novembre 2024 - Page 2 sur 7 - Journal du niger

Tahoua : La HACP forme 60 officiers sur les droits humains et le droit international

Tahoua, le 19 novembre 2024 – Dans le cadre de son engagement continu envers l’éducation et la sensibilisation aux droits humains, la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix au Niger (HACP) a lancé hier une session de formation intensive à Tahoua. Cette initiative, qui fait suite à l’atelier réussi de Dosso, vise à équiper 60 officiers de la zone de défense no 4 avec des connaissances approfondies sur le droit international humanitaire et la judiciarisation des opérations militaires.

La HACP intensifie son programme de formation à Tahoua, mettant l'accent sur les droits humains et le droit international humanitaire L’atelier, qui se déroule sur plusieurs jours, est conçu pour renforcer les capacités des officiers dans l’application des principes humanitaires et juridiques dans le contexte militaire. Des experts en droit humain et en droit international guideront les participants dans une série d’échanges interactifs, de simulations et d’études de cas.

Cette formation revêt une importance capitale, car elle s’inscrit dans un contexte dans lequel la région fait face à des défis sécuritaires de plus en plus importants. En dotant les officiers de ces connaissances essentielles, la HACP espère non seulement promouvoir le respect des normes internationales, mais aussi prévenir les violations potentielles des droits humains.

La HACP, acteur clé de la promotion de la paix, forme activement les forces armées à l’intégration des Droits de l’homme dans leurs opérations, marquant ainsi une avancée significative vers un environnement sécuritaire respectueux des droits fondamentaux.

En conclusion, l’atelier de formation de Tahoua est un témoignage éloquent de la détermination de la HACP à forger un espace dans lequel les droits humains et le droit international sont au cœur des stratégies de défense. Les officiers sortiront de cette session avec une compréhension renforcée et une capacité accrue à agir en tant que protecteurs des droits indispensables dans l’exercice de leurs fonctions.

Niamey : Un souffle de panafricanisme souffle sur le Sahel

Niamey, le 19 novembre 2024 La capitale nigérienne vibre aujourd’hui aux rythmes de la solidarité panafricaine. En effet, le Centre international des conférences a accueilli une pléiade de dirigeants progressistes, de syndicalistes, de partis politiques, d’organisations paysannes et de partis de gauche d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine, des États-Unis et d’activistes pour une conférence internationale placée sous le signe de l’unité et de la lutte contre l’impérialisme.

Sous le signe du panafricanisme, des personnalités éminentes se réunissent à Niamey pour débattre des défis et des opportunités du continentSous la présidence du Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, cette rencontre est l’occasion de réunir des voix engagées pour débattre de sujets importants tels que la souveraineté des peuples, l’unité africaine et la lutte contre les inégalités. Par ailleurs, les participants, issus de divers horizons, mais unis par leurs remarquables, échangeront leurs visions et leurs expériences pour construire un meilleur avenir pour le continent africain.

Ouverture de la Conférence historique sur la lutte contre le néocolonialisme au Sahel

Mais bien avant cela, les interventions se multiplient tout au long de la cérémonie d’ouverture, chacune apportant un nouvel éclairage sur les enjeux du moment. Le gouverneur de la région de Niamey, le général Abdou Assoumane Harouna ; le président de l’organisation des Peuples d’Afrique de l’Ouest (WAPO), M. Philippe Toyo Noudjnoume; le président de l’assemblée internationale des peuples, M. Nely Rozeto ; le secrétaire exécutif du PAN Africanism Today (PAT) ; le représentant des organisations panafricanistes locales, M. Abdourhamane Oumarou de l’urgence panafricanisme et le président du comité d’organisation, M. Mamane Sani Adamou ont souligné l’importance de renforcer les liens de solidarité entre les peuples africains et de lutter ensemble contre les forces néocoloniales.

