novembre 2024 - Page 5 sur 7 - Journal du niger

HCR : un soutien scolaire pour les réfugiés

Tillabéri, le 8 novembre 2024 – Dans un contexte marqué par les déplacements de populations, l’éducation se révèle être un outil essentiel pour favoriser l’inclusion et le développement. Au Niger, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et ses partenaires s’engagent activement à offrir aux enfants réfugiés et aux enfants des communautés d’accueil des conditions d’apprentissage optimales.

Au Niger, le HCR et ses partenaires transforment des écoles pour offrir un avenir meilleur aux enfants réfugiés et aux communautés d'accueil.Des écoles transformées pour les réfugiés

L’école primaire Hamdallaye Centre, située non loin du Centre de Transit d’Urgence pour réfugiés, a bénéficié d’une transformation remarquable. Grâce à la générosité du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et au soutien indéfectible de l’EU International Partnerships, 1021 élèves ont désormais accès à un environnement d’apprentissage grandement amélioré. Ce don substantiel de bureaux et de chaises est un témoignage éloquent de la solidarité internationale et de l’engagement envers l’éducation des jeunes générations.

Le partenariat entre le HCR Niger et l’EU International Partnerships est une lueur d’espoir pour les jeunes générations, quelle que soit leur origine, soulignant l’importance de l’éducation dans les efforts de développement durable. Cet appui matériel est important pour le confort des élèves, mais aussi pour leur permettre de se concentrer sur leurs études, afin d’assurer la relève de demain.

Un nouveau départ pour les enfants d’Abala

Dans le site urbanisé d’Abala, les enfants réfugiés et de la communauté hôte partagent également le bonheur d’un nouveau départ. Un nouveau bloc de classes, construit et équipé par l’Association pour le Développement Économique et Social (ADES), partenaire du HCR, a ouvert ses portes. Cette initiative soutenue par le gouvernement nigérien est un pas de plus vers l’intégration et l’inclusion des réfugiés dans le système éducatif national du Niger, favorisant ainsi l’intégration et la cohésion sociale.

L’éducation, un pilier de la paix

Ces initiatives ont un impact profond et durable sur les communautés concernées. En améliorant l’accès à l’éducation, elles contribuent à renforcer les liens sociaux, à promouvoir la tolérance et à favoriser le développement économique. L’éducation est ainsi un levier essentiel pour construire un monde plus juste et plus équitable pour tous.

En conclusion, le Niger offre un exemple inspirant de coopération internationale en matière d’éducation. Grâce à l’engagement du HCR et de ses partenaires, des milliers d’enfants ont désormais la possibilité d’aspirer au mieux. Ces actions démontrent que, face aux défis humanitaires, la solidarité et l’éducation sont des réponses efficaces et durables.

 

Lancement du Comité National de la Confédération AES

Bamako, le 8 novembre 2024 – L’avenir de la coopération régionale en Afrique de l’Ouest a pris un nouvel élan avec la réunion inaugurale du Comité national de la Confédération des États du Sahel (AES), présidée par le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Amb. Abdoulaye Diop, en présence de figures clés du gouvernement, dont le Général de division colonel Abdoulaye Maïga.

Cette réunion historique, qui s’est tenue le 5 novembre 2024, a été placée sous la haute autorité du Président de la transition, Chef de l’État, Son Excellence le général d’armée Goita Assimi, et a vu la participation active des ministres membres du comité ainsi que du secrétaire général de la présidence.

Le Comité National de la Confédération des États du Sahel (AES) a tenu sa réunion inaugurale marquant un tournant décisif dans la coopérationLes raisons de la création du Comité national de la Confédération AES

Le Comité national a pour mission de coordonner et de superviser le processus d’opérationnalisation de la Confédération AES, une initiative qui vise à renforcer la collaboration entre les États membres dans les domaines essentiels de la défense, de la diplomatie et du développement. La réunion a permis de passer en revue les actions entreprises dans ces trois piliers fondamentaux et de discuter de l’organisation, de l’harmonisation et de la coordination des efforts au sein du Comité et de ses démembrements.

Ils ont également souligné l’importance de renforcer la communication et la mobilisation autour de la Confédération. Il a aussi été question de la nécessité d’améliorer la fluidité des échanges et des déplacements au sein de l’espace AES. Le Mali, en tant que président en exercice de la Confédération, a reçu des appréciations pour son leadership dans la mise en place du Comité national, une plateforme permanente de dialogue, d’orientation stratégique et de suivi des actions.

