décembre 2024 - Journal du niger

Un souffle nouveau pour la santé burkinabè : un investissement de 5 milliards FCFA pour un système plus fort

Ouagadougou, le 31 décembre 2024 – En ce dernier jour de l’année, une lueur d’espoir éclaire l’horizon de la santé publique au Burkina Faso. Tel un baobab enraciné dans la terre fertile de la solidarité nationale, le gouvernement a annoncé un investissement colossal de plus de 5 milliards de francs CFA pour renforcer le système de santé du pays.

En effet, ce mardi, sous le soleil radieux de Ouagadougou, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, agissant au nom du Chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, a présidé une cérémonie de remise d’équipements médico-techniques et de logistique roulante. Par ailleurs, ce geste, financé à 90 % par l’État burkinabè, incarne une volonté ferme de hisser les infrastructures de santé à la hauteur des aspirations du peuple.

Un investissement historique de 5 milliards FCFA renforce le système de santé burkinabè avec des équipementsDes véhicules pour relier les cœurs et les vies

Le cortège d’équipements dévoilé a de quoi impressionner :

  • 10 ambulances, véritables chariots de vie, prêtes à parcourir les routes poussiéreuses du pays pour sauver des vies.
  • 39 véhicules pick-up, robustes comme des guerriers, destinés à renforcer la logistique et à rapprocher les services de santé des citoyens.
  • 625 motos, légères et agiles, conçues pour s’aventurer là où les routes s’effacent, portant avec elles l’espoir et les soins dans les coins les plus reculés du pays.

Ces moyens roulants, accompagnés de matériel médico-technique de pointe, sont des outils cruciaux pour répondre aux défis sanitaires. Ils permettront aussi aux acteurs de santé de mener à bien leurs missions, même dans les conditions les plus ardues.

Un investissement pour la santé au cœur des priorités nationales

Au-delà des chiffres, cet engagement est un témoignage vibrant de la priorité donnée à la santé publique. Il s’agit de redonner souffle et vitalité à un secteur souvent mis à rude épreuve. Chaque véhicule, chaque moto et chaque équipement symbolise un pont entre les Burkinabè et leur droit fondamental à la santé.

Dans un monde  dans lequel les crises se succèdent, ce geste du gouvernement burkinabè est une preuve que l’avenir peut être bâti sur la résilience et la détermination. Ce vaste effort s’inscrit également dans une vision plus large : celle d’un système de santé inclusif, équitable et prêt à relever les défis de demain.

Des lendemains prometteurs

Alors que l’année s’achève, ce geste apparaît comme une promesse. Une promesse d’un Burkina Faso où la santé n’est pas un privilège, mais une réalité pour tous. Le gouvernement, tel un architecte patient, pose pierre après pierre les bases d’un avenir où chaque Burkinabè, qu’il vive en ville ou dans une région reculée, pourra accéder à des soins de qualité.

En conclusion, en investissant dans la santé, le Burkina Faso investit dans sa force, son avenir et son peuple. Et aujourd’hui, plus que jamais, l’espoir roule sur des roues solides, prêtes à changer des vies.

 

 

Bénin : Le ministère des Affaires étrangères réagit aux accusations du Niger

Cotonou, 30 décembre 2024 – Dans une déclaration officielle publiée ce lundi sur son compte X, le ministère des Affaires étrangères du Bénin a rejeté avec vigueur les accusations portées par les autorités nigériennes à l’encontre du pays. En effet, le chef de la diplomatie béninoise, Shegun Bakary, a convoqué la chargée d’affaires du Niger au Bénin pour lui remettre un message destiné à son homologue nigérien, Bakary Sangaré, afin d’obtenir des clarifications après les propos tenus par le chef de l’État nigérien dans une interview accordée le 25 décembre à la Radio Télévision nigérienne.

De graves accusations infondées

Au cours de cette interview, le président nigérien a allégué que le village de Porga, situé dans l’arrondissement de Dassari, au nord-ouest du Bénin, était utilisé par des Français pour former des groupes terroristes. Porga, rappelons-le, est une localité frontalière du Burkina Faso, dans le département de l’Atakora.

Le chef de l’État nigérien a également affirmé que le Bénin avait acquis une centaine de drones militaires à vision nocturne en provenance de Chine, sous autorisation présidentielle. Selon ses accusations, ils ont remis ces drones à des groupes armés terroristes pour déstabiliser la région de l’Alliance des États du Sahel (AES), avec la complicité supposée de la France.