Sous le signe du panafricanisme, des personnalités éminentes se réunissent à Niamey pour débattre des défis et des opportunités du continentLe Premier ministre nigérien, dans son discours d’ouverture, a salué la tenue de cette conférence sur le sol nigérien et a réaffirmé l’attachement de son pays aux conférences panafricaines distinctives. Il a également appelé les participants à travailler conjointement pour une Afrique unie fondée sur la justice, l’égalité et la solidarité.

Pendant trois jours, les délégués vont plancher sur des sujets d’actualité tels que la dette, les ressources naturelles, la gouvernance démocratique et la coopération Sud-Sud. Des ateliers, des panels et des tables rondes permettront ainsi d’approfondir les réflexions et de dégager de nouvelles perspectives pour l’avenir du continent sous le signe du panafricanisme.

Cette conférence est une véritable bouffée d’oxygène pour les mouvements progressistes et panafricanistes qui luttent pour un monde plus juste et équitable. Elle témoigne aussi de la vitalité des Panafricains vifs et de la volonté des peuples africains de prendre leur destin en main.

En somme, Niamey, pendant quelques jours, sera le cœur battant du panafricanisme, un lieu d’échange, de partage et d’espoir pour l’avenir de l’Afrique.

Affaire à suivre…

Niamey, une ville ensanglantée par les routes

Niamey, le cœur battant du Niger, se meurt un peu plus chaque jour sous les roues de véhicules incontrôlés. En un seul mois, janvier 2024, ce sont 5 124 accidents de la route qui ont endeuillé la capitale, faisant 96 morts et des milliers de blessés. Un bilan effroyable qui révèle ainsi l’ampleur d’une véritable hécatombe routière.

Derrière ces chiffres glaçants se cachent des destins brisés, des familles endeuillées et une ville plongée dans le deuil. Des hommes, des femmes, des enfants, tous âges confondus, ont perdu la vie ou ont été mutilés à vie sur les routes de Niamey. Le tableau est d’autant plus sombre que les accidents ont provoqué d’importants dégâts matériels (3953), aggravant ainsi la précarité de nombreuses familles.

Les causes du carnage sur les routes de Niamey sont multiples et complexes.

L’urbanisation galopante, la croissance démographique et l’augmentation du parc automobile ont aussi saturé les infrastructures routières, créant un véritable chaos sur les routes. Mais ce sont surtout les comportements irresponsables des usagers qui sont la principale cause : excès de vitesse, dépassements dangereux, utilisation du téléphone au volant, etc. L’état dégradé des véhicules et des itinéraires ne fait également qu’aggraver la situation.

Face à cette hécatombe, les autorités appellent à une prise de conscience collective. Le Commissaire de police Sala Koudou a souligné la nécessité d’un changement de mentalité et d’une application stricte du Code de la route. Par ailleurs, l’État doit prendre des mesures pour améliorer les infrastructures routières, sensibiliser les usagers et renforcer les contrôles.

Le Niger, comme de nombreux pays en développement, paie un lourd tribut aux accidents de la route.

Les accidents de la route constituent un frein majeur au développement économique et social, en engendrant des coûts humains et matériels considérables. Il est urgent de prendre des mesures drastiques pour inverser cette tendance et faire de nos routes des espaces de vie et non des champs de bataille.

En somme, chaque accident de la route est un drame humain qui aurait pu être évité. Il est temps de dire Stop à cette hécatombe et de faire de la sécurité routière une priorité absolue.

Tableau des victimes et leur répartition

Catégorie Hommes Femmes Total
Victimes (0-24 ans) 2 572 826 3 398
Blessures graves 686
Blessures légères 2 616
Type de véhicule Nombre
Véhicules en commun 3 041
Véhicules particuliers 4 448
Véhicules de services 169
Poids lourds 348
Motos 2 341
Vélos 55

Mali : 1 270 000 euros saisis à l’aéroport de Bamako

Bamako, 18 novembre 2024 Les autorités douanières maliennes ont une nouvelle fois frappé un grand coup dans leur lutte contre la criminalité financière. En effet, ce lundi, lors d’un contrôle rigoureux à l’aéroport de Bamako, les agents ont procédé à la saisie d’une somme colossale de 1 270 000 euros, soigneusement dissimulée dans les bagages d’un passager.