La mise en œuvre diligente du plan d’actions convenu, conformément aux directives des plus hautes autorités, est désormais une priorité. Cette réunion ministérielle a non seulement consacré l’opérationnalisation du Comité national, mais a aussi établi un précédent pour l’efficacité et l’engagement envers les objectifs communs de la Confédération.

Le Comité National de la Confédération des États du Sahel (AES) a tenu sa réunion inaugurale marquant un tournant décisif dans la coopérationAvec cette étape significative, la Confédération des États du Sahel se positionne comme un acteur majeur dans la promotion de la stabilité et du développement durable dans la région, en s’appuyant sur une vision commune et des actions concertées. L’avenir semble prometteur pour l’AES, avec des fondations solides pour une coopération régionale renforcée et des perspectives de progrès partagé.

Le Niger relance la pêche au lac de Madarounfa

Maradi, 7 novembre 2024 –  Le lac de Madarounfa, joyau de la région de Maradi et site Ramsar d’importance internationale, a été au cœur d’une initiative majeure visant à revitaliser la pêche au Niger. Le ministre de l’Environnement, de l’Hydraulique et de l’Assainissement, le colonel Abdoulaye Maizama, a lancé ce jeudi la campagne nationale d’empoissonnement des mares, choisissant ce lac asséché en début d’année comme symbole de la lutte contre les effets du changement climatique et de la préservation de la biodiversité.

Madarounfa : Un lac emblématique, un enjeu national

Par ailleurs ,ce lac de Madarounfa, qui a souffert de sécheresse et d’ensablement, a été réintroduit avec 11 900 poissons de six espèces différentes. Ce geste symbolique vise à reconstituer un écosystème essentiel pour la biodiversité et les moyens de subsistance de milliers de pêcheurs. De cette introduction, le gouvernement espère une reproduction de 262 tonnes/an, soit 262 millions de FCFA.

Une approche globale pour une pêche durable

« La pêche contribue de manière significative à la lutte contre la pauvreté, à la croissance économique et à la sécurité alimentaire », a souligné le ministre Maizama. Il a rappelé que plus de 70 000 personnes dépendent de cette activité au Niger.

Cependant, le secteur de la pêche au Niger est confronté à de nombreux défis, notamment les changements climatiques, l’ensablement des cours d’eau, la pollution et la surpêche. Ces menaces mettent en péril la biodiversité aquatique et les moyens de subsistance des communautés locales.

Une approche globale pour une pêche durable

La campagne d’empoissonnement cherche à renforcer les moyens de subsistance des pêcheurs et des intervenants du secteur halieutique en enrichissant la variété des poissons dans nos eaux intérieures et en augmentant leur production. Le but est aussi de conscientiser les populations à l’importance de l’ajout de poissons dans les étangs pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Grâce à cette campagne, il sera possible de mettre en avant les méthodes d’empoissonnement sur le site de lancement officiel ; de dialoguer avec la communauté des pêcheurs et d’autres acteurs de la filière sur les enjeux de préservation de la nature.

Un appel à la mobilisation

Le colonel Abdoulaye Maizama, dans son intervention, a également énuméré plusieurs menaces pesant sur l’environnement, notamment l’accumulation de sable dans les cours d’eau, la prolifération des plantes aquatiques, les variations climatiques telles que les longues périodes de sécheresse, et l’utilisation insoutenable des ressources aquatiques.

Il a ensuite détaillé trois objectifs principaux de la campagne initiée au lac de Madarounfa :

  • Sensibiliser les communautés locales et internationales aux effets du changement climatique.
  • Restaurer la population de poissons du lac en ciblant certaines espèces.
  • Appeler à la protection du site Ramsar du lac de Madarounfa ainsi que d’autres zones de pêche et milieux humides du Niger, afin de conserver leur importance écologique et les services qu’ils fournissent.

Enfin, le ministre Maizama a lancé un appel à la mobilisation de tous les acteurs pour préserver les ressources halieutiques du Niger. Il a souligné l’importance de mettre en œuvre des mesures de gestion durable des pêches, de lutter contre la pollution et de protéger les zones humides.

Le gouverneur de la région de Maradi, Mamane Issoufou, a quant à lui insisté sur l’importance de la participation des communautés locales à la réussite de cette initiative. Il a appelé les pêcheurs à respecter les règles de gestion des pêches afin de garantir la pérennité de cette ressource vitale.