Une réponse claire et ferme du Bénin

Face à ces déclarations, les autorités béninoises ont exprimé leur indignation, qualifiant ces accusations de « totalement infondées ». Le gouvernement béninois a réaffirmé son attachement au dialogue et à la collaboration fraternelle entre les deux nations, tout en réitérant son engagement dans la lutte contre le terrorisme dans la sous-région.

Le ministère des Affaires étrangères a insisté sur le fait que de telles allégations pourraient nuire aux relations bilatérales entre les deux pays et compromettre les efforts communs pour la sécurité et la stabilité de la région.

Le Bénin appelle au respect mutuel.

Dans un contexte marqué par des tensions croissantes dans la sous-région, le Bénin a rappelé l’importance du respect mutuel et de la coopération entre voisins. « Notre pays reste résolument engagé à promouvoir la paix et la stabilité, en évitant toute forme de désinformation ou de manipulation susceptible de diviser les nations », a déclaré le ministère.

Pour l’heure, le Niger n’a communiqué aucune réponse officielle concernant cette convocation diplomatique. Toutefois, les autorités béninoises espèrent résoudre ce différend par des discussions ouvertes et constructives.

En somme, ce développement intervient dans un climat régional tendu, où les enjeux sécuritaires et diplomatiques exigent une approche concertée et responsable de la part des États concernés.

 

Niger : Un réseau d’escrocs démantelé, 40 millions de francs CFA volés

Niamey, 30 décembre 2024 –La Direction de la Police Judiciaire (DPJ) a récemment démantelé un vaste réseau d’escrocs opérant sur le territoire nigérien. Ce groupe, actif depuis plusieurs mois, a escroqué au moins 54 victimes, causant un préjudice financier estimé à 40 millions de francs CFA.

Le mode opératoire bien rodé des escrocs

Ces escrocs, d’une grande organisation, avaient mis au point une méthode particulièrement efficace pour piéger leurs victimes. Ils commençaient par entrer en contact avec leurs cibles en se faisant passer pour de vieilles connaissances, créant ainsi un climat de confiance.

Ensuite, ils proposaient des affaires lucratives liées à l’exportation de produits locaux tels que le miel ou le beurre de karité vers des marchés étrangers, comme la Turquie ou la Chine, promettant des gains rapides et importants. Les victimes, séduites par ces perspectives, versaient alors de fortes sommes d’argent, mais se retrouvaient rapidement flouées.

Une enquête minutieuse

Face à la multiplication des plaintes pour escroquerie en ligne, la DPJ a ouvert une enquête approfondie. Grâce à un travail de longue haleine, les enquêteurs ont réussi à identifier et à interpeller neuf individus, de nationalités nigérienne et étrangère, impliqués dans ce réseau.

Les risques de la cybercriminalité

Cette affaire met en évidence l’ampleur de la cybercriminalité au Niger et les risques encourus par les internautes. Les escrocs exploitent la confiance et la naïveté de leurs victimes pour les dépouiller de leurs biens.

La nécessité de renforcer la sécurité en ligne

Les autorités nigériennes appellent la population à la plus grande vigilance face aux sollicitations inattendues, en particulier sur internet. Il est primordial de vérifier l’identité de ses interlocuteurs avant tout versement d’argent.

Le démantèlement de ce réseau est une avancée significative dans la lutte contre la cybercriminalité, mais la menace persiste. Les autorités doivent poursuivre leurs efforts pour renforcer la sécurité en ligne et sensibiliser le public aux risques.

Issa Kaou Djim condamné pour offense à un chef d’État étranger

Bamako, 30 décembre 2024— L’ancien vice-président du Conseil national de transition (CNT) du Mali, Issa Kaou Djim, a été condamné, le 29 décembre 2024, à deux ans d’emprisonnement, dont un an ferme. En effet, le tribunal l’a reconnu coupable d’« offense publique envers un chef d’État étranger » et d’« injures par le biais de systèmes d’information ».

Par ailleurs, cette condamnation fait suite à ses propos tenus lors d’une émission diffusée sur la chaîne de télévision privée Joliba TV. Au cours de cette intervention, Issa Kaou Djim avait évoqué un prétendu « scénario de déstabilisation » concernant la situation politique au Burkina Faso. Ces déclarations, jugées offensantes, ont suscité une vive controverse et entraîné son interpellation le 13 novembre dernier, suivie d’un placement sous mandat de dépôt.

