novembre 2024 - Page 3 sur 7 - Journal du niger

Niger : Un don pour faciliter la délivrance des certificats de nationalité

Niamey, 14 novembre 2024 – Une avancée significative a été enregistrée aujourd’hui dans le processus de lutte contre l’apatridie au Niger. En effet, le ministre de la Justice, M. Alio Daouda, a reçu un lot d’équipements informatiques destinés à renforcer les capacités de sept tribunaux du pays.

Par ailleurs, ce don du UNHCR Niger permettra d’améliorer considérablement la délivrance des certificats de nationalité. En dotant les juridictions concernées d’outils informatiques modernes, les autorités nigériennes visent à accélérer les procédures administratives et à faciliter l’accès des citoyens à leurs droits fondamentaux.

Le ministre de la Justice a remercié l’UNHCR pour ce don, soulignant qu’il permettra d’améliorer l’efficacité des agents et d’accélérer la délivrance des certificats de nationalité dans sept tribunaux.

Cette initiative du UNHCR cadre parfaitement avec les engagements pris par le Niger pour mettre fin à l’apatridie, un phénomène qui prive des individus de leur nationalité et les expose à de nombreuses difficultés, notamment en matière d’accès aux services publics, à l’éducation et à la santé.

En équipant les tribunaux, l’UNHCR démontre sa volonté d’aider le Niger à garantir à tous ses citoyens l’exercice de leurs droits et de construire un État de droit solide. Les organisations de défense des droits de l’homme et les partenaires au développement qui soutiennent depuis de nombreuses années les initiatives du pays dans ce domaine saluent cette action.

En somme, ce don d’équipements informatiques est une avancée majeure dans la lutte contre l’apatridie au Niger. En facilitant les procédures administratives, il ouvre de nouvelles perspectives pour les personnes apatrides. L’éradication définitive de ce fléau nécessite une poursuite soutenue des actions de sensibilisation et une adaptation continue du cadre législatif.

Faso : le Président TRAORE reçoit le Grand Chancelier du Niger

Ouagadougou, le 14 novembre 2024 – Ce jeudi matin, le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso et Chef de l’État, a reçu en audience le Grand Chancelier des Ordres Nationaux du Niger, le Colonel Issaka Labo BOUCHÉ. En effet, cette rencontre s’inscrit dans une visite de travail et d’amitié entamée le 11 novembre par le Colonel BOUCHÉ dans notre pays. Cette visite avait pour objectif de faire le bilan de son séjour et des échanges avec les autorités burkinabè sur les échanges entre les Grandes Chancelleries des Ordres nationaux.

Le Colonel BOUCHÉ a partagé les détails de sa visite avec le Président TRAORE, soulignant l’importance de ces échanges pour renforcer la coopération entre les États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES). Il a également visité les sites de production des décorations nationales, une initiative endogène développée par le Burkina Faso pour la fabrication de médailles, ce qui pourrait inspirer des projets similaires au Niger.

Au terme de cette visite, le Colonel BOUCHÉ a exprimé son intention, soutenue par les Chefs d’État, de consolider les liens entre les Grandes Chancelleries du Burkina Faso, du Niger et du Mali. Cette démarche vise à accompagner l’élan des dirigeants vers une plus grande souveraineté nationale et à renforcer la coopération au sein de l’AES.

Le Grand Chancelier du Niger a aussi transmis les salutations fraternelles de son pays et a reçu le soutien et les encouragements des Présidents des deux États pour cette initiative. Cette audience a été une opportunité pour les deux nations de réaffirmer leur engagement envers une collaboration étroite et de mettre en lumière les efforts conjoints pour l’avancement de la région du Sahel.

Abala : Des citoyens neutralisent des bandits

Tillabéri, le 14 novembre 2024 – La nuit dernière, dans un acte de bravoure civique remarquable, la population d’Abala, une localité de la région de Tillabéri, a fait preuve d’une solidarité exceptionnelle en maîtrisant deux bandits armés. Alertés par des bruits suspects, les habitants d’Abala ont rapidement réagi et encerclé les malfaiteurs qui avaient pour intention de dépouiller des commerçants locaux.