Cette opération, fruit d’un travail de renseignement minutieux mené par l’Antenne de ciblage de la Direction du Renseignement et des Enquêtes douanières, témoigne de l’acuité des services de douane et de leur capacité à déjouer les stratagèmes les plus élaborés.

Une vigilance sans faille à Bamako

L’habileté avec laquelle les douaniers ont déjoué le stratagème complexe des trafiquants témoigne de leur engagement indéfectible envers la protection des frontières et la prévention des activités criminelles. La saisie de cette somme considérable n’est pas seulement une victoire contre le crime organisé, mais aussi une affirmation puissante de la détermination du Mali à maintenir l’intégrité de son économie et de sa société. Cette saisie est une nouvelle preuve de l’efficacité des contrôles mis en place à l’aéroport de Bamako et de l’engagement sans faille des agents à protéger les frontières du Mali.

Un coup dur porté au crime organisé

Les efforts inlassables des services de douane, souvent invisibles au grand public, ont été une fois de plus mis en lumière par cette opération. Elle souligne l’importance cruciale de ces Gardiens de l’État qui, jour après jour, assurent la sécurité des citoyens et la prospérité de la nation.

Par ailleurs, cette réussite est une mise en garde claire pour ceux qui tentent de transgresser la loi : la douane malienne est toujours en alerte, prête à agir avec force et intelligence. En saisissant cette somme considérable, les douaniers ont porté un coup d’État à ces organisations et transmis une information manifeste : le Mali ne tolérera aucune activité illégale sur son sol.

Un hommage aux douaniers

Cette opération est l’occasion de saluer le travail remarquable des douaniers maliens, qui œuvrent au quotidien pour la sécurité et la prospérité du pays. Leur professionnalisme et leur dévouement sont des atouts précieux pour le Mali.

En conclusion, la saisie de 1 270 000 euros à l’aéroport de Bamako est un événement majeur qui marque une nouvelle victoire dans la lutte contre la criminalité financière au Mali. Cette opération est le fruit d’un travail d’équipe et d’une coopération étroite entre les différents services de l’État. Encore une fois, elle témoigne de la volonté du Mali de combattre tous les dangers qui entravent sa stabilité et ses progrès.

 

L’OIM et les Pays-Bas unis pour soutenir les migrants au Niger

Niamey, 18 novembre 2024 La semaine dernière, une délégation néerlandaise composée de représentants du Ministère des Affaires Étrangères des Pays-Bas et de l’Ambassade des Pays-Bas au Niger est allée à la rencontre des migrants au Niger pour une mission d’écoute et de dialogue. Accompagnée par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), la délégation a sillonné les régions d’Agadez et de Niamey afin de mieux comprendre les défis auxquels sont confrontés les migrants et les communautés d’accueil.

En effet, cette visite a été l’occasion pour les membres de la délégation de rencontrer directement les migrants, d’écouter leurs témoignages et de recueillir leurs besoins. Les discussions ont porté sur les raisons de leur migration, les difficultés rencontrées sur leur parcours, leurs espoirs et leurs aspirations pour l’avenir. Cette immersion dans le quotidien des migrants a permis aussi d’évaluer l’efficacité des programmes d’assistance existants et d’identifier de nouvelles pistes d’action.

Les Pays-Bas et l'OIM s'engagent à améliorer la vie des migrants au Niger à travers une mission d'écoute et de soutien sur le terrain.Une collaboration pour une meilleure prise en charge des migrants

Le partenariat entre l’OIM et les Pays-Bas est un exemple concret de la coopération internationale en matière de migration. Grâce à ce soutien, l’OIM au Niger est en mesure de mettre en œuvre des projets visant à améliorer les conditions de vie des migrants, à promouvoir leurs droits et à faciliter leur réintégration dans leur pays d’origine.

Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale visant à promouvoir une migration sûre, ordonnée et régulière. En soutenant les efforts de l’OIM au Niger, les Pays-Bas contribuent à faire face aux défis humanitaires liés à la migration et à promouvoir une meilleure compréhension des causes profondes de ces mouvements.

Les enjeux de la migration au cœur des discussions

Les échanges entre les membres de la délégation, les migrants et les acteurs locaux ont permis de mettre en lumière les enjeux complexes liés à la migration en Afrique de l’Ouest. La nécessité de renforcer la coopération régionale, de promouvoir le développement économique et de lutter contre les causes profondes de la migration a été au cœur des discussions.

À l’issue de cette visite, l’OIM et les Pays-Bas ont réaffirmé leur engagement à poursuivre leur collaboration pour améliorer la situation des migrants au Niger. En se rendant sur le terrain, la délégation néerlandaise et l’OIM ont posé les bases d’une action plus efficace pour améliorer les conditions de vie des migrants au Niger.

 

Ghana : Addo appelle à l’unité avant le choc face au Niger

Accra, 18 novembre 2024 – La pression monte sur les Black Stars du Ghana à l’approche de leur dernier match des qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. L’équipe, qui n’a toujours pas remporté de victoire dans cette campagne, affrontera le Niger ce soir au Stade sportif d’Accra.

Conscient de l’enjeu, l’entraîneur-chef Otto Addo a lancé un appel à l’unité nationale. « Nous avons besoin du soutien de tous les Ghanéens pour ce match crucial », a-t-il déclaré lors de la conférence de presse d’avant-match. « Les joueurs ont besoin de sentir l’énergie du public pour nous aider à obtenir cette victoire. »

Addo a reconnu la déception qui règne au sein de la nation après une série de résultats décevants. Toutefois, il a souligné l’importance de se tourner vers l’avenir. « Nous devons maintenant nous concentrer sur les éliminatoires de la Coupe du monde 2026. » Ce match contre le Niger est une occasion de regagner la confiance et de préparer l’avenir.

Les Black Stars, qui ont connu des difficultés à trouver leur rythme dans ces qualifications, devront impérativement s’imposer face aux Menas du Niger pour sauver l’honneur. Une défaite les reléguerait à la dernière place du groupe F.

Le Niger, qui a encore une chance de se qualifier, sera un adversaire coriace. Les deux équipes se connaissent bien et un match âprement disputé est à prévoir.

Les supporters ghanéens espèrent que leurs favoris pourront enfin renouer avec le succès et offrir une fin de campagne plus satisfaisante.

Le destin des Black Stars se joue ce soir. Une victoire pourrait relancer la machine et offrir de nouvelles perspectives à l’équipe. Mais une défaite pourrait marquer la fin d’un cycle et ouvrir la voie de la qualification aux Menas du Niger. Quoi qu’il arrive, ce match restera gravé dans les mémoires des supporters ghanéens.

 

Un pas de géant vers l’intégration régionale : l’itinérance gratuite

AES, 18 novembre 2024 Une nouvelle ère s’ouvre pour les communications dans la région du Sahel. En effet, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont franchi une étape historique en signant un accord visant à supprimer les surcoûts d’itinérance téléphonique à partir de janvier 2025.

Cette décision, fruit d’une collaboration étroite au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), va révolutionner la manière dont les populations de ces trois pays communiquent entre elles. Finis les frais exorbitants pour passer un appel ou envoyer un SMS depuis l’étranger ! Désormais, les citoyens pourront circuler librement dans la région tout en conservant les mêmes tarifs qu’à domicile.

Une avancée majeure pour l'intégration régionale : l'AES permet aux citoyens du Burkina Faso, du Mali et du Niger de communiquerUn pas de géant pour l’intégration régionale

Cette mesure phare s’inscrit dans une dynamique d’intégration régionale plus large portée par l’AES. En supprimant les barrières tarifaires, les trois pays visent également  à :

  • Renforcer les liens entre les populations : Faciliter les échanges et les relations familiales.
  • Stimuler les échanges économiques : Favoriser le développement des entreprises et le commerce transfrontalier.
  • Améliorer la coopération régionale : Renforcer la solidarité entre les États membres de l’AES.