En somme, l’empoissonnement du lac de Madarounfa est une victoire pour la nature et pour les hommes. En revitalisant cet écosystème fragile, le Niger donne l’exemple et montre qu’il est possible de concilier développement économique et protection de l’environnement. Grâce à cette initiative, les pêcheurs pourront à nouveau compter sur le lac pour nourrir leurs familles. Il est désormais de notre responsabilité à tous de préserver ce patrimoine naturel et de transmettre aux générations futures un environnement sain et équilibré.

Niger vs Soudan : Un duel pour la CAN au Stade Kégué de Lomé

Niamey, le 7 novembre 2024  – Le suspense est enfin levé ! La Confédération Africaine de Football (CAF) a confirmé que le match tant attendu entre le Niger et le Soudan, compte tenu de la 5ᵉ journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, se tiendra au Stade de Kégué à Lomé, le jeudi 14 novembre à 16 h 00 GMT.

Après plusieurs semaines d’incertitude quant au lieu de cette rencontre, c’est finalement le Togo qui accueillera les deux équipes. L’instance dirigeante du football africain a approuvé cette décision, motivée par des raisons logistiques et sécuritaires. Le Stade de Kégué, qui possède 30 000 places et célèbre pour ses infrastructures modernes, s’est révélé être le choix le plus adapté pour garantir le bon déroulement de ce match.

Un enjeu majeur pour les deux nations

Ce match revêt une importance capitale pour les deux Sélections. Le Niger, déterminé à se qualifier pour la CAN, abordera cette rencontre avec l’ambition de décrocher une victoire qui pourrait s’avérer décisive. De son côté, le Soudan, bien conscient des enjeux, tente de surprendre son adversaire et de ramener un résultat positif du Togo.

Les supporters des deux équipes doivent faire bloc derrière leurs champions respectifs. Ce match promet d’être riche en émotions et pourrait bien réserver quelques surprises.

Le Stade de Kégué accueillera le match Niger-Soudan, y compris pour les éliminatoires de la CAN 2025, un rendez-vous à ne pas manquer.Le Stade de Kégué, un terrain de jeu éprouvé

Le choix du Stade de Kégué n’est pas anodin. Ce stade, régulièrement utilisé pour les compétitions internationales, a déjà accueilli de nombreux matchs de haut niveau. Ses installations modernes et son ambiance conviviale en font un lieu idéal pour organiser des événements sportifs d’envergure.

En somme, ce match s’annonce palpitant. Les deux équipes, conscientes de l’enjeu, vont tout donner pour décrocher une victoire qui pourrait leur ouvrir les portes du tournoi continental. Que le meilleur gagne dans un esprit de fair-play et de respect mutuel. Rendez-vous le 14 novembre au Stade de Kégué pour vivre un moment inoubliable !

 

 

Niamey célèbre l’inclusion numérique de 150 jeunes

Niamey, 7 novembre 2024 – Un vent de fraîcheur numérique souffle sur Niamey. Ce jour, 150 jeunes, fruits d’un programme ambitieux d’initiation à l’informatique et à l’inclusion financière, ont été honorés. Cette initiative, portée par l’Agence de Développement Numérique en collaboration avec plusieurs partenaires, marque une étape décisive dans l’autonomisation numérique de la jeunesse nigérienne.

150 jeunes Nigériens sont désormais outilsés pour l'avenir numérique grâce à un programme d'initiation à l'informatiquePar ailleurs, la cérémonie de remise de certificats a été un moment magique avec des discours inspirants et des témoignages de satisfaction, mettant en évidence la qualité exceptionnelle du programme et son impact concret sur la vie des participants. Les participants, qui ont obtenu des certificats de participation, ont grâce à ce programme intensif acquis des compétences fondamentales en informatique et ont découvert les rouages de l’inclusion financière. Ces nouvelles connaissances ouvrent des perspectives prometteuses pour leur destin professionnel.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large visant à réduire la fracture numérique au Niger et à doter les jeunes des outils nécessaires pour s’insérer dans une économie de plus en plus digitalisée.

L’Agence de développement numérique a remercié les partenaires du programme, dont le Conseil Régional de la Jeunesse de Niamey, le Programme de Volontariat International (PVI), l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) et l’Agence Nationale de la Sécurité Informatique (ANSI- Niger) pour leur engagement. Leur collaboration exemplaire démontre l’importance de travailler ensemble pour atteindre des objectifs communs.