Grâce à leur intervention coordonnée, ils ont réussi à désarmer les bandits et à les maintenir en état d’arrestation jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre. Cet acte héroïque témoigne de la détermination des populations à faire face aux menaces qui pèsent sur leur sécurité.

Une communauté unie face à la menace

Cet incident nocturne, qui aurait pu dégénérer en une situation bien plus grave, témoigne de la vigilance et de la résilience des habitants face à la criminalité. Les habitants ont démontré que la sécurité n’est pas uniquement l’affaire des forces de l’ordre, mais qu’elle repose également sur la vigilance et la collaboration de tous.

Les autorités saluent cette initiative.

Les autorités locales ont salué cette action citoyenne et ont félicité les habitants d’Abala pour leur courage. Ils ont aussi assuré que tout serait mis en œuvre pour renforcer la sécurité dans la zone et apporter leur soutien aux populations. Les autorités ont appelé au calme tout en encourageant les citoyens à rester vigilants et à signaler toute activité suspecte.

Les bandits, actuellement en garde à vue, font l’objet d’une enquête approfondie. Les autorités recherchent à déterminer leurs motivations et à établir d’éventuels liens avec d’autres actes de délinquance dans la région.

En somme, l’incident d’Abala est une preuve que la solidarité et l’action citoyenne peuvent faire la différence dans la lutte contre la criminalité. Il est essentiel de continuer à renforcer la collaboration entre les populations et les forces de l’ordre pour garantir un environnement sûr et paisible pour tous.

 

Niger : HACP et Nations Unies s’unissent pour la paix

Niamey, 14 novembre 2024 – Une nouvelle dynamique s’est instaurée dans le paysage de la paix au Niger. Le Général de Brigade Amadou DiDDili, président de la Haute Autorité de la Communication pour la Paix (HACP), et la nouvelle Coordinatrice Résidente des Nations Unies au Niger, Mme Mama Keita, ont tenu une rencontre de haut niveau ce matin à Niamey.

Les discussions ont été portées sur les moyens de renforcer la coopération entre les deux institutions et d’accélérer la mise en œuvre des projets de paix en cours. Les deux parties ont souligné l’importance d’une approche globale qui associe sécurité, développement et dialogue.

Le Niger renforce sa lutte pour la paix : la HACP et les Nations Unies s'unissent pour mettre en œuvre de nouveaux projets de paix Une synergie prometteuse

La HACP et les Nations Unies ont convenu d’aligner leurs actions pour répondre aux défis complexes auxquels fait face le Niger. Les projets futurs porteront notamment sur :

  • La prévention des conflits : Renforcement des mécanismes de prévention et de résolution pacifique des différends.
  • Le développement économique : Soutien aux initiatives visant à améliorer les conditions de vie des populations, notamment dans les zones touchées par les conflits.
  • La consolidation de la paix : mise en œuvre de programmes de réconciliation et de réinsertion sociale.

Au-delà de la sécurité, un focus sur le développement

Les deux parties ont également convenu de l’importance de s’attaquer aux causes profondes des conflits, en privilégiant le développement économique et social. Ils ont identifié la promotion de l’emploi, l’accès aux services de base et la réconciliation nationale comme des éléments clés pour construire une paix durable.

HACP et Nations Unies : un engagement pour un Niger plus sûr

Le général DiDDili a salué l’engagement des Nations Unies à soutenir les efforts du Niger en matière de paix et de sécurité. « Cette collaboration est essentielle pour parvenir à une paix durable et inclusive », a-t-il déclaré.

Mme Keita, quant à elle, a réaffirmé l’appui des Nations Unies au Niger. « Nous sommes déterminés à travailler aux côtés de nos partenaires nationaux pour construire un meilleur avenir pour tous les Nigériens », a-t-elle souligné.

Les défis restent nombreux.

Si cette rencontre marque un tournant important dans la collaboration entre la HACP et les Nations Unies, il est essentiel de rester vigilant. Les défis sécuritaires auxquels fait face le Niger demeurent complexes et nécessitent des efforts soutenus. Néanmoins, l’engagement renouvelé des deux parties offre un rayon d’espoir au Niger.