Cette décision est saluée par les opérateurs économiques, les associations de la société civile et les populations qui y voient une majeure avancée pour le développement de la région.

Un modèle à suivre pour le continent

L’exemple de l’AES pourrait inspirer d’autres régions d’Afrique à cette voie et à supprimer progressivement les frais d’itinérance. Une telle harmonisation des tarifs contribuerait à renforcer l’intégration régionale et à favoriser le développement économique du continent.

En conclusion, la décision de l’AES de supprimer les barrières tarifaires marque un tournant historique et pourrait révolutionner les échanges économiques. Elle incarne l’esprit de coopération et d’intégration économique. Malgré les défis et les critiques, cette initiative pourrait être le catalyseur nécessaire pour une véritable unité et prospérité partagée au sein la confédération.

Assamaka : Un coup dur porté au banditisme routier

Agadez, 16 novembre 2024 –Une opération de grande envergure menée par les forces de défense et de sécurité à Assamaka, dans la commune d’Ingall, a permis l’arrestation d’un groupe de coupeurs de route qui terrorisait la région depuis plusieurs années. Ces individus, responsables de nombreux vols et agressions sur les routes, ont été appréhendés avec un important butin comprenant des armes, des munitions et les biens volés à leurs victimes.

Par ailleurs, cette action intervient dans un contexte marqué par une recrudescence de l’insécurité dans certaines régions du Niger. Les forces de l’ordre, déterminées à mettre fin à ce fléau, multiplient les opérations de sécurisation pour garantir la protection des personnes et des biens.

Les forces de l'ordre  ont porté un coup dur au banditisme en arrêtant un groupe de coupeurs de route qui terrorisait la région d'AgadezLes conséquences des actes des coupeurs de route 

En plus, les agissements des bandits ont des répercussions désastreuses sur la vie des populations d’Agadez et sur le développement économique de la région. Les victimes de ces attaques se retrouvent dépossédées de leurs biens, souvent essentiels à leur survie ou à leurs activités. Ce dénuement les plonge dans une situation de vulnérabilité extrême et entrave aussi leur capacité à se relever.

Parallèlement, les séquelles psychologiques de ces événements sont profondes, laissant des traces indélébiles sur la santé mentale des victimes. Le sentiment d’insécurité et la peur qui en découlent limitent considérablement leur liberté de mouvement et leur participation à la vie sociale.

Sur le plan économique, l’activité des coupeurs de routes a des conséquences désastreuses. La peur de se faire agresser pousse les populations à limiter leurs déplacements, ce qui a un impact direct sur les échanges commerciaux et les activités économiques locales. le banditisme découragé  également les entreprises d’investir dans la région, ce qui entraîne une diminution de l’activité et une perte d’emplois. De plus, la dégradation de l’image d’Agadez due à l’insécurité dissuade les touristes et les investisseurs, aggravant ainsi la situation économique.

L’importance de cette arrestation

En somme, l’arrestation de ces bandits est une victoire importante dans la lutte contre l’insécurité dans la région d’Agadez. Elle envoie un signal fort aux criminels et redonne espoir aux populations.

Cette opération s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement de la sécurité au Niger. Les autorités mettent en œuvre des stratégies pour lutter contre le banditisme, le terrorisme et la criminalité organisée.

 

Niger : Nouvelle accusation d’ingérence française, un agent de la DGSE arrêté

Niamey, 15 novembre 2024 – Les tensions entre le Niger et la France s’intensifient. Les autorités nigériennes ont annoncé, jeudi, l’arrestation d’un individu suspecté d’être un agent de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) française, opérant sous une fausse identité.