En somme, la formation de ces 150 jeunes est une étape importante, mais pour que le numérique soit au service de tous les Nigériens, il est essentiel de poursuivre les efforts en matière d’infrastructures, d’accès à Internet et de formation. Faire du Niger un acteur majeur de l’économie numérique en Afrique est possible si et seulement si toutes les couches s’y mettent.

 

Tillabéri : La guerre contre le terrorisme se poursuit

Tillabéri, 7 novembre 2024 – Les forces armées nigérianes continuent leur lutte contre les groupes armés dans la région de Tillabéri, théâtre de nombreuses attaques ces derniers mois. Dans le cadre de l’opération NIA, les militaires ont mené plusieurs opérations ces derniers jours, neutralisant des terroristes et récupérant du bétail volé.

Des succès mitigés

Les forces armées ont réussi à éliminer un collaborateur influent de l’État islamique dans le Grand Sahara ainsi qu’un guetteur chargé de surveiller les mouvements de l’armée près d’une caserne militaire, dans la région de Tillabéri, sur la rive droite du fleuve Niger. Ces succès témoignent de la vigilance et de la réactivité des forces de Défense et de Sécurité. Par ailleurs, une opération de récupération de bétail volé a permis de rendre justice aux éleveurs dans le village de Bossa Tchiré victimes de bandits armés.

Un lourd tribut

Malgré ces succès, les affrontements se poursuivent. Une attaque contre un poste de contrôle à Sirimbana a coûté la vie à un agent des Forces de défense et de sécurité. Cet incident rappelle les risques encourus par les militaires engagés dans cette lutte sans merci contre le terrorisme.

Une région sous haute tension

Des groupes armés attaquent fréquemment la région de Tillabéri, sur la rive droite du fleuve Niger, depuis plusieurs années, dans le but de déstabiliser la région et de contrer les efforts de développement. Face à cette situation, les forces armées nigérianes, avec le soutien de la communauté locale, se montrent déterminées à éradiquer l’insécurité et à restaurer l’ordre.

En somme, la lutte contre les groupes armés dans la région de Tillabéri est loin d’être terminée. Si les forces armées nigérianes ont remporté des succès notables, la menace terroriste persiste et exige une vigilance constante.

 

Derby de Londres, Barcelone inarrêtable et Serie A enflammée : pariez sur les meilleurs matchs du week-end !

La saison de football est en pleine effervescence et de plus en plus de fans se demandent : « Comment gagner aux paris sportifs ? » Nous avons préparé un aperçu des matchs les plus importants de la semaine et espérons qu’il vous aidera à faire les bons pronostics.

 

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Chelsea vs Arsenal, 10 novembre

La saison dernière, Arsenal prétendait au titre, tandis que Chelsea luttait pour s’insérer dans le top 6 de l’EPL. Cependant, après 10 tours de la nouvelle édition, les deux équipes totalisent 18 unités chacune et une série de revers. Les Blues ont perdu contre Liverpool, se sont quittés sur un nul contre Manchester United et Nottingham Forest, mais sont quand même venus à bout de Newcastle. L’équipe de Mikel Arteta s’est inclinée face aux Magpies et Bournemouth et a partagé les points avec Liverpool.

Lors du dernier match, Arsenal a étrillé Chelsea sur le score de 5-0. De plus, les Blues n’arrivent pas à battre l’équipe de Mikel Arteta pendant 5 matchs consécutifs. Enzo Maresca sera-t-il en mesure de redresser la situation ?

Cotes : V1 – 2.823, X – 3.69, V2 – 2.497

Real Sociedad – FC Barcelone, 10 novembre

Le FC Barcelone se montre incroyable et si l’UEFA devait décerner un prix pour le match le plus dingue de la saison, les Blaugrana pourraient bien l’empocher après une victoire à l’extérieur contre son rival numéro 1. Les pépites de Hansi Flick n’ont fait qu’une bouchée des Merengue à Madrid sur le score de 4-0, tandis qu’en Ligue des champions, ils ont dominé le Bayern 4-1. Les Catalans semblent être l’équipe la plus forte d’Europe en ce moment et n’ont pas l’intention de lever le pied de l’accélérateur.

La Real Sociedad est lovée dans le ventre mou du classement et est la lanterne rouge de Liga par prestation à domicile. La dernière fois que les Basques ont pris le dessus sur le Barça sur leur terrain, c’était il y a plus de 8 ans. La Sociedad sera-t-elle en mesure de dérailler le leader du championnat ?