Une affaire aux implications politiques

Figure controversée du paysage politique malien, Issa Kaou Djim a souvent suscité des polémiques avec ses prises de position tranchées et ses critiques publiques. Son procès a ravivé les débats sur la liberté d’expression et la responsabilité des acteurs publics dans leurs déclarations.

Ses avocats ont dénoncé une procédure expéditive et une condamnation qu’ils jugent disproportionnée. « Notre client a exprimé une opinion politique, et non une attaque personnelle. » « Cette décision représente un recul inquiétant pour la liberté d’expression au Mali », a déclaré Me Amadou Traoré, l’un de ses avocats.

De leur côté, les autorités judiciaires ont insisté sur la gravité des faits. « Offenser publiquement un chef d’État étranger nuit aux relations diplomatiques entre nations et constitue une infraction punie par la loi », a affirmé un porte-parole du tribunal.

Issa Kaou Djim :une condamnation critiquée

La décision a également suscité des réactions au-delà des frontières maliennes. Plusieurs organisations de défense des droits humains ont exprimé leur inquiétude quant à l’utilisation de lois contre la diffamation et l’offense publique pour réduire au silence les voix dissidentes.

Isa Kaou Djim, qui a déjà purgé près de deux mois de détention provisoire, reste incarcéré. Ses avocats ont annoncé leur intention de faire appel, espérant ainsi une réduction de sa peine ou une révision complète du verdict.

En somme, ce cas soulève une nouvelle fois la question de la conciliation entre liberté d’expression et responsabilité politique, dans un contexte géopolitique explosif.

Niger : L’activiste Moussa Tchangari devant la justice

Niamey, 30 décembre 2024 –Moussa Tchangari, figure emblématique de la société civile nigérienne et secrétaire général de l’association Alternative Espace Citoyens (AEC), comparaitra ce lundi matin devant le juge du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey. Cette audience intervient après un mois de péripéties marquées par son enlèvement et une détention jugée arbitraire par plusieurs organisations de défense des droits humains.

Enlèvement et détention arbitraire

Selon les informations disponibles, des hommes non identifiés auraient enlevé Moussa Tchangari le 3 décembre, vers 20 heures. Ils l’auraient détenu durant deux jours dans un lieu tenu secret avant de le placer en garde à vue le 5 décembre au Service Central de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transfrontalière Organisée. Cependant, les autorités compétentes ont déclaré que Tchangari est coupable de comploter avec des terroristes et d’attenter à la sûreté de l’État.

Une mobilisation internationale

Par ailleurs, cette arrestation a suscité une vive réaction de la part de nombreuses organisations nationales et internationales de défense des droits de l’homme qui appellent à sa libération immédiate et inconditionnelle. Ces organisations dénoncent les conditions de son arrestation et de sa détention, qu’elles qualifient d’arbitraires et contraires aux droits fondamentaux.

Moussa Tchangari : la voix inflexible de la démocratie et des droits humains au Niger

L’association Alternative Espace Citoyens, connue pour ses actions en faveur de la démocratie et des droits humains, est depuis longtemps une voix critique face aux injustices et aux abus de pouvoir au Niger. Moussa Tchangari, en sa qualité de secrétaire général, a souvent dénoncé les pratiques répressives et les atteintes à la dignité humaine, ce qui lui a valu le respect, mais aussi les foudres de certaines autorités.

Défendre sa patrie : un devoir pour tout citoyen

L’arrestation de Moussa Tchangari intervient dans un climat politique tendu, où les voix dissidentes sont de plus en plus ciblées. Ce cas relance le débat sur l’état des droits humains au Niger, un pays où la lutte contre le terrorisme est souvent invoquée pour justifier des mesures restrictives.

En conclusion, dans un contexte marqué par les défis sécuritaires et politiques que traverse le Niger, cette affaire soulève de nombreuses questions sur la liberté d’expression et le droit de s’opposer pacifiquement.