Identifié sous le nom de Marius Barcea, cet individu aurait été appréhendé sur le territoire nigérien. Selon les autorités, il serait en possession de documents sensibles et d’informations classifiées liées à des opérations de renseignement.

Une nouvelle preuve de l’ingérence française ?

Cette arrestation vient renforcer les accusations d’ingérence formulées par le gouvernement nigérien depuis le coup d’État du 26 juillet dernier. Les autorités de Niamey dénoncent depuis plusieurs semaines des tentatives de déstabilisation de la part de la France, ancienne puissance coloniale.

La télévision nationale nigérienne, RTN, a diffusé des images de documents saisis lors de l’arrestation, qu’elle présente comme des preuves de l’activité de renseignement de l’agent français.

Réactions attendues

Cette nouvelle affaire risque d’aggraver encore davantage les relations entre Niamey et Paris. La France n’a pour l’instant pas réagi officiellement à ces accusations. Il est probable que cette affaire suscite de vives réactions au sein de la communauté internationale.

En somme, L’arrestation présumée d’un agent de la DGSE au Niger marque un tournant dans les relations franco-nigériennes. Les accusations mutuelles et les actions entreprises de part et d’autre semblent mener à une impasse diplomatique qui risque d’avoir des conséquences désastreuses pour la région. Est-ce que les modèles de coopération traditionnels répondent toujours aux défis actuels ? Comment concilier les intérêts de la France avec les aspirations d’autonomie des pays africains ? Ces questions devront être au cœur des réflexions futures.

Niger : Le HCR réaffirme son engagement envers les déplacés

Niamey, 15 novembre 2024 – La crise humanitaire au Niger continue de mobiliser la communauté internationale. Hier, la Ministre de l’Action humanitaire a reçu Ritu Shroff, directrice de la planification stratégique du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), en visite officielle dans le pays.

Lors de cette rencontre, Mme Shroff a réitéré l’engagement du HCR à renforcer la coordination avec les autorités nigériennes afin d’améliorer les conditions de vie des personnes déplacées de force et de leurs communautés hôtes.

La Directrice du HCR au Niger réaffirme l'engagement de l'agence onusienne à soutenir les déplacés et les communautés hôtes,HCR : Visite sur le terrain et échanges avec les partenaires

Dans la continuité de sa visite, Ritu Shroff s’est rendue au Centre de Transit d’Urgence de Hamdallaye pour mieux cerner les enjeux humanitaires sur le terrain. Elle a pu ainsi visiter les différents espaces dédiés aux déplacés, notamment les ateliers de formation, les espaces pour femmes et enfants, les écoles et les infrastructures sanitaires. Cette visite aussi a permis à la directrice de constater les progrès réalisés, mais également d’identifier les besoins spécifiques des populations déplacées.

Par ailleurs, Mme Shroff a rencontré de nombreux partenaires techniques et financiers, parmi lesquels la Belgique, le Canada, l’Union européenne, le Danemark, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, la Corée du Sud, le Luxembourg, Monaco, les Pays-Bas, la Norvège, l’Espagne, la Suède, la Suisse, le Royaume-Uni et les États-Unis. Ces échanges ont été l’occasion de présenter les défis auxquels sont confrontés les déplacés de force et les communautés d’accueil et de discuter des moyens de renforcer le soutien apporté à ces populations vulnérables.

Des défis persistants

Le Niger, en raison de l’insécurité dans la région, accueille un nombre croissant de personnes déplacées. Les besoins humanitaires sont immenses et nécessitent une réponse coordonnée et durable. Les partenaires humanitaires, en collaboration avec les autorités, travaillent également sans relâche pour apporter une assistance d’urgence à ces populations et pour trouver des solutions à long terme.

En conclusion, la visite de Ritu Shroff au Niger témoigne de l’importance que le HCR accorde à la situation humanitaire dans le pays. En renforçant la coordination avec les autorités et les partenaires, le HCR contribue à améliorer les conditions de vie des personnes déplacées et à renforcer la résilience des communautés hôtes.