Les prochains mois seront déterminants pour évaluer l’impact de cette rencontre sur le terrain. Les deux institutions devront désormais travailler ensemble pour mettre en œuvre des actions concrètes et mesurer leurs résultats.

En somme, la rencontre entre le général DiDDili et Mme Keita est un signal fort qui témoigne de la volonté de la communauté internationale et des autorités nigériennes de s’unir pour faire face aux défis sécuritaires et de bâtir un univers plus stable et prospère pour le Niger.

Tahoua : Le Ministre des Transports fait le point sur les services

Tahoua, 13 novembre 2024 – Le colonel-major Salissou Mahamane Salissou, Ministre des Transports et de l’Équipement, a effectué une visite de travail à Tahoua ce mercredi 13 novembre. L’objectif de cette mission était d’évaluer l’état des infrastructures routières et aéroportuaires, ainsi que les conditions de travail du personnel des services relevant de son département.

Des infrastructures routières sous la loupe

À la Direction régionale des transports et de l’équipement, le Ministre s’est enquis des travaux d’entretien routier en cours et des besoins en personnel. Il a insisté sur l’importance de dresser des rapports réguliers pour permettre une meilleure évaluation de la situation sur le terrain. Par ailleurs, il a souligné la nécessité d’adapter les infrastructures routières aux besoins réels du trafic.

Un aéroport régional en bon état

Le Ministre s’est ensuite rendu à l’aéroport régional de Tahoua, où il a visité notamment la tour de contrôle. Satisfait de l’état des installations, il a encouragé les agents à maintenir ce niveau d’efficacité.

Des recommandations pour améliorer les services

Au cours de ses visites, le Ministre a rappelé dans le domaine des transports l’importance d’un travail sérieux et rigoureux, notamment en ce qui concerne la délivrance des permis de conduire. Il a exhorté les responsables à s’assurer que les conducteurs maîtrisent parfaitement le Code de la route avant d’obtenir leur permis.

Le Ministre a incité le Directeur et ses collaborateurs à s’investir davantage, en particulier pendant cette période de refondation de la République.

Un message d’encouragement

En conclusion de sa visite, le Ministre a adressé un message d’encouragement à l’ensemble du personnel des services visités. Il a souligné l’importance de leur travail pour le développement du Niger et les a appelés à redoubler d’efforts. Le Ministre a aussi suggéré aux différents services de formuler leurs besoins par écrit et de les envoyer au Ministère.

En somme, cette visite du ministre à Tahoua témoigne de l’engagement du gouvernement à améliorer les infrastructures de transport dans l’ensemble du pays. En se rendant directement sur le terrain, le Colonel-Major Salissou Mahamane Salissou a montré l’importance qu’il accorde à la mise en œuvre effective des politiques publiques en matière de transport. Les échanges avec les agents locaux ont permis de mieux cerner les besoins spécifiques de la région et de définir les prochaines étapes à suivre pour améliorer les services offerts à la population.

Dosso : Incinération massive de produits prohibés

deDosso, 13 novembre 2024 – Une opération d’envergure a été menée ce mercredi à Dosso, avec l’incinération d’une quantité importante de produits prohibés. Sous l’égide du Gouverneur de la région, le général de brigade Iro Oumarou, les autorités ont procédé à la destruction de denrées avariées, de produits périmés, de médicaments contrefaits et de cigarettes.

Cette initiative, menée par la Direction régionale du commerce, vise à protéger la santé des consommateurs et à lutter contre les pratiques commerciales illégales. Le Gouverneur a souligné le danger particulier des médicaments contrefaits, qui peuvent aggraver l’état de santé des patients au lieu de les soigner.

Une menace pour la santé publique

L’opération d’incinération a porté sur des produits alimentaires détériorés, des articles de consommation expirés, des médicaments contrefaits et des cigarettes, entre autres. Cette procédure s’est tenue en présence de membres de l’administration, de représentants des forces de défense et de sécurité, ainsi que de responsables de la Direction régionale du commerce.

