niger semble avoir entamé une nouvelle phase de son développement économique. Cependant, la réussite de cette transition dépendra de sa capacité à diversifier son économie, à investir dans les secteurs porteurs d’avenir et à assurer une gestion rigoureuse des ressources naturelles.

Le Niger inaugure son École de Guerre et renforce son dispositif de défense

Niamey, 1er octobre 2024 – Une nouvelle étape vient d’être franchie dans la modernisation des Forces de Défense et de Sécurité nigériennes. L’École de Guerre, située au sein de l’École Militaire Supérieure, a ouvert ses portes ce mardi , marquant ainsi le début de la formation d’une nouvelle génération de stratégies militaires.

En effet, cette initiative, portée par le ministre d’État, ministre de la Défense Nationale, le Général de Corps d’Armée Salifou Mody, répond à une ambition de longue date : doter le Niger d’un outil de formation de haut niveau, capable de ancien des officiers aptes à relever les défis sécuritaires complexes du XXIème siècle.

Un programme ambitieux au service de la sécurité nationale

Le programme de l’École de Guerre est dense et complet. Il couvre un large spectre de sujets, allant de la théorie de la guerre et de la stratégie à la planification et opérationnelle stratégique. Les stagiaires, issus de diverses forces de sécurité et administrations, bénéficient également d’un enseignement de qualité, leur permettant d’acquérir les compétences nécessaires pour exercer des fonctions de commandement à haut niveau.

Selon le Colonel-Major Raphiou Coulibaly, commandant de l’École Militaire Supérieure, « l’École de Guerre est un passage obligé pour tous ceux qui aspirent à accéder aux plus hautes responsabilités militaires ». Il a souligné l’importance de préparer les futurs officiers à faire face à tous les types de conflits, qu’ils soient conventionnels ou irréguliers.

 École de Guerre : Une réponse aux enjeux sécuritaires actuels

La création de cette école s’inscrit dans un contexte marqué par l’instabilité régionale et les menaces terroristes. Le Niger, en première ligne dans la lutte contre les groupes armés, a besoin de disposer de cadres militaires qualifiés pour assurer sa sécurité et sa stabilité.

Le Colonel-Major Hamadou Djibo BARTIE, représentant du ministre de la Défense Nationale, a rappelé que cette initiative était la volonté du Président de la République, le Général de Brigade Abdourahamane TIANI. Il a souligné l’importance d’anciens officiers capables de s’adapter à un environnement en constante évolution.

Une première promotion prometteuse

Vingt-six stagiaires, provenant de différentes forces de sécurité et administrations, composent la première promotion de l’École de Guerre. Cette diversité reflète l’engagement des anciens à former des cadres capables de collaborer efficacement pour relever les défis complexes du Niger.

En conclusion, l’inauguration de l’École de Guerre marque une nouvelle étape dans le développement des Forces de Défense et de Sécurité nigériennes. En formant une nouvelle génération de stratégies, le Niger renforce ses capacités à faire face aux menaces sécuritaires et à préserver sa stabilité. Cette initiative est un signal fort de la détermination du pays à assurer la sécurité de ses citoyens et à contribuer à la stabilité régionale.

Niger : Une présence active sur la scène internationale

New York, 1er octobre 2024  –Le Niger a marqué de son empreinte la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Conduite par le ministre des Affaires étrangères, Bakary Yaou Sangaré, la délégation nigérienne, composée du Ministre du Tourisme, Soufiane Aighachata Guichen, du directeur de cabinet du Premier ministre, Ousmane Samba, et de nombreuses personnalités du Ministère des Affaires étrangères, a multiplié les rencontres de haut niveau et réaffirmé les priorités du pays sur la scène internationale.

Soutien à la Palestine et à la coopération régionale

Le Niger a pris part à la rencontre des Ministres des Affaires Étrangères de l’Organisation de la Coopération Islamique, ainsi qu’à la réunion d’urgence convoquée par la Ligue Arabe. Cette dernière a été principalement axée sur les questions liées à l’intensification des tensions militaires en Palestine et au Liban. Le ministre Sangaré a réaffirmé le soutien indéfectible de son pays au peuple palestinien et à la cause d’Al-Qods Al-Sharif. Il a également plaidé pour une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien.

Par ailleurs, le Niger a réitéré sa demande de renforcer la mission régionale de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) au Sahel et au Bassin du lac Tchad, afin de faire face aux défis sécuritaires et humanitaires qui secouent la région.

Financement du développement et de la solidarité Sud-Sud

En plus, le Niger a participé activement aux réunions du G77+Chine, un groupe de pays en développement qui représente plus des deux niveaux de la population mondiale. Les discussions ont porté sur des questions cruciales telles que le financement du développement et la solidarité Sud-Sud. Le Niger a souligné l’importance d’une coopération renforcée entre les pays en développement pour relever les défis communs.