« Défendre sa patrie, en toute circonstance, reste et demeure le seul gage pour tout citoyen patriotique. » « Le Niger est la seule portion de la terre qui nous appartient vraiment, nous les Nigériens. » « Aller à l’encontre de sa dignité, c’est aller en guerre contre lui. » Cette citation, généralement attribuée à des personnalités politiques, résonne particulièrement dans le contexte actuel. Elle rappelle l’importance de l’engagement citoyen et de la défense des valeurs démocratiques.

Les prochaines heures s’annoncent cruciales pour l’avenir de Moussa Tchangari et pour la liberté d’expression au Niger.

Abba Ibrahim, nouveau roi des arènes, triomphe à Dosso

Dosso, 30 décembre 2024 – Dans une ambiance festive et sous le regard de hautes personnalités, notamment les Premiers ministres de l’Alliance des États du Sahel, le 45ᵉ Sabre National a connu son épilogue hier. C’est Abba Ibrahim de Niamey qui a remporté le titre suprême (le Takobi), renversant ainsi le sextuple champion Issaka Issaka de Dosso après 3 minutes et 28 secondes de combat.

Après un combat acharné, Abba Ibrahim de Niamey a remporté le 45ème Sabre National, mettant fin à la domination d'Issaka Issaka.Un combat mémorable de Abba Ibrahim

Après avoir exécuté des rituels ancestraux, Abba Ibrahim a livré un combat acharné qui a surpris plus d’un observateur. Il a réussi à terrasser le redoutable Issaka Issaka, mettant ainsi fin à sa domination sur l’arène. Abba Ibrahim a ainsi inscrit son nom au palmarès de la compétition et a remporté une cagnotte de 12 millions de FCFA, un sabre, un cheval, un véhicule 4×4 et un billet d’avion pour la Mecque. Cette victoire inattendue a suscité une grande émotion parmi les supporters de Niamey et a marqué un tournant dans l’histoire du Sabre National.

Un accueil triomphal de Abba Ibrahim à Niamey

Accueilli en héros à Niamey, Abba Ibrahim a été célébré par une foule immense. Les habitants de la capitale ont réservé un accueil triomphal au nouveau roi des arènes, témoignant ainsi de l’importance de cette victoire pour la région de Niamey.

Le Sabre national se déplace à Tahoua

La prochaine édition du Sabre National se tiendra à Tahoua. Ils ont annoncé cette décision lors de la cérémonie de clôture, marquant ainsi le début d’une nouvelle compétition qui promet d’être tout aussi passionnante.

La célébration des ministres de l’AES

En amont de cette célébration, les ministres de l’AES ont rendu une visite de courtoisie au sultan de Dosso, Amadou Sounna Seydou, avant de regagner Niamey. Ce lundi, les ministres de la Confédération des États du Sahel ont prévu des échanges sur la coopération entre leurs différentes nations. Ils auront également une audience avec le président du CNSP, le Chef d’État, le Gal Abdourahamane Tiani.

En bref, cette 45ᵉ édition du Sabre National restera dans les mémoires comme celle de la consécration d’Abba Ibrahim. Cette victoire historique marque un nouveau chapitre dans l’histoire de cette discipline sportive ancestrale, qui continue de fédérer les Nigériens autour de valeurs fortes.

Tahoua célèbre la paix à travers la musique urbaine

Tahoua, 29 décembre 2024 – Le gouverneur de la région de Tahoua a officiellement lancé vendredi  la deuxième édition du festival de musique urbaine intitulé « Colombe de la paix », une initiative financée par la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP). Cet événement, placé sous le thème évocateur « ZAMAN LAFIYA CI GABAN KASA » (La paix pour le progrès de la nation), met en lumière l’importance de la paix et de l’harmonie dans le développement socio-économique du Niger.

 

Le festival, qui réunit des artistes urbains de divers horizons, a pour objectif de sensibiliser les populations, notamment les jeunes, aux valeurs de la coexistence pacifique et de la tolérance. À travers des performances musicales, des débats et des ateliers, les organisateurs espèrent mobiliser les participants autour de cette thématique cruciale pour le pays.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le gouverneur de Tahoua a salué l’initiative de la HACP, tout en rappelant l’importance de la culture comme levier de promotion de la paix. « Ce festival n’est pas seulement un événement artistique, mais aussi un espace d’échange et de réflexion pour bâtir un avenir serein », a-t-il déclaré.