En procédant à l’élimination de cette conséquente quantité de produits interdits, le gouverneur a martelé : « Les produits pharmaceutiques de contrefaçon sont un danger public ». Il a également rappelé que ces produits, souvent vendus à bas prix, mettent en péril la santé des consommateurs et peuvent avoir des conséquences dramatiques.

Cette incinération constitue aussi un message puissant envers les commerçants qui se livrent à des activités illégales. Le Gouverneur a rappelé l’importance de respecter la réglementation en vigueur et de privilégier la qualité des produits proposés aux consommateurs.

Incinération produits prohibés : La protection du consommateur, une priorité

Le directeur régional du commerce a quant à lui souligné que la protection des consommateurs est une mission essentielle de son administration. « Tout commerçant doit s’assurer que les produits qu’il vend sont conformes aux normes en vigueur », a-t-il déclaré.

En somme, cette opération d’incinération marque une nouvelle étape dans la lutte contre le commerce illicite à Dosso. Elle démontre la détermination des autorités à protéger la santé des consommateurs et à garantir la sécurité alimentaire. Si cette action est un pas en avant, il reste encore beaucoup à faire pour éradiquer définitivement ce fléau. Les autorités doivent envisager une surveillance accrue des marchés, des campagnes de sensibilisation et des sanctions plus sévères à l’encontre des contrevenants afin de renforcer l’efficacité de la lutte contre les produits prohibés.

Niamey : L’Académie de rugby rend hommage à l’Ambassadrice britannique

Niamey, 13 novembre 2024 L’Académie de rugby de la Commune 5 de Niamey a célébré, le mardi, le soutien indéfectible de l’Ambassadrice du Royaume-Uni au Niger, Catherine Inglehearn. En effet, cette cérémonie a été l’occasion de souligner l’importance de ce partenariat dans le développement du rugby au Niger.

L'Académie de rugby de Niamey célèbre le soutien de l'Ambassadrice britannique et met en avant les fruits de leur partenariat.Un partenariat fructueux

Depuis plusieurs années, l’Académie de rugby de la Commune 5 et l’ambassade du Royaume-Uni collaborent étroitement. Grâce à ce partenariat, l’Académie a pu améliorer ses infrastructures, organiser des compétitions et offrir des formations de qualité à ses jeunes talents.

L’Administrateur Délégué de Niamey, qui a officié la cérémonie, a salué cette coopération fructueuse, soulignant l’importance des échanges culturels et sportifs entre les deux pays. Il a également mis en avant le rôle de l’ambassadrice dans le renforcement de ces liens.

Des jeunes talents encouragés

Par ailleurs, les jeunes rugbymen, à travers leurs entraîneurs, ont exprimé leur gratitude envers l’ambassadrice. Ils ont aussi souligné l’impact positif de ce partenariat sur leur vie et leur avenir. Pour eux, Catherine Inglehearn est bien plus qu’une diplomate, c’est une véritable marraine qui les encourage à atteindre leurs objectifs.

De son côté, l’Ambassadrice du Royaume-Uni a réaffirmé son soutien au développement du sport au Niger et, plus particulièrement, du rugby. Elle a souligné l’importance de l’éducation par le sport et a encouragé les jeunes à persévérer dans leurs efforts. En plus, cette cérémonie a été l’occasion de célébrer les réussites passées et de se projeter vers l’avenir du rugby au Niger. Les deux partenaires ont réaffirmé leur volonté de poursuivre cette collaboration fructueuse.

En somme, ce partenariat entre l’Académie de rugby de la Commune 5 et l’ambassade du Royaume-Uni est un modèle de coopération entre les peuples. Il montre que le sport peut être un vecteur de développement, de paix et d’amitié.

 

Agadez : Une cache d’armes découverte

Agadez, 13 novembre 2024 Dans la région d’Agadez, déjà éprouvée par des défis sécuritaires, les forces de défense ont mis la main sur un important arsenal de guerre dissimulé dans une grotte près de Tchirozérine. Cette découverte met en lumière la persistance des menaces qui pèsent sur la région et la nécessité de renforcer les dispositifs de sécurité.

