novembre 2024 - Page 7 sur 7 - Journal du niger

Maradi : Le PNUD impressionnée par l’innovation de l’UDDM

Maradi, le 2 novembre 2024 – En marge de la réunion consacrée à l’amélioration des services publics au Niger, Kouassi Nicole, Représentante Résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a effectué une visite de travail à la faculté d’Agronomie de l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi (UDDM) le 1ᵉʳ novembre 2024.

Cette visite a permis à Mme Nicole de constater de visu les avancées significatives réalisées par l’UDDM en matière de recherche et de développement. Les projets présentés, tels que l’élevage du mouton Ballami et la production de biogaz, témoignent d’une approche innovante qui met l’accent sur le développement durable et la valorisation des ressources locales.

À l’issue de cette visite, la Représentante Résidente s’est dite impressionnée par le travail accompli par l’université : « Ça nous a beaucoup ouvert les yeux, de voir de visu le lien entre recherche et développement ». Elle a souligné l’importance de soutenir de telles initiatives qui contribuent non seulement à renforcer le secteur agricole, mais aussi à améliorer les conditions de vie des populations locales.

Kouassi Nicole, Représentante Résidente du PNUD, a visité l'UDDM de Maradi et s'est félicitée des projets innovants de l'université, L’UDDM a réussi à établir un lien fort entre la recherche fondamentale et les besoins des communautés. Les projets menés par l’université ne se limitent pas à la production de connaissances scientifiques, mais visent également à apporter des solutions concrètes aux défis auxquels sont confrontées les populations rurales.

Cette visite marque une nouvelle étape dans le partenariat entre le PNUD et l’UDDM. Le PNUD, qui soutient depuis plusieurs années les initiatives de développement au Niger, a réaffirmé son engagement à accompagner l’université dans ses projets.

En somme, si les résultats obtenus par l’UDDM sont encourageants, de nombreux défis restent à relever. Le financement de la recherche, la formation des chercheurs, la valorisation des résultats, autant de questions qui nécessitent des réponses adaptées.

Niamey : Des personnalités politiques inscrites sur la liste noire du terrorisme

Niamey, le 2 novembre 2024 Une nouvelle qui a fait grand bruit dans le paysage politique nigérien : le Comité National de Gestion du Fichier des personnes, groupes de personnes ou entités impliqués dans des actes de terrorisme (FPGE) a annoncé le 30 octobre 2024 l’inscription de plusieurs personnalités politiques sur cette liste noire. Parmi elles figurent deux anciens ministres du régime de Mohamed Bazoum, Hassoumi Massoudou et Alkache Alhada.

Ces inscriptions font suite à des accusations graves portées contre ces personnalités, notamment celles de « trahison » et de « complot contre la sûreté de l’État ». Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’ordonnance présidentielle du 27 août dernier, un texte qui vise à renforcer les mesures de lutte contre le terrorisme et à protéger la sécurité nationale.

Ces inscriptions sur la liste noire ont suscité de vives réactions au sein de la classe politique et de la société civile nigérienne. Les partisans des personnalités concernées dénoncent une instrumentalisation de la lutte contre le terrorisme à des fins politiques, tandis que les autorités justifient leur décision par la nécessité de protéger la stabilité du pays.

Les conséquences de cette décision restent à évaluer. Les personnes inscrites sur cette liste font face à des restrictions importantes, particulièrement en termes de liberté de mouvement et d’accès à leurs biens, et s’exposent également à des retraits de nationalité. De plus, cela va fortement entacher leur réputation.

Cette affaire vient s’ajouter à une longue liste de crises que traverse le Niger. Elle aura des répercussions importantes sur la vie politique et sociale du pays. Il est essentiel que tous les acteurs impliqués agissent avec responsabilité et dans l’intérêt supérieur de la Nation. Les choix faits aujourd’hui détermineront l’avenir du Niger et auront des conséquences durables.

 

Niamey se dote d’une brigade des mœurs pour préserver l’ordre public

Niamey, le 01 novembre 2024  Face à la dépravation des mœurs dans la capitale, le gouvernorat de la région de Niamey a pris une décision forte en créant une brigade des mœurs. En effet, un arrêté signé le 20 octobre dernier a officialisé la création d’une brigade des Mœurs, chargée de veiller au respect des valeurs sociales et de garantir un environnement sûr et décent pour tous.

Cette nouvelle unité, placée sous la supervision du Conseil Régional de Sécurité, aura pour mission principale de lutter contre le racolage, l’outrage public à la pudeur et toutes autres formes de comportements pouvant porter atteinte à la morale publique. Les agents de la brigade, issus des forces de défense et de sécurité, effectueront des patrouilles jour et nuit dans toute la ville de Niamey afin de prévenir et de réprimer ces actes.