Le choix du thème « ZAMAN LAFIYA CI GABAN KASA » reflète les défis actuels auxquels fait face la région de Tahoua et le pays tout entier. Dans un contexte marqué par des tensions et des insécurités, cet événement offre une plateforme pour rappeler l’importance de l’unité nationale et du dialogue.

Le festival de musique urbaine Colombe de la paix se poursuivra sur plusieurs jours, avec une série d’activités culturelles et éducatives visant à promouvoir un message d’espoir et de solidarité. Une initiative qui illustre, une fois de plus, le rôle central de la culture dans la consolidation de la paix au Niger.

 

Le Sabre National de Dosso dévoile ses finalistes

Dosso, 28 décembre 2024 –L’excitation monte d’un cran à Dosso où se déroule le 45ᵉ Sabre National. Ce samedi matin, les 10 lutteurs invaincus se sont affrontés lors des huitièmes et quarts de finale, dévoilant ainsi les deux finalistes.

En effet, le suspense est désormais levé. Les deux finalistes du 45ᵉ Sabre National de Dosso sont Kadri Abdou dit Issaka Issaka de Dosso, le champion national en titre, et Abba Ibrahim de Niamey. Ils s’affronteront ce dimanche 29 décembre pour le titre suprême.

Une ambiance festive et des combats intenses

La journée a débuté par un concours de danse haut en couleurs, où les lutteurs ont rivalisé d’adresse et d’élégance. Les huitièmes de finale ont ensuite mis en scène des combats acharnés, avec notamment la victoire de Mati Soulé de Maradi face à Bello Illa de Tahoua et celle d’Abba Ibrahim de Niamey face à Ousmane Hassane dit Janvier de Tillabéry.

Les quarts de finale ont été tout aussi palpitants. Adamou Abdou d’Agadez a pris le dessus sur Mati Soulé de Maradi, tandis qu’Idi Mati Yélo de Maradi éliminait Salha Maman de Tillabéry. Le choc de cette journée a opposé Sabo Abdoulaye de Niamey à Issaka Issaka de Dosso. Le champion national en titre, porté par son public, a une nouvelle fois démontré toute sa maîtrise et s’est qualifié pour la finale.

Les lutteurs nous ont offert des spectacles époustouflants, remplis de rebondissements inattendus. Les combats acharnés ont tenu en haleine le public tout au long de la journée. Les 10 lutteurs invaincus n’ont pas manqué de prouesses lors des huitièmes et quarts de finale, offrant ainsi au public un spectacle de haut niveau. Les danses traditionnelles ont également mis en valeur la richesse culturelle du Niger.

Issaka Issaka et Abba Ibrahim, les finalistes

Issaka Issaka, porté par son public, a confirmé son statut de favori en se qualifiant pour la finale. Abba Ibrahim, de son côté, a réalisé un parcours remarquable en éliminant plusieurs adversaires redoutables.

Ce sont donc Issaka Issaka de Dosso et Abba Ibrahim de Niamey qui se disputeront le titre de champion du 45ᵉ Sabre National. Cette finale s’annonce très prometteuse et devrait offrir un spectacle inoubliable aux spectateurs. Déterminés à triompher, les deux lutteurs vont s’affronter pour écrire une nouvelle page de l’histoire du Sabre National. En plus, le public de Dosso attend avec impatience de connaître le nom du prochain champion du Sabre National

Un événement qui dépasse le cadre sportif

Au-delà de la compétition sportive, le Sabre National est un événement qui rassemble les Nigériens autour de leurs valeurs traditionnelles. Les concours de danse, de tenue vestimentaire et les récompenses attribuées aux lutteurs blessés témoignent de l’importance accordée à la culture et à la solidarité.

En bref, cette journée a été riche en émotions et en rebondissements. Les spectateurs ont pu assister à des combats de haut niveau et découvrir les talents des différents lutteurs. Demain, tout le monde aura les yeux rivés sur la finale qui s’annonce palpitante.

 

Niamey : une rencontre entre les Premiers Ministres de l’AES 

Niamey, 28 décembre 2024 – C’est dans la douceur de la soirée de ce samedi 28 décembre 2024 que les Premiers Ministres du Mali, le Général Abdoulaye Maïga, et du Burkina Faso, M. Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, ont foulé le sol nigérien. En effet, leur arrivée à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey marque une étape décisive dans le renforcement des liens de coopération entre les trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Accueil honorable au Niger

Le Premier Ministre, M. Ali Mahamane Lamine Zeine, entouré de plusieurs membres éminents de son gouvernement, a accueilli avec honneur ces deux hôtes de marque. Parmi les personnalités présentes figuraient le Général de Corps d’armée Salifou Modi, Ministre de la Défense, M. Bakari Yaou Sangaré, Ministre des Affaires étrangères, ainsi que le Directeur du Cabinet du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).