Un arsenal inquiétant

Par ailleurs, l’arsenal, soigneusement dissimulé dans une grotte , comprenait un lance-roquettes RPG-7, neuf roquettes associées, onze chargeurs, une arme automatique, plusieurs centaines de munitions et une grenade offensive. Ces éléments laissent présager de potentielles actions violentes et renforcent les craintes d’une présence accrue de groupes armés dans la région.

Une enquête en cours

En outre, les forces de défense ont mené une opération remarquable qui a permis de neutraliser ce potentiel point de ravitaillement pour des groupes armés non identifiés. Les enquêteurs sont actuellement engagés dans une série d’investigations minutieuses visant à retracer l’origine de ces armements et à identifier les responsables de ce dépôt clandestin. Les autorités ont également exprimé leur détermination à poursuivre les auteurs et à démanteler les réseaux impliqués dans ce trafic d’armes.

 Agadez : la découverte d'un arsenal de guerre dans une grotte alimente les craintes d'une escalade de la violence.Une menace persistante à Agadez

Cette découverte vient confirmer les craintes des observateurs de la sécurité. La région d’Agadez est en effet régulièrement le théâtre d’affrontements entre les forces de défense et des groupes armés. Les trafics d’armes et de drogues y sont aussi florissants, alimentant les tensions et l’instabilité.

Face à cette menace persistante, les autorités appellent à une vigilance accrue de la part de tous les acteurs. La coopération régionale est plus que jamais nécessaire pour lutter efficacement contre le terrorisme et la criminalité transnationale.

Les enjeux sont multiples.

Les conséquences de cette découverte sont multiples. Au-delà des enjeux sécuritaires immédiats, cette affaire met en évidence la complexité des défis auxquels sont confrontés les pays du Sahel. La pauvreté, le chômage et l’exclusion sociale sont autant de facteurs qui favorisent la radicalisation et le recrutement dans les groupes armés.

Il est donc urgent de mettre en œuvre des politiques globales qui s’attaquent aux causes profondes de l’insécurité, en privilégiant le développement économique et social, le renforcement des institutions et la promotion du dialogue intercommunautaire.

Tillabéri : Éleveurs et pasteurs s’unissent pour une paix durable

Tillabéri, 13 novembre 2024 – Dans un contexte marqué par les défis sécuritaires et les tensions liées à l’accès aux ressources, les éleveurs et pasteurs de la région de Tillabéri ont fait preuve d’une remarquable initiative. En effet, réunis par le Réseau Billital Maroobè (RBM) et le Réseau des organisations des éleveurs et des pasteurs de l’Afrique (AREN), ils ont participé à un atelier de deux jours visant à promouvoir le dialogue intercommunautaire et à inaugurer un système d’alerte innovant pour la mobilité pastorale.

Les éleveurs et pasteurs de Tillabéri s'unissent pour instaurer la paix et mettre en place un système d'alerte pour une mobilité pastorale Un système d’alerte pour une mobilité pastorale sécurisée

Par ailleurs, la naissance de cette initiative découle de la nécessité de relever les défis grandissants auxquels font face les éleveurs et pasteurs de la région, en particulier en ce qui concerne la sécurité et la gestion. L’atelier a débuté hier et a immédiatement connu une mobilisation exceptionnelle d’éleveurs et de pasteurs locaux. Cette participation active souligne l’importance et la nécessité pressante de s’attaquer aux problèmes qui touchent les communautés en difficulté.

L’un des points forts de cet atelier a été la mise en place d’un système d’alerte innovant destiné à faciliter la mobilité pastorale. Ce dispositif, fruit d’une réflexion collective, permettra d’anticiper les mouvements de troupeaux, de prévenir aussi les conflits liés à l’accès aux points d’eau et aux pâturages, et de favoriser une meilleure coordination entre les communautés.

L’atelier s’est également concentré sur l’importance de la communication et de l’échange d’informations en temps réel, éléments clés pour le succès de la mobilité pastorale et la prévention des conflits.

Les éleveurs et pasteurs de Tillabéri s'unissent pour instaurer la paix et mettre en place un système d'alerte pour une mobilité pastorale Dialogue et partage d’expériences pour une meilleure formation des éleveurs et des pasteurs.