Les enjeux des pays en développement

En tant que pays en développement sans littoral (PDSL) et pays moins avancé (PMA), le Niger a également participé aux réunions spécifiques à ces catégories de pays. Le Niger a plaidé pour une mise en œuvre efficace du Programme d’action de Vienne pour les PDSL et du Plan d’action de Doha pour les PMA.

Une diplomatie active au service des intérêts du Niger

En bref, la participation du Niger à la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies témoigne de son engagement en faveur du multilatéralisme et de sa volonté de contribuer à la résolution des défis mondiaux. En multipliant les contacts et en défendant ses intérêts, le Niger a renforcé sa position sur la scène internationale. Les prochaines années seront déterminantes pour évaluer l’impact de cette participation sur le pays et sur la région.

Sonatrach et Sonidep excellent dans leur alliance énergétique

Algérie, le 1er octobre 2024 – Le géant algérien des hydrocarbures, Sonatrach, et son homologue nigérien, Sonidep, ont franchi une nouvelle étape dans leur coopération en signant, ce mardi à Alger, un mémorandum d’entente. En effet, ce partenariat stratégique vise à explorer de nouvelles opportunités dans le domaine de l’exploration, de l’exploitation et de la commercialisation des hydrocarbures.

La cérémonie de signature, qui s’est déroulée en présence des ministres algériens et nigériens de l’Énergie, a été marquée par une forte ambition commune de renforcer les liens économiques entre les deux pays.

Au-delà de l’exploration , cet accord ouvre de nouvelles perspectives dans les domaines du raffinage, de la pétrochimie et de la distribution de produits pétroliers. Sonatrach prévoit également de mettre en place des programmes de formation spécialisée pour renforcer les compétences des équipes nigériennes.

Un projet phare : le gazoduc transsaharien

Les discussions entre les deux parties ont également porté sur l’avancement du projet de gazoduc transsaharien, un projet d’envergure qui devrait relier le Nigeria à l’Algérie en passant par le Niger. Les ministres ont souligné l’importance de ce projet pour le développement socioéconomique des trois pays et se sont engagés à poursuivre les efforts de coordination pour sa réalisation.

Une visite riche en échanges entre Sonatrach et Sonidep

La délégation nigérienne, conduite par le ministre Sahabi Oumarou, a également effectué une visite de plusieurs installations de Sonatrach, notamment l’Institut algérien du Pétrole et la raffinerie d’Arzew. Ces visites ont permis aux responsables nigériens de se familiariser avec les dernières technologies et les meilleures pratiques en matière d’exploration et de production d’hydrocarbures.

En somme, la signature de ce mémorandum d’entente marque un tournant dans la coopération énergétique entre l’Algérie et le Niger. Les enjeux sont multiples : développement économique, sécurité énergétique, transition écologique. Les prochaines années seront déterminantes pour évaluer l’impact de ce partenariat sur les deux pays et sur la région.

L’Algérie et le Niger : Vers une coopération énergétique accrue

Alger, 1er octobre 2024 –  Dans une démarche qui renforce les relations bilatérales entre l’Algérie et le Niger, le Premier ministre Nadir Larbaoui a accueilli une délégation de haut niveau du Niger, menée par le ministre du Pétrole Sahabi Oumarou.

En effet, cette rencontre, qui s’est tenue aujourd’hui au Palais du gouvernement en présence du ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a été l’occasion de transmettre les salutations du président nigérien Abdourahamane Tiani au président algérien Abdelmadjid Tebboune, tout en le félicitant pour sa récente réélection.

Les discussions ont abordé divers sujets d’intérêt commun, notamment la situation dans la région du Sahel, où les deux nations ont exprimé leur volonté de maintenir et de renforcer leur solidarité et leur coopération.

Le ministre Oumarou a exprimé sa satisfaction concernant les résultats de sa visite, qui fait suite à celle du Premier ministre nigérien en août, mettant en avant la qualité des échanges avec les responsables algériens et l’ambition commune de renforcer la coopération, en particulier dans le domaine des hydrocarbures. Il a mis en évidence l’importance stratégique du projet de gazoduc transsaharien en tant qu’élément essentiel de l’intégration régionale.  L’Algérie et le Niger ont également discuté du démarrage du projet  « Kafra » et du transfert de savoir-faire algérien en matière de raffinage.

Le projet de gazoduc transsaharien revêt une importance stratégique et représente un élément clé pour l’intégration régionale. Les deux parties ont convenu de la nécessité de poursuivre les réunions de coordination pour accélérer la mise en œuvre du projet, avec une prochaine rencontre prévue à Alger avant la fin de l’année, qui impliquera toutes les parties concernées. Cette initiative s’inscrit dans une vision à long terme visant à consolider les liens historiques et à promouvoir un développement économique mutuel et durable.