Réunion de travail au salon présidentiel entre les Ministres de l’AES

Après les salutations officielles, les trois Premiers Ministres se sont retirés pour un tête-à-tête au salon présidentiel de l’aéroport. Cette réunion, tenue dans une atmosphère empreinte de solennité, a permis d’aborder les grandes lignes des échanges à venir. Par ailleurs, les discussions prévues tout au long du séjour porteront sur des sujets stratégiques pour l’avenir de l’AES, avec un accent particulier sur le renforcement des liens de coopération et la solidarité face aux défis communs.

Participation à un événement culturel

Outre ces échanges diplomatiques, les délégations malienne et burkinabè participeront ce dimanche à un événement culturel de premier plan : la finale de la 45ᵉ édition de lutte traditionnelle à Dosso. Symbole de l’héritage commun des peuples sahéliens, cette discipline met en avant les valeurs de courage, de fraternité et aussi d’endurance, des principes au cœur même de l’alliance entre ces trois nations.

Contexte sécuritaire et politique

En plus, cette visite revêt une importance capitale dans un contexte dans lequel le Mali, le Burkina Faso et le Niger, tous confrontés à des défis sécuritaires et politiques majeurs, cherchent à conjuguer leurs efforts pour bâtir un espace sahélien plus stable et résilient. À travers cette rencontre, les dirigeants entendent également tracer les contours d’une coopération plus renforcée, gage d’un avenir plus prometteur pour leurs populations respectives.

Une nouvelle impulsion pour l’Alliance des États du Sahel

En somme, L’Alliance des États du Sahel, née d’une volonté commune de répondre aux défis spécifiques de la région, trouve ici une nouvelle impulsion. Par ce déplacement à Niamey, les Premiers Ministres  du Mali et du Burkina Faso témoignent de leur engagement à œuvrer pour un partenariat durable et harmonieux, sous le signe de l’amitié et de la solidarité interétatiques.

 

Le CNPGI peaufine son rapport d’étape sur la gestion des inondations

Niamey, 27 décembre 2024 – Le Comité national de prévention et de gestion des inondations (CNPGI) s’est réuni ce vendredi pour examiner l’avancement de ses activités. Présidée par le Colonel Major Salissou Mahaman Salissou, Ministre des Transports et de l’Équipement, cette 12ᵉ réunion a été l’occasion pour les membres du comité d’apporter leurs contributions au projet de rapport d’étape.

En effet, les discussions ont porté sur les actions menées depuis la dernière réunion, les défis rencontrés et les perspectives. Les membres du comité ont attentivement analysé le document présenté et ont formulé des observations et des suggestions d’amélioration.

Forts des échanges constructifs, les participants se sont engagés à enrichir le rapport en y apportant des précisions supplémentaires. Ces modifications visent à améliorer la qualité globale du document et à le rendre plus pertinent au regard des enjeux actuels. Une fois finalisé, ce document sera ensuite transmis aux plus hautes autorités pour examen et approbation. Cette étape marque une avancée significative dans le processus de décision.

Un enjeu majeur pour le CNPGI

Les inondations constituent un véritable fléau pour le Niger, causant chaque année d’importants dégâts matériels et humains. La prévention et la gestion de ces catastrophes naturelles représentent donc un enjeu majeur pour le pays. Le CNPGI joue un rôle central dans la coordination des actions de lutte contre les inondations et dans la mise en œuvre des politiques publiques en la matière.

Cette 12ᵉ réunion du comité témoigne de la détermination des autorités à faire face à ce défi. En peaufinant son rapport d’étape, le CNPGI pose les jalons d’une stratégie de prévention et de gestion des inondations plus efficace et plus durable.

En somme, la mobilisation du Comité national de prévention et de gestion des inondations témoigne de la volonté politique de faire face à ce défi. La collaboration entre les différents acteurs impliqués, qu’ils soient étatiques ou de la société civile, est indispensable pour trouver des solutions durables.