Brigade des mœurs: une action préventive et répressive

La décision du Gouverneur, le général de brigade Assoumane Abdou Harouna, de créer cette brigade fait suite à un constat alarmant : la ville de Niamey est confrontée à une recrudescence de comportements déviants, notamment le racolage et l’outrage public à la pudeur, qui nuisent à la tranquillité et à la sécurité des citoyens.

L’action de la Brigade des mœurs s’articulera autour de plusieurs axes :

  • Patrouiller jour et nuit dans toute la région de Niamey pour prévenir les infractions.
  • Intervenir en cas de flagrant délit et appréhender les auteurs d’infractions pénales.
  • Signaler les infractions aux autorités compétentes.
  • Sensibiliser la population sur l’importance du respect des valeurs sociales et les conséquences des comportements déviants.

Un dispositif financé par le gouvernorat.

Cette nouvelle brigade, placée sous la supervision du Conseil Régional de Sécurité, bénéficiera d’un financement dédié pour assurer son bon fonctionnement. Le gouvernorat de la Région de Niamey assurera ce financement. De plus, un budget spécifique couvrira les frais de fonctionnement, notamment les équipements, les véhicules et les rémunérations des agents. Elle pourra également s’appuyer sur le soutien de partenaires techniques et financiers.

En créant cette brigade, les autorités de Niamey affirment leur volonté de préserver les valeurs cardinales qui fondent la vie en société. Il s’agit aussi de renforcer le sentiment de sécurité des citoyens et de garantir un environnement respectueux des normes sociales. La création de cette brigade des Mœurs est un signal fort envoyé aux auteurs d’actes contraires aux bonnes mœurs. Cette initiative s’inscrit dans une volonté plus globale de renforcer la sécurité et de promouvoir le respect des valeurs traditionnelles au Niger.

Maradi : Un élan pour améliorer la gestion de l’état civil

Maradi, le 1ᵉʳ novembre 2024 – La ville de Maradi a accueilli, ce matin, un événement majeur pour l’amélioration des services publics au Niger. En effet, le gouverneur de Maradi, le Contrôleur Général de Police Issoufou Mamane, a procédé au lancement officiel d’un atelier de trois jours dédié à l’enrichissement du guide de gestion des guichets uniques de l’état civil et de l’identification des personnes physiques.

Le PNUD au Niger : un soutien indéfectible pour le renforcement de l’État civil

Cet atelier, qui se tiendra jusqu’au 3 novembre, réunit un parterre d’experts, de représentants du gouvernement et de partenaires techniques et financiers. Parmi eux, la Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Niger, Kouassi Nicole, a tenu à marquer de sa présence cet événement.

Kouassi Nicole s’est dite honorée de participer à cet événement. Elle a souligné l’importance de cette initiative pour renforcer l’État civil et contribuer au développement durable du Niger. En plus, le PNUD, en tant qu’acteur majeur dans le domaine du développement, apporte son soutien technique et financier à ce projet.

Simplifier les démarches administratives : L’atelier de Maradi

Par ailleurs, les guichets uniques de l’État civil constituent un outil moderne et efficace pour faciliter l’accès des citoyens à leurs actes d’État civil. En regroupant différents services en un seul lieu, ils permettent ainsi de simplifier les démarches administratives et de réduire les délais de traitement.

L’objectif de cet atelier est d’améliorer le fonctionnement de ces guichets uniques en élaborant un guide de gestion plus précis et plus adapté aux réalités du terrain. En effet, la mise en place de ces guichets uniques représente un enjeu majeur pour l’amélioration des services publics et la consolidation de l’État civil au Niger. Les experts vont ainsi réfléchir ensemble pour identifier les bonnes pratiques, les défis à relever et les solutions à mettre en œuvre pour optimiser les services offerts aux citoyens.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation de l’administration publique au Niger. En renforçant l’État civil, le pays pose les bases d’une meilleure gouvernance et d’un développement inclusif.

Un Guide de gestion plus efficace pour les guichets uniques : les défis et solutions

Au cours de ces trois jours, les participants vont travailler sur l’amélioration du guide de gestion des guichets uniques. Ils vont notamment échanger sur les meilleures pratiques, identifier les défis et proposer des solutions pour optimiser le fonctionnement de ces structures.

Les enjeux de cet atelier sont multiples :

  • Améliorer la qualité des services publics en simplifiant les démarches administratives et en réduisant les délais de traitement.
  • Renforcer l’identité des citoyens en facilitant l’obtention des actes d’état civil.
  • Lutter contre la fraude documentaire en mettant en place des systèmes de gestion plus sécurisés.
  • Contribuer au développement durable en fournissant des données fiables pour la planification et l’évaluation des politiques publiques.

En conclusion, les résultats de cet atelier seront d’une grande utilité pour les autorités nigériennes et les partenaires techniques et financiers. Ils permettront d’élaborer un guide de gestion plus efficient et adapté aux réalités du terrain, contribuant ainsi à améliorer la qualité des services offerts aux populations en matière d’État civil.