Cotes : V1 – 4.42, X – 4.06, V2 – 1.841

Inter Milan – SSC Naples, 10 novembre

La saison dernière, l’Inter n’avait pas de rival dans la lutte pour le titre, mais Antonio Conte est de retour en Serie A. Naples était en tête du classement jusqu’à la dernière journée, mais après une déroute inattendue contre l’Atalanta sur le score de 0:3, l’équipe de Simone Inzaghi s’est retrouvée à une longueur des Partenopei. Beaucoup ont immédiatement critiqué les Napolitains, mais les résultats de l’Inter contre les géants de la Serie A ne sont pas non plus impressionnants. Cet automne, les Nerazzurri se sont inclinés face à l’AC Milan et ont été accrochés par la Juventus après avoir mené de deux buts, la Vieille Dame ne se montrant pas meilleure que les Turinois.

Le Napoli a fortement remanié son effectif au cours de l’été, mais Antonio Conte est capable d’adapter rapidement le jeu des siens et d’obtenir des résultats dans les grands matches. L’Inter restant favori, les deux équipes se battront à armes égales pour conforter leurs ambitions pour le titre.

Cotes : V1 – 1.914, X – 3.845, V2 – 4.29

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La TIKA offre un nouveau souffle à l’agriculture au Niger

Dosso, le 6 novembre 2024 – L’Agence turque de coopération et de coordination (TIKA) vient de poser un geste fort en faveur de l’agriculture nigérienne. Dans la région de Kiota, à Dosso, l’une des zones les plus fertiles du pays, la TIKA a créé un jardin maraîcher d’un hectare destiné aux femmes de la coopérative Alfagay.

Ce projet, mis en œuvre dans un contexte de changement climatique, vise à renforcer la résilience des communautés locales et à améliorer leur sécurité alimentaire. Le jardin, clôturé et équipé de systèmes d’irrigation modernes, de puits et d’énergie solaire, offre également aux agriculteurs les outils nécessaires pour optimiser leur production.

La TIKA soutient les femmes agricoles au Niger en créant un jardin maraîcher et en fournissant des formations pour améliorer leur production.La TIKA : Un soutien global pour les femmes agriculteurs

En plus de l’aménagement du jardin, la TIKA a fourni aux femmes des semences de qualité et des engrais, ainsi qu’une formation complète aux techniques agricoles les plus récentes. L’objectif est de leur permettre d’augmenter leurs rendements et d’améliorer la qualité de leurs produits.

« Ce projet est une véritable bouffée d’oxygène pour notre coopérative », se réjouit un membre de la coopérative. « Grâce à ces nouvelles compétences et à ces équipements, nous allons pouvoir améliorer nos revenus et assurer une meilleure alimentation à nos familles. »

La TIKA soutient les femmes agricoles au Niger en créant un jardin maraîcher et en fournissant des formations pour améliorer leur production.Une contribution à la sécurité alimentaire du Niger

En soutenant l’agriculture familiale, la TIKA contribue directement à la sécurité alimentaire du Niger. Ce projet pilote pourrait être dupliqué dans d’autres régions du pays, offrant ainsi à de nombreux autres agriculteurs les moyens de développer leurs activités.

« Ce projet est un soutien de la TIKA aux efforts du Niger pour renforcer sa résilience face aux chocs climatiques et améliorer la sécurité alimentaire de ses populations », a déclaré l’ambassadeur turc au Niger, Ozgur Cinar.

En somme, ce projet de la TIKA marque une étape importante dans l’amélioration des conditions de vie des femmes agricoles de Kiota. Grâce à la TIKA, elles disposent désormais des moyens de produire davantage pour une meilleure récolte, contribuant ainsi à renforcer la sécurité alimentaire de leur communauté.

Niger : Un comité pour soutenir les médias privés

Niamey, le 6 novembre 2024 – Dans un souci d’améliorer le paysage médiatique national, le Premier ministre nigérien, Ali Mahamane Lamine Zeine, a installé mardi un comité ad hoc chargé d’étudier les conditions d’exercice des médias privés au Niger.

Par ailleurs, ce comité, placé sous l’autorité du Premier Ministre, a pour mission principale de dresser un état des lieux exhaustif des difficultés rencontrées par les médias privés. Il devra aussi identifier les obstacles qui entravent leur bon fonctionnement et proposer des solutions durables pour renforcer leur viabilité et leur indépendance.

Des défis à relever

Les médias privés nigériens sont confrontés à de nombreux défis, notamment des difficultés financières, un accès limité aux ressources et un environnement juridique parfois contraignant. En effet, ce Comité a pour objectif de trouver des réponses concrètes à ces problématiques et de proposer des mesures susceptibles d’améliorer les conditions de travail des journalistes et des professionnels des médias.