Au cours de ces deux jours, les participants ont eu l’opportunité de partager leurs expériences, leurs préoccupations et leurs attentes. En outre, des experts en médiation et en gestion de conflits ont animé des séances de formation pour renforcer les capacités des acteurs locaux à prévenir et à résoudre les conflits de manière pacifique. Cette démarche s’inscrit dans une logique de renforcement du dialogue intercommunautaire et de promotion d’une culture de paix.

Cette initiative, portée par les éleveurs et pasteurs eux-mêmes, témoigne de leur volonté de contribuer à la stabilité de leur région. Elle est saluée par les autorités locales et les organisations de la société civile qui y voient un signe d’espoir pour l’avenir.

Bref, si cet atelier marque une étape importante, le chemin vers une paix durable reste long et semé d’embûches. Les défis liés à l’insécurité, aux changements climatiques et à la pression sur les ressources naturelles sont nombreux. Cependant, l’engagement des éleveurs et des pasteurs à collaborer pour un environnement plus sécurisé et plus prospère souligne l’importance de la collaboration et du dialogue constant afin d’atteindre ces objectifs nobles.

 

Le Niger resserre l’étau sur les ONG : ACTED et APBE suspendues

Niamey, 13 novembre 2024 Une nouvelle qui a fait l’effet d’une bombe dans le milieu humanitaire nigérien : le ministre d’État chargé de l’Intérieur, de la Sécurité publique et de l’Administration du territoire, le général de brigade Mohamed Tomba a décidé de suspendre les activités de deux ONG majeures, ACTED et APBE. En effet, cette décision radicale, prise par le ministre, marque un tournant dans la relation entre l’État et les organisations non gouvernementales opérant au Niger.

Si les raisons officielles de cette suspension n’ont pas été clairement énoncées, des sources concordantes évoquent des préoccupations liées à la sécurité nationale et au respect de la réglementation en vigueur. Par ailleurs, cette action gouvernementale s’inscrit dans le cadre d’une politique plus large de surveillance et de régulation des activités des ONG sur le territoire national, une initiative qui, selon les autorités, vise à renforcer la gouvernance des interventions humanitaires et à assurer la protection des intérêts nationaux.

Le Niger suspend les activités d'ACTED et d'APBE, deux ONG majeures, suscitant des inquiétudes pour l'aide humanitaire.Suspension des ONG ACTED et APBE : des conséquences potentiellement importantes

Les arrêtés, datés du 12 novembre, concernant l’Agence d’Aide à la Coopération et au Développement  et l’Action Pour le Bien-Être, deux entités qui jouaient jusqu’alors un rôle notable dans le paysage humanitaire du Niger, pourraient avoir un impact significatif sur la population nigérienne. En effet, ACTED et APBE intervenaient dans des domaines essentiels tels que l’aide humanitaire, le développement et la protection civile. Leur suspension pourrait ainsi entraîner une réduction de l’aide apportée aux populations les plus vulnérables, notamment dans les zones rurales et les camps de réfugiés.

Par ailleurs, cette décision pourrait avoir des répercussions sur l’image du Niger en tant que pays accueillant pour les organisations humanitaires. Les ONG internationales pourraient reconsidérer leur engagement dans le pays, entraînant potentiellement des effets préjudiciables sur l’économie et le développement du Niger.

Un débat sur l’équilibre entre sécurité et humanitaire

Cette décision soulève des questions importantes sur l’équilibre entre la souveraineté nationale et la liberté d’action des ONG, ainsi que sur les mécanismes de responsabilité et de transparence dans le secteur humanitaire. Le gouvernement du Niger, tout en affirmant son engagement envers les principes humanitaires, souligne la nécessité d’une réglementation stricte pour prévenir toute activité susceptible de compromettre la sécurité nationale.

En somme, la suspension d’ACTED et d’APBE rappelle activement que l’action humanitaire rencontre fréquemment des défis complexes. Si cette décision peut sembler radicale, elle reflète les préoccupations légitimes du gouvernement nigérien en matière de sécurité. Il est désormais urgent de trouver des solutions durables qui permettent de concilier les impératifs de souveraineté avec les besoins humanitaires, afin de garantir un meilleur avenir pour les populations nigériennes.