Un comité représentatif

Composé de représentants des médias privés, d’experts et de personnalités qualifiées, ce comité disposera d’un délai de dix jours pour mener à bien ses travaux et formuler des propositions. En plus, le Premier ministre a assuré le Comité de tout son soutien et a souligné l’importance de cette initiative pour renforcer la démocratie et la liberté d’expression au Niger.

Une avancée majeure pour  les médias privés nigérienne

Les acteurs de la presse privée saluent la création de ce comité, y voyant une reconnaissance de leurs difficultés et une volonté politique de trouver des solutions pérennes. Ismael Laoual Sallaou, membre du comité et représentant du réseau des télévisions indépendantes du Niger, s’est félicité pour cette initiative et a exprimé l’espoir que les travaux du comité aboutiront à des résultats concrets.

Cette décision du gouvernement nigérien marque une étape importante dans le renforcement de la liberté de la presse et de l’information au Niger. Elle témoigne de la volonté des autorités de créer un environnement propice au développement d’un journalisme indépendant et pluraliste.

La composition du Comité ad hoc

  • Président : le Ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique.

  • Vice-président : Le Secrétaire Général du Ministère de l’Economie et des Finances. Rapporteurs :

  • le Conseiller Technique en charge de la Communication du Premier Ministre ;

  • la Directrice de la Communication du Ministère de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique

  • un représentant du Réseau des Radios et Télévisions Indépendantes du Niger (R/RTIN).: Membres

  • un Conseiller Technique du Ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique ;

  • le Directeur Général des Impôts (DGI);

  • la Directrice Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP);

  • le Directeur Général du Budget (DGB);

  • le Directeur de la Législation du Ministère de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique ;

  • un représentant du Ministère de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports ;

  • deux représentants du Réseau des Radios et Télévisions Indépendantes du Niger (R/RTIN) ;

  • deux représentants de l’Association Nigérienne des Editeurs de la Presse Indépendante (ANEΡΙ).

 

Mirriah : Une lueur d’espoir pour la paix

Mirriah, 6 novembre 2024 – Dans la région de Mirriah, le conflit séculaire entre agriculteurs et éleveurs a trouvé un nouveau chemin vers la résolution grâce à une initiative conjointe de la Haute Autorité de la Communication pour la Paix (HACP) et de l’ONG Taimakon Al’Ouma. Cette collaboration a permis de lancer une série d’ateliers de sensibilisation destinés à 459 chefs traditionnels et Imams dans huit communes différentes.

En effet, l’objectif de ces ateliers, qui ont débuté ce mercredi, est de jeter les bases d’une coexistence pacifique entre les deux communautés. Les sessions ont été conçues pour aborder les racines du conflit, tout en proposant des stratégies pratiques pour la gestion des terres et des ressources, essentielles à la subsistance des deux parties.

La HACP et l'ONG Taimakon Al'Ouma unissent leurs forces pour promouvoir la paix entre agriculteurs et éleveurs à MirriahLa HACP et Taimakon Al’Ouma en première ligne pour favoriser la cohabitation à Mirriah

Les services techniques, travaillant de concert avec la HACP et Taimakon Al’Ouma, ont joué un rôle crucial dans l’élaboration des programmes de formation. Ces programmes sont adaptés aux réalités locales et tiennent compte des nuances culturelles et sociales qui caractérisent la région de Mirriah.

La réussite de la première journée a suscité un enthousiasme prudent chez les participants, qui entrevoient de nouvelles perspectives pour leurs communautés. Les témoignages recueillis sur place révèlent un sentiment d’espoir et une volonté de changer le cours des choses, en mettant fin aux cycles de violence et en ouvrant la voie à un dialogue constructif.

Cette initiative est un exemple éloquent de ce que la collaboration entre les autorités gouvernementales, les organisations non gouvernementales et les leaders locaux peut accomplir. Ses actions ont également démontré qu’une résolution pacifique est atteignable, même dans les contextes les plus difficiles, à condition que toutes les parties s’engagent à coopérer et à se faire entendre.

Alors que les ateliers se poursuivent, l’attention se tourne maintenant vers la mise en œuvre des stratégies discutées et l’engagement continu de toutes les parties prenantes. La route vers la paix est souvent longue et sinueuse, mais les premiers pas pris à Mirriah pourraient bien servir de modèle à suivre pour d’autres régions confrontées à des défis similaires.